[bon avec la présence de TH mais pas maintenant donc voilà je poste, elle me tient à coeur c'est une des deux fics qui me tient le plus à coeur sur une vingtaine donc jattends vos avis n'hésitez pas à me critiquer sa ne serait que me faire avancer]
Je vais vous raconter une histoire. Il était une fois. Toutes les histoires commencent comme cela. Il aurait été une fois. Beaucoup plus réaliste. Moins conte de fée. Plus terre à terre. Je vais vous raconter une histoire. Pleines de fées et d'enchantements. J'aimerais tellement. Comme vous y croire. Que je vous raconterais cette histoire là. Mais la vie n'est pas un conte de fée. Les contes de fée c'est le bonheur de notre coeur. L'imprévisible de la magie. C'est tout simplement le contraire de notre réalité. Alors oui je vais vous raconter une histoire. Mais excusez moi. Si cette histoire n'est pas un conte de fée. Je n'ai plus la force de compter avec les fées. Elles ont disparues depuis bien longtemps de mon imagination. Les fées. Laissez moi. Juste. Rien qu'encore une fois. Vous racontez une histoire qui commencera comme cela. Once upon a time.
J'y avais pourtant cru. Pendant quelques temps je l'avais eu. Vous savez. Ce que tout le monde appelle. Espoir. Moi j'en ai eu. J'en ai même eu des tonnes. De ce putain d'espoir. Mon coeur en était gorgé. Mais peu à peu le temps est passé. Et ce putain d'espoir Et ben. Il m'a abandonné. Il m'a laissé crever. Je n'avais plus que les mots. Pour me bercer d'illusions. Illusions de bonheur. Pendant un temps, je m'étais laissée bercer par ces fées. Elle m'avait montré un monde imaginaire. Mais cela ne m'avait pas suffit. Il m'en fallait toujours plus. A un point que maintenant je ne voulais plus y croire. J'avais sombrée de cette folie. Mais cela ne s'était pas passé rapidement. Oh non! Petit à petit... Sa m'avait détruit en me rongeant mon être, mon âme. Tout de moi. Mais j'avais pourtant continuer à y croire. A ces illusions. Qui n'étaient en faites que des hallucinations. Je m'en racontais sans cesse des histoires qui commençaient comme cela. Once upon a time.
Mais laissez moi donc vous racontez. Ce qui a bien pu m'arriver. Ce qui m'a bouffé de l'intérieur. Ce qui m'a fait crever à petit feu. Je vais vous racontez. Mais juste une partie. Je suis tellement fatiguée. Fatiguée d'y avoir cru et peut être. Aussi. De vouloir y croire encore. Même si au fond tous ces contes, toutes ces histoires m'ont crevés le coeur, Laissez moi les flammes, ou juste les étincelles. Tellement je voudrais y croire juste un peu encore. Mais laissez moi vous racontez. Qu'on n'en finisse avec cela...Que je puisse peut être me reposer. Aujourd'hui.
Je me sentais comme une princesse. J'avais mon château, mes valets, du monde pour m'aimer. Mais ce n'était qu'un rêve, qu'un monde imaginaire. Je m'y évadais trois, quatre fois par jour. Comme un besoin. Et si je n'y allais pas un manque prenait mon corps et je tremblais alors. Si vous saviez ce que la magie peut vous causer comme tort. Elle vous fait vous envolez mais la chute... La chute est beaucoup plus brutale. Mais qu'est ce que j'aimais m'envoler. Qu'est ce que j'aimais m'évader dans ce monde. Et oublier rien que quelques instants ma souffrance...Mais pas les petites égranitures. Je parle de vraie souffrance. Mais ne parlons pas de cela. Le repos n'y est pas encore. Laissez moi juste soufflez un peu.
La vie rêvée, je me sentais si bien, c'était mon monde, le mien, celui qui m'appartenait. Mais il ne durait jamais assez longtemps. Alors je refaisais sans cesse des va et vients entre ce monde et le mien. C'est sûrement ce qui m'a le plus fatiguée. Ces va et vients. J'en avais tellement besoin. Mais vous vous ne connaissez pas le besoin. Le besoin et le manque. Parce que sa va ensemble. Parce que j'aurais voulu en crever. De ce besoin. Parce que j'aurais voulu le massacrer. Ce manque... J'aurais tellement voulu. Mais je n'ai pas pu.
Si vous saviez comme sa fait mal. Comme sa fait mal quand vous vous apercevez qu’il n’y a plus d’espoir, que cela ne sert plus à rien de se battre. C’est vrai c’est tellement facile d’abandonner la bataille mais en même temps la quitter ainsi, sa m’a fait sûrement encore plus mal. Une douleur atroce qui me poursuit encore aujourd’hui. Mais je divague encore. Ne parlons pas de souffrance. Enfin pas de cette souffrance là. Il y a tellement de souffrances…
Il me suffisait de regarder ce petit paquet posé à côté de moi. Il était là pour me narguer je le savais. Au début pourtant j’avais su résister. Mais une fois que mes forces furent épuisées, ce fut beaucoup plus difficile. La tentation était là. Et on m’avait répété maintes et maintes fois que pour résister la meilleure solution était cédé. Et j’avais cédé. J’en avais pris que très peu mais cela avait suffit. Un monde en rose s’était alors présenté à moi. Je sais que je n’aurais jamais du accepter d’y entrer. Je n’aimais même pas le rose. Mais qu’est ce que sa semblait plus facile de faire ainsi. Et j’avais choisi la facilité. Parce qu’il y avait eu beaucoup trop de difficultés dans ma vie. Si vous saviez… Peut être une prochaine fois…
Je n’arrivais même plus à me regarder dans une glace, j’étais devenue sans vie. Je n’avais de vie que dans ce monde que je considérais mien. L’autre n’avait aucune importance. L’autre j’y étais déjà morte depuis longtemps. Bien longtemps avant de découvrir mon monde. Je n’avais juste pas trouvé de cercueil pour m’enterrer convenablement. J’avais laissé cette mort pourrir en moi. J’avais tellement l’impression de revivre dans mon monde que je n’avais même pas remarqué que cela me détruisait peu à peu dans l’autre. Comme si la mort voulait s’échappait de ce corps, comme si c’était définitivement fini pour ce monde. La transition avait commencé sans que je ne m’en rende compte. Peu à peu je sombrais, pour mieux arriver dans l’autre monde. Comme un passage. De la mort à la vie. Mais ce que je n’avais pas compris. C’est que mon monde était fictif.
Dim 29 Juin - 21:28