Le Futur d'Harry Potter
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 Circonvolutions et baguettes magiques : l'histoire d'Abigaël Owen. [ En cours : 5/23 ]

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MessageSujet: Circonvolutions et baguettes magiques : l'histoire d'Abigaël Owen. [ En cours : 5/23 ]   Circonvolutions et baguettes magiques : l'histoire d'Abigaël Owen.   [ En cours : 5/23 ] EmptyVen 15 Aoû - 0:30

Disclaimer: Harry Potter et tous les personnages et éléments en rapport avec Harry Potter sont la propriété de JK Rowling .

Histoire : Deux ans après l’épilogue du tome 7, une jeune sorcière arrive à Poudlard, son prénom ? Abigaël Owen ...

Merci à Cinnamon pour son efficace relecture !

~

Première partie.

Chapitre 1 : La famille Owen


Abigaël Owen finissait de remplir sa malle. En effet celle-ci devait dans quelques minutes se rendre chez son oncle, grâce au réseau de cheminées. Son oncle, James Owen, un libraire d’une quarantaine d’années, énergique et toujours souriant, n’en avait pas moins des goûts littéraires des plus farfelus. Ainsi son livre de chevet était un recueil de poèmes d’Ingolfr Iambrique, celui qui l’attendait dans le jardin d’hiver n’était autre que La philosophie du matérialiste : pourquoi les moldus préfèrent ne rien savoir du professeur Mordicus Leufrok. Plus étrange encore, ce qui servait à soutenir sa table bancale était Ma métamorphose ou comment je suis devenu un elfe de maison; le récit non moins farfelu d’un elfe de maison essayant de convaincre son monde qu’il était un homme, dont la forme d’animagus serait un elfe.

Quoi qu’il en soit, James était sans nul doute l’oncle préféré d’Abigaël. Afin d’acheter ses fournitures scolaires, la jeune sorcière devait se rendre sur le chemin de traverse, mais lorsque l’on habite dans le Devon et que le trajet balais-retour Torquay-Londres fait bien quatre heures, il faut trouver des alternatives. Et c’est ainsi que depuis que son frère et sa sœur étaient à Poudlard, ils se rendaient le dernier jour des vacances chez leur oncle et achetaient leurs fournitures scolaires. Meredith et William étaient jumeaux et étaient tout deux en septième année à Poudlard. Ils avaient d’ores et déjà dix sept ans, ce qui leurs permettait d’utiliser la magie à la maison. Abigaël mourait d’envie de recevoir sa baguette et de commencer à jeter des sorts. A ces fins elle avait lu les anciens manuels de sortilèges de la fratrie, et avait enrichi sa culture de quelques maléfices drolatiques.

Mais pour l’heure il n’était pas question de sortilège de jambe en coton, ou de crache limace, pour l’heure il fallait que la jeune fille finisse de faire rentrer tout son bardas dans sa malle frappée aux armes de Poudlard. Elle farfouilla sur son bureau à la recherche de ses plumes et bouteilles d’encres, ce qui n’était pas une mince affaire, car lorsque l’on voyait l’état du bureau cela semblait un combat perdu d’avance. Celui-ci était jonché de vieux numéros du mensuel de l’apprenti sorcier, ou de livres étranges que son oncle lui avait offerts. Tels que La triste métamorphose de mes pieds de Forbien Narré – un dramaturge sorcier qui avait métamorphosé ses pieds en ragondins – ou alors Pourquoi je ne suis pas mort le jour ou l’Augray a pleuré de Gulliver Pokepy.

Enfin Abigaël dénicha ses plumes et les fourra dans sa malle. Vérifiant qu’elle n’avait rien oublié, la jeune fille porta son regard sur sa chambre. Chaque centimètre carré des murs était tapissé de posters des Holyhead Harpies, son équipe de Quidditch préféré. Des sorcières à l’allure sportive qui portaient des robes vert foncé, serties d’une serre dorée sur la poitrine, tenaient leurs balais d’une main et agitaient l’autre, et comme sur toutes les photos du monde magique celle-ci était animée. Sur celui collé contre sa porte, on voyait une rousse tenir fermement son éclair de feu, il s’agissait de Ginny Potter. Elle avait été capitaine pendant un certain temps, mais s’était reconvertie dans le journalisme après la naissance de ses enfants.

La jeune sorcière enfila une des vielles robes de Poudlard de Meredith – sa sœur – et essaya de faire rentrer Alihosty – son chat – dans son panier. Abigaël comptait bien s’acheter ses propres robes, en effet celle-ci était trop courte de quelques centimètres aux jambes, et les bras de la cape étaient élimés jusqu’à la corde. Parvenant enfin à avoir le dessus sur un Alihosty feulant rageusement, Abigaël fourra sa boite de Mistironron – à chaque bouchée votre compagnon se régale – dans sa malle et la referma d’un coup de pied.
Un Pop sonore retentit alors, les deux jumeaux venaient de transplaner. Meredith grande et blanche de peau lui souriait d’un air narquois. C’était une jeune sorcière au caractère bien trempé, préfète-en-chef de Gryffondor, ses yeux bleus brillaient d’une lueur de malice. Il était en effet étonnant de voir que sa sœur avait obtenu l’insigne de préfète, sachant qu’elle et son jumeau passaient tellement de temps à faire des farces et à violer le règlement de l’école. On se demandait pourquoi on lui avait confié la responsabilité des élèves de sa maison.
Son jumeau – William – était un jeune homme qui avait beaucoup de succès chez les jeunes sorcières de sa maison et de tout Poudlard d'ailleurs, mais qui était au grand dam de celles-ci déjà amoureux d’une de ses condisciples Elladora Meliflua. Le jeune homme était grand, aussi brun que sa sœur était blonde, ses yeux bleus brillaient de bonté. Il était Attrapeur dans l’équipe de Quidditch de Gryffondor, et sa sœur était un des batteurs vedettes de l’équipe.

-Tu as fini de rassembler tes affaires soeurette ? lui demanda son frère
-Oui, vous pouvez l’amener en bas s’il vous plait ?
-Pas de prob’ sister, lui répondit Meredith, Locomotor barda, s’exclama celle-ci.

Et la valise d’Abigaël se souleva de quelques centimètres. Son frère se saisit du panier d’Alihosty et dans un nouveau craquement sonore ils disparurent. La jeune sorcière fit une dernière fois le tour de sa chambre, prit son sac à dos noir et le jucha sur son épaule. Celui-ci était orné de différents badges de Quidditch, dont les T des Tornades Tusthill, ou celui des Holyhead Harpies. Elle vérifia que ses romans étaient bien enfermés dans son sac, ainsi que son porte plume et elle referma la porte. La jeune fille courut dans le couloir. Elle escalada la rambarde et sauta, pour atterrir trois étages plus bas sans une égratignure. En effet sa famille avait eut la preuve de son ascendance magique lorsqu’elle avait évité une chute mortelle de cinq étages le jour de ses trois ans. Réussissant ainsi un salto mémorable. Elle courut ensuite dans le salon où l’attendaient déjà les jumeaux. Un feu magique dansait gaiement dans l’antique cheminée, et son père venait de jeter une poignée de poudre de cheminette car les flammes prirent une teinte bleue.

-Au revoir papa, s’exclama Meredith en embrassant son père, je t’enverrai Mélusine – sa chouette – quand je serai arrivée.
-Travaille bien ma chérie et surtout essaye de ne pas obliger ton directeur de maison à m’envoyer de hiboux cette année, enfin moins que l’année dernière.
-Je vais essayer papa, mais je ne te promets rien, dit celle-ci en rentrant dans le feu magique, sa propre malle à la main, la cage de mélusine dans l’autre.

« Chez Owen librairie d’occasion du chemin de traverse », s’exclama la jeune sorcière avant de disparaître dans une bourrasque magique. Puis ce fut le tour de William.

-Occupe toi bien de toi papa, et n’hésite pas à m’envoyer de hibou, je reviendrai à noël avec Elladora sans doute, ajouta ce dernier dans un demi-sourire.
-Tu sais bien que j’apprécie beaucoup cette jeune fille, lui répondit son père, bonne rentrée mon garçon, ajouta-t-il en lui serrant la main.

Ensuite comme l’avait fait Meredith, William portant sa malle sous le bras et la cage de sa chouette dans l’autre main s’engagea dans la cheminée, et après avoir décliné sa destination, disparut.
Ce fut alors enfin le tour d’Abigaël. Celle-ci était émue, elle allait rentrer à Poudlard – sa première année ! – et son père allait rester tout seul chez eux. La jeune fille se jeta dans les bras de son père et l’embrassa.

-Bonne chance ma puce, envoie- moi Mélusine ou Châtaigne – la chouette de William - quand tu auras été répartie …
-Compte sur moi papa, j’espère que tu ne te sentiras pas trop seul, ici sans personne avec qui discuter.
-Ne t’inquiète pas je suis solide ma petite sorcière. J’ai confiance en toi, tu feras des étincelles. Ta mère aurait été fière de toi, mais je t’en prie arrête des sauts périlleux ma puce.

Ce compliment lui fit monter les larmes aux yeux, et après une dernière étreinte, Abigaël, souleva sa malle, pris le panier d’Alihosty et se précipita dans la flambée magique.
« Chez Owen librairie …


Dernière édition par Ennola Delaney le Lun 18 Aoû - 9:45, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Circonvolutions et baguettes magiques : l'histoire d'Abigaël Owen. [ En cours : 5/23 ]   Circonvolutions et baguettes magiques : l'histoire d'Abigaël Owen.   [ En cours : 5/23 ] EmptySam 16 Aoû - 14:40

Chapitre 2 : … d’occasion du chemin de traverse »


Abigaël n’aimait décidément pas prendre le réseau de cheminées magiques… D’abord parce qu’à chaque fois Alihosty essayait de la griffer quand ils arrivaient à destination, et puis car il était franchement inconfortable de se cogner dans des dizaines de cheminées, et de voir défiler des fragments d’images si rapidement qu’on en avait la nausée. Elle se demandait parfois si faire le trajet Torquay-Londres en balai, ne serait pas plus confortable.
La jeune sorcière arriva bientôt à destination et fut projetée sur le sol dans un nuage de cendre. Elle se redressa tant bien que mal, et ouvrant le panier d’Alihosty qui feulait de dégoût, elle reçut son lot de griffures. Sa malle ne s’était pas ouverte, mais elle était certaine que tout devait être sens dessus de dessous à l’intérieur.

-Abigaël, s’écria une voix qu’elle reconnut comme étant celle de son oncle.

L’homme de quarante ans portait une robe de sorcier violette, parsemée d’étoiles irisées, ainsi qu’un chapeau haut de forme d’un vert criard.

-Bonjour James, s’exclama Abigaël à son tour tout en lui déposant deux bises sonores sur les joues.
-Je suis content de te voir, allez allez dépêche toi ! Il faut que vous alliez acheter vos fournitures et en plus que vous passiez chez Gringotts. Et aujourd’hui avec le monde qu’il y a ça va être la cohue !
-Tiens pourquoi tu dis qu’il y a du monde aujourd’hui ?

Son oncle la regarda comme si elle ignorait une chose capitale.

-Mais Harry Potter vient chez Fleury et Bott ! lui dit-il comme une évidence. Il aide une de ses amies pour la sortie de son livre !
-Potter … Potter … ça me dit quelque chose… Ce ne serait pas le mari de Ginny Potter, l’ancienne capitaine des Holyhead Harpies ? demanda la jeune fille
-Oui c’est lui-même. Mais enfin ma chérie, il ne prévaut pas que par la célébrité de son épouse ! C’est avant tout celui qui a permis à la communauté sorcière d’en finir avec Tom Jedusor.
-Je crois me souvenir d’avoir lu ça quelque part. Mais tu sais bien que l’histoire ne me passionne pas des masses. Et puis tu sais que j’ai un faible pour la littérature moldue. J’ai sûrement dû mettre de côté les classiques sorciers.
-Oui, mais dans ce cas-là il ne s’agit pas de dates jetées au hasard. Ni de noms oubliés, tels que Fragor le hargneux, ou Gozipor le farfelu. Il s’agit de la mémoire collective, il s’agit de ne pas oublier les erreurs du passé, afin de permettre un meilleur avenir à nos enfants.
-D’accord James je croyais que j’étais pressée … glissa Abigaël avec un demi sourire.
-Oui, oui ! Les jumeaux t’attendent dehors. Pendant que vous faites vos course je vais te trouver une encyclopédie et ainsi tu pourras te cultiver un peu, c’est notre passé bon sang ! s’exclama son oncle. Peut être Grandeur et décadence de la magie noire, ou alors Encyclopédie pour le sorcier amateur de l’histoire magique, ou encore les trois volumes de La trépidante vie du survivant, continua à marmonner son oncle tandis qu’il se dirigeait vers l’arrière boutique.

Comprenant qu’il était repartit dans son monde, Abigaël laissa ses affaires dans un coin à côté des malles de William et Meredith. Elle raffermit sa prise sur son sac à dos et se dirigea au dehors. La journée était éclatante, et il était vrai que le chemin de traverse était bondé. Les jumeaux l’attendaient bien sous l’auvent, tout en discutant.

-Hey je suis là, s’exclama la jeune fille
-C’est pas trop tôt, s’exclama sa sœur, on misait sur le fait que tu sois perdue ou non !
-Non ce n’est pas vrai, ajouta William en grimaçant. Tu viens ? C’est la folie aujourd’hui ! En plus il faut qu’on aille chez Gringotts.
-D’accord, c’est par où déjà ?

Et le groupe se mit en marche, William était devant fendant la foule, permettant ainsi à ses sœurs de pouvoir se mouvoir. Il leur fallut bien un quart d’heure pour rejoindre la banque des sorciers. En effet la foule était tellement dense, que le temps de se frayer un chemin, ils avaient eut le temps de se faire copieusement insulter par un mage vénérable qui s’était vu renverser son pot de crapauds confits et par une vieille sorcière sur la cape de laquelle ils avaient malencontreusement marché. « Bande de cognards va ! ». Ils passèrent le portail doré au pas de course et pénétrèrent dans la banque.

Le sol était de marbre et les proportions de la pièce où ils venaient de pénétrer étaient ahurissantes. Derrière un long comptoir une centaine de gobelins écrivait et tamponnait des parchemins jaunis. Le long des murs, il y avait des centaines de portes, lesquelles s’ouvraient régulièrement, soit un gobelin y entrait accompagné de ses clients, soit des sorciers en sortaient le teint légèrement verdâtre – sûrement dû aux wagonnets -. William se dirigea d’un pas décidé vers le gobelin le plus à gauche et marmonna quelques paroles. Presque aussitôt un gobelin en livrée bleu marine apparut, il se courba et les guida jusqu’à une des nombreuses portes du hall d’entrée.

Ils venaient de pénétrer dans ce qui pouvait être un couloir sinueux de pierres, éclairé par des torches. Dans ce boyau il y avait déjà une famille de sorciers. Le père était grand le cheveu noir, les yeux verts, et de petites lunettes rondes. Son épouse était filiforme, rousse. Leurs enfants étaient respectivement un garçon qui devait avoir quatorze ans, une jeune fille de l’âge d’Abigaël, et un garçon qui était peut être un peu plus âgé que cette dernière. Ils semblaient être en pleine discussion avec le gobelin qui les guidait. En les voyants approcher ce dernier parut ravi, et se tourna vers son collègue.

-Raspic, il y a un petit problème. Le coffre des deux jeunes hommes et de leur mère. En effet ils se trouvent à l’opposée de celui du reste de la famille. Est-ce que par hasard tu vas dans cette direction ? C’est dans la rangée nord, troisième niveau.
-Oui Ertrac, j’y vais ! Ca tombe bien, les coffres de miss Meredith et de Mr William sont de ce côté !
-Parfait ! Si ça ne vous pose pas de problème on va se séparer, annonça le gobelin Ertrac à la famille de trois enfants.
-Aucun problème, déclara le père de la famille. Ginny on se revoit chez Fleury et Bott. Si je n’y vais pas Hermione va m’en vouloir. -Pas de problème mon amour. N’oublie pas d’acheter les nécessaires à potion de Lily, dit-elle en embrassant son époux.
-A tout à l’heure Abbi’, si tu veux commences à acheter tes fournitures on te rejoindra, annonça William qui s’éloignait déjà avec le gobelin Ertrac.

Se retournant vers elle le père et sa fille la regardèrent.

-Ca ne te dérange pas de faire le voyage avec nous ? demanda celui-ci.
-Non pas du tout, l’assura Abigaël
-Parfait, je me présente je m’appelle Harry et voici ma fille Lily.
-Enchantée, moi c’est Abigaël.
-Enchanté, dit-il à son tour.

Et ils continuèrent à discuter sur le chemin des wagons.

-Alors comme ça tu entres en première année ? demanda Lily
-Oui, toi aussi ? S’enquit cette dernière.
-Oui, j’espère aller à Gryffondor comme mon père et ma mère, ajouta Lily.
-Tu sais ma puce, que quelle que soit la maison où tu iras je serai fier de toi, lui dit son père.
-Oui je sais papa, mais quand même, j’aime Gryffondor.
-Moi je ne sais pas où je voudrais aller, s’exclama Abigaël, ma sœur et mon frère sont à Gryffondor, mes parents eux étaient à Poufsouffle.
-Les filles je vous conseille de fermer les yeux si vous ne voulez pas être malade, déclara Harry coupant ainsi court à toutes discussions.

Le chariot se mit en marche. Les virages étaient très serrés, et Abigaël fut reconnaissante à Harry de lui avoir conseillé de fermer les yeux. Pourtant au bout d’un instant qui lui sembla infiniment long, elle souleva sa paupière de quelques millimètres, histoire de savoir où elle se trouvait. Ce qu’elle vit lui coupa le souffle, et lui donna la nausée.
En effet un dragon venait de se poser sur les rails devant eux, et s’apprêtait à les réduire en cendres …
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MessageSujet: Re: Circonvolutions et baguettes magiques : l'histoire d'Abigaël Owen. [ En cours : 5/23 ]   Circonvolutions et baguettes magiques : l'histoire d'Abigaël Owen.   [ En cours : 5/23 ] EmptySam 16 Aoû - 20:24

Chapitre 3 : Oculus Corbus


Dans un feulement de fin du monde, le dragon fondit sur eux. Ses yeux brillant de cruauté, ses écailles reflétant la faible flamme du flambeau accroché au wagon.

-Couchez vous, hurla Harry, qui sortait sa baguette.

Abigaël eut bien du mal à détacher son regard de la bête mythique. Celle-ci exerçait une telle fascination sur la jeune fille, qu’elle ne se coucha que lorsque Lily la tira par la robe. Le sieur Potter, quant à lui, hurla une formule magique qui permit la création d’un dôme doré au dessus de leurs têtes. C’était comme si des centaines d’araignées avaient tissé des toiles aux reflets dorés. Le dragon frôla ces arabesques et les brisa d’un revers d’aile. D’un autre mouvement de sa longue queue reptilienne il fit tomber Harry qui s’affala sur le sol du chariot, sa baguette glissant vers Abigaël.

-Papa, hurla Lily qui se releva pour aller aider celui-ci.

Mais c’était sans compter le dragon qui revenant à la charge la faucha elle aussi. Elle tomba à la renverse et faillit passer par dessus le bord du chariot. Abigaël la rattrapa par un pan de sa cape et la coucha à côté de son père. Entre temps le gobelin s’était évanouit de peur. Il ne restait donc plus qu’Abigaël, une sorcière sans baguette pour affronter un dragon de quelques milliers d’années et débordant de magie ancienne.

La jeune sorcière resta pétrifiée, elle était seule, personne, aucun sorcier expérimenté n’était là … Il fallait qu’elle combatte un dragon, sinon elle mourrait certainement. Sans savoir pourquoi Abigaël saisit la baguette de Harry et la pointa vers le dragon, mais que savait-elle sur les dragons ? Comment l’abattre ?

Une brusque intuition lui vint et elle hurla : « Oculus Corbus ! ». Aussitôt après, celui-ci se mit à feuler de rage. En effet Abigaël venait de lui crever l’œil droit. Fou de rage le reptile géant fonça droit sur la jeune fille. Il souffla un jet de flamme, mais Abigaël eut le temps de hurler « Protego ». Les flammes du monstre se heurtèrent au mur magique. Mais celui-ci se brisa dès que le monstre fut repartit en arrière, l’air plus menaçant que jamais. Pour la deuxième fois de la journée, la jeune sorcière creva l’œil d’un dragon. C’était manifestement une mauvaise idée car le dragon rendu fou de douleur fonça sur elle, et la faucha de sa queue hérissée de pointes. L’une d’elles traversa le bras de la jeune fille et y resta plantée. Pendant un bref instant la jeune sorcière observa son bras avec hébétude, une pointe de trente centimètre de long y était fichée. Le sang commença à perler et c’est à ce moment là qu’Abigaël hurla de douleur. Elle s’évanouit.

~


-Mais que s’est-il passé …
-Un dragon ….
-Mais je croyais qu’on avait vu le dernier …
-Il faut croire que non …
-Ah elle a ouvert les yeux ! s’exclama une voix.

Doucement la lumière filtra à travers les paupières entrebâillées d’Abigaël. Elle était allongée sur un lit au drap blanc, une sorcière aux épais cheveux bruns était penchée au-dessus d’elle.

-Abigaël, je m’appelle Hermione Weasley. J’ai des compétences en médicomagie, mais bien sûr un guérisseur arrive de ce pas ! Je viens de soigner ton bras, ne t’inquiète pas tu n’auras aucune séquelle… La sorcière avait dit cela très vite sans reprendre son souffle.
-Hein, où suis-je ? Que … que s’est-il passé ? Il y avait le dragon, et … et … après je ne me souviens pas …
-Calme-toi, tout le monde va bien, Harry raconte lui donc !

Celui-ci s’approcha de la jeune fille et lui adressa un pauvre sourire.

-Ton hurlement m’a réveillé. J’ai tellement honte de m’être fait faucher de cette manière. Je suppose qu’on aurait attendu du directeur du département des aurors qu’il réussisse à protéger deux petites filles et un gobelin, dit celui-ci en ayant l’air de se dégoûter. Enfin bref, ce qui est fait est fait. J’ai pu transplaner dans le hall de Gringotts, Lily, le gobelin, et toi sous le bras. J’ai fait apparaître ce lit, j’ai bandé ton bras et j’ai une nouvelle fois transplané chez Fleury et Bott. Hermione est venue avec moi et elle t’a soignée.
-Et bien merci, répondit la jeune sorcière.
-En fin de compte c’est Hermione qu’il faut remercier pour ton bras, dit-il en rougissant.
-Harry tu es toujours trop modeste ! Mais comment diable as-tu su te défendre ma chérie ?
-J’avais lu les manuels de sortilèges de mon frère, dit simplement Abigaël.
-Comme quoi parfois l’étude de la théorie suffit, s’exclama Harry qui souriait à Hermione comme en souvenir d’une expérience commune.
-Enfin, ta sœur et ton frère on été prévenus, je crois que ton père arrive aussi … ajouta la dite Weasley.

Aussitôt eut elle prononcé ces paroles qu’Abigaël entendit le pas pressé de son père. La jeune file se releva sur les coudes, son père était blanc de peur et de colère. Il jeta à Harry un regard de haine si puissant que la jeune sorcière eut un haut le cœur.

-S-O-R-T D-’-I-C-I T-O-U-T D-E S-U-I-T-E, dit son père à l’adresse de Harry, celui-ci baissa les yeux.
-Cauldwell, je … je n’ai fait qu’aider, murmura Harry.
-Je me fiche de tes explications, ne parle plus jamais à ma fille, rugit son père.
-Mais papa qu’est ce que tu fais, il m’a sauvé la vie ! s’exclama la jeune sorcière
-Abigaël tais-toi, je te défends de jamais reparler à ce sorcier …
-Mais papa, qu’est-ce qui te prend de me parler comme ça ? Il m’a sauvé la vie et toi tu le remercies de cette manière ?
-Ma puce tu es fatiguée alors tais toi, c’est une affaire d’adultes.
-Mais …
-Ecoute ton père Abigaël, lui dit Hermione, une expression de lassitude sur le visage.

Abigaël se tut alors et regarda Harry sortir de la pièce. Alors seulement à ce moment présent la jeune fille observa la pièce où elle se trouvait. Il s’agissait d’une pièce aux vastes dimensions, dont un bureau de chêne massif était le centre. Les murs étaient tapissés de peintures de gobelins, plutôt laids et à l’air assoiffé de sang pensa fugitivement Abigaël. Son père se tenait dans un coin de la pièce, l’air accablé. Sous le coup de la colère et de l’incompréhension la jeune fille se leva et enfila sa cape posée sur elle comme une couverture.

-Ma puce tu dois te reposer. Et en plus le guérisseur ne va pas tarder, lui dit son père en s’approchant de son lit.
-Papa je vais très bien, donne-moi de l’argent s’il te plait. Je dois aller faire mes courses, dit Abigaël.
-Ma puce, ne … ne t’énerve pas, tu sais je euh fais tout ça pour toi …
-Quoi ! Tu fais tout ça pour moi ! Renvoyer l’homme qui a sauvé la vie de ta fille ! Franchement papa je ne te comprends pas !
-Tu … tu es trop jeune pour comprendre ces affaires de grands ma chouette …
-Papa, je n’ai pas six ans! Arrête de me parler comme à une simple d’esprit ! Rugit sa fille.

Abigaël qui détestait par-dessus tout qu’on la juge trop jeune pour entendre une explication, se figea et regarda froidement son père. Voyant que sa fille était inflexible, il chercha sa baguette magique et fit apparaître une bourse remplie de Gallions dans la paume de la sorcière.

-Tu te rembourseras dans mon coffre, lui dit la jeune fille en tournant les talons.

Son père essaya de la retenir mais Abigaël sortit sans plus d’égards pour lui que pour la porte qu’elle repoussa. Elle se trouvait à présent dans le hall de Gringotts, elle se dirigea au pas de course vers la sortie, la bourse toujours serrée au creux de son poing. Meredith et William l’attendaient près de la lourde porte de bois, elle ne fit pas un mouvement pour aller à leur rencontre, et passa devant eux sans leur adresser le moindre regard. Elle fulminait trop pour discuter de quoi que ce soit avec qui que ce soit.

Pendant le reste de la journée, la jeune fille fit l’acquisition de toutes ses fournitures scolaires, qu’elle transporta dans une malle fraîchement achetée. Sa fureur était retombée, mais un sentiment d’incompréhension et de tristesse lui broyait les entrailles. Elle avait été injuste avec son père et elle s’en voulait. Mais en même temps comment expliquer l’attitude étrange qu’il avait eut avec Harry. Personne dont elle ne connaissait toujours pas le nom de famille par ailleurs. Et ses réflexions ! Comme si elle avait été une gamine de trois ans, ne sachant pas faire la différence entre un noueux et un dragon.

En fin d’après midi il ne lui restait plus qu’à faire l’acquisition de sa baguette magique, elle se dirigea donc vers la boutique d’Ollivander. La boutique était étroite et délabrée. A l’intérieur des milliers de boites oblongues s’alignaient jusqu’au plafond. Dans un coin un jeune homme qui devait avoir son âge faisait tourner une baguette magique entre ses doigts. Il était assez grand, les cheveux brun mi-long, les yeux gris, un sourire narquois sur le visage. Lorsqu’il l’aperçut il cria :

-Papa, une cliente !

Aussitôt un homme d’une cinquantaine d’années apparut dans un craquement sonore. En effet il venait de transplaner. Il portait une robe de travail noire, et des petites lunettes carrées lui donnaient l’air d’un bibliothécaire.

-Bienvenue, miss Owen, chez Ollivander fabricant de baguettes magiques depuis 382 avant Jésus-Christ.
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MessageSujet: Re: Circonvolutions et baguettes magiques : l'histoire d'Abigaël Owen. [ En cours : 5/23 ]   Circonvolutions et baguettes magiques : l'histoire d'Abigaël Owen.   [ En cours : 5/23 ] EmptyDim 17 Aoû - 23:37

Chapitre 4 : La vieille tante Amélia.


-Merci, lui répondit Abigaël.
-Vous voulez une baguette je suppose ?
-Oui, soupira Abigaël, « Tu crois que je veux quoi ? Des yeux de crapauds ? » pensa-t-elle furieusement.

Mais déjà le vendeur fouillait dans ses poches. Il en sortit une baguette ambrée. Il fit apparaitre un ruban dans le creux de sa paume, qu’il tapota de la pointe de sa baguette. Celui-ci se déroula et commença à mesurez la taille de la jeune fille, l’écart de ses bras, etc …
Puis lorsque l’obligeant ruban eut communiqué les résultats à son propriétaire, celui-ci se mit à farfouiller parmi les boites. On avait l’impression qu’il écoutait une mélodie, et que celle-ci la conduisait de baguettes en baguettes. Bientôt il revint vers la jeune fille, des dizaines de boites dans les bras. Il les déposa sur le comptoir et ouvrit la première. Il en sortit une longue baguette nacrée.

-Peut être celle-ci ! 24 centimètres, en bois de bouleaux, une nervure de cœur de dragon à l’intérieur, s’exclama ce dernier apparemment au comble de la félicité.

Au son du mot dragon la jeune fille laissa échapper une grimace. Elle avait assez vu de dragons pour le restant de sa vie. Abigaël prit la baguette et tenta de jeter un sort. Celle-ci ne l’aida guère et resta un vulgaire bout de boit dans sa main.

-Tant pis, peut être celle-ci, 35 centimètres, souple, parfaite pour les métamorphoses, du crin de licorne si je ne m’abuse.

Et rebelote la baguette ne lui convenait pas, il en fut de même pour la suivante – 27 centimètres, bois de saule, plume de phœnix – et pour toutes celles qui suivirent. Quand enfin il n’en resta plus, le vendeur repartit dans les fin fonds de sa boutique l’air grognon.

-Hé bien on dirait que les baguettes ne t’aiment pas, laissa entendre le garçon qui n’avait pas bougé depuis toute à l’heure. Je m’appelle Edward Ollivander, enchanté, dit encore ce dernier en se levant pour la saluer.
-Salut, moi c’est Abigaël Owen.
-Alors comme ça tu entres à Poudlard ?
-Oui, et alors ? demanda celle-ci qui décidément était de mauvais poil.
-Oh calmes toi un peu.
-Ca va désolé, t’offenses pas pour s’y peu …
-T’as du sang de dragonne dans les veines ou quoi ? Plaisanta celui-ci. Mais t’as vraiment du sang là, dit-il en désignant sa manche.
-Ah ça, dit-elle, c’est arrivé chez Gringotts.
-Tu t’es faite attaquée par des gobelins ? demanda celui-ci apparemment au bord de la crise de rire.
-Non, euh un dragon … dit celle-ci qui se demandait si elle devait être polie ou laisser sa colère exploser.

Finalement elle opta pour le calme ; elle lui raconta toute l’histoire. A la fin de son récit le jeune garçon eut l’air impressionné.

-Ben ça alors, réussir à se servir de la baguette d’un inconnu, et se battre contre un dragon, ce n’est pas rien …
-Tu sais c’était juste un Protego et un éclatement de l’œil, dit Abigaël.
-Ne fait pas la modeste, tiens mon père reviens …

En effet celui-ci revenait, il tenait une unique boite dans la main. Il lui tendit la baguette qu’elle contenait sans aucuns mots. A par peut-être la description de celle-ci – bois de houx, 25 centimètres, un ventricule de dragon – puis Abigaël lança un lumos. Aussitôt la pointe de sa baguette projeta un faisceau de lumière blanche.

-Parfait, parfait, s’exclama le sieur Ollivander apparemment ravis. Et bien ça nous fera cinq Gallions et huit Mornilles mademoiselle.
-Oui bien sûr, répondit Abigaël qui fourrageait déjà dans sa bourse. Et voilà, dit-elle, en lui déposant les cinq Gallions et les huit Mornilles.
-Et bien au revoir !
-Oui, merci, répondit Abigaël.
-Attends, je dois aussi aller me dégourdir les jambes, je peux t’accompagner ? lui demanda Edward.
-Ouais si tu veux, déclara celle-ci en tirant sa valise et rangeant sa baguette dans son sac à dos.

Les deux jeunes gens sortirent de chez Ollivander. La journée était bien avancée, et Abigaël songea qu’elle devrait peut être rentrer.

-Ca te dit d’aller au magasin des farces et attrapes pour sorciers facétieux ?
-Pourquoi pas, c’est quoi au juste ?
-Un magasin de farces et attrapes géniales, j’ai envie de faire le plein avant de rentrer à Poudlard !
-Oui pourquoi pas, mais pas trop longtemps je dois bientôt rentrer chez mon oncle.
-Pas de problème, c’est à deux pas ! s’exclama Edward.

Le magasin était niché entre une animalerie et une boutique de divination. Les deux vitrines de la boutique, exhibaient toute sorte d’objets bondissants, hurlants, scintillants …
A l’intérieur les murs étaient recouverts d’étagères qui croulaient sous le poids de centaines de boites multicolores. Apparemment le magasin allait fermer, car il restait peu de clients. Des employés, balayait le sol d’un coup de baguette magique, rangeait les boites et en plaçaient de nouvelles là ou des espaces étaient vides.

-Hey Celestina, héla Edward.

Une sorcière d’une trentaine d’années qui se trouvait derrière la caisse enregistreuse répondit à son salut. Elle était grande et très belle, ses cheveux étaient blonds coupés court, et ses yeux d’un bleu profond.

-Salut frérot, comment ça va ?
-Très bien, je te présente Abigaël, elle va entrer à Poudlard elle aussi !
-Bonjour jeune fille ! dit alors la jeune femme à Abigaël.
-Bonjour, répondit la jeune sorcière.
-Je peux la faire visiter ? demanda Edward.
-Bien sur, va faire un coucou à George et Ron, ils sont dans le fond de la boutique.
-Aucun problème, à tout à l’heure.
-Alors comme ça, ta sœur travaille ici ?
-Oh pas seulement, déclara celui-ci pendant qu’ils se dirigeaient vers le fond de la boutique. Elle est mariée avec George Weasley, et ils ont deux petites filles de cinq et dix ans.
-Ah ben ça alors !
-Oui comme tu dis, et moi ça m’arrange bien, je reçois toujours des colis de farces et attrapes à mon anniversaire, dit celui-ci visiblement ravi de penser à cet état de chose.

Ils débouchèrent bientôt dans le fond de la boutique, qui était aussi surchargé que le début. Des étagères laissaient voir, des assortiments de plumes correctrices, des chapeaux sans tête ou des boites à flemmes. Un rouquin portant une robe magenta était assis en compagnie de Meredith et William ! Ses cheveux flamboyants étaient parsemés de quelques mèches blanches, et il lui manquait une oreille. Ce qui tira une grimace d’étonnement à Abigaël. L’autre rouquin qui avait l’air légèrement plus grand était en train de lancer des sorts antivol contre des boites de feux d’artifices. Il semblait être pourvu de toute son anatomie. Tout du moins celle visible …

-Hey George ! Ron !
-Salut Edward ! répondirent les deux hommes. Qu’est-ce qui t’amènes ? demanda celui qui semblait le plus vieux
-Oh je tiens à refaire le stock de farces et attrapes pour mon entré à Poudlard !
-Super, j’espère que tu feras enrager le vieux Rus … mais au fait qui est le concierge de Poudlard maintenant ?
-L’année dernière c’était un certain Abbercrombie Euan, mais on l’a tellement fait enragé qu’il a démissionné ! s’exclama Meredith
-Oh tu suis les dignes traces de Fred et moi, Meredith je suis fière de toi ! Enfreindre le règlement à Poudlard a toujours été une tradition !
-On tient à te remercier, ajouta William, sans ton sponsoring on aurait jamais eut toutes ses idées ! Mais je crains qu’Abigaël ne suive pas notre trace, soupira William
-Je suis content que les produits Weasley aident une nouvelle génération de maraudeurs ! Mais cette jeune fille est ta sœur ?
-Oui, désolé je ne te l’avais pas présenté plus tôt.
-Maraudeurs ? demanda Abigaël
-Vous n’avez donc rien appris à votre sœur ? demanda George, l’air faussement outré.
-Si, mais c’est un cas désespéré ! Je crains qu’elle ne prenne pas la relève lorsque nous quitterons Poudlard, soupira Meredith.
-Oh je vais remédier à cela ! Les maraudeurs …
-George je vais chez Fleury et Bott, sinon je risque de passer un sale quart d’heure avec Hermione, l’interrompit celui qui s’appelait Ron.
-D’accord, attention de ne pas te faire mener par la dragonne frérot ! Je disais donc, les maraudeurs ont leurs origines à Poudlard. Il s’agissait d’un groupe d’élèves particulièrement doués pour enfreindre le règlement ! Ils s’agissaient de James Potter, Sirius Black, et Remus Lupin. Mes maîtres vénérés, expliqua Georges une expression d’extase sur le visage. Et comme je répugne à penser que ce savoir ancestral ne se perde, je vais t’offrir le parfait matériel du fauteur de trouble en herbe ! Des boites à flemmes, Bombabouses, et autre joyeuseté, dit-il tout en lui tendant une boite rouge vif.
-Merci, s’exclama Abigaël.
-Mais de rien, lui répondit George.
-Bon on ferait bien d’y aller, s’exclama William.
-Oui, renchérit Meredith, puis en s’adressant à sa sœur, papa te cherche.
-Ah, et bien qu’il me cherche, bougonna la jeune fille.
-Mais qu’est-ce qui ce ….
-Meredith ce ne sont pas tes affaires, la coupa Abigaël.
-D’accord sister, t’énerves pas, lui répondit Meredith.
-A la prochaine George, s’exclamèrent William et Meredith sur le pas de la porte.
-Salut Edward, on se voit demain, dit Abigaël en sortant à son tour.

La nuit était là, et le froid se faisait sentir en ce début d’automne. Les jeunes gens commencèrent à marcher en silence. Et au moment où Meredith voulut parler, ils furent hélés.

-He, oh les enfants !
-Tante Amélia, s’exclama Abigaël.

En effet une vieille sorcière au dos voutée venait d’apparaitre. Elle portait une robe parme parsemé d’étoiles noires, et élimée jusqu’à la corde.

-Comment ça va les enfants ? Ca faisait longtemps !
-Oui, et comment, lui répondit Meredith.

Abigaël aimait bien sa grande tante. Même si celle-ci sentait le chat, et qu’elle était un peu gâteuse.

-Je vous aurez bien invité à noël, mais je suppose que vous préférez rester à Poudlard ou rentrer chez vous ! leur dit la tante Amélia.

Meredith s’apprêtait à refuser poliment, lorsque sa sœur intervint.

-J’en serais enchantée, s’exclama cette dernière.
-Quoi ! S’exclama sa tante qui n’en revenait pas.
-Je serais enchantée de venir chez toi pendant les vacances de noël, répéta Abigaël.
-Ah, et bien parfait, je te vois en décembre alors, au revoir les enfants, s’exclama la vieille tante qui trottinait à présent vers le chaudron baveur.
-Tu es malade Abbi’ ? s’exclama sa sœur. Aller en vacances chez la vieille tante, et papa alors ?
-Papa peut très bien se débrouiller tout seul, répondit Abigaël tout en repartant vers la boutique de leur oncle.

Et pensa-t-elle « Ca lui apprendra à me traiter comme une gamine »
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Chapitre 5 : Rendez-vous sur la voie 9 ¾.


La discussion de la veille n’avait pas été de tout repos, pensait Abigaël alors qu’elle se réveillait au matin du premier septembre. Quand elle était rentrée à la boutique de son oncle, elle l’avait trouvé en grande discussion avec son père. Ceux-ci étaient attablés à l’arrière de la boutique, un verre de whisky pur feu à la main. Son père paraissait accablé, et parlait très vite. Quand ce dernier l’avait aperçue, il était devenu blanc comme le derrière d’une licorne. Il s’était levé et l’avait regardée. Avant qu’il ait pu amorcer le début d’une explication, sa fille avait parlé. Elle était encore sous le coup de l’accrochage avec William et Meredith :

-Pendant les vacances je vais chez la vieille tante, avait-elle annoncé de but en blanc.
-Mais, mais pourquoi ? Tu ne voulais pas venir à la maison ? Avait bégayé son père.
-Non, j’ai changé d’avis puisque certaines personnes considèrent que je suis trop jeune pour entendre des explications. J’ai décidé d’aller chez quelqu’un qui me considère à ma juste valeur !
-Mais elle est complètement gâteuse …
-Pas plus que certains, avait persiflé sa fille.
-Je … Je ne te permets pas de me parler comme ça, avait dit son père qui avait commencé à reprendre des couleurs.
-Ah bon, et bien je le fais ! Ne t’a-t-on jamais dit qu’il valait mieux expliquer au lieu de vouloir protéger. N’était-ce pas la devise de maman ?
-Ne mêle pas ta mère à tout ça! Par la barbe de Merlin tu es trop jeune pour comprendre …
-Peut-être que si tu me considérais autrement je comprendrais, ô toi père si intelligent.
-Abbi’ ne dépasse pas les limites, je suis peut être magnanime, mais là ça ne va pas !
-Et bien vas t-en si tu refuses de voir la vérité en face ! Avait-elle hurlé. C’est quoi toutes ces manigances, avec cet Harry ? Qu’est-ce qui te prend de renvoyer l’homme qui m’a sauvée ! A moins que tu ne lui en veuilles de l’avoir fait !
-Mais Abbi’ tu délires, je … Je ne regrette pas du tout qu’il t’ait s…

Mais déjà, sans écouter la suite de la diatribe de son père, la jeune fille, portant ses deux malles, son sac à dos et la cage d’Alihosty, était montée dans la chambre d’ami. Elle s’était couchée toute habillée et venait à peine de se réveiller.

En maugréant elle se releva, enfila une jupe noir, des collants mauves et un jersey assortie. Puis transvasa le contenue de sa deuxième malle dans celle qu’elle emporterait à Poudlard. Elle se saisit de la cage vide d’Alihosty, qu’elle n’avait pas revu, prit son sac à dos, qui était ouvert contre un mur, et entreprit de descendre les escaliers et d’aller à la cuisine. Elle déposa son barda devant la porte et entra dans la pièce où régnait un joyeux bazar. Son chat sortit alors de la cuisine, lui frôla les jambes et s’empressa de monter dans les étages.
Rose –née Zeller -, l’épouse de son oncle, s’affairait au milieu des casseroles. Eléa sa fille, une petite mistinguette aux joues roses et aux cheveux bruns, gambadait autour de la table du petit déjeuner. Elle portait des petits rubans bleus dans les cheveux, ainsi qu'une petite robe moldue.

-‘atie Abbi’, zozota-telle en l’apercevant.
-Eléa, dit-elle en la prenant dans ses bras et en la faisant tourner au-dessus de sa tête.

Et cahin caha elles s’assirent autour du petit déjeuner fumant. La petite pitchoune avait réussit à lui redonner le sourire.

-Bonjour Rose, dit-elle à l’adresse de sa tante.
-Bonjour Abigaël, alors prête pour entrer à Poudlard ?
-Oui !
-Ah j’y pense ! James ne pourra vous accompagner à la gare, c’est pourquoi je viendrai, ainsi que Eléa, qui s’est montrée très courageuse pour se proposer d’aider sa maman, dit-elle à l’attention de sa fille qui rosit de plaisir. Au fait, ton oncle a laissé des livres pour toi, William et Meredith. Ils sont là, dit-elle en désignant le coin du buffet.

La jeune fille se leva et commença à regarder. Le premier était le livre intitulé La genèse et l’abolition de l’esclavage elfique. Sur la quatrième de couverture, il y avait une biographie de l’auteur :
Hermione Weasley – née Granger – a commencé sa carrière au Département de Régulation et de Contrôle des Créatures Magiques, où elle a eu un rôle important dans l’amélioration des conditions de vie des elfes de maison et de leurs semblables. Elle est ensuite partie pour le Département de la Justice. Elle y a été une progressiste qui s’est assurée que les lois oppressives et pro-sang-pur ont été supprimées. Elle fut bien entendu, en compagnie de Ronald Weasley – désormais son époux- et de Harry Potter, ceux qui pendant un an cherchèrent à vaincre Tom Jedusor et réussirent.
Les autres livres étaient entre autres un Traité supérieur de traduction des runes, un précis sur l’histoire sorcière, Gueule de loup, cœur d’homme le récit anonyme d’un loup garou. Et quelques autres livres sans beaucoup plus d’intérêt.

-Mais tu n’enseignes pas à Poudlard cette année ? demanda Abigaël à sa tante, qui était professeur de potion et directrice de Poufsouffle.
-Si, mais je ne partirai que lorsque James sera revenu. Je serai bien entendu présente pour la répartition.
-Je ne t’ai jamais posé la question… Mais comment font les professeurs de Poudlard qui ont une famille ? Elle ne vit quand même pas à Poudlard avec eux ?
-Non, mais certains rentrent chez eux les week-ends, d’autres encore rentrent tous les soirs. Ce qui est mon cas. Mais il m’arrive parfois de rester le soir lorsque j’ai des copies à corriger.

Le trajet jusqu’à King Cross ne posa pas de problème. En effet Les Owen ayant vécu et vivant encore dans des villages moldus, il leur était facile de se fondre dans la masse. Ils arrivèrent dans la gare à onze heures moins le quart. Rose se chargea de leur dénicher des chariots à bagages, et ils se rendirent sans tarder sur le quai. Un concert de chouettes, de chats et de hiboux les accompagna. Beaucoup de passagers se retournaient sur leur passage, l’air visiblement contrarié. William dut résister à l’envie d’appliquer un silencio à leurs animaux, mais bientôt ils arrivèrent devant les voies neuf et dix.
William et Meredith traversèrent les premiers, s’appuyant innocemment contre la barrière.
Abigaël passa en tenant la main d’Eléa. La petite semblait au comble de la félicité. Dès qu’elles eurent foulé le sol de la voie 9 3/4 la petite applaudit, et commença à admirer ce qui l’entourait. Sa mère arriva quelques secondes plus tard.

-Viens, on va monter ta valise dans le train. Vite il est déjà moins cinq !

Abigaël, accompagnée de Rose, alla à la rencontre du train, et toutes deux se dirent au revoir.

-On se voit ce soir, d’ici là ne fais pas trop de bêtises.
-Ok. Enfin Rose, tu me connais !
-Justement !

Toutes deux éclatèrent de rire. A quelques pas du petit groupe un certain garçon aux cheveux noirs et aux yeux verts disait au revoir à ses enfants. La jeune sorcière capta l’essentiel des propos, d’autant qu’elle tentait de localiser les jumeaux.

-Salut James, je compte sur toi pour suivre les traces de ton grand-père, expliqua un Harry malicieux.

Aussitôt son épouse lui fit les gros yeux, et son fils et lui éclatèrent de rire. Le garçon aux cheveux noir et aux yeux bruns, monta dans le train, hélant bientôt un groupe d’amis.

-Albus, tu veilleras sur Lily j’espère !
-Papa, protesta cette dernière, je suis une grande fille. Oh mais c’est Abigaël ! s’exclama la jeune sorcière en apercevant la jeune fille.
-Bonjour ! s’exclama l’intéressée.

Harry ne la regarda pas, et sembla s’intéresser à ce qui se passait à l’autre bout du quai.

-Dis, tu te mets dans un compartiment avec moi ? demanda Lily
-Oui, oui si tu veux, je ne connais personne de toutes façons.
-De toutes manières, reprit Lily en se tournant vers son père, on se voit au banquet ce soir !
-Comment cela ? S’étonna la jeune sorcière.
-Papa est le nouveau professeur de défense contre les forces du mal, annonça fièrement Lily.
-Lily, ne l’ébruite pas maintenant, tu risques une émeute, plaisanta son père.
-Oh vous savez moi, après un dragon, je ne ferais qu’une bouchée d’une émeute de fans, dit
Abigaël en plaisantant.

Toutefois le sieur Harry ne rigolait pas du tout – à la différence de sa fille-, il avait détourné les yeux et semblait n’avoir pas conscience de sa présence. Abigaël, qui ne comprenait pas la réaction de l’homme, sentit monter en elle une colère sourde. Et comme elle ne souhaitait pas que tout le quai sache qu’elle était d’humeur susceptible, elle prit congé de Lily, et grimpant dans le train avec valise, sac et paniers, elle chercha un compartiment vide. Enfin elle en dénicha un au fond de la rame. Elle ferma violemment la porte et déposa difficilement sa malle dans le filet à bagages. Puis ouvrit la cage d’Alihosty. Celui-ci sortit doucement de sa cage et s’étira consciencieusement.
Abigaël ouvrit son sac à dos et en sortit un exemplaire de son manuel de défense contre les forces du mal. Elle allait leur prouver à ces énergumènes de père et de Harry qu’on ne cachait rien à Abigaël Owen. Elle était si plongée dans sa lecture, assise en tailleur près de la vitre, qu’elle ne remarqua pas que le train s’était mis en marche. Et que bientôt la porte de son compartiment coulissa.

oO°Oo


L’inconnu entra dans le compartiment et s’assit en face de la jeune sorcière. Abigaël émergea de son livre l’air bougonne.

-Mais qu’est-ce que tu fais là à m’observer toi ? lança la jeune sorcière.
-Et bien figures-toi que je t’ai vu monter dans le train et lorsque j’ai voulut te saluer je t’ai vu courir à travers les couloirs, et étant donné la cohue qui y régnait je viens seulement de te retrouver. Intéressée par la défense contre les forces du mal je vois ?
-Ca ne te regarde pas !
-Ola tout doux, tu n’as pas besoin de m’agresser comme ça à chaque fois que j’ouvre la bouche tu sais.
-Bon ça va, j’suis désolé.
-D’accord, donc qu’est-ce qui t’as fait partir comme ça ?
-Surement mon caractère de dragonne !
-Oui surement, dit celui-ci son sourire ironique toujours sur les lèvres.
Pour meubler le silence qui s’installait, Edward posa des questions banales.
-Tu viens d’où, demanda le jeune homme.
-D’une petite ville dans le Devon, Torquay. C’est une ville côtière très sympathique, il y a même une boutique magique. Une librairie. Et toi ?
-Oh, moi j’habite au magasin avec mon père. Il ne peut pas s’absenter de son travail, mais quand il va chercher de nouveaux ingrédients, tel que crin de licorne ou du bois, je vais chez ma grand-mère qui est irlandaise. Elle habite dans une petite ville du sud de l’Irlande, Cork.

Abigaël dénoua ses longs cheveux auburn et les laissa courir le long de son dos.

-Mais c’est quoi dans tes cheveux ? demanda Edward en désignant l’atebas verte de son amie.
-Ca, répondit-elle en lui montrant l’atebas, c’est une atebas, c’est une mode moldue. Ma voisine m’en a faire une quand je la gardais. Il parait que c’est célère chez les jeunes, mais bon moi je m’en moque, je trouvais ça marrant.
-Tu crois qu’ils vont te laisser entrer à Poudlard avec ça ?
-Et pourquoi ne le feraient-ils pas ?
-Tu sais Poudlard, c’est un peu coincé comme école, alors y amener une coiffure moldue, je ne suis pas sur que ce soit dans le code vestimentaire.
-Notre cher premier ministre ne prône-t-il pas le rapprochement moldu-sorcier ?
-Oui, mais je me demande ce que va en penser la vieille Mc Gonagall …
-Qu’elle en pense ce qu’elle veut du moment qu’elle ne vient pas interférer dans ma vie.
-Ola tu me ferais presque peur, rigola Edward.
-Presque, c’est déjà pas mal, se gaussa Abigaël.

Les deux jeunes gens continuèrent de discuter de tout et de rien, ils ne furent dérangés qu’au moment où la porte du compartiment coulissa de nouveau.

-Et ben ca fait un moment qu’on te cherche Abbi’, s’écria Lily.
-Ô désolé.
-C’est pas grave, ça m’a permis de me promener avec Albus. Mais je me présente je suis Lily et voici Albus mon frère.
-Je m’appelle Edward, enchanté.
-Moi c’est Abigaël, ajouta la sorcière à l’attention d’Albus.
-Enchanté, répondit celui-ci, on peut s’assoir avec vous ?
-Aucun problème ! répondit Abigaël.

Le frère et la sœur s’assirent dans un joyeux vacarme, Alihotsy fut délogé de son siège et sauta dans le porte bagage.

-Tu es en quelle année Albus ? demanda Abigaël.
-En deuxième année à Serdaigle, s’exclama celui-ci. En parlant de maison vous penser aller où vous ?
Abigaël qui trouvait que cette question revenait trop souvent, soupira silencieusement.
-Moi à Gryffondor, s’exclama Lily.
-Oh, je ne sais pas, je verrais bien ce soir, déclara évasivement Abigaël.
-Moi à Serpentard, répondit Edward.

Son annonce jeta un froid. Bien sur la maison Serpentard avait sinistre réputation, mais depuis des années elle commençait à la perdre. Mais tout de même Serpentard ! Comme pour changer de sujet, Albus prit la parole.

-Et si on faisait une partie de bataille explosive ?
-Oui bonne idée, s’exclama Lily.

Pendant qu’Albus farfouillait dans ses poches à la recherche des cartes, Abigaël commença à réfléchir. Pourquoi Edward voudrait-il aller chez les Serpentard ? Elle n’était pas raciste pour deux Mornilles mais quand même ! Tout en réfléchissant elle tourna la tête vers Edward. Il lui adressa un de ses habituels sourires en coin, comme s’il avait deviné son questionnement. Comme s’il n’avait dit son projet de maison que pour jeter un froid.

Les jeunes gens jouèrent encore un long moment, puis lorsque le chariot de friandise arriva, ils se remplirent les poches de sachets de Bertie crochue, de Choccobales, de Chocogreunouilles, et autre sucreries. Vers le milieu de l’après-midi, l’équipe de Quidditch de Gryffondor vint faire une petite visite à Meredith et William qui étaient incrustés. Ils s’étaient tous présentés à Abigaël, il y avait comme capitaine et gardien Erwan Stamford, un garçon blond de sixième année. Comme deuxième poursuiveur James Potter, qui avait profité de la présence de son frère pour le charrier. De cette manière Abigaël apprit enfin le nom de famille du mystérieux nouveau professeur. Et enfin comme deuxième batteuse Demelza Dogton. Les poursuiveurs qui restaient étaient Artus Ventratère et Robin Mc Timus. Il régna un joyeux vacarme jusqu’à ce qu’ils se retirent accompagné de Meredith et William. Ensuite pour la dernière fois de la soirée la porte du compartiment coulissa. Hugo Weasley entra dans la pièce accompagné d’un garçon blond; il fut visiblement ravit de constater la présence de Lily et Albus.

-Salut la compagnie, s’écria Hugo.

L’autre garçon blond connaissait visiblement Albus car il lui serra la main et s’assit à côté de lui. Ils discutèrent encore un peu, Abigaël apprit que le garçon blond s’appelait Scorpius et qu’il était dans la même maison qu’Albus.
Bientôt il fit nuit et on arriva en vue du château, ceux qui n’étaient pas du wagon sortirent se changer. Au final Abigaël se retrouvera toute seule. Avec la promesse de revoir Lily et Edward à la descente du train.
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Chapitre 6 : Serpentard et compagnie.


Abigaël attrapa Alihotsy et le fourra dans sa cage. Une fois cela fait, elle descendit tant bien que mal sa valise, et chercha sa robe noire. Elle enfila celle-ci, attacha ses cheveux en hâte, autant ne pas trop se faire remarquer lors de la répartition. Puis elle se saisit de son sac à dos, de la cage de son chat et de sa malle. Elle déboucha dans le couloir au moment où le train entrait en gare de Pré-au-lard. Elle descendit sur le quai et déposa sa valise, la cage de son chat et son sac à dos avec les autres valises qui seraient montées directement dans leurs dortoirs.

-Par ici les premières années, par ici … disait d’une voix forte un homme de grande taille.

Ce devait être selon les récits du frère d’Abigaël, Hagrid le garde chasse. Abigaël se mêla à la foule de nouveau et retrouva bientôt Edward, Lily et Hugo. Ainsi qu’une troisième fille rousse, surement apparentée à Lily et Hugo. Une fois qu’ils furent tous en rang, le géant se mit en marche. Fendant la foule de son imposante masse, il les dirigeait vers ce qui semblait être la fin de l’univers. Les élèves marchaient serré sur un étroit chemin escarpé. Ils débouchèrent bientôt sur la rive d’un lac noir.

-C’est Poudlard que vous apercevez ici ! s’exclama le géant de sa voix gutturale.

Il y eut des Oh, et des Ah à n’en plus finir. Mais il était vrai que le château était magnifique, avec ses tours et ses échauguettes comme lancées à l’assaut du ciel étoilé.

-Bon, pas plus de quatre par barques, indiqua Hagrid en désigant les modestes bateaux échoués sur la rive.

Abigaël grimpa dans une des dernières barques, avec Lily, Hugo et Edward.

-Tout le monde est prêt ? demanda Hagrid. Alors, EN AVANT ! D’un même mouvement fluide, les barques glissèrent sur la surface miroitante du lac. Le silence régnait parmi les élèves qui regardaient de tous leurs yeux.
-Baissez vous, cria Hagrid lorsqu’ils furent près d’une abrupte paroi.

D’un même mouvement toutes les premières années se courbèrent. Ils franchirent alors un rideau de lierre cachant une large ouverture taillé dans la pierre même de la falaise sur laquelle était construite Poudlard. Les barques continuèrent leur voyage silencieux, les menant le long d’un tunnel sombre. Bientôt ils arrivèrent dans une sorte de crique souterraine. Les élèves débarquèrent sur un sol rocheux. Puis Hagrid les mena le long d’un passage creusé dans la montagne. Ils débouchèrent enfin sur la pelouse du château. Le géant apparemment aussi pressé que si les feu de l’enfer le poursuivaient, se pressa de monter la volée de marches qui menaient à une immense porte d’entré en chêne massif.

-Tout le monde est là ? demanda-t-il en tournant son épaisse tête hirsute vers les premières années.

Il y eut un murmure d’assentiment, et le géant frappa trois coups à la porte du château.Celle-ci s’ouvrit presque immédiatement. Un sorcier au visage joufflu et joyeux se tenait devant les élèves terrifiés. Il portait une robe de sorcier mauve, parsemé de lunes argentées.

-Professeur Londubat, voici les élèves de première année, déclara Hagrid.
-Merci Hagrid, je vais m’en occuper maintenant. Allez, allez entrez je ne vais pas vous manger, dit le professeur à l’attention des élèves qui restaient le pas de la porte, tandis que Hagrid s’éloignait dans l’obscurité. Les élèves pénétrèrent dans le hall d’entrée. Il était immense, haut comme plusieurs cathédrales, et aussi large. Des torches illuminaient le tout. Le sol était de marbre blanc, et un immense escalier de marbre lui aussi permettait de monter dans les étages.
-Venez, je vais vous conduire dans une salle réservé aux premières années, leur annonça le professeur Londubat.

Une fois que toutes la troupe d’élèves eut traversé le hall, et fut entré dans une petite pièce, le professeur claqua dans les mains pour réclamer le silence.

-Bienvenue à Poudlard ! Le banquet de début d’année ne va pas tarder à commencer. Mais avant tout vous allé être répartit dans les quatre maisons de Poudlard. Ceci est très important, en effet cette cérémonie décidera de la maison dans laquelle vous passerez vos sept années d’études, de la maison où vous travaillerez, dormirez, et vous amuserez. Les quatre maisons sont respectivement, Gryffondor, il fit apparaitre un lion enchanté dans les airs, Poufsouffle, un blaireau vint s’ajouter à côté du lion. Serdaigle, un aigle apparut, et Serpentard, le serpent se rangea au côté des autres symboles. Chaque maison à sa propre histoire, sa propre légende, sa propre noblesse. Mais il est avant tout à vous de créer l’histoire de votre maison, de permettre son prestige, et de, si le cas se présente redorer son blason. Pendant toute l’année, à chaque fois qu’un professeur sera content de vous, vous rapporterez des points à votre maison. Mais à chaque fois que vous enfreindrez le règlement de l’école, des points vous seront retirés. A chaque fin d’années la coupe des quatre maisons récompensera la maison qui totalisera le plus grand nombre de points. La cérémonie va commencer dans quelques instants, mais j’aimerais avant tout attirer votre attention sur le mur Est de cette salle.

Toutes les têtes des élèves se tournèrent à droite. Une immense plaque de marbre noir remplaçait le mur. Des noms étaient gravés dans une couleur dorée.

-Vous êtes devant le mémorial de Poudlard. En effet, comme vous ne l’ignorez pas, il y a près de vingt ans la communauté magique à connu de grands troubles. Mais des personnes ont sacrifiées leurs vies pour permettre que vous viviez dans un monde en paix, il est normal de leur rendre hommage.

Une longue liste de noms s’étendaient jusqu’au sol, Abigaël put en lire quelques uns :

A la mémoire de ceux qui ont combattu les forces du mal

Alastor Maugrey, auror, ordre de Merlin première classe.
Albus Dumbledore, le directeur le plus aimé et le plus regretté de Poudlard.
Frederic Weasley, qui a toujours su faire rire même aux moments les plus sombres.
Remus et Nymphadora Tonks, a jamais dans nos mémoires.
Severus Rogue, qui a payé de sa vie sa dévotion à l’école.
Sirius Black, injustement condamné, Patmol dans nos cœurs.
James et Lily Potter, ont payé de leur vie la folie d’un homme.
Dobby, elfe libre qui sacrifia sa vie à la cause sorcière.
Ted Tonks


Abigaël regarda rapidement la liste des autres noms, jusqu’à arriver à ceci :

Qu’ils restent à jamais dans nos mémoires.


Le professeur Londubat était resté silencieux pendant la lecture des élèves, et alors que le brouhaha reprenait dans les rangs, il frappa une nouvelle fois dans ses mains.

-La répartition va commencer, si vous voulez bien me suivre.

Automatiquement les élèves se remirent en rang, le professeur poussa alors la lourde porte qui les séparaient de la salle du banquet. La pièce où il venait de pénétrer était magnifique. Il y avait quatre longues tables où des élèves étaient assis et bavardaient joyeusement ; de la vaisselle d’or encore vide attendait le festin. Sur les murs de lourdes tentures représentaient les animaux de chaque maison. Au fond de la salle une longue table posée sur une estrade surplombait la salle. Une autre tapisserie représentait le blason de Poudlard. Des professeurs discutaient, mais bientôt fixèrent leur regard sur les nouveaux arrivants. On n’apercevait pas le plafond de la salle, en effet un plafond magique le cachait. Ce plafond représentait un ciel étoilé. Des centaines de bougies flottaient dans les airs. Quand les élèves furent arrivés au bout de la salle, le professeur Londubat se dirigea vers la longue table, se saisit d’un parchemin et d’un chapeau de sorcier usé.Il posa le chapeau sur un tabouret à trois pieds et s’en écarta légèrement. Ce chapeau se mit alors un mouvement, une large déchirure s’ouvrit près du bord, comme une bouche. Et contre toute attente celui-ci se mit à chanter :

Bienvenue, bienvenue Nouveaux élèves, nouvelles bévues,
Venez emplir votre tête jusqu’à ce qu’elle en explose
De pleins de fariboles, de pleins de choses.
J’suis le Choixpeau emplie de magie,
C’est moi qui vais cogiter et vous répartir dans vos nouveaux logis,
V’nez, v’nez j’suis p’tète vieux et rapiécé,
Mais pas complètement lessivé.
Si à Gryffondor vous allez,
Vous rejoindrez ceux qui écoutent leur cœur plus que leur raison,
Les courageux et les forts.
Si c’est Poufsouffle votre maison,
C’est que vous s’rez loyal et prompt à éviter les écueils,
Et que travailler vous aimez.
Si Serdaigle vous accueille,
Le savoir vous chérirez,
Ses vertus vous absorberez.
Si enfin c’est à Serpentard qu’est votre place,
C’est qu’vous êtes plutôt sagace,
Que vous faites toujours des farces.
N’ayez pas peur,
J’vais remuer vot’ cerveau et y dénicher votre bonheur.
Hardi les cœurs,
Car j’suis le choixpeau magique.


[ A SUIVRE ]


Dernière édition par Ennola Delaney le Lun 18 Aoû - 23:53, édité 1 fois
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[ SUITE ]


Une salve d’applaudissement accueillit la fin du discours. Le professeur Londubat qui n’avait pas bougé déroula le long parchemin qu’il avait entre les mains.

-Quand j’appellerais votre nom, vous vous avancerez et vous vous assiérez sur le tabouret. Vous mettrez le choixpeau sur votre tête et vous serez réparti dans vos maisons. Je commence : Averland, Cassandra !

Une fille aux cheveux noir bouclé sortit du rang et s’assit en tremblant sur le tabouret. Elle coiffa le chapeau qui lui cachait les yeux. Tout resta silencieux pendant un instant, quand soudain le chapeau cria : POUFSOUFFLE.

Des tonnerres d’acclamations montèrent de la table à droite des élèves en rang. La jeune fille s’y rendit et s’assit sur le banc à côté de ses nouveaux condisciples. Puis ce fut au tour de tout les A, et B. La répartition semblait ne jamais devoir finir. Mc Timus Alfred fut envoyé à Gryffondor et enfin le professeur arriva aux O.

-Ollivander, Edward, appela-t-il.Edward sortit du rang, faisant un clin d’œil à Abigaël qui ne se sentait pas très rassurée. Il posa le chapeau sur sa tête, et au bout de quelques secondes, celui-ci scanda : SERPENTARD. Des acclamations de joies retentirent de la dernière table.

-Owen, Abigaël !

La jeune sorcière sortit du rang toute tremblante, et grimpa sur l’estrade. Elle s’assit doucement sur le tabouret, et sous un sourire du professeur, elle enfonça le chapeau sur sa tête.

-Ah, murmura une petite voix à son oreille qui l’a fit sursauter, une Owen …qu’est-ce que toute ces circonvolutions cachent, hum … hum où vais-je te mettre … tu sembles sur de toi et apte à la roublardise … hum hum pourquoi pas Serpentard …ah mais que vois-je, oui cela change tout … j’ai décidé. GRYFFONDOR !

Abigaël ôta prestement le chapeau, et se dirigea vers la deuxième table, d’où s’élevait des exclamations tonitruantes. Meredith et William, ainsi que les autres élèves gryffondorien, s’étaient levés et applaudissaient. Elle entendit un « bienvenue sister », et s’assit à côté des élèves répartit avant elle. Elle tourna la tête vers la table, cherchant sa tante du regard. Celle-ci se trouvait à côté d’une femme aux cheveux de fer assise dans un siège d’or. Elle lui sourit, puis reporta son attention sur la répartition. C’était manifestement le tour des P.

-Potter, Lily !

La jeune fille rousse glissa le chapeau sur sa tête et aussitôt celui-ci scanda : GRYFFONDOR !

De nouvelles exclamations retentirent et Abigaël applaudit grandement. Lily vint s’assoir à côté d’elle, les joues roses de bonheur. Celle-ci se retourna vers la table des professeurs, sans doute en quête de son père. Celui-ci lui adressa un sourire, et dés qu’il vit le visage d’Abigaël détourna son regard. Mais la jeune sorcière était si enthousiasmée par la répartition qu’elle n’y fit pas attention. Encore quelques minutes et le professeur appela les W. Weasley, Hugo fut envoyé à Gryffondor, ainsi que Weasley, Cécile. Elle était aussi rousse que Lily et le visage aussi constellé de tache de rousseur que Hugo. Elle rejoint les nouveaux élèves et se retrouva en face d’Abigaël. Quand Zarathoust, Lincoln fut envoyé à Serdaigle, le professeur Londubat, fit disparaître le parchemin, prit le chapeau et le tabouret sous le bras. Il se dirigea vers la droite de la salle et disparut derrière une petite porte. Le murmure des conversations enfla, mais bientôt le bruit d’une baguette que l’on tapote amena le silence. La vieille femme aux cheveux de fer, aux lunettes carrés et à la robe verte émeraude, se leva de son trône d’or.

-Bienvenue à nos nouveaux élèves, en espérant qu’il soit aussi prolixe en devoir qu’ils le sont en bavardages, dit-elle en fixant son regard gris acier sur la salle. Il n’est pas le moment de prononcer le discours de début d’année, que le festin commence !

Elle frappa de ses vieilles mains parcheminées et bientôt les plats d’or jusqu’ici vide se remplirent de mets succulents. Le professeur Londubat était revenu s’assoir et commença à manger avec appétit. Pour sa part Abigaël mourrait de faim et se jeta goulument sur des pommes de terres dorées, qu’elle noya dans une sauce brune qui embaumais le clou de girofle. L’apparition de la nourriture empêcha toutes conversations. La jeune sorcière se resservit plusieurs fois des côtelettes, et des haricots. Lily faisait de même.

-Alors contente d’être à Gryffondor, demande Abigaël entre deux bouchées.
-Oh oui, répondit celle-ci en levant la tête de son assiette.
-Et ben dis donc j’ai jamais aussi bien mangé moi !
-Oui tu l’as dit ! Alors qu’Abigaël s’étirait, les manches de capes glissèrent et dévoilèrent ses bracelets.
-Oh mais c’est pas des bracelets moldu ça ? demanda Lily
-Si si pourquoi ? répondit la jeune sorcière en souriant.
-Par ce que c’est jolie, comment ça ce fait que tu en ailles ? demanda-telle alors que les plats d’or se vidèrent et furent à nouveau remplies de toutes sortes de desserts.

Abigaël se servit de boules de glaces à la framboise, et du bavarois au chocolat, avant de répondre.

-En fait, mes voisins ont une fille de dix ans, ils pensaient que j’en ai quatorze du coup ils m’ont demandé de la garder. Elle m’a appris à faire des bracelets et m’a initié à la lecture moldu. Je dois te dire que c’est beaucoup plus diversifié que chez nous.

-Tu me montreras comment faire tes bracelets ?
-Oui bien sur.

Les deux jeunes filles arrêtèrent leurs discussions et avalèrent goulument leurs desserts. Lorsque le murmure des conversations prit du volume et que plus personne ne sembla s’intéresser au repas. La vieille femme aux cheveux gris se releva et frappa des mains. Les plats furent instantanément vides et aussi rutilent qu’au début du festin.

-Maintenant que nous sommes reput, je puis sans aucun doute faire l’habituelle discours. Je suis-je me présente le professeur Mc Gonagall, directrice de Poudlard. Je tiens à annoncer une nouvelle règle. Dorénavant les élèves de premières années qui le souhaiteront pourront participer aux sélections des équipes de Quidditch.

La révélation du professeur fut accueillit par des salves d’applaudissement. Dont Abigaël.

« Je tiens aussi à souhaiter la bienvenue à notre nouvelle concierge Natalie McDonald.

Les applaudissements furent légers. Le professeur désignait une jeune femme, près des portes du fond, les cheveux d’un bleu électrique, et le regard pétillant. Abigaël la trouva tout de suite sympathique et l’applaudit un peu plus fort que les autres.

« Souhaitons également la bienvenue à notre professeur de défense contre les forces du mal. Il a bien voulut remplacer le professeur Samson pendant son année maternité. Bienvenue professeur Potter !

Des salves d’applaudissement ainsi que des cris de bienvenue éclatèrent un peu partout. Surtout de la part des enfants Potter, réparti à Gryffondor et Serdaigle. Seule Abigaël participa mollement à la véritable ovation qui émanait des élèves. Le sieur Potter s’était levé et souriait à l’assemblée. Le professeur Mc Gonagall eut le plus grand mal à ramener le silence.

« Je tiens aussi à rappeler à nos plus anciens élèves comme aux nouveaux, qui ma foie semblent l’oublier chaque année, que l’entrée de la forêt interdite, est bien entendue interdite !

Abigaël eut l’impression que le regard du professeur vrilla ostensiblement vers Meredith et William, ainsi que James Potter.

« J’ajouterais enfin que la sélection pour les équipes de Quidditch se fera la deuxième semaine. Ceux qui souhaitent poster leur candidature sont priés de le faire auprès de monsieur Pritchard. Je vous souhaite à tous une bonne nuit ! s’exclama le professeur.

D’un même signal les élèves se levèrent et les préfets commencèrent à jouer leurs rôles.

-Allez les premières années, on me suit ! s’exclama Meredith. En rang s’il vous plait !
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