Le Futur d'Harry Potter
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 Dans les terres [ Première partie de : Créatures ] [ En cours : 2/13 ]

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MessageSujet: Dans les terres [ Première partie de : Créatures ] [ En cours : 2/13 ]   Dans les terres [ Première partie de : Créatures ] [ En cours : 2/13 ] EmptySam 16 Aoû - 20:35

Voilà le premier chapitre d'une nouvelle qui en compte treize. Ces treize chapitres constituent la première partie de la série Créatures.
Les deux autres volumes sont : Au delà des mers. [ Terminé ]
Tout commence sur l'île. [ Pas encore écrit ]

Résumé : Chaque artiste met dans son oeuvre une partie de son âme. Qui en veut tellement à Elisabeth pour s'introduire dans sa salle de cours et saccager sa sculpture ? Ce mystère anodin en cacherait-il un autre, plus sombre ?

Dans les terres [ Première partie de : Créatures ] [ En cours : 2/13 ] 0863476001218563309
Eugène Delacroix - Autoportrait.


Tu contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve
De voiles, de rameurs, et de mâts.

[Sic : La chevelure - Charles Baudelaire]


Chapitre 1 : Prologue.


J’attrapais mon jean, un pull et une paire de chaussette. Je réussis à enfiler le tout en courant mon sac à la main et une tartine dans l’autre. Je dévalais ensuite les dix étages, et me jetais hors de l’immeuble.

La rue était encombrée et je du jouer des coudes afin de me frayer un chemin dans la cohue matinale. Le vent frais qui soufflait fit voler mes cheveux châtains, et s’engouffra dans mon pull trois fois trop large pour moi. J’aperçus l’entrée du métro et me ruais à l’intérieur, il fallait que j’attrape la première rame si je ne voulais pas écoper d’une énième retard. Je passais in extremis entre les portes coulissantes qui se refermaient, et du rester collée à la porte dument tagués. Là il y avait un homme à l’aspect débraillé qui ne se gêna pas pour me mettre une main aux fesses, j’avais appris depuis mon plus jeune âge à ne pas répondre à ses « mains » dans le métro si je ne voulais pas me retrouver à me bagarrer contre un gars ivre mort ou un junkie.

Enfin j’arrivais à ma station et dès que les portes s’ouvrirent je bondis hors de la rame, et me précipitais vers les escalators encore en panne, je les escaladais quatre à quatre puis émergeait enfin dans une autre rue, aussi bondée que celle de mon immeuble.

Les portes de la faculté étaient en vue et je me mis à courir, avant qu’elles ne se referment, j’étais sûre d’avoir oubliée ma carte d’étudiante. Par chance le gardien papotait avec cette vieille bique de secrétaire et je me faufilais sans trop de bruit dans le couloir veiné de marbre blanc. Je grimpais deux étages et arrivais enfin devant la porte de mon amphithéâtre. Celles-ci n’étaient pas encore fermées et je me glissais doucement dans la pénombre de la salle. Je descendis le long des escaliers afin de me glisser à ma place habituelle.

Ismaël était déjà assis en tailleur, ses feuilles de notes sur les genoux, les yeux dans le vague, pas étonnant quand la prof’ de littérature moderne partait dans ses délires pro-beckettien. Le sujet du jour : la place de dieu dans En attendant Godot … Le cours promettait d’atteindre des sommets en ce qui concernait l’inutile et le nébuleux. Je me glissais doucement à ma place sur la banquette recouverte de cuir et sortais ma trousse ainsi que mes feuilles.

-Hello princesse, me dit doucement Ismaël en tournant vers moi son visage rond encadré de tresses aussi noires que sa peau était cuivrée.
-Salut, dis-je en m’adossant confortablement au dossier de mon banc.
-Tu t’es encore levée en retard ? me dit-il en connaissant d’avance la réponse.
-Oui, je n’ai pas entendue le réveil ce matin, faut dire qu’hier je me suis endormie assez tard, ou tôt selon ton point de vue.
-Laisse-moi deviner, tu as encore passé la soirée à peindre ?

Je ne répondis pas et essayais de me concentrer sur le cours. Quatre heures ! J’avais quatre heures de ce stupide cours ! Heureusement après il y avait Pratiques d’arts appliqués, je pourrais essayer de finir ma sculpture.

Le cours fut superbement long et barbant à souhait comme je l’avais prévu. Quand la lumière crue des néons reprit ses droits sur celles tamisées préférés de la professeure monomaniaque j’en eus mal à la tête et je chancelais. Ismaël me rattrapa avant que je ne m’écroule et me rassis sur la banquette, il était accoutumée de mes étourdissements et ne s’en inquiéta pas outre mesure. La lumière trop forte me faisait toujours cet effet là. Je me relevais avec une grimace et rassemblais mes affaires. Avant le cours suivant je m’assis dans un coin de la grande bibliothèque de la faculté, Ismaël mit ses écouteurs sur les oreilles et j’entendis bientôt la douce du piano solitaire de Debussy, Image à n’en pas douter.

Je sortis mon ordinateur portable de mon sac et l’allumais, je me branchais aussitôt sur le réseau internet de la fac’ et allais regarder mes mails. J’en avais trois nouveaux. Dans mon appartement je n’avais pas internet et ne souhaitais pas l’avoir. Il était tout aussi plaisant de se brancher occasionnellement au lycée, ou de pirater la borne internet d’un voisin quelconque. Il y avait un message de ma mère, un de mon père et un autre de ma sœur. Ma mère comme mon père était diplomate, en ce moment elle devait se trouver en Afrique et mon père en Asie. Je répondis brièvement à leurs mails respectifs et me réservait celui de ma sœur pour la fin. Ana était mariée avec un bel architecte anglais et était elle-même déjà mère d’une mignonne petite fille.

Comment ma jumelle pouvait-elle être si différente de moi ? Elle déjà casée alors que moi au même âge j’étais étudiante et célibataire. Son mail contenait les habituelles banalités et quelques photos de ma filleule. La petite tête blonde me souriait. La sonnerie retentit et je refermais vite mon ordinateur. Je tapotais l’épaule d’Ismaël qui sortit de sa transe musicale et nous courûmes chacun à notre prochain cour, lui avait Histoire de la musique et moi Pratique.

Le professeur aux cheveux blancs n’avait pas encore commencé la classe, et je me dirigeais vers mon coin, là où était mon bloc d’argile. J’avais pris ma vieille blouse du temps du lycée pour ne pas me salir et je la sortis.

Alors que prenais mes outils au fond d’un sac de toile, j’entendis le pas sonore du professeur. Il était comme à son habitude vêtu d’un costume impeccable et de son habituelle cravate rouge sang.

-Alors Elizabeth votre sculpture avance ? me dit-il en se penchant en avant.
-Je crois oui professeur.
-J’espère que vous l’aurez finit pour la présentation annuelle, je sais que le directeur du Musée d’art moderne est intéressé par ce travail.

Puis il s’en alla. Et quoi encore ?! Le directeur du Musée voulait mon travail, qu’elle idée grotesque et irréalisable… Grotesque par ce que je me voyais mal porter un tailleur chic lors de la présentation pompeuse e mon travail, irréalisable car jamais je ne laisserais cette sculpture être exposée au public, j’étais bien décidée à la garder pour moi, et moi seule. Un artiste met son âme dans chaque chose qu’il fait et mon âme était trop présente dans celle-ci, cette réflexion m’étais venue puisque la veille je m’étais endormie sur une de mes nombreuses relectures du Portrait de Dorian Gray.

Je m’attachais les cheveux en une queue de cheval et commençais à sculpter. Très vite j’oubliais la réalité de la classe pour me concentrer entièrement sur mes gestes. Je ne savais pas comment défilait les heures, si bien que comme à l’habitude ce serait la voix d’Ismaël qui me sortirait de ma transe.

Cependant alors que je m’attaquais à fignoler un détail sur la chevelure de ma sculpture, la lumière bien qu’habituelle de l’atelier m’éblouis, je chancelais et me rattrapais à une table. Je me mis une main devant les yeux et me laissais tomber à genoux posant ma tête contre le métal froid de la table. Une migraine d’une langoureuse douleur s’était abattue sur moi. Mes oreilles sifflèrent si bien que je ne fus qu’à ma douleur pendant plusieurs minutes. Je crus cependant entendre une fenêtre claquer.

Après un moment je me relevais, la lumière semblait être redevenue telle qu’elle l’était d’habitude. La salle était déserte j’avais du avoir mon malaise pendant la pause cigarette du groupe. Et comme tous fumaient à mon exception près j’étais toujours seule pendant ces moments. Je me relevais encore sous le coup de mon mal de crâne et retournais ma tête vers la statue de femme que je sculptais depuis des mois. Avec horreur je vis que la tête que j’avais mis tant de temps à sculpter dans ses moindres détails gisait au sol. Enfin une masse d’argile piétinée gisait au sol. La rage le disputait à l’incrédulité, comment avait-on pu s’introduire dans l’atelier sans que je m’en rende compte, je n’étais tout de même pas resté évanouit des heures ? Cependant ce fut a rage qui gagna, et je jetais ma blouse.

Je me saisis de mon sac sans prendre le temps de reprendre ma blouse ni mes outils. Je sortis en trombe de la salle, les élèves revenaient de leur pause cigarette et me regardèrent avec interrogation. Je passais devant eux sans même leur accorder un regard.

Je trouverais celui avait détruit mon travail, je le trouverais quel qu’il soit et je me vengerais.


Dernière édition par Ennola Delaney le Lun 18 Aoû - 9:59, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Dans les terres [ Première partie de : Créatures ] [ En cours : 2/13 ]   Dans les terres [ Première partie de : Créatures ] [ En cours : 2/13 ] EmptyLun 18 Aoû - 9:56

On dirait ton regard d’une vapeur couvert ;
Ton œil mystérieux (est-il bleu, gris ou vert ?)
Alternativement tendre, rêveur, cruel,
Réfléchit l’indolence et la pâleur du ciel.

[Sic : Ciel Brouillé – C.B.]


Chapitre 2 : Fièvre.


Alors que je courrais dans les rues grises et sinistres de La Ville, une légère bruine me mouilla le visage, bientôt suivi par une véritable averse. Je ne pris pas le temps de m’abriter, et ne descendis pas non plus dans Le Métro.

Je courais depuis que j’avais quitté La Faculté, je repensais aux mois de travail afin obtenir ce qu’il restait de ma sculpture … Qui avait bien pu la détruire platement et simplement, et surtout comment celui qui avait fait ça avait pu deviner que j’aurais un malaise pendant la Pratique ?

Toutes ces questions sans réponses, s’ajoutant à ma rage d’avoir vu mon travail réduit en une boue futile finit par me donner la migraine.

Je pris mon baladeur et le mis sur mes oreilles, aussitôt la vague de rage, d’impuissance se mua en une froide mélancolie. Le piano de Beethoven et sa Sonate au clair de lune masqua bientôt les bruits coutumiers de l’averse et de La Ville. Je ne m’arrêtais pas de courir jusqu’à ce que j’arrive à mon immeuble et monte l’escalier crasseux. J’étais à bout de souffle et un méchant point de côté me faisait souffrir. Aussi je grimpais les dix étages sans m’arrêter et arrivée sur le palier de mon appartement je glissai la clé dans la serrure rouillée, et poussai le bâtant de la porte.

Ma fenêtre était ouverte et de la pluie froide s’introduisait dans mon appartement. Je laissais choir mon sac à dos et refermais la porte d’un coup de pied. J’entrais dans la salle de bain et allumais la lumière, j’avais une tête à faire peur, de plus la lampe à halogène m’éblouit un instant. Moi et ma satanée aversion pour la lumière !

Ma peau blanche était pire que d’habitude, on avait presque l’impression que je portais un de ces maquillages de théâtres des siècles passés. J’ôtais mon pull-over et repassais dans la chambre. Je tentais de reprendre mon souffle mais même si j’étais maintenant moins sujette à des excès de rage j’étais encore trop bouleversée pour m’arrêter simplement.

Je me dirigeai vers la fenêtre afin de la refermer, dans mes oreilles le piano déversait les dernières notes du deuxième mouvement de la sonate.

Me tournant vers mon chevalet je m’arrêtais net. La toile qui ce matin encore séchait, était en lambeaux, comme si des griffes avaient déchirées et lacérées le tableau. Je dus fixer le spectacle pendant un moment, car lorsque je revenais à la réalité ce n’était plus La sonate au clair de lune qui s’échappait de mes écouteurs, mais l’Automne de Vivaldi. La colère sous-jaçente refis brutalement surface et je balançais ce qu’il restait de la toile à travers la pièce, donnais un coup de pied dans le chevalet et retournais tout ce qui avait le malheur de se trouver sur mon passage.

Quand enfin la vague de colère fut passée, ce fut une nouvelle fois la mélancolie froide et brumeuse qui m’envahit. Les cordes chantaient l’Hiver et moi je me dirigeai vers la fenêtre encore ouverte. Je me glissai doucement sur le balcon noyé sous les trombes d’eau, et m’assis, les bras autours de mes genoux, regardant résolument au dessus des toitures de La Ville. Je ne faisais pas attention à la pluie qui me trempais de plus en plus ni au vent froid qui s’engouffrait dans le champ de bataille qu’était mon appartement. Je finis par m’assoupir.

Ce fut une odeur de thé rouge qui me réveilla. J’étais allongée dans mon lit, les cheveux dans une serviette éponge, et recouverte d’un tonne de couvertures polaires. Mon corps était tout entier engourdi et j’avais de la fièvre. Je reconnus très vite Chopin qui s’était invité dans mon appartement par le biais de la radio. Ismaël, car ce ne pouvait être que lui, me tournait le dos, et était en train de verser de l’eau chaude dans ma théière cramoisie. Tout était de nouveau en place dans mon appartement, le chevalet était dos au mur, vide de sa toile.

-Tiens, tu daigne quitter les bras de Morphée, me dit Ismaël en s’approchant de mon lit avec un plateau soutenant deux tasses remplit du liquide fumant.
-Oui merci, dis-je quand il me tendit la tasse.
-Je me faisais du souci princesse, tu n’es pas venue en cours ce matin et hier tu as quitté le cours d’Art sans aucun mot.
-Je suis désolé Ismaël, mais je … j’ai été soumise à quelques contrariétés, lui dis-je piteusement.
-Dis-moi, hier qu’est-ce qui s’est passé avec ta sculpture ? Par ce que j’ai entendu des trucs assez louche.

Je lui racontais comment j’avais eut un de mes habituels malaise, et comment lorsque j’avais ouvert les yeux j’avais découvert la tête de ma statue piétinée sur le sol. Je lui racontais comment j’étais revenue à mon appartement et avais trouvé ma toile lacérée de part en part. Je lui disais encore comment je m’étais défoulée sur le mobilier et avais finit sur la terrasse.

Ismaël accueillit mon récit avec le calme qui le caractérisait, mais alors que je le remerciais d’avoir tout rangé son visage prit un air surpris et il nia avoir fait quoi que soit de plus que le thé. Je m’interrogeais, ce ne pouvais pas être quelqu’un d’autre que moi ou Ismaël qui avait rangé cette pièce, personne en dehors de nous deux n’avait la clé. Peut-être était-ce moi qui m’étais réveillée dans un état de somnambulisme, mais c’était impossible ! Avec une fièvre pareille comment aurais-je pu avoir rangé tout le bazar que j’avais mis, sans compter que tout relief de la toile avait disparu.

Nous finîmes notre thé en silence. Ismaël semblait être retourné dans son état de calme habituel. Ses yeux bleus brillaient comme à l’ordinaire d’une lueur chaude et amicale. Il brisa cependant le silence.

-Tu as vu ta famille récemment ?

Je ne répondis pas et me contentais de grogner un vague non. Cela faisait presque quatre ans que je n’avais pas vu Ana, depuis nos dix huit ans en fait. Quant à mes parents je n’avais pas vraiment de souvenir d’eux, si ce n’est des coups de téléphones, des photos et des cadeaux de noël envoyés par la poste. J’avais toujours vécu dans La Ville, son climat couvert me convenait, de ce fait je n’étais pas trop souvent éblouis par un inopportun rayon de soleil. Si je n’avais pas connu mes parents je n’avais pas non plus connu de grands-parents, mais seulement des nourrices étrangères, et pas le moindre amour pur et sincère.

-Pourquoi ? Lui demandais-je hargneusement, il savait très bien que ce sujet était plus que sensible.

Lui non plus ne répondit pas immédiatement, mais sembla replonger encore plus profondément dans sa rêverie. Il se leva au bout d’un certains temps.

-Désolé Eli’ mais je dois aller voir ma grand-mère, dit-il en rechaussant ses chaussures et en enfilant son manteau de laine blanche. Quel contraste elle avait cette couleur blanche avec sa peau de cuivre !
-Tu vas faire la causettes avec les esprits, lui dis-je en le taquinant.

La grand-mère d’Ismaël était une petite fille d’Africain venue immigrer sur le vieux continent. Elle était une sorte de sorcière-chamane d’après ce que j’avais compris des explications de mon ami.

-Non je passe le weekend chez elle, je lui tiens compagnie tu vois, dit-il d’une voix quelques peu défaite.
-D’accord …

Je ne cherchais pas à comprendre pourquoi il me mentait si ouvertement. En effet lorsqu’il mentait ou me cachait quelque chose Ismaël avait tendance à détourner les yeux. Et puis s’il y avait quelque chose qui le tracassait il m’en parlerait bien un jour, car il avait beau ne pas savoir mentir il savait parfaitement garder un secret quand il le voulait. Et dans ces moments là il valait mieux attendre que ce soit lui qui fasse le premier pas.

-Je reviens lundi princesse, ne te fatigues pas trop hein.
-T’inquiètes je me repose.

Il quitta l’appartement de son pas lent et dès qu’il eut passé la porte le sommeil m’emporta de nouveau.
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