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| La trahison des chefs | |
| | Auteur | Message |
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Tania Némésis Conservateur
N o m b r e D e M e s s a g e s : 1371 Â g e : 42 H u m e u r : Fluctuat nec mergitur G r o u p e ( s ) : Modo et ravie de l'être mais accessoirement mangemort D a t e D ' i n s c r i p t i o n : 17/07/2008
La Pensine Rp en cours : Relations : Les Gallions: 126480
| Sujet: La trahison des chefs Mer 1 Oct - 18:15 | |
| Je ne savais pas très bien dans quelle catégorie placer mon histoire alors je me suis dit qu'ici ce n'était pas pire qu'ailleurs. Il s'agit d'une histoire de pouvoir, de chef de tribu et de trahison. Mais aussi de complot, de mensonges et de manipulation. Tout cela dans un cadre tiré des légendes celtes. Je tiens à préciser qu'il y a quelques descriptions au début qui pourraient peut être heurter les âmes sensibles. Je voulais juste ajouter que toute ressemblance avec des faits ou des personnages ayant existé, ne serait bien sure qu'une pure coïncidence Je ne l'ai pas encore totalement terminée et je voulais juste votre avis dessus. Je ne pense pas que je modifierais le début mais on n'est jamais sur de rien. J'espère qu'elle vous plaira mais ne vous rappellera pas trop un certain conflit ... Si vous avez quoi que ce soit à dire c'est iciBonne lecture | |
| | | Tania Némésis Conservateur
N o m b r e D e M e s s a g e s : 1371 Â g e : 42 H u m e u r : Fluctuat nec mergitur G r o u p e ( s ) : Modo et ravie de l'être mais accessoirement mangemort D a t e D ' i n s c r i p t i o n : 17/07/2008
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| Sujet: Re: La trahison des chefs Mer 1 Oct - 18:19 | |
| CHAPITRE 1 Je n'arrivais pas à le croire. Il m'avouait qu'il venait de me permettre de faire ce que je m'étais promis de réaliser depuis des années. Cependant, cela ne m'avait pas apporté la satisfaction escomptée. Mes yeux me brulaient et je savais que mon corps allait très rapidement y remédier en les emplissant d'eau. Mais je ne voulais pas pleurer. Pas devant lui. La douleur se fit progressivement plus intense, et je fus obligée de baisser la tête pour fermer les yeux sans qu'il me voit. Mais il savait. Mes yeux se portèrent sur mon épée tachée de sang. Je n'arrivais toujours pas à le croire.
Tout me revint en mémoire ...
Je crois que tout a vraiment commencé lorsque j'avais huit ans. Je vivais dans une famille aimante, certainement trop protectrice mais on pouvait le comprendre. Ma naissance ne s'était pas très bien passée. L'accouchement fut beaucoup trop long et malgré tous leurs soins, les prêtresses n'avaient pas réussi à sauver la fertilité de ma mère. Mes parents durent se résoudre à n'avoir qu'une seule enfant. Lorsque j'eus cinq ans, comme le prévoyait le rituel du temple, mes parents me présentèrent à la haute prêtresse. Elle devait comme pour chaque enfant prédire ma destinée. Mes parents craignaient qu'elle ne dise que j'étais destinée à être moi aussi une prêtresse. Mais au lieu de ça, elle leur fit une sombre prédiction :« Cette enfant va traverser d'immenses tourments mais elle a un grand rôle à jouer au sein de sa tribu. Elle n'est pas destinée à être une simple épouse, elle sera bien plus ... Cependant, la mort rode autour d'elle ... ». Mes parents furent un peu intrigués par cet avenir nébuleux. Mon père, malgré les railleries des autres hommes de la tribu, décida de m'initier au maniement des armes. Il disait que j'étais son digne enfant et que même si mon corps n'était pas sensé être fait pour la guerre, il ne voyait pas pourquoi je ne pouvais pas devenir une guerrière. Il faut avouer que très tôt mon caractère rebelle me poussa à le harceler. Je m'estimais bien plus courageuse que nombre de garçons de mon âge. Il était le forgeron du village et me fabriqua un glaive et un arc à ma taille. Il m'apprit la chasse et dut avouer que malgré mon âge, j'avais une patience sans borne. Ma mère devenait folle à cause de mes fréquentes escapades en foret. Je ne pouvais accepter de rester enfermée dans une maison à attendre un mari. Je n'avais pas besoin d'un homme pour exister.
Ce jour là, j'avais donc huit ans et j'étais partie comme bien souvent assouvir ma passion de la chasse en foret. Je revenais, mon glaive à la main et mon arc sur le dos. Je n'avais rien ramené, préférant laisser mes proies aux animaux sauvages qui peuplaient la foret. La première alerte me parvint de mon nez : le brûlé. Puis en scrutant l'horizon, je discernais une immense fumée s'élever de ce qui était, il n'y avait encore que quelques heures, mon village. Je courut aussi vite que me le permettait mes jambes, mais j'arrivais trop tard. Les flammes avaient dévoré toutes les habitations. Je ne voyais que les toits de chaume transformées en torches géantes. J'étais terrifiée à l'idée de ce qui pouvait être arrivé à mes parents. L'horreur me frappa sans attendre. A quelques dizaines de mètres, je réussis à distinguer des tas de vêtements. Lorsque je me rapprocha, je réalisa que les vêtements entouraient toujours les corps de leurs propriétaires. Et derrière ces tas de corps, s'élevait une foret de pieux. Sur chacun d'eux était planté la tête d'un des membres de mon village. Je parcourais les visages terrorisés, figés pour l'éternité, leurs yeux exorbités, exprimant l'horreur qu'ils avaient du vivre. Je ne mis pas longtemps à trouver mes parents. Je tombais à genoux devant eux et pleurais à chaudes larmes. Je n'eus pas le temps de me lamenter sur mon sort car j'entendis le bruit des sabots de chevaux. Sans même me retourner, je savais qu'ils étaient nombreux et qu'ils arrivaient à vive allure. Lorsque je me tournais enfin, je les vis : des guerriers. Qui d'autre aurait pu faire ça ? Je cachais mon glaive derrière mon dos et prenais l'attitude d'une petite fille désespérée. Mais au fond de moi, je sentais la rage monter. Je ne savais pas ce que j'allais faire, mais je devais venger ma famille. Quitte à mourir, au moins j'aurais conservé mon honneur.
Dernière édition par Tania Némésis le Sam 11 Oct - 13:54, édité 1 fois | |
| | | Tania Némésis Conservateur
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| Sujet: Re: La trahison des chefs Mer 1 Oct - 18:25 | |
| CHAPITRE 2 Le groupe de guerriers s'arrêta à quelques mètres de moi et je vis ce qui devait être leur chef mettre pied à terre et parler à ses hommes. Il s'approcha alors de moi, seul. Il me parla mais je n'entendais pas ses mots : j'étais bien trop furieuse pour écouter. Je ne vis que ses gestes lents, certainement sensés être rassurants. Je crus qu'il essayait de m'amadouer et cela ne faisait qu'augmenter ma colère. J'étais peut être une enfant, mais je n'étais pas une lâche. Lorsqu'il fut à ma hauteur, je sortis mon glaive et avec la force de l'amplitude du mouvement, lui assenait un violent coup dans la jambe. Je regardais avec plaisir mon adversaire tomber et son sang se répandre sur la terre du chemin. Je savais que ma seule chance était de profiter de sa surprise. Je me précipitais sur lui et lui assenais un second coup dans la poitrine. Malheureusement pour moi, il fut plus rapide que prévu. Il esquiva ce qui aurait du être un coup mortel et me désarma. Il me maintint les mains derrière le dos tout en faisant signe à ses hommes de ne pas bouger. Effectivement, il maitrisait la situation. Il s'adressa alors à moi : - Qu'est ce qui t'a prit ? - Je venge mes parents ! - Mais enfin, qu'est ce que tu racontes ? Nous n'avons pas fait ça ! Son ton traduisait son étonnement et le fait qu'il soit outré d'une telle accusation était troublant. Je cessais de me débattre, prise d'un doute, et le regardait avec surprise : - Qui ... ? - Je ne sais pas exactement mais nous essayons depuis des jours de les retrouver. Nous pensons qu'il s'agit d'une tribu barbare et nous suivons ses traces. Mais tu es la seule survivante que nous ayons trouvé jusque là. - Je n'étais pas là ... je chassais ... - Toi ? A ton âge ? - Et alors ? répondis-je sentant la colère se raviver. - Non, c'est surprenant mais enfin, tu sembles assez bien te battre alors ... Comment tu t'appelles ? - Elane. - Je suis Païkan. Je suis le chef d'une tribu plus au nord. As-tu de la famille encore vivante auprès de qui nous pourrions te ramener ? - Non. Il provoqua un questionnement en moi. Qu'allais-je devenir ? Je pouvais vivre seule, chasser pour manger et finalement je n'avais besoin de personne. Mais tout de même ... Il s'éloigna quelques secondes de moi pour rejoindre ses hommes qui avaient observé la scène avec amusement. Lorsqu'il revint, il m'adressa un petit sourire. - J'ai une proposition à te faire. Je me suis dit qu'une telle amazone pourrait peut être plus tard intégrer nos rangs. Mais en attendant, je te propose de venir vivre dans notre village. Qu'en dis-tu ? - Avec qui vivrais-je ? - Et bien chez ma sœur par exemple, me répondit-il amusé de ma méfiance. - Je refuse d'être considérée comme une simple fille ! - Nous verrons ... tu viens ou pas ? - Je peux au moins faire l'essai.
Dernière édition par Tania Némésis le Sam 11 Oct - 13:55, édité 1 fois | |
| | | Tania Némésis Conservateur
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| Sujet: Re: La trahison des chefs Mer 1 Oct - 18:33 | |
| CHAPITRE 3 Je ne lui faisais pas totalement confiance mais sa solution ne me paraissait pas déplaisante. Il me ramena dans son village et me présenta sa sœur, Deva. Elle fut comme une mère pour moi. La grande Déesse ne lui avait jamais accordé d'enfant et elle m'investit comme tel. Son mari était mort depuis longtemps et nous vivions seules. Elle ne m'éleva pas comme une future épouse mais comme une femme indépendante, à son image. Deva ne recevait d'ordre de personne et était considérée comme un lieutenant de son frère, aussi jouissait-elle d'une certaine influence sur la tribu. Je voyais souvent Païkan et dut le harceler pendant des mois pour qu'il me cède mais il accepta enfin de me laisser suivre l'entrainement guerrier des garçons de mon âge. Il ne me l'avoua jamais mais je savais qu'il m'aimait comme sa fille et qu'il était très fier de moi. Il m'apprit beaucoup mais dut avouer que mon père avait déjà bien commencé mon apprentissage.
Lorsque j'eus 15 ans, je décidais d'intégrer les rangs des guerriers du village. Ils n'avaient jamais pu retrouver les assassins de ma famille mais je gardais l'espoir de me venger. Nous n'avions qu'un seul indice : un drapeau portant des armoiries qui nous étaient inconnues. Cependant, mon objectif ne semblait pas être la préoccupation de mes camarades, aussi je profitais de chacune de nos missions pour récolter des informations. Malheureusement, personne ne semblait avoir entendu parler des barbares.
Je chevauchais souvent aux côtés de Païkan que je considérais comme un père. Il m'avait présenté un compagnon d'arme nommé Howell, que je ne mis pas longtemps à considérer comme un frère. Il m'avait souvent sauvé la vie en combattant à mes côtés ( j'avais également sauvé la sienne ce qui nous unissait ) et je l'aimais tendrement. Cela désolait Païkan. Je le soupçonnais d'avoir tenté de me trouver un mari.
Nous revenions d'une mission lorsqu'un jour nous trouvâmes dans notre village un autre régiment de guerriers. Un homme s'avança vers nous et serra Païkan dans ses bras lorsque celui-ci eut mis pied à terre. - Comment vas-tu cher cousin ? - Cathal ! Mais que fais-tu ici ? - Je viens voir comment se porte la tribu. - Tu peux constater qu'elle va bien. Nous nous débrouillons très bien seuls. - Ne te méprends pas, je ne suis pas là pour juger mais vu que j'ai participé à son essor, je viens seulement vérifier que tout se passe bien. - Cela fait plus de 10 ans que nous avons acquis notre indépendance et tu n'es jamais venu ... - Ne soies pas autant sur la défensive. Nous te reconnaissons tous comme le chef. Allez viens, j'ai quelqu'un à te présenter. Ils disparurent dans une maison proche. Je me tournais vers Howell pour manifester ma surprise. Il avait un air sombre : - Cathal et Païkan appartenaient à la même tribu il y a des années. Un jour, Païkan a voulu créer sa propre tribu et Cathal l'a aidé. C'était lui le chef de leur tribu aussi n'eut-il aucun problème à nous trouver des terres. Je ne l'ai rencontré qu'une seule fois lorsque j'étais enfant mais il m'avait fait un très mauvais effet. Pour tout te dire, je me méfie de lui. Je ne mis pas longtemps à partager les soupçons d'Howell. Il s'installa chez nous comme en territoire conquis et me paraissait particulièrement antipathique. Il se conduisait comme le chef même si pour préserver la sensibilité de tout le monde il faisait manifestement des efforts pour obéir à Païkan. Je rencontrais rapidement la personne qu'il avait présenté à Païkan. Il s'agissait de son premier lieutenant, une certaine Sinna. Il nous l'avait présentée comme une fidèle amie mais tout le monde avait bien compris qu'elle était plutôt un allié stratégique. Elle s'octroya elle aussi certains droits, prenant le contrôle de l'éducation militaire des plus jeunes. Païkan s'y opposa mais nous ne sûmes jamais pourquoi il avait cédé. Je soupçonnais Cathal de l'avoir menacé ...
Je sentis progressivement l'atmosphère devenir pesante, surtout lorsque Païkan et Cathal étaient dans la même pièce. Un jour, après qu'une violente dispute eut éclaté entre eux, Païkan vint me voir. Je n'avais pas directement assisté à la scène, mais leurs cris avaient été entendus de tous les membres du village. - Je suis destitué de mes fonctions, me dit Païkan sur un ton laissant percevoir sa rage. - Quoi ? hurlais-je, mais comment est-ce possible ? - Cathal dirige une instance supérieure. Il en a le pouvoir. Deva et Howell étaient les lieutenants de Païkan depuis bien longtemps et il semblait que Cathal les ait promus à son poste. - J'ai désormais tout le temps nécessaire pour retrouver les assassins de tes parents. - Mais pourquoi ... ? - Je te l'ai promis il y a des années et je tiens à mener à bien cette ultime mission. - Tu n'es pas obligé ... mais merci. Je me tus, émue par la situation. - Comment se fait-il que Deva et Howell ne fassent rien ? - Ils préfèrent rester à la tête de la tribu pour s'assurer qu'elle ne tombe pas aux mains de Sinna. - Je ne peux pas l'accepter ! Je quitte la tribu et je pars avec toi. Ma place est à tes côtés. - Non, ne fais pas ça. Je ne sais pas si Deva et Howell auront assez de pouvoir pour maintenir notre tribu à flots. Ils auront certainement besoin de toi. - Mais je ne peux pas supporter cette trahison. Il t'a traité comme un moins que rien. - C'est justement pour ça que tu dois rester. Pour ma mémoire ... Il déposa un baiser sur ma joue et sans me laisser le temps de dire quoi que ce soit, monta à cheval et partit je ne sus jamais où.
Dernière édition par Tania Némésis le Sam 11 Oct - 13:56, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: La trahison des chefs Mer 1 Oct - 18:42 | |
| CHAPITRE 4
Quelques jours plus tard, un conseil eut lieu. Les chefs de la tribu étaient conviés ainsi que moi même, ce qui me surprit. Lorsque j'entrais dans la salle du conseil, Cathal et Sinna ainsi que Deva et Howell semblaient m'attendre. Il y avait également quelques guerriers ainsi qu'un certain Taliesin. Celui-ci avait souvent combattu à mes côtés, mais n'avait jamais paru intéressé par la politique. Lors de cette réunion, ce fut principalement un règlement de comptes. Deva et Howell s'insurgèrent de l'attitude de Cathal vis à vis de Païkan. Taliesin essayait de modérer la situation malgré les attaques incessantes de Sinna, concernant la façon dont la tribu avait été menée jusqu'à présent. Lorsque tout le monde eut dit ce qu'il avait sur le cœur ( sauf moi, je préférais me réserver et m'exprimer au moment que je jugerais opportun ), Cathal prit la parole : - J'entends votre désaccord mais vous devez reconnaître que la tribu perd de son envergure. Païkan n'a pas rempli ses objectifs et il courrait à votre perte à tous. Nous sommes venus pour éviter d'arriver à un point de non-retour. Mais nous ne souhaitons pas vous diriger. Nous avons pour cela désigné Deva et Howell chefs de tribu, et plus récemment Taliesin. Dieda parut choquée de cette dernière annonce : - En quoi sommes nous les chefs de quoi que ce soit si c'est vous qui nommez un nouveau chef sans même nous consulter ? Je n'ai rien contre toi Taliesin, tu es un excellent élément pour la tribu. Mais c'est une question de forme. - Nous avons estimé qu'il pourrait vous aider même si nous nous sommes mis d'accord sur le fait que c'est probablement temporaire. Le conseil prit fin sur une note maussade, chacun étant vexé des propos des autres. J'allais partir, ne sachant toujours pas pourquoi on m'avait conviée, lorsque Cathal me demanda de rester. Tout le monde était sorti. Il s'adressa à moi avec un sourire mielleux : - Elane, puis-je te parler une seconde ? - Je t'écoute, répondis-je méfiante. - Je voulais te proposer un poste dans notre groupe, pour être à la tête de la tribu.Face à mon air interrogatif, il reprit : - J'ai remarqué que tu as une grande influence sur tes coéquipiers armés et que tu es un très bon meneur. - Je te remercie, répondis-je intriguée. - C'est pour cela que je souhaiterais te nommer à la tête de l'armée. - Et je recevrais mes ordres de qui ? Toi ? Alors que tu ne connais pas ces hommes. - Non, d'Howell. Il est le mieux placé. Mais tu auras évidemment ton mot à dire. Qui mieux qu'une guerrière déjà officieusement à la tête de l'armée, peut la mener ? - Et bien j'accepte alors avec plaisir. Mais ne dois-tu pas en informer Deva et Howell avant ? - J'en ai déjà parlé avec Taliesin qui partage mon avis. - Très bien. - Puis-je t'offrir un verre pour célébrer cette nomination ? - Pourquoi pas ? Lorsque je rentrais chez moi ce soir là, la honte m'avait envahie. Il n'était pas tant question de ce nouveau poste que de la soirée en elle-même. Nous avions bu ensemble et j'avais accepté de partager sa table. Nous avions diné dans une ambiance gaie et j'avais passé une excellente soirée. J'avais ri et nous avions parlé de son engagement pour la tribu. Il m'avait expliqué qu'il ne voulait que son développement et que son essor perdure. Dans mon lit, je me sentais une traitresse. J'avais l'impression d'avoir vendu mon âme au diable. Je croyais ce qu'il m'avait dit même si je ne cautionnais toujours pas son attitude vis à vis de Païkan. Je ne doutais presque plus de son envie d'aider la tribu, son discours et le ton de sa voix étant tellement convaincants. | |
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