Le Futur d'Harry Potter
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 Vengeance préméditée

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MessageSujet: Vengeance préméditée   Vengeance préméditée EmptyMer 15 Oct - 15:43

Un petit One-Shot ( en deux chapitres ) que j’ai imaginé sous la douche ( ça n’a rien à voir avec l’histoire )…
Je sais, je mets toujours les mêmes personnages mais Anastasia c’est MON personnage !! ( ^^ )
Le style d’écriture ? Pas trop glauque ?



Vengeance préméditée (Part. 1)


Elle marchait dans les rues de Londres. Elle gardait la tête basse. Depuis la Guerre, elle n’avait plus jamais été la même, depuis cinq ans qu’elle avait tout perdu… Oui, Anastasia Rhomanov était seule, elle était malheureuse, elle était dépressive.
Tous ses amis avaient péris lors de la Bataille Finale ; Harry et Voldemort s’étaient effondrés en même temps, pour ne plus jamais se relever, l’un comme l’autre, un Mangemort avait assassiné Hermione et Ginny et bien d’autres personnes… Elle les avait tous vus dans la grande salle, après la dernière bataille, elle avait tant de noms dans son esprit, tant de visages devant ses yeux : Harry, Hermione, Ginny, Colin Crivey, Nymphadora Tonks, Remus Lupin, Olivier Dubois, Susan Bones, Hanna Habbot, plein d’autres… Et Fred, Fred Weasley…
Elle l’avait aimé, bien plus qu’aimé simplement ; Quelque jours avant la Bataille Finale, ils s’étaient mariés, entourés uniquement de leurs plus proches amis et parents. Elle n’avait pas encore dix-huit ans, il avait à peine vingt ans. Depuis la première fois qu’ils s’étaient vus, ils s’étaient aimés… A présent, cinq ans plus tard, elle était veuve et mère d’un garçon de quatre ans, qui ressemblaient étonnement à son père et qu’elle avait prénommé Frédérick… A sa mémoire… Elle l’aimait énormément.
Pourtant, elle avait un travail magnifique : Elle était l’Auror la plus connue, la meilleure Auror qu’il ait existé. Les Weasley, où les seules personnes disparues étaient Fred et Ginny, l’aidaient, l’assistaient. Ron avait été très affecté par le changement de son amie et il faisait tout ce qui était possible pour lui remonter le moral… Depuis quelques temps, elle allait mieux, mais un peu mieux, seulement.


Les pas d’Anastasia la menèrent jusqu’au Chaudron Baveur. Elle y entra et passa rapidement, sans accorder le moindre regard à quiconque et se rendit dans la petite cour, derrière le pub. Elle s’engagea sur le Chemin de Traverse, les pans de sa longue cape noire tournoyant derrière elle. La jeune femme avait beaucoup changé et elle en était consciente ; La journée, elle était habillée en noir, les couleurs étaient rares, et la nuit, elle ne dormait pas, elle pleurait.
Il commença à pleuvoir, sur le Chemin de Traverse. Anastasia ne regardait pas, ne savait pas où elle allait. Elle avait pris cette journée de congé pour réfléchir, s’éloigner un peu de son travail car en ce moment, elle ne pensait plus, elle ne réfléchissait plus. Elle était bien loin de la meilleure élève de Poudlard qu’elle avait été. En trois semaines, six meurtres avaient été commis et les victimes étaient les six anciens Mangemorts qui avaient échappé à Azkaban. Les Aurors avaient été chargés de l’enquête et la jeune femme passait des journées, même des nuits, sur les différents dossiers… Ça l’occupait, elle noyait sa haine, sa peine, sa rage pendant quelques heures avant de reprendre son souffle… Elle était comme en apnée pendant ses heures de travail ; Ça la tuait à feu lent.

Elle avait la tête baissée. Ses cheveux étaient trempés à présent et la pluie froide dégoulinait le long de son visage, se mêlant à ses larmes. Ça lui faisait du bien. Soudain, elle se cogna contre quelque chose de dur… Non, pas si dur que ça… Elle releva la tête et crut un moment avoir Fred en face d’elle. Lui et son jumeau… Il se ressemblaient tellement…

- George ! S’exclama t’elle, d’une voix éraillée, qui sonnait faux, excuse moi, je ne t’avais pas vu…
- Ce n’est rien… Répliqua t’il, avec un petit sourire, mais Ann… C’est vraiment toi !

Elle n’était plus que le fantôme d’elle même. La dernière fois que George avait vu Anastasia, cela remontait à un peu plus de six mois, elle était encore un peu souriante et avait encore son beau visage angélique qu’il lui avait toujours connu. Mais à présent… Ses cheveux étaient ternes, mal coiffés, ses yeux ne brillaient plus comme avant et de profondes cernes les creusaient. Une ombre, un fantôme, un spectre, voilà ce qu’elle était à présent.
Ils marchèrent un peu ensemble, dans la ruelle déserte, parlant de choses et d’autres.

- Au fait, comment va… Va Frédérick ? Demanda George, qui sentit sa gorge se nouer.
- Bien, répondit Anastasia, la voix toujours faible et sifflante, il est chez tes parents… Ron adore s’occuper de lui… Mais lui, il est encore trop petit, il ne comprend pas encore tout très bien…

Elle laissa échapper un petit éclat de rire qui avait l’air si déplacé qu’elle se tut immédiatement. Cinq ans qu’elle n’avait plus vraiment ris…

- Tu ne passes pas souvent, tu viens à la maison ? Proposa George, alors qu’ils arrivaient près de la boutique de farces et attrapes qu’il avait monté avec son jumeau.
- Si ça te fait plaisir… Moi, ça ne me dérange pas, répondit Anastasia, en le suivant.

Le jeune homme leva un peu le lourd volet de métal qui cachait les vitrines, ouvrit la porte du magasin et la fit passer devant lui. Il entra à sa suite et referma le volet, après avoir allumé la lumière. La boutique était triste ; Il n’y avait plus autant de couleurs qu’avant, les rayonnages n’étaient plus si remplis et une petite couche de poussière recouvrait les étals. La jeune femme avait l’impression que rien n’avait bougé depuis cinq ans, pourtant George avait repris les affaires après la mort de Fred… Fred… Un nom omniprésent dans leurs esprits, à elle… A lui… A tous ceux qui l’avaient connu…
Ils montèrent à l’étage, dans les appartements. Une fois dans le salon, Anastasia défit les attaches d’argent de sa cape, dévoilant un long et large pantalon noir ainsi qu’un chemisier rouge sang, et la donna à George, qui la rangea dans une penderie. Ce dernier retrouva la jeune femme devant une étagère, en face du canapé. Elle contemplait des photos qui avaient été faites à Poudlard, du temps de leur scolarité, du temps où ils étaient encore tous ensemble… Ils s’amusaient bien… Anastasia laissa échapper un sanglot qu’elle tut immédiatement… Mais les larmes qui recommençaient déjà à couler le long de ses joues ne se tarirent pas…

- Tu veux boire quelque chose ? Demanda George, en se dirigeant vers la cuisine.
- Un thé, ce serait sans refus… Répondit-elle, en se retournant.

Le jeune homme disparut dans la pièce voisine. La jeune femme s’approcha de la fenêtre et écarta un peu les rideaux. Le Chemin de Traverse était désert. Seul un passant passait de temps en temps en courant pour se mettre à l’abri, un manteau au dessus de lui. Elle sursauta quand George revint avec les deux tasses fumantes. Il en tendit une à Anastasia qu’elle prit entre ses mains. Le contact chaud, voir même brûlant de la tasse lui faisait du bien.

- Tu as tellement changé depuis la dernière fois que je t’ai vue… Murmura George, en l’observant.
- Ça ne m’étonne pas… Répliqua la jeune femme, je me dégrade de jour en jour…
- Mais pourquoi… ?
- Je ne dors plus, je ne mange plus, je travaille toute la journée… Ça fait cinq ans que ça dure… Je craque George…

Elle était si bouleversé… Ce dernier se rapprocha d’elle et la prit par les épaules, mais elle semblait vouloir garder sa peine pour elle, ne rien dire… Elle prit une gorgée brûlante de thé et bût la tasse d’un coup. Elle se dirigea vers la table pour la poser lorsqu’elle se sentit prise de vertiges incontrôlables. Elle chancela, ses jambes se dérobèrent et elle tomba sur le sol. George se précipita vers elle pour la rattraper avant qu’elle ne heurte le plancher. Il y eut un bruit de verre brisé… La tasse éclata.
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MessageSujet: Re: Vengeance préméditée   Vengeance préméditée EmptyMer 15 Oct - 17:54

La fin…
Je vous laisse le choix de la bande son ^^ ( Déprimant, de préférence )



Vengeance Préméditée ( Part. 2 )


Lorsqu’elle reprit conscience, Anastasia était allongée sur quelque chose de mou… Sûrement un matelas, sur un lit. Quand elle essaya de bouger un peu, ce fut presque impossible ; Elle ne pouvait que se tourner sur le coté. Elle ouvrit les yeux. Elle n’était plus dans le salon de George mais dans une chambre éclairée seulement par de petites ampoules blanches où une épaisse couche de poussière recouvrait tout le mobilier. La pièce aurait pu être plus lumineuse si de lourdes tentures n’obstruaient pas les fenêtres. Ses poignets et ses chevilles étaient entravés par de fines cordelettes affreusement serrées, si bien qu’elle commençait à avoir mal.
La jeune femme se tourna sur son coté gauche et son regard tomba sur la table de chevet, bien sûr, couverte de poussière. Elle souffla pour dégager un peu les bibelots et étouffa une exclamation ; Elle regardait fixement la photo qui se trouvait dans le cadre à coté de la lampe, en face d’elle et ne pouvait en détacher son regard. C’était un photo de sorcier : L’image bougeait. Il s’agissait d’elle et de Fred… Ils dansaient ensemble près du lac de Poudlard… Elle avait quinze ans… Il avait dix-sept ans… Et ils s’aimaient plus que tout au monde.
Devant le cadre, il y avait un bâton de bois, une baguette magique, faite dans un bois clair, orné de fines gravures, mais brisé en son milieu. Anastasia l’aurait reconnue entre mille : C’était la baguette magique de Fred et la sienne portait des gravures semblables.
La jeune femme se redressa et inspecta la pièce. Sur la commode en face du lit, il y avait une série de cadres et de photos… Des photos d’elle… D’elle et de Fred… de tous ses amis… Sous l’une des photos, où Fred portant Anastasia, il y avait une phrase écrite à la main. La jeune femme reconnu tout de suite l’écriture fine et penchée de Fred :


« Nous deux… le plus beau jour de ma vie »

Elle détailla l’image… Elle ne voyait pas bien le costume que portait Fred mais elle le devinait sans peine et elle, elle était vêtue d’une longue robe argentée, simple, mais qui lui allait si bien… Elle sourit… C’était cinq ans auparavant quand elle s’était mariée avec Fred… Fred… Il lui manquait tellement…
Cette fois, elle ne laissa pas les larmes l’envahir et essaya de se détacher. Grâce à sa formation d’Auror, elle avait appris à ne pas céder à la panique et à se détacher seule. Elle excellait dans cet exercice. Elle contorsionnait ses poignets si bien que ceux-ci furent vite à sang.
Le bruit d’une clé dans la serrure de la porte la fit sursauter. Le panneau de bois pivota, laissant apparaître…

- George ! S’exclama Anastasia, en se redressant.

Ce dernier claqua la porte, la verrouilla et se retourna pour faire face au lit sur lequel elle était allongée. Chemisier rouge, pantalon noir… Fred adorait la voir porter ça… Le rouge… sa couleur préférée… George la regarda durement. Il n’y avait plus de compassion ni d’amour dans son regard, seulement de la haine, de la jalousie, du dégoût… Toutes des émotions qui ne lui allaient pas…

- George… Mais qu’est ce que… ? Commença t’elle.
- Endoloris ! La coupa le jeune homme.

Tellement surprise, même plus, choquée, Anastasia ne put se préparer à la douleur. Celle-ci était telle ! Elle hurla à en réveiller les morts. Ses os se tordaient puis éclataient, ses muscles s’étiraient jusqu’à s’arracher, les battements de son cœur s’accéléraient jusqu’à le faire exploser, le sang qu’ils envoyaient avait une pression bien trop forte pour ses veines, sa peau fondait comme sous l’emprise d’une chaleur intense, elle se lacérait, on retournait ses ongles avant de les lui arracher, une main de fer s’amusait à retourner ses entrailles et elle s’enfonçait chaque fois plus profondément en elle… Anastasia étouffait, suffoquait de douleur… Jamais, depuis la dernière fois qu’elle s’était battue contre Raspoutine, le Mage Noir qui avait assassiné sa famille, elle n’aurait imaginé revivre une douleur telle.
George leva le sort, laissant la jeune femme retomber allongée sur le dos, sur le lit, la respiration sifflante, les yeux fermés. Le jeune homme nota qu’un mince filet de sang coulait de ses lèvres entr’ouvertes. Il lança, sèchement :

- Tu as tué mon frère, Rhomanov ! Vingt ans ! Ce n’est pas un âge pour mourir !
- Quoi… Souffla t’elle, en tournant son regard vers lui.
- C’est pour toi, à cause de toi que Fred est mort ! Répliqua t’il, je te déteste !

A présent, Anastasia comprenait : C’était George Weasley qui avait assassiné les six derniers Mangemorts, et maintenant, ça allait être son tour ; Il l’avait droguée et amenée ici. Elle avait pensé à tout sauf à ça… George… C’était impossible ! Elle vivait un cauchemar éveillée !

- Comment George… ? Demanda t’elle, les larmes aux yeux.
- Qu’est ce que tu crois ! Je veux venger mon frère ! Cinq ans que j’attend ! Expliqua le jeune homme, qui paraissait dément, une partie de moi a disparut quand il est mort, une partie de moi qui ne reviendra jamais ! J’ai d’abord tué les Mangemorts… Tu aurais dû les voir me supplier de les épargner ! Toi, tu devais être la dernière… Je le voulais ! Sept victimes… C’est un beau nombre sept, non ?
- Comme les Horcruxes de Voldemort, lui aussi en avait sept !

George ne releva pas. Anastasia n’avait pas peur… Au contraire, elle sentait renaître en elle un courage qu’elle n’avait plus ressenti depuis… Cinq ans. Pendant la tirade de George, elle avait continué de contorsionner ses poignets qui saignaient abondement et elle avait presque réussi à se détacher.

- George… Je n’ai jamais demandé à Fred de mourir ! Je ne l’ai jamais voulu ! S’exclama la jeune femme.
- C’était mon frère, Rhomanov ! Rugit le jeune homme, qui l’attrapa violemment par les cheveux et la rapprocher de lui, il s’agissait de Fred ! Mon frère jumeau !
- Je pense qu’il n’aurait pas voulu que tu deviennes un meurtrier, pour ça… répliqua t’elle, en ignorant la douleur au sommet de son crâne.

George était presque furieux de la voir se défendre ainsi, nier ce dont il la rendait responsable. Il la laissa retomber sur le lit et la gifla.

- Je veux te voir me supplier de t’épargner, comme les autres, je veux te voir prostrée à mes pieds, implorant ton pardon !
- Jamais, je ne ferai ça, George… Je n’ai rien à me reprocher, seulement d’avoir trop aimé Fred…
- Tu oses encore prononcer son nom ! S’écria le jeune homme, en la giflant de nouveau, plus fort cette fois.



Quelques gouttes de sang tombèrent sur le couvre lit immaculé. Il reprit, en sortant un long couteau dont la lame était tachée de brun, indiquant qu’il avait déjà servi :

- Tu ne peux pas savoir ce que je ressens !
- Bien sur que si ! Se défendit Anastasia, tu as encore ta famille toi ! Moi j’ai perdu toute la mienne quand j’avais huit ans ! Il y cinq ans, mes amis… Je n’ai plus personne ! Imagine si moi aussi j’avais voulu me venger !
- C’est par ta faute qu’il est mort ! S’il ne t’avait pas connue ! Il n’aurait jamais du te connaître !
- Tu connais pourtant les sentiments qu’il y avait entre Fred et moi…

La dernière phrase de George lui avait brisée le cœur. Elle sentit sa gorge se nouer. Le jeune homme se retourna pour cacher ses larmes. Pendant qu’ils dialoguaient, Anastasia avait réussi à défaire entièrement les liens qui entravaient ses poignets. Elle profita de l’absence momentanée de George pour défaire les liens de ses chevilles.
Quand il se retourna, le jeune homme la retrouva debout, en face de lui. Il fut à la fois surpris et contrarié, puis il s’écria, en brandissant son couteau :

- Ne bouge pas où je te tue !
- Je vais mourir, George, répliqua calmement la jeune femme.

Elle avança vers lui et posa sa main sur son bras, toujours tendu. A présent, la pointe de la lame effleurait le tissu de son chemisier. Elle paraissait ne pas s’en soucier le moins du monde. George remarqua un petit anneau d’argent à son annulaire… Elle ne l’avait jamais enlevé depuis le jour de son mariage…

- Je comprend que tu veuilles te venger, murmura t’elle, en laissant sa main glisser jusqu’à son poignet, puis jusqu’au couteau, regarde tes frères, tes parents… Et moi… Et tous ceux qui ont perdu l’un de leurs proches… Nous ne sommes pas devenu des assassins pour autant… Surtout que pour mon cas, je sais que les assassins de ma famille ne seront jamais jugés…

Elle prit doucement le couteau des mains de George. Ce dernier la laissa faire. Il ne pensait plus à rien ou plutôt si, à son frère ; Bien sur qu’il n’aurait pas voulu qu’il devienne un meurtrier, et surtout pas qu’il tue sa femme… Il n’aurait jamais voulu ça, à commencer par cette guerre… La voix d’Anastasia le sortit de sa réflexion.

- Veux-tu que je meurs, oui ou non ? Demanda t’elle, dans un murmure.
- Je voulais venger Fred… Répondit George.
- Donc je dois mourir… ?

Le jeune homme hésita ; Il ne savait plus très bien où il en était.
Il murmura :

- Je voulais te tuer…

Anastasia soupira. Elle n’attendait à cette réponse et ne souhaitait que ça : Mourir. Depuis cinq ans qu’elle attendait un signe, quelque chose… A présent, la Mort lui tendait les bras et elle allait s’y jeter avec joie.

- Tu parleras de ses parents à Frédérick… Dit-elle d’une voix enrouée, surtout de son père...

Elle semblait au bord des larmes, mais apparemment, elle n’était pas décidée à les laisser couler.

- Et toi ? Demanda George, anxieux à présent.
- Oubliez-moi, tous… Tu leurs diras que je me suis suicidée et que tu m’as découverte trop tard… Ce ne sera pas tout à fait faux d’ailleurs…

Le jeune homme la regarda lever le couteau au dessus de sa tête.
Maintenant, il ne savait plus s’il voulait vraiment la voir mourir… Il pouvait encore l’arrêter… Il se promit de se montrer aussi attentionné que Fred l’avait été…
Trop tard… Le couteau s’abattit sur la poitrine de la jeune femme et la lame s’y enfonça pronfondément, presque jusqu’au manche, éclaboussant de sang la table de nuit ainsi que le cadre et les débris de la baguette magique de Fred.
Les genoux d’Anastasia fléchirent et ce fut comme un ralenti. Elle tomba dans les bras de George, qui la rattrapa et la serra contre lui, avant de s’agenouiller, ignorant le sang qui tâchait ses vêtements. Le rouge… La couleur préférée de Fred… Quelle ironie du sort…
La jeune femme cessa de respirer… George se mit à pleurer… Il avait voulu venger son frère… Finalement, il ne voulait plus tuer… Au contraire, à présent, il aurait souhaité pouvoir serrer contre lui une Anastasia encore vivante, pouvoir la réconforter… Presque pouvoir prendre la place de Fred… Il n’avait jamais pensé la voir vraiment morte… Lui aussi voulait mourir à présent, mais quelque chose l’en empêchait, presque une promesse…

- Je lui dirai… Murmura George, je parlerai à Frédérick de ses parents, de sa mère, de son père et combien ils étaient formidables.

Il balaya la chambre du regard… La chambre de Fred, où il n’avait plus remis les pieds depuis cinq ans… Bel endroit pour mourir… Ses yeux tombèrent sur le cadre de la table de nuit. Il le prit et frotta le sang… Fred et Anastasia… Ils lui souriaient, tout en tournoyant parmi les feuilles qui volaient autour d’eux.
George aurait donné n’importe quoi pour pouvoir retourner cinq ans en arrière et changer les choses…
Il ne restait plus qu’à aller pleurer sur les tombes de marbre blanc au cimetière et y déposer des fleurs.
Ce ne sont pas des âges pour mourir… Vingt et vingt-deux ans…
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Tania Némésis
Conservateur
Tania Némésis


N o m b r e D e M e s s a g e s : 1371
 g e : 41
H u m e u r : Fluctuat nec mergitur
G r o u p e ( s ) : Modo et ravie de l'être mais accessoirement mangemort
D a t e D ' i n s c r i p t i o n : 17/07/2008

La Pensine
Rp en cours
:
Relations
:
Les Gallions: 126480

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MessageSujet: Re: Vengeance préméditée   Vengeance préméditée EmptyJeu 23 Oct - 9:44

Je me suis permis de créer un sujet pour les commentaires ici où j'ai d'ailleurs laissé les miens.
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MessageSujet: Re: Vengeance préméditée   Vengeance préméditée EmptyLun 3 Nov - 17:12

Chapitre 2bis (^^)
alternative plus joyeuse!
Sauf que maintenant, ça se termine bien ! Trop bien !
J’ai trouvé pour la bande son ! A lire sur Missing d’Evanescence, ou My Immortal.


Vengeance préméditée (Part. 2bis)


Lorsqu’elle reprit conscience, Anastasia était allongée sur quelque chose de mou… Sûrement un matelas, sur un lit. Quand elle essaya de bouger un peu, ce fut presque impossible ; Elle ne pouvait que se tourner sur le coté. Elle ouvrit les yeux. Elle n’était plus dans le salon de George mais dans une chambre éclairée seulement par de petites ampoules blanches où une épaisse couche de poussière recouvrait tout le mobilier. La pièce aurait pu être plus lumineuse si de lourdes tentures n’obstruaient pas les fenêtres. Ses poignets et ses chevilles étaient entravés par de fines cordelettes affreusement serrées, si bien qu’elle commençait à avoir mal. La jeune femme se tourna sur son coté gauche et son regard tomba sur la table de chevet, bien sûr, couverte de poussière. Elle souffla pour dégager un peu les bibelots et étouffa une exclamation ; Elle regardait fixement la photo qui se trouvait dans le cadre à coté de la lampe, en face d’elle et ne pouvait en détacher son regard. C’était un photo de sorcier : L’image bougeait. Il s’agissait d’elle et de Fred… Ils dansaient ensemble près du lac de Poudlard… Elle avait quinze ans… Il avait dix-sept ans… Et ils s’aimaient plus que tout au monde. Devant le cadre, il y avait un bâton de bois, une baguette magique, faite dans un bois clair, orné de fines gravures, mais brisé en son milieu. Anastasia l’aurait reconnue entre mille : C’était la baguette magique de Fred et la sienne portait des gravures semblables. La jeune femme se redressa et inspecta la pièce. Sur la commode en face du lit, il y avait une série de cadres et de photos… Des photos d’elle… D’elle et de Fred… de tous ses amis… Sous l’une des photos, où Fred portant Anastasia, il y avait une phrase écrite à la main. La jeune femme reconnu tout de suite l’écriture fine et penchée de Fred :


« Nous deux… le plus beau jour de ma vie »


Elle détailla l’image… Elle ne voyait pas bien le costume que portait Fred mais elle le devinait sans peine et elle, elle était vêtue d’une longue robe argentée, simple, mais qui lui allait si bien… Elle sourit… C’était cinq ans auparavant quand elle s’était mariée avec Fred… Fred… Il lui manquait tellement… Cette fois, elle ne laissa pas les larmes l’envahir et essaya de se détacher. Grâce à sa formation d’Auror, elle avait appris à ne pas céder à la panique et à se détacher seule. Elle excellait dans cet exercice. Elle contorsionnait ses poignets si bien que ceux-ci furent vite à sang. Le bruit d’une clé dans la serrure de la porte la fit sursauter. Le panneau de bois pivota, laissant apparaître…

- George ! S’exclama Anastasia, en se redressant.

Ce dernier claqua la porte, la verrouilla et se retourna pour faire face au lit sur lequel elle était allongée. Chemisier rouge, pantalon noir… Fred adorait la voir porter ça… Le rouge… sa couleur préférée… George la regarda durement. Il n’y avait plus de compassion ni d’amour dans son regard, seulement de la haine, de la jalousie, du dégoût… Toutes des émotions qui ne lui allaient pas…

- George… Mais qu’est ce que… ? Commença t’elle.
- Endoloris ! La coupa le jeune homme.

Tellement surprise, même plus, choquée, Anastasia ne put se préparer à la douleur. Celle-ci était telle ! Elle hurla à en réveiller les morts. Ses os se tordaient puis éclataient, ses muscles s’étiraient jusqu’à s’arracher, les battements de son cœur s’accéléraient jusqu’à le faire exploser, le sang qu’ils envoyaient avait une pression bien trop forte pour ses veines, sa peau fondait comme sous l’emprise d’une chaleur intense, elle se lacérait, on retournait ses ongles avant de les lui arracher, une main de fer s’amusait à retourner ses entrailles et elle s’enfonçait chaque fois plus profondément en elle… Anastasia étouffait, suffoquait de douleur… Jamais, depuis la dernière fois qu’elle s’était battue contre Raspoutine, le Mage Noir qui avait assassiné sa famille, elle n’aurait imaginé revivre une douleur telle. George leva le sort, laissant la jeune femme retomber allongée sur le dos, sur le lit, la respiration sifflante, les yeux fermés. Le jeune homme nota qu’un mince filet de sang coulait de ses lèvres entr’ouvertes. Il lança, sèchement :

- Tu as tué mon frère, Rhomanov ! Vingt ans ! Ce n’est pas un âge pour mourir !
- Quoi… Souffla t’elle, en tournant son regard vers lui.
- C’est pour toi, à cause de toi que Fred est mort ! Répliqua t’il, je te déteste !

A présent, Anastasia comprenait : C’était George Weasley qui avait assassiné les six derniers Mangemorts, et maintenant, ça allait être son tour ; Il l’avait droguée et amenée ici. Elle avait pensé à tout sauf à ça… George… C’était impossible ! Elle vivait un cauchemar éveillée !

- Comment George… ? Demanda t’elle, les larmes aux yeux.
- Qu’est ce que tu crois ! Je veux venger mon frère ! Cinq ans que j’attend ! Expliqua le jeune homme, qui paraissait dément, une partie de moi a disparut quand il est mort, une partie de moi qui ne reviendra jamais ! J’ai d’abord tué les Mangemorts… Tu aurais dû les voir me supplier de les épargner ! Toi, tu devais être la dernière… Je le voulais ! Sept victimes… C’est un beau nombre sept, non ?
- Comme les Horcruxes de Voldemort, lui aussi en avait sept !

George ne releva pas. Anastasia n’avait pas peur… Au contraire, elle sentait renaître en elle un courage qu’elle n’avait plus ressenti depuis… Cinq ans. Pendant la tirade de George, elle avait continué de contorsionner ses poignets qui saignaient abondement et elle avait presque réussi à se détacher.

- George… Je n’ai jamais demandé à Fred de mourir ! Je ne l’ai jamais voulu ! S’exclama la jeune femme.
- C’était mon frère, Rhomanov ! Rugit le jeune homme, qui l’attrapa violemment par les cheveux et la rapprocher de lui, il s’agissait de Fred ! Mon frère jumeau !
- Je pense qu’il n’aurait pas voulu que tu deviennes un meurtrier, pour ça… répliqua t’elle, en ignorant la douleur au sommet de son crâne.

George était presque furieux de la voir se défendre ainsi, nier ce dont il la rendait responsable. Il la laissa retomber sur le lit et la gifla.

- Je veux te voir me supplier de t’épargner, comme les autres, je veux te voir prostrée à mes pieds, implorant ton pardon !
- Jamais, je ne ferai ça, George… Je n’ai rien à me reprocher, seulement d’avoir trop aimé Fred…
- Tu oses encore prononcer son nom ! S’écria le jeune homme, en la giflant de nouveau, plus fort cette fois.

Quelques gouttes de sang tombèrent sur le couvre lit immaculé. Il reprit, en sortant un long couteau dont la lame était tachée de brun, indiquant qu’il avait déjà servi :

- Tu ne peux pas savoir ce que je ressens !
- Bien sur que si ! Se défendit Anastasia, tu as encore ta famille toi ! Moi j’ai perdu toute la mienne quand j’avais huit ans ! Il y cinq ans, mes amis… Je n’ai plus personne ! Imagine si moi aussi j’avais voulu me venger !
- C’est par ta faute qu’il est mort ! S’il ne t’avait pas connue ! Il n’aurait jamais du te connaître !
- Tu connais pourtant les sentiments qu’il y avait entre Fred et moi…

La dernière phrase de George lui avait brisée le cœur. Elle sentit sa gorge se nouer. Le jeune homme se retourna pour cacher ses larmes. Pendant qu’ils dialoguaient, Anastasia avait réussi à défaire entièrement les liens qui entravaient ses poignets. Elle profita de l’absence momentanée de George pour défaire les liens de ses chevilles.
Quand il se retourna, le jeune homme la retrouva debout, en face de lui. Il fut à la fois surpris et contrarié, puis il s’écria, en brandissant son couteau :

- Ne bouge pas où je te tue !
- Je vais mourir, George, répliqua calmement la jeune femme.

Elle avança vers lui et posa sa main sur son bras, toujours tendu. A présent, la pointe de la lame effleurait le tissu de son chemisier. Elle paraissait ne pas s’en soucier le moins du monde. George remarqua un petit anneau d’argent à son annulaire… Elle ne l’avait jamais enlevé depuis le jour de son mariage…

- Je comprend que tu veuilles te venger, murmura t’elle, en laissant sa main glisser jusqu’à son poignet, puis jusqu’au couteau, regarde tes frères, tes parents… Et moi… Et tous ceux qui ont perdu l’un de leurs proches… Nous ne sommes pas devenu des assassins pour autant… Surtout que pour mon cas, je sais que les assassins de ma famille ne seront jamais jugés…

Elle prit doucement le couteau des mains de George. Ce dernier la laissa faire. Il ne pensait plus à rien ou plutôt si, à son frère ; Bien sur qu’il n’aurait pas voulu qu’il devienne un meurtrier, et surtout pas qu’il tue sa femme… Il n’aurait jamais voulu ça, à commencer par cette guerre… La voix d’Anastasia le sortit de sa réflexion.

- Veux-tu que je meurs, oui ou non ? Demanda t’elle, dans un murmure.
- Je voulais venger Fred… Répondit George.
- Donc je dois mourir… ?

Le jeune homme hésita ; Il ne savait plus très bien où il en était.
Il murmura :

- Je voulais te tuer…

Anastasia soupira. Elle n’attendait à cette réponse et ne souhaitait que ça : Mourir. Depuis cinq ans qu’elle attendait un signe, quelque chose… A présent, la Mort lui tendait les bras et elle allait s’y jeter avec joie.

- Tu parleras de ses parents à Frédérick… Dit-elle d’une voix enrouée, surtout de son père…

Elle semblait au bord des larmes, mais apparemment, elle n’était pas décidée à les laisser couler.

- Et toi ? Demanda George, anxieux à présent.
- Oubliez-moi, tous… Tu leurs diras que je me suis suicidée et que tu m’as découverte trop tard… Ce ne sera pas tout à fait faux d’ailleurs…

Le jeune homme la regarda lever le couteau au dessus de sa tête.
Maintenant, il ne savait plus s’il voulait vraiment la voir mourir… Il pouvait encore l’arrêter… Il se promit de se montrer aussi attentionné que Fred l’avait été…

- Ann ! Arrête ! S’exclama t’il.

Il attrapa les deux poignets de la jeune femme, l’empêchant ainsi de se poignarder. Elle se tourna vers lui et le fixa, de l’incompréhension dans son regard.

- Laisse-moi, George… je n’en vaut pas la peine…
- Pense à Frédérick ! S’exclama le jeune homme, il n’a déjà pas connu son père, alors il ne mérite pas de perdre sa mère !

Anastasia ouvrit la bouche, mais aucune parole n’en sortit ; C’était tellement vrai ce qu’il disait… Elle n’avait pas vraiment réfléchi mais elle était sur d’une chose.

- Frédérick ne mérite pas d’avoir un mort-vivant pour mère ! Regarde moi ! Lança t’elle, désespérée.
- Je pense que tu vis trop seule, tu as besoin de quelqu’un à tes cotés… Répliqua George, dans un murmure.

La jeune femme laissa tomber le couteau qu’elle tenait toujours dans sa main. La lame heurta le sol avec un cliquetis métallique. Anastasia murmura, d’une voix rauque :

- Je n’ai personne… Qui s’intéresserait à moi de toute façon ? Je ne manquerai à personne, au moins…
- Ton fils, Ann ! Réprimanda George, Comment te faire comprendre que tu nous manqueras à tous si tu meurs ? Fred, Ginny, Hermione… On ne veut pas d’une personne supplémentaire en moins !
- Je… Mais… Pourquoi ? Bredouilla la jeune femme.
- Peut… Pa… Parce que… Hésita le jeune homme, parce que je t’aime ! Mais tu as toujours préféré Fred… Je ne vais pas te cacher que j’étais jaloux de lui… Et quand il est… Mort… Je… Je ne pensais pas que tu deviendrais comme ça… Je ne savais pas non plus que tu étais enceinte… Alors voilà… Je ne veux pas te voir… Mourir, toi aussi…

Il lui avait tout dit et se sentait libéré d’un poids qu’il avait gardé pendant toutes ces années. Maintenant, il ne savait pas comment Anastasia allait réagir ; Il avait cherché à la tuer, lui avait même jeté plusieurs Doloris et maintenant, il lui disait qu’il l’aimait. S’il se prenait deux paires de gifles et des insultes, il comprendrait pourquoi. Cependant, elle ne réagit pas du tout comme il l’avait prévu : Elle lui sauta au cou et fondit en larmes. Il ignora le sang qui coulait des poignets de la jeune femme et qui venait tacher sa chemise pour la serrer contre lui.

Fred ne reviendrait pas et continuerait à leur manquer, mais au moins George avait quelqu’un qu’il pouvait aimer ; Il pourrait reporter, en quelque sorte, son amour sur Anastasia… Quoique ce n’était pas vraiment le reporter… Seulement cette dernière ne l’aimait peut-être pas autant que lui l’aimait elle et il espérait qu’elle lui laisserait de qui se rattraper, une sorte de seconde chance ; Il était vrai que depuis la Guerre, il ne s’était pas montré très sympathique : Il ne lui parlait que très peu, quand il était franchement obligé, la voyait rarement et l’évitait même. Alors qu’à Poudlard, Fred, lui Anastasia étaient presque tout le temps ensemble. Tout le monde s’était d’ailleurs demandé ce que la meilleur élève de l’école pouvait trouver d’intéressant à deux imbéciles comme eux.

George desserra son étreinte. Il frotta les larmes qui coulaient le long des joues de la jeune femme et soigna les plaies de ses poignets. Il lui adressa un pale sourire auquel elle répondit de la même manière. Il se leva et l’aida à se redresser.

- Ann, murmura t’il, j’ai hâte de revoir Frédérick…
- Maintenant ?! S’étonna la jeune femme, en plongeant son regard dans le sien.
- Bah oui, maintenant… Et puis les autres doivent s’inquiéter : Ça fait plus de quatre heures que tu es partie…

Anastasia saisit la main que lui tendait George. Elle jeta un dernier regard à la chambre de Fred puis partit la suite du jeune homme.

Un an après, on célébrait leur mariage et une dizaine de mois plus tard, Anastasia broyait littéralement la main de George, donnant naissance à deux garçons, des jumeaux, au plus grand bonheur de leur père, qu’il prénommèrent Alexandre et Nicolas. Puis deux ans après, ce fut le tour d’une fille, Tatiana.
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