Kyoschiro × -- Le Nom du Mal - [encours]

Andy - Yuki Maaski... C'est le déshonneur pour notre famille! Lâche l'homme aux yeux clairs sur un ton révolté et meurtri. Dans cette pièce sombre, quelques bougies font office d'éclairage. L'homme fixe la femme en face de lui. Ces petits yeux peine à rester immobile devant le dégout qui l'empare. Les battements de son cœur s'agite comme si celui-ci souhaitait s'extirpé de sa poitrine. Le silence fait rage depuis qu'il a craché son venin. Sa fille trahit son sang, son honneur, sa fierté. Elle n'a pas le moindre remord. La jeune femme reste seulement là, le fixant.

Andy - Annabel, tu ne pas faire ça. Ce n'est qu'un conte de fée passager... Ma fille, mon sang ! Nous ne devons pas être mêlés à... ça !Reprit l'homme dans un ton de douleur avec une lueur d'espoir. C'est un impur, oublie ça ! Je te l'interdit ! La rage le regagne. Jamais il n'acceptera une telle honte, c'est la destruction de son empire qu'il perçoit. Andy Mcian, anciennement directeur d'une grande compagnie créateur d'équipement de Quiditch. Famille au sang pur, pour un homme de son rang, il ne lui reste qu'une chose à accomplir : le mariage de son unique enfant. Annabel, sa fille, sa fleur, pourquoi veut elle lui faire ça ? Un mariage avec un sang-de-bourbe, a quoi ça rime ? Non, il n'a pas mérité une telle honte !


Anna' - Père, je l'aime... ! Et de toute façon, ma décision est prise, Yuki sera le père de mon enfant, Sang-pur ou non ! ! Répond la jeune femme. Annabel est une très jeune médicomage tout juste âgée de dix-neuf ans. Ou plutôt, bientôt elle en deviendra une. C'est une très belle femme, seulement qui possède un caractère borné et lunatique au grand malheur de son père. Anna' regarde debout même pas à deux mètres de son paternel qui lui est assis la fixant comme un chien battu. Seuls les craquements des bûches dans la cheminée ou l'orage qui gronde dehors semblent en paix.

Andy - Anna', tu es...

Anna' - Je sais ! Le coupe brutalement la brunette. Père, ne voulez vous pas mon bonheur ? Je n'aimerais aucun homme à part lui. Je ne vous demande pas votre autorisation... Si je dois en venir à ça, soit, je partirais avec Yuki et je ne vous demanderais rien en retour. Et je garderais votre nom... Le silence glace le regard du vieil homme incompris. Pourquoi un impur doit il lui enlever son unique enfant ? Qu'a t-il fait de travers ? Ce Yuki finira par la faire souffrir, un jour ou l'autre... Est-ce une punition ? Un jugement porté par une quelconque divinité ? Andy se relève du vieux fauteuil où jadis son propre père avais sa place. La honte et le dégout parcourt sans cesse son visage.

Andy - Annabel, tu apporte la honte sur notre sang... Tu va détruire des générations, sans aucun remord. Je ne te promets qu'une chose, cet homme ne t'apportera que du malheur... Quant à l'enfant maudit que tu enfantera... Andy plisse les yeux dans une haine pratiquement incontrôlable. Le diable semble pouvoir rire sur son visage déformé par la rage. A cette grimace horrible, la jeune fille court vers son père qui se dirige déjà vers la porte en bois. Elle s'agenouille devant lui, trainant ses genoux douloureusement. La gamine agrippe la main de son paternel.

Anna' - S'il vous plait ! Non... père ! Elle lui baise la main comme un dernier recourt. Les yeux luisant vers lui. Je vous en prie. Acceptez-le pour moi... ! Père... Dans un dernier gémissement elle se tut, accrochant la main de son paternel comme celle d'un amant.

Andy - Je le maudirais ! Je jetterais la malédiction des Mcian sur cet enfant... Il rejette les fines mains de sa fille d'un geste brutal. La laissant sangloter sans la moindre peine. Et il fini par reprendre sa route laissant la gamine dans le malheur.

Anna' - NOOONNN ! Vous ne pouvez p...

Andy - Si je le peux ! Tu as tout détruit Annabel, tu aurais put être une grande Mcian... Quel gâchis ! Tu es une ratée !

La jeune fille s'écroule au sol comme une poupée chiffon, sanglotant et gémissant. Andy ferme les yeux pendant quelques secondes, c'est le chef de famille en ce moment même, le pouvoir de la malédiction créé par ses ancêtres lui appartient. A cause de cette fille, il sera le dernier. Seul, un Mcian de sang-pur et de sexe masculin peut l'utiliser. Il sera le dernier, puisque Annabel a trahit son sang. Le vieux quitte la pièce en silence, ce choix, elle la fait.

Anna' - Noonnn !!!!... Père ! La demoiselle relève le regard vers son paternel disparu. Le visage souillé par de vilaines larmes et des cernes terrifiés par le mot « malédiction ».Père, pourquoi ?!... Lâche t elle dans un dernier sanglot. Anna' se relève forçant sur ses bras devenues faibles. Les yeux enflés, elle s'avance avec lenteur devant la vitre fouettée par la pluie et le vent. Sa main encore moite se colle contre le carreau, laissant une vilaine trace. Elle rejette le pour est le contre. Toute son enfance, elle a fais ce qu'il fallait pour plaire à Andy. C'est comme ça, qu'il la considère ! Quelles sont les vraies propriétés de cette malédiction ? Elle n'a jamais su... Elle est faite pour châtier les traitres de la famille. C'est sur elle qu'Andy aurais du la lancer ! Anna' dans un geste inconsidéré par la rage et la haine qu'elle porte dans son cœur, brise la vitre... Passant son bras à travers, son bras meurtri, le sang luisant sur les bouts de verres et sur le sol... La gamine retire son bras, déchirant les pores de sa peau. Elle détruit tout ce qui l'entoure dans une rage aveugle ; vase, tableau, objets divers tout y passe. Certains disent qu'Anna' est une folle bien qu'elle soit brillante niveau scolaire... Ce sont des rumeurs, mais elle aurait agressée une élève à Poudlard pour lui avoir tenu tête. Depuis on n'a plus jamais revue cette élève... La nuit s'achèvera dans cette rage et cette douleur, jusqu'à ce que l'orage cesse de gronder. Ainsi redonner un peu de paix, au manoir des Mcian.





Yuki - Pile une heure et demi... ! Déclare sur un ton de satisfaction le jeune Japonais. Un homme lui tape dans l'épaule, un signe amical. Le sourire aux lèvres, Yuki part à la suite de ses collègues depuis qu'il a été choisit comme journaliste à la gazette des sorciers le jeune garçon ne cesse pas de compter le temps. Une manie peut-être bien ! Il espère avoir un bon avenir dans ce journal, c'est son rêve depuis qu'il est en âge de compter.


Le jeune homme d'un pas joyeux se dirige en direction de son lieu de travail. La pause de midi, lui a paru une éternité. Il aime beaucoup son travail, c'est sa passion. A Poudlard, déjà il était l'un des meilleurs élèves la maison de Serdaigle lui va à ravi pour dire.
C'est en fin d'après-midi, qu'il rejoindra la deuxième passion de sa vie. Et oui, chez Yuki Maaski, le travail passe avant tout. Bien qu'il aime comme un fou la jeune Annabel Mcian, il est d'ailleurs conscient de ce qu'elle sacrifie pour lui.




Yuki - Anna' ! Interpelle le garçon en voyant sa compagne se rapprocher du bar où ils se sont donné rendez vous. Elle lui offre ce baiser de bonjour. Seulement ça cloche un peu, elle n'a pas l'air dans son assiette. Inquiet, Yuki l'examine ainsi remarque t-il le bras bandé de la demoiselle qu'elle s'efforce de lui cacher. Qu'est ce qu...

Anna' - Non, ne dis rien... Annabel baissa alors les yeux, un peu honteuse de la veille. Elle s'est emportée, c'était lâche. Elle accorde un sourire à son amour interdit, mais cela sonne faux.J'ai parlé à mon père et...

Yuki - Et quoi ? C'est lui qui t'as fais du mal ?!...

Anna' - Non ! Ne sois pas stupide... ! !

Yuki - Anna' !... L'asiatique se déplace pour venir s'asseoir à côté d'elle comme pour la soutenir. Il caresse sa joue avec douceur. Tu n'as pas besoin de lui, je suis là pour veiller sur toi maintenant... Notre mariage est prévu pour le mois prochain, ne prend pas part aux crises d'un vieil hypocrite.Il lui baise le front, agissant toujours avec cette même douceur, il la prend dans ses bras.
Les perles féminines fixes le jeune homme, elle n'a pas besoin de lui dire. Trop peureuse ! Elle n'a pas envie d'être rejetée aussi par l'homme qu'elle aime. Il n'a pas besoin de savoir pour la malédiction.

Anna' - Embrasse-moi ! Le garçon ne se retint pas, il s'empare de ses lèvres avec une fougue brulante. Elle glisse ses bras autours de son coup, laissant sa main vagabondé dans la chevelure masculine. Oui, elle est trop heureuse avec lui et ne voulait pas prendre le risque de le perdre. Et peut-être que Andy s'abstiendra en voyant son futur petit enfant naître. Ou alors devra t elle faire en sorte de ne jamais tomber enceinte...

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Deux ans plus tard... ×

L'animal, poil noire. Odeur Métallique. Le liquide poisseux et rouge tombe sous le museau du rat. La bête replie ses pattes, filant vers une sortie quelconque quand la vieille tente de l'écraser avec son balai.

La voyante – Maudite créature... !

La femme s'assit en se courbant légèrement sur la chaise en bois qui semble tenir debout par magie. Elle plaque sa main ensanglantée sur le cercle cristallin. Les yeux de la vieille femme s'écarquillent soudainement devant sa boule de cristal.

La voyante – Le Malheur ! S'écrit-elle dans un instant de terreur. Les battements de sa poitrine s'en firent soudainement accélérés. Son heure est venu... Elle se tut subitement ; calme à présent. Les prédictions, sa vision...ça ne peut pas être une erreur... Il est là !

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Non, pas très loin de la vie moldu. Une petite maisonnette perdue entre le vieux chêne et ses fleurs asiatiques. Une odeur fumante et sucrée se déverse hors de la fenêtre. Annabel s'applique à cette technique complètement moldu qu'est la pâtisserie. Le seul but étant de faire plaisir à son mari. Celui-ci ne tardera pas à rentrer. La jeune femme mit le plateau à refroidir en l'attendant. Seulement une puanteur vint briser le doux songe de la demoiselle. Anna' fit vol-face, sentant une ombre derrière elle. Une vieille femme se tint devant elle, fixant Anna' du regard. Le dégout accompagne les lèvres de la jeune fille surtout quand elle s'aperçoit que la vieille possède un rat mort sur l'épaule. Annabel ne réfléchit pas plus longtemps à la situation, elle saisit sa baguette menaçant l'inconnue. Malheureusement, elle ne fut pas assez rapide. La vieille plante ses ongles semblables à des griffes dans les épaules de la jeune Mcian, elle finit par la plaquer brutalement contre le mur vierge. La voyante tenant fermement Annabel commence à prononcer des paroles à voix baisse incompréhensibles. Qui est donc cette femme ? Que lui veut-elle ?
Anna' sentit la peur et la panique lui monter à la gorge. Elle souhaiterait tellement que Yuki soit là !
La jeune femme lâche sa baguette sous la pression. Les larmes aux yeux ! Les griffes de cette sorcière lui transpercent la chair... La douleur s'en ressent de plus en plus ! La vieille détache une de ses mains d'Anna' pour la placer cette fois-ci en douceur sur le ventre même pas encore naissant de la jeune femme. La vieille s'écrit soudainement dans une hystérie impressionnante.

La voyante – La vision ne mentait pas !

Une lueur de tragédie assombri la fin de sa phrase. Annabel profite de cet instant pour donner un coup à la vieille, elle se précipite sur sa baguette pour lui faire face.

Anna' – Je vous ordonne de partir d'ici, et de ne jamais revenir !

La jeune Mcian reste immobile fixant son adversaire, elle ne cille pas. Au premier mouvement, c'est fini ! Bien qu'elle aimerait connaître le fin mot de cette venue mais tout compte fait c'est peut-être mieux de rien savoir, non ?!...

La voyante – Je sais ce que vous êtes... Annabel Mcian !

Anna' se tut sous le sourire inquiétant de la vieille. Elle garde sa baguette levée sur la voyante, gardant une certaine prudence et un certain écart entre elles. Cette vieille femme, c'est la première fois qu'elle l'a voit, et pourtant celle-ci la connaît et son nom aussi... Son sang n'est certainement pas moldu, peu savent qu'Anna' a gardé son nom de jeune fille même après son mariage.

La voyante – Le mal va assombrir son cœur, l'ange va l'encourager... Seul le serpent et la fleur de cerisier, pourrons le sauver... !...

La vieille se tut si subitement, que la jeune fille l'observa avec des yeux assez stupéfait. Mais elle renforça sa garde, levant sa baguette jusqu'au niveau du cou de la voyante. Elle semble encore plus folle qu'elle n'en a l'air !

Anna' – Votre charabia incompréhensible ne m'intéresse pas... Partez ! Tout de suite !

La voyante – Annabel, ...Je suis voyante... ! Tu devrais m'écouter, c'est mieux pour toi et pour lui... !

La jeune fille fronce les sourcils, elle continue à raconter n'importe quoi. Comme si la vieille en savait plus sur elle que elle-même. La demoiselle reste en prudente prête à attaquer.

Anna' – « lui », de qui parler vous... ?!

Qui d'autre que Yuki tiens à ses yeux. De qui d'autre pourrait-elle parler... Quel est lien, entre elle, Yuki et cette voyante ?!... Va-t-elle seulement vouloir lui expliquer ? Ou est ce seulement une folle ?...

La voyante – De ton fils Annabel... L'enfant du malheur, le nouveau mal qui ralliera les ténèbres !

Anna' – Quoi... ?!

La jeune fille cette fois choquée baisse carrément sa garde. Doit-elle rire ou pleurer des délires de cette femme ? De plus, elle n'est même pas enceinte. Elle hoche la tête silencieusement.

Anna' – C'est n'importe quoi ! Je n'ai même pas d'enfant... Rentrez chez vous, et soignez-vous ! Et un bain vous ne ferez pas de mal non plus. Rajoute la jeune Mcian. La vieille semble pour la première fois vexée par cette réaction. Elle ne semble toujours pas décidée à partir.

La voyante – Tu es enceinte Annabel Mcian... Tu va faire naitre, le nouveau mal ! A moins que tu ne le tue... ou alors je peux te donner un conseil pour sauver son âme !

Même si elle est vraiment enceinte, comment peut-elle avoir la certitude que c'est un garçon ? Et qu'il deviendra mauvais apparemment ?!... Sa vision, voyons, c'est absurde !

Anna' – ça suffit ! Vo...

La voyante – Écoute-moi, Annabel, même si tu ne crois pas à cette histoire. Je suis venue te prévenir ! Tu coures un danger... Tous les astres le disent..., ton enfant sera le prochain précurseur du mal ! Seulement tu peux empêcher cela... Plus ou moins!

Anna' – C'est absurde ! Pourquoi dites-vous de telles choses ?!...

La voyante – Votre père... ! A provoqué ça, en jetant la malédiction... Personne n'en connaît les réelles conséquences.

Anna' – Qu... Comment vous savez ça ?! Vous n'avez pas le droit de prédire ces choses, seulement à cause de cette malédiction... !

La voyante – Elles arriveront, si tu ne jette pas un contre sort... La malédiction des Mcian est très puissante, personne ne connaît vraiment ses effets. Elle est faite pour détruire, la jeter sur un être humain est...

Anna' – Pas ça !

La demoiselle sentit son cœur s'extirper de ça poitrine, ses yeux mouillés trouble un peu sa vue. La malédiction... N'a jamais était encore lancée, sauf pour tuer ! Que va-t-il se passer si l'enfant vie ?! Il va devenir un monstre... ça ne peut pas être vrai, ce que dit cette femme. Son enfant à elle, ne pas être nouveau seigneur du mal.
La vieille se rapproche soudainement d'Annabel, son regard lisait de la tristesse. Anna' ouvre légèrement la bouche...

La voyante – Je suis navrée ! Seulement tout n'est pas perdu, un contre-sort beaucoup moins puissant mais il diminuera la malédiction... Tu es la seule à pouvoir lui offrir cette faveur Annabel, cependant tu en payeras le prix !

Anna' – Le prix ?!... Quel est ce sortilège !

La voyante – Tu perdras ta moralité... Ton cœur s'assombrira, tu le joindras aux ténèbres. Tu perdras ton amour, et tu n'en porteras aucun à ton fils ou en tout cas pas celui qu'une mère devrais avoir... Anna' tu serais prête à te sacrifier ?... Et sacrifier tout ce que tu as pour cet enfant !

Sans attendre une réponse de la jeune femme, la vieille fouille dans son vieux sac en toile tenu en bandoulière. Annabel semble effrayée, tout ce qu'elle redoute allait arriver... Elle devra tuer son fils, si elle ne veut pas tout perdre... Comment serait-elle capable de faire un tel choix ?! Comment... ? La vieille glisse entre les doigts moites de miss' Mcian, un vieux parchemin aux vieilles dorures...

La voyante – Nomme le par le « S », Kyochiro... En milieu de son nom !

La vieille femme s'éclipsa soudainement, laissant Annabel pesant le pour et le contre de la réalité. Tout semble concorder avec son père, seulement elle refuse d'y croire... Elle pousse lentement en séchant ses larmes et tenant fermement le parchemin dont elle ignore...comment l'utiliser!

Anna' – Kyo'S'chiro...

La jeune femme garde un regard intrigué sur le parchemin quand le calme recommence à la gagner... Certainement le sortilège qu'il faut lancer en plus du pouvoir du « S »... Bien qu'elle ne comprenne pas trop ces pouvoirs, s'ils peuvent diminuer la malédiction, elle le fera. Jamais elle ne se résignera à tuer son propre enfant... Elle aura le temps de le voir grandir, il est dit que la malédiction prendra effet quand il aura passé son sixième printemps. Espérons que cela soit juste !
Annabel porte sa main sur son ventre, une larme coule doucement sur sa joue... Elle est enceinte !...

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Annabel passe sa main contre ses yeux encore humides. La vieille femme avait disparue. Elle est partie. La gamine retint son souffle. Mais un bruit la perturba soudainement...

Yuki – Je suis rentré !

Son mari est de retour. Elle ne peut pas lui parler de tout ça. C'est tout à fait impossible, son courage a disparu. S'il savait... Yuki la détesterait, elle aurait dût lui parler de la malédiction d'Andy. Anna' s'interdit une fois de plus de révéler ce lourd secret. La jeune femme prend bien sa baguette magique en main. Deux, trois mouvements fluide, et la cuisine retrouve son état initial ainsi qu'elle.

Yuki trouve enfin son épouse dans la cuisine. Il s'approche d'elle en l'embrassant.

Yuki – Comment tu vas ma princesse ?...

Anna' - ...Très bien, comment ça s'est passé au travail ?!

Fit Annabel avec un sourire convaincant. Elle aide le jeune homme à se débarrasser de son manteau. Gardant un visage radieux.

Yuki – Rien de bien intéressent ! Depuis la chute de tu-sais-qui, il y a quelques mois, le journal s'agite assez ... Mais on va peut-être réaliser notre projet avec Anthony, on la posé ce matin. J'espère que ça marchera ! Et toi ? Tout s'est bien passé aujourd'hui ?!...

Anna' – Hm... Oui, la routine ! Donc tu compte vraiment partir... ?!

Yuki – Ne t'inquiète pas ma Chérie, c'est juste l'histoire de quelques semaines... Ce projet est important pour moi et Anthony, tu le sais bien !

Anna'- Hm... Oui, bien sur ! Je ne m'inquiète pas !

La jeune femme sourit, puis elle posa le manteau sur une chaise. Yuki parlait de son projet depuis des mois, avec cet Anthony Deltas qu'Annabel a déjà eut l'occasion de voir une ou deux fois. C'est un voyage assez loin d'ici, mais cela va permettre à Yuki de bien lancer sa carrière de reporter. Elle a évidemment envie qu'il réussisse seulement, c'est dur de le voir partir même pour quelques semaines.
La demoiselle prit la main de son mari est l'attire dans le salon...

Anna' – Je t'ai fait ton gâteau préféré pour ce soir... Tu sais au moins quel jour on est ?!

Elle sourit malicieusement, le jeune homme semble réfléchir pendant quelques secondes... Puis son sourire se dessine petit à petit. Il l'embrasse sur la joue.

Yuki – Bien sur, comment je pourrais oublier le jour où j'ai rencontré la femme de ma vie...



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Annabel s'était levée plus tôt que son mari ce matin là. Il croira qu'elle commencerait plus tôt pour le travail... Fallait pas qu'il sache où elle allait se rendre. Il ne pourrait pas comprendre. C'est presque de la trahison selon elle. Mais Anna' est certaine qu'elle n'a pas d'autres solutions. La jeune femme s'était préparée en silence, laissant son ange dormir en paix. Puis elle quitta la petite maison fleurie, sur le palier, elle transplane vers un lieu pas si éloigné que ça... A seulement quelques kilomètres d'ici, le manoir des Mcian...
La demoiselle observe la vieille demeure avec une certaine inquiétude. Elle prit tout son courage et prit la direction des grilles, à son grand étonnement celles-ci étaient ouverte. Son père serait il devenu négligent depuis qu'elle est partie. Ces deux dernières années et demie sans le voir. Il n'est même pas venu au mariage, pourtant Anna' avait presque supplié son mari pour pouvoir l'invité. Yuki avait dit simplement que c'était une bonne chose qu'il ne soit pas venu, il n'auront fait que le traiter « d'impur », de « sang de bourbe » et de « voleur » devant le reste des invités... La jeune femme emprunte maintenant les escaliers en pierre menant jusqu'à la porte principal. L'aube était encore à peine levée, cela donne un air lugubre au jardin... Elle connait parfaitement cet endroit, pourtant elle a l'impression d'être une parfaite inconnue.
La demoiselle s'apprête à s'annoncer à la porte, mais celle-ci s'ouvrit d'elle-même. Anna' fut interloquée. Elle se pinça les lèvres silencieusement, un petit elfe de maison se dresse sous ses yeux.

Creepy - Entrez Madame...

Annabel le reconnu sans aucun doute.

Anna' – Creepy... Qu..

Creepy - ... le maitre vous attendez ! Montez !

Annabel faillit s'étrangler. Comment ça ? Il l'attend ? Comment pouvait-il être au courant de sa venue ?... La jeune femme pose fixement son regard sur l'elfe puis sur les escaliers menant dans la salle de réunion, c'est certainement là bas qu'il attend. Sans rien redire, Anna' suivit l'elfe. Monter à nouveau ses marches, lui procure certains frissons... Comment ça aller se passer ? Elle peut encore faire machine arrière ? Pourra t-elle à nouveau affronter le regard de son père ?...
Creepy fit signe à la jeune femme de passer la première dans la pièce. Le fauteuil d'Andy avait le dos tourné, il était là. Les battements cardiaques d'Annabel s'accélèrent soudainement.

Creepy – Maitre ! Madame, votre fille...

L'elfe s'agenouille presque à terre en prononçant ces mots. Puis il se relève, jetant un regard à Annabel puis il partit rapidement vers la sortie. Fermant la porte derrière lui. Anna' reste fixée sur le vieux fauteuil. Elle avait la bouche nouée, pourquoi n'arrive t-elle pas à parler ?... Soudainement, le vieil homme se lève. La fille le regarde les yeux légèrement fébriles. Il arrête de lui tourner le dos et lui fit face. Elle reste toujours sans rien dire.

Andy – Annabel... ça fessait longtemps ! Je sais pourquoi tu reviens vers moi à ce jour...

Annabel écarquille les yeux, une peur qu'elle n'avait pas ressentie jusque là l'envahie. Elle n'arrive pas à dire le moindre mot.

Andy – Je t'avais prévenue... !!! Aucun Mcian avec du sang d'un impur ne peut vivre sans en subir les conséquences.

Anna' – Je vous supplie...

Elle avait enfin prit la parole. Qu'a t-elle à offrir pour convaincre Andy ? Rien du tout... Elle pouvait qu'espérer qu'il veuille changer d'avis. Pourtant, elle sait qu'il ne voudra rien changer.

Andy – Tu n'es pas digne de notre famille, tu me fais pitié !

Crache soudainement le vieil homme. Annabel se fige soudainement.

Andy – Rien ne sert à venir ici, c'est trop tard... Tu es déjà maudite comme la créature que tu as créée avec ce sang de bourbe.

Anna' – Arrêtez ! Pourquoi père ?...

Les larmes lui reprirent, Annabel aurait voulut être plus forte, elle n'est plus digne d'avoir porté l'insigne de Gryffondor d'autrefois. Sa peur lui fait perdre certaine valeur qu'elle avait.

Andy – Va t'en ! D'ici six années tu me reviendra, et tu perdra ta naïveté...

Anna' – Arrêtez, cette malédiction... Je suis votre fille unique vous ne pouvez pas !...

Andy réprime seulement un regard à son enfant. Qu'elle soit sa fille ou pas cela ne change rien à sa trahison... Ne l'avait-il pas prévenu ? Ne lui avait-il pas dit ce qui arriverait ? N'avait-elle pas réfléchit avant de se jeter dans les bras de Maaski. Andy lui avait grandement pensé aux conséquences de cette malédiction, de ce pouvoir. Comment celle-ci affecterait leur famille ! Il n'en savait rien, pourtant... La malédiction ne peut être jettée sur une personne qu'à sa naissance, les effets il ne les connait que trop peu... Seulement quelques gribouillis laissés par ses aïeuls dans le vieux grimoire dont seul Andy connait la cachette... Selon ses ancêtres, celle qu'on appelle 'malédiction' ne doit être utilisée que sur des véritables ennemis. Elle n'est qu'une arme de destruction, celui qui est touché par ce pouvoir ne deviendra rien qu'une arme, ... Même sachant cela, Andy n'a pas hésité à maudire cet enfant... Peut-être pensait-il pouvoir se servir de lui quant il grandira ? Il espère bien que cet enfant détruira son propre père en premier quant à sa fille on verra bien... Elle les as trahit après tout, ça serais juste qu'elle meurt avec son mari. Andy à ce moment ne se doute pas qu'il a mit fin à la puissante lignée des Mcian...

Anna' – Père...

Anna' s'était jetée à lui, presque comme la dernière fois, il y a deux ans. Même si Andy voulait changer ce funeste destin, il n'en serait pas capable, les pouvoirs du grimoire dépasse largement les siens...

Anna' - ...Je vous en prie, commençons un nouveau départ !

L'homme jette un simple regard froid à sa fille. Quel enfant naïve pensa t-il. Pourquoi a t-elle tout gâchée ?...

Anna' – Père...

Andy – ça suffit ! Débarrasse-moi d'elle... Ne reviens que quand tu sera une vraie Mcian... A bientôt, Annabel !

Anna' – Non ! Père, écoutez moi...

L'elfe de maison était de nouveau apparu sous les yeux d'Annabel. Il avait entendu l'appel de son maître. Apparemment le dialogue n'avait servit à rien, Anna' devait repartir d'où elle venait. L'elfe leva le poignet doucement devant la jeune femme.

Anna' – Nous ne sommes pas ennemi... Alors, pourquoi ?!

Le petit elfe de maison claque ses doigts sous le signe de son maître. Anna disparue de sous leurs yeux.
La jeune femme se retrouva à nouveau devant le grand portail, mais cette fois-ci, il est scellé... Laissant aucunes entrées, elle connait assez bien le manoir. Pour savoir à quel point il est comblé de sortilèges puissants. Quiconque tente de rentrer sans y être invité ne s'en sortira pas indemne... Le ciel s'obscurcit d'un coup à ce moment là. Des petites gouttes commencèrent à feindre sur le visage de l'anglaise.

Anna' – Pourquoi... ?

La jeune femme ne pouvait que se résigner... Elle baisse les yeux en direction du sol. Au bout de quelques secondes quand la pluie commença à se faire sentir elle quitte les lieux...

Le vent souffla brusquement, Anna' relève les yeux. C'est à ce moment là qu'un phénomène plutôt étrange se produisit. Un endroit précis ou la pluie ne tomber pas, un éclair de lumière éblouie un morceau de trottoir ou était assise... Une petite fille. La jeune Mcian se rapproche d'elle discrètement, elle avait l'impression que cette gamine n'était pas réelle. La petite devait avoir entre huit à dix ans, le visage rond et des traits d'une beauté simple. Ses boucles blondes et sa robe blanche la compare à un ange. Elle a un air si pur si innocent. La blondinette tenait entre ses mains une branchette coupé volontairement à son arbre d'après la coupure. Le branche fleurie laisse pende quelques cerises rouge sang. La chose qui frappa Anna' c'est le scorpion noir qui trottine silencieusement sur l'épaule de la gamine. La jeune femme allait intervenir auprès de l'enfant mais celle-ci plante ses grands yeux bleu et vert dans ceux de la Mcian. Des yeux verrons...

Petite Fille – Annabel Mcian...

Anna' se stoppe dans son élan. Comment cette enfant peut connaitre son nom ? Un serpent rampe sur le sol jusqu'à la jambe de la blondinette.

Anna'- LE SERPENT !!

La Mcian se précipite de sortir sa baguette, cependant la jeune blonde croise de ces yeux verrons ceux du serpent. Celui-ci explose intérieurement par un fort craquement plutôt glauque. Le scorpion avait planté en même temps sa queue dans le cou de la fillette. La petite ne cille même pas, celui-ci ne semble pas avoir la moindre douleur. La blondinette se mit à sourire joyeusement à Annabel. Mais qui est cette enfant ? Ou plutôt qu'es ce qu'elle est ?

Petite Fille – Hihi ! Bien fait pour lui...

Elle s'arrêta brusquement de sourire et de rigoler fixant plus amplement la Mcian. A ce moment là, Anna' se rendit compte que cette fillette jouait de transparence, presque fantomatique...

Petite Fille – Le Serpent est notre ennemi. Annabel... Il voudra nous enlever notre précieux, il faut le tuer... Tu devra le protéger de lui.

Anna' – Qu...Quoi ? Qu'est ce que tu racontes petite fille ? Qui est ce serpent ? C'est une personne ?...

Petite Fille – Hihi !... Bien sur, c'est une personne que tu combattras plus tard... Il est notre ennemi...

Anna' reste immobile, est-ce qu'on lui avait jeté un sortilège ? Cette fillette n'a pas l'air d'être réelle...

Petite Fille - ... Ce n'est pas le plus dangereux, celui dont tu devras le plus te méfier, c'est lui...

La gamine déplie ses doigts et montre plus largement à Anna' la branche de cerisier. La Mcian en profite pour se rapprocher de la gosse et prendre la branche en frôlant légèrement la main de l'enfant. Un frisson parcours les membres d'Annabel. La petite blonde n'a rien de fantomatique ni d'humain.

Petite fille - - Ou plutôt d'elle. Sous ses apparences de jeune fille, c'est un démon. Elle voudra te détruire, toi, ta famille et ton fils... Protège notre précieux d'elle ! Brise là... Maintenant !

Anna' – ça suffit ! Qui est tu ? Qu'est ce que tu veux ?

Petite fille – Il faut la briser... Ne te détourne pas de ton chemin, il f...

Anna' s'approche brusquement de la gamine pénétrant ce cercle pur sans humidité. Elle empoigne par l'épaule l'enfant. La jeune femme en avait vraiment marre, marre de tout ce qui lui arrive. Il est temps que ça cesse, pour de bon ! Le scorpion fila et planta sa queue dans la main d'Annabel. Celle-ci relâche la gamine sous la douleur, mais étrangement cela ne lui fit rien de plus. La petite fille se mit a crier d'un son très aigu, et fronça les sourcils sur Anna'...

Petite Fille – JE NE SUIS PAS UN ENNEMI...

Anna' – Va t'en !

La gamine se tira ses boucles blondes si soigneuses... Son blond vira petit à petit au brun... Tapant des pieds, la gamine semble en pleine crise. Un orage éclate au même moment. Des larmes grossières coulent sur les joues de l'enfant.

Petite Fille – Brise là ! Sinon, c'est elle qui te détruira dans le futur... Elle cache au monde ses yeux verrons comme son aura démoniaque... Il...il faut la détruire. C'est elle ton ennemi, souviens toi Anna' !

Anna' – Je me fiche de tes histoires, va t'en ! Et ne reviens plus...

Annabel tourne les talons, jetant la branche de cerisier aux pieds de la gosse. La fillette cria une nouvelle fois... Un arbre fut foudroyé par l'orage.

Petite Fille – Tu n'es importante que pour lui. Pour qu'il soit fort... Car toi, ton destin est déjà scellé. Haha !

La petite fille devenue maintenant entièrement brune ramasse la branche et la brise entres ses mains. Elle pousse un hurlement pour disparaître dans éclair de lumière. Anna' se retourne. Les deux morceaux de branches s'écrasent au sol, éclatant ces cerises qui déversent un liquide visqueux sur le sol... La Mcian se rapproche et touche une de ces cerises. Ses yeux s'écarquillent brusquement. – Du Sang –
Le hurlement de la gamine reprit d'un coup. Les branches déversent à leurs tours du sang... Mais en grande quantité... Anna' se relève en reculant.

Anna' – Qu...C'est... ! Horreur.. !

Le liquide surpassa le trottoir... Suivant la jeune femme, Anna' se mit à courir pour échapper à ce phénomène. Le sang prit de plus en plus d'ampleur, et il se jeta sur la Mcian...





Anna' ouvrit les yeux brusquement sentant une pression sur son bras. Elle attrape le poignet de l'enfant qui tirer sur son vêtement. Le gamin se mit a pleurer et son père arrive rapidement alerté. La jeune femme relâche le gosse se rendant compte qu'elle était allongée sur le banc d'un parc... Elle s'assoit en se massant légèrement la tête, quand le père du gamin semble assez remonté contre elle. Que s'est-il passé ? Ou est passé la petite fille étrange ? De plus il semble ne pas avoir plut ici... Pourtant c'est que la rue à côté ! Annabel avait du mal à comprendre ce qu'il s'est passé, est ce réelle ou pas ?
Une fois débarrassé du père gâteux, la jeune femme s'empresse a quitter le parc. Transplanant à l'abri des regards plus loin.
Son plan de destination, son chez elle... Elle n'avait plus la notion du temps, combien d'heures s'étaient écoulées ? Ou jours, peut-être ? La brunette traverse rapidement les lieux pour arriver à sa porte. Yuki ouvre la porte...

Yuki – Oh ! Tu rentres tôt ma chérie ?

Il lui sourit. Annabel relève les yeux légèrement, apparemment peu de temps s'est écoulé... La jeune femme jette un œil à la pendule, seulement dix minutes se sont écoulés depuis qu'elle à quitter le manoir. C'est tout simplement impossible. Yuki la sort brusquement de sa rêverie.

Yuki – Quelque chose ne va pas ? Tu as l'air pensive...

Anna' – Hm... euuh Je suis enceinte...

Fit brusquement la jeune femme. Cette phrase semble illuminer le visage de Yuki.

Yuki – Mais c'est magnifique, tu n'est pas heureuse...

Anna' – Si, bien sur... J'ai toujours voulu avoir un enfant.

Yuki – Alors pourquoi, tu as l'air aussi...Triste ?

Anna' - ... !

Yuki – Anna ?...

Anna' - ...oui ?

Yuki – Tu peux tout me dire, je suis ton mari...

Anna' – Évidemment !... Je te cache rien.

Yuki – Qu'est ce qui va pas ?

Anna' – Viens rentrons !

Annabel emprunte la main de Yuki l'entraînant dans la maison à l'abri des oreilles indiscrètes. Fermant la porte derrière eux. Ils s'assirent tout deux sagement sur le canapé laissant un silence pesant...

Yuki – Donc... ?

Anna' – Je pense que...que..

Yuki – Que ?...

Anna' – Je veux que notre fils ai un père présent. Avec tes voyages ça risque d'être difficile...

Yuki - ...ou notre fille.

Anna' – Hm...Oui !

Yuki – Ne t'inquiète pas pour ça, je m'arrangerai pour être plus présent.

Anna' – Vrai ?

Yuki – Vrai... !

Le jeune homme embrasse sa femme doucement ajoutant un sourire pour celle-ci. Elle ne pouvait pas offrir meilleur cadeau à leur couple.

Yuki – Et tu a déjà des idées ?...

Anna' – Idées ?...

Fit Annabel en fixant l'asiatique.

Yuki – Pour le prénom...

Anna' – On n'a encore le temps, tu sais.

Yuki – Oui, oui je sais... Mais c'est important tu pense quoi de July pour une fille et pour un garçon...

Anna' - ...Kyoschiro !

Yuki – Kyochiro ?... Hm tu es sure ? Je pensais que tu ne voulais pas de noms asiatiques.

Anna' – J'ai changé d'avis !

Elle lui sourit simplement en se levant.

Yuki – Où tu va ?

Anna' – J'ai quelques petites choses à faire à l'hôpital, je reviens ce soir vers huit heures...

Yuki – Soit ! Bonne journée... !

Annabel prit son sac se dirigeant à nouveau vers la porte. Sous l'œil curieux de son homme... Personne ne voudra expliquer à Anna' l'évènement avec la fillette. Peut-être le sera t-elle un jour... ?





Stagiaire Infirmière – C'est un garçon...

La petite brunette sourit en observant le couple de Yuki et Annabel. Le médecin s'approche avec le nouveau des deux jeunes parents. Il dépose l'enfant dans les bras de sa mère un petit moment. Annabel sourit de toutes ses dents en fixant le petit bout. Comme son père, il à des traits asiatiques. La jeune infirmière s'approche d'eux toujours souriante, un peu trop excité au goût du médecin.

Stagiaire Infirmière – C'est un beau bébé, comment vous allez l'appelez ?

Anna' – Il s'appellera Kyo'... Kyoschiro.

Stagiaire Infirmière – Wah ! Kyo ? Comme le groupe...

Anna' – Le groupe ?...

Médecin – Célia ! Viens plutôt nettoyer le matériel. Excusez-là, c'est son premier accouchement auquel elle assiste...

Yuki – Ce n'est rien...

Fit l'asiatique. Quittant des yeux pendant quelques secondes son fils.

Le ballon rebondit deux fois avant de rouler sur le sol. Anna' se dirigea vers son fils. Mais le garçon se relève avant.

Kyo' – Nan, nan... Je suis un homme, m'aide pas. Les hommes sont forts... !

Le garçon partit chercher sa balle sous les yeux maternelle. Ne serait-il pas un peu sexiste déjà à son age ? Pour un garçon qui va avoir seulement six ans demain.
Le gamin s'arrête devant un spectacle intéressent. Un scorpion portant ses petits sur son dos. Un scorpion noir se rapproche du groupe et surtout de Kyoschiro. Anna' attrape la main de son fils avant que celui-ci tente d'en attraper un. Pour une raison qu'elle n'explique pas ces petites bestioles restent docile avec le jeune garçon. La Mcian attrape dans ses bras son enfant.

Kyo' – Mais euuuh... J'ai des jambes, tu sais ! Je sais marcher...

Anna' – Fini de jouer mon garçon, il va pleuvoir...

Le garçon lève les yeux en direction du ciel et effectivement il allait pleuvoir. Il grimace. Sa mère ne sera jamais pourquoi mais le garçon a une sorte de phobie à propos de l'eau... Anna' dépose l'asiatique sur le palier, et elle partit ranger quelques trucs avant que la pluie ne tombe.

Kyo' – Tss... Bon moi, je t'attends à l'intérieur...

Le gamin se retourne pour ouvrir la porte et entre. Il enleva ses chaussures comme toujours. Se dirigeant vers le salon, et s'allongeant de tout son long sur le canapé.

Kyo' – Rah !

La jeune mère arrive à sa suite, n'étant pas très étonnée de le voir faire son prince. Car il est vrai, qu'elle lui accorde tout à cause des absences de Yuki, elle ne sait pas faire autrement.

Anna' – Sa majesté me laisserait-elle une place ?

Kyo' – Pff... Première à droite, une chose qui s'appelle fauteuil...

Kyoschiro désigne mollement du doigt le vieux fauteuil. Anna' sourit légèrement et elle poussa son fils pour s'asseoir prés de lui.

Kyo' – Tu as de la chance que je sois de bonne humeur...

Annabel secoue la tête prenant son fils contre elle, lui massant légèrement la chevelure.

Kyo' – Rah !...Tu me décoiffe là !

Anna' – Ton père va venir ce soir, et il sera là demain toute la journée... Pour ton anniversaire.

Kyo'- Jm'enfou !

Anna' – Kyo' !

Kyo' – Pourquoi, il vient lui... Je veux pas le voir.

Anna' – Tu sais, c'est pas sa faute s'il est absent, on en n'a déjà parlé...

Kyo' – Je le déteste !

Le garçon se détache de sa mère et se lève. Il prit la direction de sa chambre. Yuki était effectivement un sujet sensible pour Kyo'...

Anna' – Kyoschiro ! Reviens ici !... ça va être l'heure de manger.

Kyo' – J'ai pas faim !

Le garçon claque la porte de sa chambre. Annabel soupira, elle ne savait plus comment le tenir. Et parler de ça à Yuki résulte toujours à des larmes... Mais ce petit devait quand même manger, voilà pourquoi Anna' amena un plateau dans la chambre de son fils.
La soirée tombe doucement. Kyoschiro pour passer le temps feuilletait un livre sur la magie qu'il a piqué dans le bureau de ses parents. Allongé sur son lit. Un certain intitulé 'l'histoire de Poudlard'. Le garçon soupire un long moment, ce bouquin là c'est au moins la cinquième fois ou sixième qu'il l'observe. Il se demande s'il finira par devenir un sorcier comme ses parents. C'est ce qu'il désire le plus en ce moment.
Le garçon fini par aller se coucher quand le ciel deviens vraiment noir. Il ferme les yeux paisiblement. Il n'avait pas conscience que ce jour serait son dernier ?...

Anna' tape légèrement des doigts, nerveuse... Yuki allait finir par arriver d'une minute à l'autre. Elle lève les yeux sur la pendule, vingt-trois heures cinquante-quatre... Elle n'avait pas oublié les paroles de la voyante, de son père ou encore de la gamine mystérieuse. Que pouvait-elle faire ? A part espérer que rien n'arriverait ?... Les secondes lui parurent des heures... Battements de cils, vingt-trois heure cinquante-neuf... Son cœur s'emballa...

Anna' – Kyo'...

La jeune femme quitte la pièce, parcourant rapidement les escaliers. Minuit devait donner la fin... L'horloge sonna avant qu'elle atteigne le palier de Kyoschiro. Annabel Mcian s'évanouie sur le sol...

Kyo' ouvre les yeux soudainement, la fenêtre s'était ouverte brusquement. Il alla la refermer sans vraiment d'enthousiasme. La pluie lui fouette le visage, le garçon lâche une grimace. Enlevant cette humidité d'un revers de manche. Au même moment son regard croise la pendule, vingt-trois heures cinquante-huit. Le gamin pousse un soupire. Il se cogna à quelque chose qui le fit s'étaler sur le sol.

Kyo' – Merde !

Le gamin se relève en prenant le quelque chose en question... Le livre sur Poudlard.

Kyo' – Qu'est ce que tu fais là ? Toi...

Il se rappelle pourtant bien l'avoir poser sur la table de nuit. Soudainement un objet lui frôle la joue, un autre livre... Un livre qui vole ? Kyo' pousse un espèce de hoquet lâchant 'Poudlard'. Les objets volants tombèrent tous d'un coup. Kyo' ne comprit pas vraiment ce que tout ça voulait dire. C'est ça qu'on appelle la magie ?
Le gamin aller se précipiter vers la porte pour parler à sa mère de cet étrange phénomène. La pendule sonna Minuit ! Un bruyant orage éclaira la pièce, l'ombre sur le mur forma un scorpion sous les yeux stupéfait de Kyo'. Il n'aura pas le temps de s'en remettre qu'une déchirure brutalement, le frappe dans le dos. Une brûlure intense qui le fait tomber à genoux. Le garçon hurle cette souffrance venant de nulle part. Cependant cela ne dura que quelques secondes. La douleur se tut aussi vite qu'elle était apparue. Le gamin se releva. Soulevant à demi son tee-shirt touchant l'endroit de la brûlure... Des signes étranges s'étaient formés, comme une sorte de tatouage. Un éclair de lumière venant de l'extérieur le touchant brusquement à l'endroit du 'tatouage', ce rayon forma un scorpion se mêlant aux signes étranges.

Kyo' – Maman ! Maman !

Fit le gamin pour appeler sa mère. Elle avait déjà dut entendre son crie de souffrance. Pourquoi n'était t-elle pas là ? Elle devait lui dire ce qu'il se passe... Seulement Kyo', ne sera pas tout de suite qu'il est touché par la malédiction des Mcian...

Kyo' – Ma...

Annabel ouvre la porte, relâchant brutalement la poignée. La jeune femme avait changé d'allure, se tenant plus dignement, plus droite... Ses yeux étaient sombres, elle n'avait plus cette lueur, cette chaleur. Elle semble froide et presque un visage cruelle.

Kyo' – Regarde... C'est quoi !?

Le gamin montre le 'tatouage' naïvement à sa mère. Comment devrait-il penser que sa mère ne serait plus jamais comme avant ? Pour lui c'était toujours sa mère. Annabel baisse le tee-shirt de son fils, Kyo' eut un léger frisson à son contact... Il recule alors jusqu'à son lit pendant qu'Anna' avance vers lui. Menaçante ? Elle lui empoigne brutalement le poignet, Kyo ne comprend pas ce qu'il avait fait de mal... Annabel caresse silencieusement la joue du petit, un sourire se forme doucement sur ses lèvres.

Anna' – Je vais tout t'expliquer mon ange ! Ne craint rien...

Elle eut un ricanement intérieur, mais il se brisa quand la porte s'ouvre. Elle lâche le poignet de Kyoschiro en voyant la personne.. Son mari, Yuki !

Kyo’ – Papa… ?!

Anna’ se redressa en fixant son mari. Son ancien elle avait tout fait pour qu’il vienne. Quelle erreur ! Yuki s’avança dans la pièce ayant un regard inquiet. Il se porta sur son fils puis sa femme. L’homme prit la parole.

Yuki – Princesse, que ce passe t-il ? Kyo’ ça va ? J’ai crut t’entendre crier…

Kyo’ – Je…

Annabel s’avança brusquement vers son époux laissant son fils prés du lit, seul. Le garçon ne lâcha pas du regard son paternel jusqu’à ce que sa mère lui coupe la parole.

Anna’ – Ce n’est rien, Kyo’ a seulement fait un cauchemar.

Kyo’ – Hein ? Mais…

Yuki – Vraiment ?... ça m’as semblé plus brutale que ça !

Anna’ – Tu t’es trompé dans ce cas.

Kyo’ – Mais…

Anna’ – Kyoschiro, tais-toi. Et va te reposer tu en a besoin. Moi et Yuki… Enfin ton père avons à parler !

Yuki – Parler ?... Ta mère a raison, ce n’est rien. N’oublit pas que demain c’est ta journée.

Kyo’ – Hm.

Annabel fit signe à son mari pour qu’ils aillent discuter ailleurs que dans la chambre de Kyoschiro. L’homme se dirigea vers la porte, la franchissant avec un dernier regard à son épouse bordant son fils. Anna’ ne posa pas son sourire habituel à son enfant. Elle se dirigea ensuite vers la porte. Kyo’ avait relevé le buste en la voyant partir et interpela sa mère.

Kyo’ – Pourquoi ? Tu as menti… Est-ce que c’est grave ? J’ai rien fais pour avoir cette marque, jte le jure. C’est pas ma faute, j’ai rien fais…

Anna’ – Kyoschiro… On en reparlera demain !

Main sur la poignet de la porte, Anna’ la saisit. Le jeune garçon se relève de son lit à ce moment là. La jeune femme passa la porte et la referma derrière elle. Cependant elle ne se contentera pas de refermer juste la porte, elle la verrouilla. Kyo’ tentera de l’ouvrir. Il était déterminé à savoir… Pourquoi doit-il attendre demain ?...

Yuki patient assis sur l’accoudoir du fauteuil se relève en entendant sa femme revenir. Il sourit, cependant ses lèvres redevinrent neutres devant le visage si renfermé de son épouse. L’homme ne se doutait aucunement de la situation présente.

Yuki – Alors, il s’est endormi ?

Annabel relève les yeux vers l’asiatique d’un air supérieur et vaniteux qui ne lui ressemble pas. Elle s’arrêta juste devant Yuki. Elle afficha une voix légèrement voilée.

Anna’ - …Hm. Oui !

Yuki – Je suis inquiet, Kyo’ n’a pas l’air bien…

Anna’ – Il y a aucune inquiétude à avoir à son sujet.

Yuki – Me voilà rassuré. De quoi voulais-tu me parler ?

La jeune femme jette un nouveau regard glacial à son époux sous l’incompréhension de celui-ci. Yuki commence à comprendre qu’il n’y a pas que Kyoschiro qui n’a pas l’air d’aller bien. Anna’ depuis qu’il est revenu agit étrangement.

Yuki – Alo…

Anna’ – Kyo’…

Yuki – Oui ?

Anna’ – Il ne veut pas te voir pour son anniversaire… Comprend le, tu n’es jamais là !

Yuki – Annabel, je pense bientôt trouver une solution à ce problème. Tu…

Anna’ – Non, toi écoute moi ! Je vais déménager avec Kyo’, il va être là ou doit être, là où est sa place… Et certainement pas avec toi !

Yuki – Quoi ? Qu’est ce que tu raconte ? Tu as perdu l’esprit Anna’.

Anna’ – Alors maintenant je suis folle, c’est ça ? Mon père avait raison…

L’homme plaqua ses mains sur son visage. La façon de parler d’Annabel avait changé. Que s’est-il passer durant son absence ?
Annabel prit sa baguette resté sur la petite table et la pointa sur son époux. Fronçant les sourcils. Le jeune homme baissa les mains en fixant sa femme.

Anna’ – Ne t’inquiète plus pour ton fils. Et oublit le !

Yuki – Annabel !! Que fais-tu ? C’est de la folie… Ne me dit pas que par déménagement tu entends… Je refuse que ce vieux taré touche à un seul cheveux de Kyo’. Tu le connais mieux que moi, ton père… est un démon. Baisse ta baguette, c’est fini tout ça… Princesse ?

Anna’ – C’est loin d’être fini, tout vient de commencer… !

Yuki – Anna’…

Anna’ – IMPERO !!!











Kyo’ – M’man…

Kyoschiro resta assit dans les marches du palier. Râlant depuis plusieurs minutes. Observateur des agissements de sa mère. Il soupire. Anna’ saisit la dernière valise, se dirigeant vers la voiture. Elle revient en direction de son fils, puis entra dans la maison vérifiant qu’elle n'avait rien oublié. Le jeune garçon se releva quand Annabel ressorti de la maison. Elle referma la porte d’entrée, la verrouillant. Le gamin glissa les mains dans ses poches et prit un air boudeur.

Kyo’ – Alors on va où ? Pourquoi tu ne veux pas me le dire ? Je veux savoir moi… M’man !!! Et puis pourquoi il est parti Yuki, il avait dit qu’il resterait pour mon anniversaire !!! Il s’est encore enfui…

Le gamin mécontent se vengea sur une pierre laissée pour compte. Il relève les yeux vers sa mère tapant presque du pied. Il répéta plus fort presque insolent.

Kyo’ – M’man !!

Anna’ – Il est reparti, ce n’est pas ce que tu voulais !!!

Kyo’ – Je…

La jeune femme observa la réaction de son enfant. Kyo’ arrête de faire son capricieux, fronçant les sourcils puis soupirant en reprenant son air habituel. Avant de relever les yeux vers sa mère, il jura contre son père qui n’a jamais était là pour lui jusqu’à présent.
Il murmura doucement.

Kyo’ – Ce..ce n’est qu’un lâche.

Anna’ – Pour ce qui est de ma surprise je vais te la cacher plus longtemps mon Chéri. Nous allons voir ton Grand-père.

Kyoschiro écarquilla les yeux brusquement plongeant son regard dans celui de sa jeune mère. Anna’ s’était accroupi souriante en annonçant cela à son fils. Le gamin lui rendit son sourire. Cependant une lueur inquiète apparu d’un coup sur le visage du nippon.

Kyo’ – Mais..mais, tu m’avais dit que..

Anna’ posa son doigt sur la bouche du garçon. Souriante. Elle lui caressa ensuite les cheveux.

Anna’ – Tout ce que j’ai pu dire ne compte plus. Tout ça c’était la faute de ton père !

Kyo’ – Yuki, ne l’aimait pas ?

Anna’ – Hélas, non ! Allez assez discutez, je suis sûre que tu es pressé de le rencontrer.

Kyo’ – Oh ! Que oui… C’est toi qui n’arrête pas de parler, pas moi !

Le gamin sourit, se détachant de sa mère il couru jusqu’à la voiture se collant à la poignée. Annabel se relève doucement. Souriante. Elle rejoint rapidement le petit garçon. Lui mettant une tape sur la main.

Anna’ – Tu connais la règle ! Allez derrière… !

Kyo’ – C’est pas juste, c’est mon anniversaire.

Anna’ – Hm. Tu mesure combien déjà mon chéri ?

Kyo’ – Ok, ok, j’ai compris ! Pff…

Annabel ouvrit la porte arrière laissant entrer son fils à l’intérieur, refermant la porte. La jeune femme monta au volant. Elle avait appris la conduite par simple nécessité et couverture vu qu’elle vivait dans une ville moldu. Le manoir des Mcian se situe par ailleurs dans une zone ou il y a seulement des sorciers. Depuis la création de Kyoschiro, elle n’y était pas retournée.
La jeune femme démarra le moteur. Leur lieu de destination ne se situe qu’à vingt kilomètre d’ici. Si proche… Elle nota dans le rétroviseur que Kyo’ avait extrêmement hâte de voir son Grand-père, cela la fit sourire.
Kyoschiro resta silencieux et souriant prés de la fenêtre. Attendant patiemment leur arrivé. On lui avait dit pas mal de choses sur Andy Mcian, rien de positif. Seulement Kyo’ a toujours voulu le rencontrer, bien que ces parents ont toujours refusé jusqu’à présent. Il avait beaucoup d’espoirs à propos de son grand père. Il espère vraiment s’entendre avec lui. Une présence masculine avait toujours manqué à Kyoschiro…

De nombreuses minutes sur les routes, la voiture s’arrêta brusquement. Sous quelques regards perplexes. Kyo’ descendit du véhicule après l’accord de sa mère. Levant les yeux vers l’immense manoir, cela ressemble plus à un château à son gout. Son sourire se dissipe doucement, tournant les yeux vers sa mère. Celle-ci acquiesça. Donc c’était ici, le manoir des Mcian.
Kyoschiro se rappelle des photographies qu’il a pu prendre connaissance. C’était un lieu abandonné de végétation, la couleur du bâtiment était grisâtre… Et pourtant, le lieu était fleuri parsemé d’arbuste, le jardin avant ressemble à ceux qu’on trouve dans les châteaux. Et le manoir rayonne d’une grande beauté dans les mélanges de blanc et vert.

Annabel s’approcha de son fils et lui sourit. Le garçon la regarde.

Anna’ – Ton grand-père doit être aussi impatient que toi de te rencontrer… Enfin !

Dans un grincement sec, la porte s’entrouvrit d’elle-même. Kyoschiro resta silencieux, puis porta son regard à sa mère. Elle lui dit d’avancer en premier et de suivre le chemin de dalles qui conduit directement à l’entrée du manoir. Kyo’ acquiesça en avançant. Pour une des rares fois de sa vie, il se tut, pensif… Il ressentit son cœur bondir rapidement dans sa poitrine. Annabel prit la parole après un court silence.

Anna’ – Ne parle pas Kyo’, tu pourras si seulement.. Ton grand père te le permet. Tu as compris ?

Le garçon continua de marcher sans rien dire. Ces mots cassèrent son enthousiasme. Il n’était plus très sûr de vouloir le rencontrer. Il le ressent un peu, sa mère avait changée. Il ne sera dire comment et pourquoi !

Pourquoi venir voir Andy ? Sa mère l’a toujours décrit comme une personne détestable. Elle avait interdit à Kyoschiro de prendre contact avec lui… Qu’est ce qui à changer ?

Kyo’ - ..M’man ! Et pour ma marque… ?

Anna’ – Nous en parlerons plus tard.

Kyo’ - …Mais quand ?

Anna’ – Tais toi ! Ça sera plus tard !

Kyo’ – Je ne veux pas me taire…

Kyoschiro s’arrêta brutalement. Il jeta un regard noir à sa mère qui se stoppe à son tour face à lui. Le gamin reprit.

Kyo’ - …Pourquoi tu me dis rien ? Et pourquoi tu m’amènes ici, alors que tu avais dis qu…

Anna’ – Kyoschiro !!

Kyo’ – Laisse moi parler ! C’est mal de couper la parole, c’est toi qui l’as dit. Tu es devenue bizarre depuis hier… Tu es quoi ? Une imposteuse…euhh ou trice… ‘fin teuse… Je veux voir Yuki. Il m’expliquera mieux que toi !

La jeune femme soupira. Appréciant de moins en moins l’arrogance de ce gosse. Annabel se rapprocha d’un coup de lui, et le gifla. Elle reprit dans un ton plutôt glacial.

Anna’ – Je ne te demande pas de te taire, je te l’ordonne. Quant à ton père ne compte plus sur lui à partir de maintenant. Je doute que tu le revoies un jour !!

Kyoschiro resta la bouche semi ouverte fixant sa maternelle. Il porta sa main à sa joue. C’était bien la première fois qu’elle le frappait. Annabel perdant patience lui arracha presque le poignet, l’entrainant jusqu’à la porte d’entrée rapidement. Kyo’ s’était tut. La porte s’ouvrit d’elle-même. Ils entrèrent tout deux. La Mcian relâcha son fils une fois dans le hall. La porte claqua brutalement. Le garçon se figea devant la luxure du lieu. Oubliant presque le reste. Il avait l’impression d’être dans le palais d’un ancien roi comme dans les livres. Ses yeux se détachèrent de l’or quant un être horrible fit son apparition devant lui. Kyo’ grimaça. Il se rapprocha quelque peu de sa mère. L’être en question n’était autre qu’un elfe de maison. La créature se courba devant Anna’.

Creepy – Maitresse ! Monsieur votre père vous attend, veuillez me suivre…

L’elfe prit la tête du groupe, Anna’ fit avancer Kyoschiro devant elle. Ils arrivèrent dans un grand salon, certainement la pièce la plus somptueuse du manoir. Annabel arrêta Kyo’ en posant sa main sur son épaule. Une voix s’éleva. Un homme d’un certain âge, apparu. Le gamin le reconnu, c’est Andy Mcian, son grand père. Ce qui était bizarre, c’est qu’il ne semblait pas avoir vieilli par rapport aux photographies qu’il a pu observer.

Andy – Annabel… Enfin !

Annabel – Père..

Le jeune asiatique détacha son regard d’Andy pour se concentrer sur sa mère. Kyo’ ne s’en était pas rendu compte, l’elfe s’était éclipsé. Sa mère baissa un peu la tête et les yeux en s’adressant à Andy. Aucun mot ne sorti de la bouche de Kyoschiro. Il se contenta d’observer, écouter et peut-être comprendre.
Annabel resserra un peu son étreinte sur l’épaule de son fils. Elle le força à s’avancer un peu. Elle s’adressa de nouveau à Andy, d’une voix presque rayée…

Annabel - … je vous présente votre petit fils. Il s’appelle..Kyoschiro !

Andy – Kyo…hm !

La jeune femme acquiesça légèrement. Andy s’approcha d’eux, puis s’assied dans le seul fauteuil de la pièce. En plus, il n’avait pas du tout un prénom occidental. Le vieil homme fit un signe de la main au jeune garçon. Annabel relâcha la pression sur l’épaule. Kyo’ n’avança pourtant pas vers Andy, il se serra un peu plus contre sa mère.

Andy - …Approche mon garçon !

Annabel poussa légèrement son fils pour qu’il avance vers le vieillard. N’ayant pas le choix, le garçon s’exécuta. Il s’arrêta à la hauteur d’Andy, le fixant dans les yeux. Andy dévisagea l’asiatique, fronçant les sourcils. Kyo’ sentit une douleur dans la poitrine. Il ne relâcha pas son regard.

Andy – Il ressemble beaucoup trop à son Sang-de-bourbe de père…

Kyo’ ne rétorqua rien. Il ne connaît pas la signification de ce terme, mais selon lui ce n’était pas une chose favorable pour Yuki. La dose de mépris dans la voix d’Andy est bien significative. Le vieux Mcian releva les yeux en direction de sa fille.

Andy – Il a la ‘Malédiction’ ?

Annabel – Oui, seulement… seulement, il y a une chose d’étrange.

Andy – Étrange, dis-tu ?

Annabel – Vous comprendrez en la voyant…

L’Eurasien avait changé de direction son regard. L’inquiétude se lisant fermement sur son visage. Malédiction ? Ils parlent de lui ? Peut-être cette marque ? Sa mère s’approcha du garçon, lui caressant d’abord la joue pour le rassurer puis elle lui fit retirer sa veste.

Kyo’ – M’man !

Anna’ – Kyoschiro, aurais tu oublier ce que je t’aie dit.

Le gamin referma la bouche. Pourquoi n’avait il pas le droit de parler ? Il ne comprenait pas cette situation. Annabel força son fils à se mettre en face d’elle, donc de dos à Andy. Il n’opposa aucune résistance à sa mère. Elle lui dit de lever son tee-shirt assez haut pour montrer à Andy cette fameuse marque. Après quelques secondes d’hésitation, le gamin s’exécuta. Le vieux fit d’une voix pensive.

Andy – Un scorpion ?

L’homme plissa les yeux sur cette ‘marque’, un scorpion ordonné d’écriture incompréhensible. La ‘Malédiction’ ne prend pas de forme significative et encore moins de forme vivante. Enfin, c’était le cas jusqu’à maintenant.
Peut-être que le scorpion avait un rapport avec la légende dans le grimoire des Mcian ? Mais pourquoi ? Et surtout pourquoi ce gosse sans aucune valeur ?...

Andy – Soit ! Comme convenu il restera ici… Valentine !!

Une jeune fille âgée d’une quinzaine d’année pénétra dans la pièce. Elle s’approcha doucement sans montrer un quelconque sentiment général. Le vieillard reprit.

Andy – Kyoschiro suis Valentine.

Kyo’ – Mais…

L’asiatique referma la bouche assez vite. Il sentit plusieurs yeux planer sur lui. Il jeta un regard de détresse à sa mère, seulement elle ne montra aucun signe à son égard. Kyo’ fini par lever les yeux vers l’adolescente et faire quelques pas en sa direction. La jeune fille ne dit pas un mot, détournant les talons. Elle marcha rapidement ne se préoccupant pas du reste. Kyo’ la suivit après avoir jeté un dernier regard en direction d’Andy et sa mère.
Ils montèrent le grand escalier. Kyo’ avait encore l’image de sa mère et du vieil homme qui lui torture l’esprit. Ses pensées furent interrompues par un cri strident, n’ayant rien d’humain. Il s’arrêta. Valentine continua d’avancer comme si elle n’avait rien entendu, ou elle en avait l’habitude. Kyoschiro figea son regard sur une porte demi close. C’est d’ici que le hurlement venait. Il s’avança en fixant la porte. Il plaqua sa main en douceur sur la porte une fois arrivée à celle-ci. La poussant un peu. Il voulait juste connaître l’origine de ce cri. La porte grinça. Le jeune garçon plissa les yeux. Il perçut dans ce noir la silhouette d’un homme. La pièce ne possédait pas de fenêtre, seule la lueur d’une bougie éclairait timidement la salle.
L’encadrement de la porte offrit une douce lumière à la pénombre. Kyo’ resta immobile, l’homme ne lui prêta aucune attention restant de dos. Le gamin baissa les yeux sur le sol, une tache sombre qu’il ne pouvait distinguer gisait sur le sol. Il repoussa encore un peu la porte, offrant plus de lumière. Ses paupières se dilatèrent quelque peu… Du sang ! Kyo’ s’immobilisa à nouveau, les battements de son cœur lui firent encore plus mal que tout à l’heure.
Brusquement l’inconnu fit tomber un objet sur le sol, celui-ci se planta dans le sol brutalement. Le type gémit un peu puis il tourna le visage en fixant Kyoschiro. L’occidental fronça les sourcils. Une main saisie le poignet de Kyo’…

Valentine – Qu’est ce que tu fais là ?

Elle avait l’air énervée, elle jeta un regard à l’homme dans la pièce. Kyo’ ne réagissait pas, il fixait toujours ce gars inconnu. Valentine entraina de force l’asiatique hors de la chambre close. Elle marcha rapidement. Le jeune Mcian jeta un regard en arrière, la porte est maintenant fermée. Valentine marchait vite sans laisser le temps à Kyo’ de reprendre son souffle. Il ne put se retenir, tous les événements qu’il a vécus dans cette journée sont de plus en plus étrange.

Kyo’ – C’était quoi ce cri ? Qui est cet homme ? Pourquoi reste t-il dans le noir ? Et…

Valentine – C’est mon frère !

Kyo’ – Ton frère ?

Valentine - …Jason !

Kyo’ – Que faisait-il ?

Valentine – Tu poses trop de question, ce n’est pas à moi de te donner des réponses… On est arrivés !

Après cette marche accélérée la jeune femme s’arrêta devant une porte. Elle lâcha le garçon prenant une grosse clé dans sa poche. Elle ouvrit la porte. Entrant avec Kyo’ dans la chambre, bien qu’elle du un peu le forcer.

Kyo’ – C’est ton frère et tu ne sais pas ce qu’il fait ?

L’adolescente soupira. Puis fixa le gamin.

Valentine – Reste là ! On reviendra te chercher plus tard.

Kyo’ – Je ne veux pas rester ici, je veux voir ma mère… Tout de suite !

Valentine – Reste tranquille, c’est tout ce que je te demande !!

La brune allait poser sa main sur l’épaule de Kyo’, elle voulait le calmer un peu, être compréhensible. C’était qu’un enfant. Mais le garçon rejeta la main tendue, brutalement. Valentine fronça les sourcils. Elle prit la porte et la referma rapidement. Kyo’ se précipita seulement il ne fut pas assez rapide, Valentine verrouilla la porte. Le jeune garçon tapa du point contre le bois de la porte.

Kyo’ – Ouvre moi… Sale vieille ! Hé !!

Il donna un coup de pied dans la porte. Il frappa encore, et encore. Valentine sembla avoir déserté les lieux. Kyo’ continua de frapper.

… - Tu vas finir par te faire mal, tu ne l’ouvriras pas comme ça !

Kyo’ – J’en n’ai rien à fich… Hein ? Quoi ?

Le jeune garçon arrêta de taper contre cette porte. Sa colère se dissipa quelque peu. Il se tourna vers la voix féminine. Une autre personne se trouve dans cette chambre ? Il avait beau observé la pièce, il ne trouva pas la jeune fille…

Kyo’ – Qu’est ce qu…

… - Kyo’, regarde moi je suis là !

L’eurasien s’avança un peu dans la pièce suivant le son de la voix. Il regarda le miroir. Une jeune fille blonde, environ le même âge que lui. Elle lui sourit gentiment.

Kyo’ – Tu es…un miroir ?

Petite fille – Non, je suis un messager… Et je suis aussi celle qui doit t’aider dans ta mission, Kyo’ !

Kyo’ – Mission ? De quoi tu parles ?

Petite fille – Tu le découvriras par toi-même… Je peux juste te guider !

Kyo’ – Me guider ?

Petite fille – Oui, je vais te montrer une chose qui appartient au futur… ! La soirée du meurtre devrait convenir.

Kyo’ – La soirée du meurtre ? Attend… Qu’est ce que tu veux faire ?

Petite fille – N’ai pas peur, Kyo’… Tu ne crains rien, seul les acteurs de cette scène sont en danger. Tu dois seulement voir, pas agir, ni comprendre… Pour le moment, juste observer ! Prend ma main, je vais te montrer !

Kyo’ – Je…

La petite fille leva sa main en direction de Kyo’. Celle-ci traversa brutalement le miroir, le garçon fut un peu surpris. Et pourtant, il joignit sa main pour rejoindre celle de la fillette. Elle était presque blanche et surtout froide… Comme si, elle était morte !

Soudainement le décor changea… La blondinette adressa un sourire rassurant à Kyo’. Le gamin leva les yeux dans cette nouvelle pièce. Le lieu semblant pourtant être saccagé par une bataille… Un homme noir se tenait titubant, blessé, il devait avoir une soixantaine d’année. A son opposé le menaçant, se tient une femme occidentale environ trente ans et un garçon plus jeune d’une vingtaine d’année de type asiatique… La blondinette murmura doucement à l’oreille de Kyoschiro.

Petite fille – Regarde le !

La gamine fixa le jeune homme asiatique. Celui-ci resta debout regardant sa complice malmener le vieillard. Kyoschiro ne lâcha pas la main de la fillette. Il murmura doucement…

Kyo’ – Il… me ressemble ?...

Kyo’ – Il… me ressemble ?...

La blonde posa délicatement son doigt sur ses lèvres. Kyoschiro acquiesça, ne comprenant pas pourquoi elle lui montre ça. Elle pouvait voir l’avenir ? Son avenir à lui… Cet homme asiatique avait beaucoup trop de signes se référent à lui. Des caractéristiques du visage qui ne trompent pas. Est-ce vraiment lui dans le futur ? Peut-être que la messagère lui donnera explication ? Sa mission était peut-être de changer l’avenir et que c’était seulement pour cela qu’elle venait ? Les questions s’emmêlèrent dans la tête du jeune garçon. Il ne savait plus quoi penser. Il fixe distinctement l’homme qui lui ressemble. Celui-ci ne bougeait pas vraiment à vrai dire, on aurait cru qu’il prenait racine. La jeune femme qui l’accompagnait frappé une nouvelle fois l’homme noir. Le type n’avait plus sa baguette pour combattre d’après les observations de Kyo’. Cette histoire allait mal finir, Kyo’ aurait voulu aider le vieil homme… Seulement la blondinette lui dit de rester à sa place par un signe de la main.
La femme arrêta de tabasser, pointant sa baguette sur le noir.

Jeune femme – ENDOLORIS !!!

Elle riait. Kyoschiro se prit la tête dans ses mains. Cette situation était trop horrible. L’homme qui lui ressemblait ne faisait rien, il se contenta d’observer la scène. Il ne pouvait pas être lui, c’était certain. Kyo’ voulait s’en persuader. Il n’a rien à voir avec ces monstres. La petite fille retint Kyo’ de vouloir secourir le vieillard. Le gamin se répéta plusieurs fois.

Kyo’ – Ce n’est pas moi… Ce n’est pas moi…

Petite fille – Calme toi, Kyo’… Personne ne change l’avenir ! Tu peux juste voir ce qu’il va se passer !

La voix de la femme s’arrêta brutalement de jouir. Elle fixa brutalement l’asiatique jouant au poteau. Elle se rapprocha de lui, glissant sa baguette dans son cou. Elle lui sourit. Le jeune homme ne cilla même pas, le regardant d’un air neutre. Elle l’embrassa longuement, pour prendre à nouveau la parole.

Jeune femme - A toi l’honneur ! Détruit le symbole du ministère… Tue Kingsley Shacklebolt ! Vas-y !

L’asiatique détacha son regard de la jeune femme. Il leva sa baguette vers l’ancien ministre. Avant que le vieil homme eut pu dire quelque chose l’asiatique cracha le sortilège impardonnable.

Jeune homme - Avada Kedavra !!

Le garçon baissa sa baguette sans aucun remord distinctif. Kingsley retomba brusquement les yeux ouverts. La jeune femme lui donna un coup, elle sourit puis elle rigola. L’asiatique porta d’un coup sa main contre son cœur comme s’il voulait l’arracher. La brune ressentant sa légère détresse se pointa devant lui.

Jeune femme – Bientôt, ‘il’ ne te fera plus souffrir. Tu t’habiteras à lui ! Ne craint pas la douleur…

Jeune homme – Ferme là ! Je sais ce que j’ai à faire… Reste à ta place !

Jeune femme – C’est amusant… Il y a quelques mois encore, tu n’arrivais même pas à tuer une mangemort !

Jeune homme – Il y a rien d’amusant ! Tu regrettes que j’me sois pas débarrassé de toi ?

L’asiatique fit retomber sa main. Kyoschiro perçu une chose étrange dans son cou… Il ne rêvait pas, il avait des marques semblables aux siennes sur son torse. Il avait une chaîne en or posé dessus, et au bout de cette chaîne une pierre rouge sang incrustée dans la pince d’un scorpion… Kyo’ cru devenir fou, il avait l’impression que ce pendentif était vivant, il cru l’entendre respirer.
Brusquement la porte s’ouvrit stoppant la discussion. Un homme de taille moyenne, cheveux noirs de type occidental. Il avait sa baguette pointée sur les deux autres après avoir constaté la mort du noir, il s’adressa à l’asiatique.

Johnson – Espèce de traitre ! Comment tu as pu faire ça ?

Jeune homme – Johnson ? Tu es encore en vie…

L’asiatique releva sa baguette vers le nouveau venu. Kyoschiro perçu à travers la porte une autre bataille.

Johnson – Pourquoi ? Qu’est ce qu’ils t’ont fait pour que tu les rejoignent ? Je ne peux pas le croire… Tu as oublié ce qu’ils t’ont fait ? Ce qu’elle t’a fait ?

Johnson désigna la brune. Celle-ci ricana doucement, mi-amusée. Elle embrassa l’asiatique sur la joue, celui-ci fit un signe de la main comme agacé. Les deux hommes se dévisagèrent du regard.

Jeune homme – Soit heureux ! Je ne serais pas là pour te passer devant maintenant… Tu as libre champ pour devenir le meilleur auror de ce taudis.

Le dénommé Johnson leva se baguette brutalement prés à jeter un sortilège, d’un coup les personnages disparurent avec le décor. C’est le décor de la chambre du manoir qui s’imposa à nouveau. Kyoschiro leva les yeux vers le miroir. La petite blonde s’y tenait toujours.

Kyo’ – Pourquoi être revenu maintenant ? Qu’est ce qu’il va se passer ?

Petite fille – Cela n’a pas d’importance Kyoschiro..

Kyo’ – Mais… Et cet homme, il me ressemblait… Est-ce qu…

Petite fille – Toi dans le futur… Non, vous n’êtes pas la même personne. Tu vaux bien mieux que lui.

Kyo’ – Qui est-il ?

Petite fille – Personne ! Sa vie n’a pas d’importance… La seule chose importante c’est ce que tu as vu !

Kyo’ – Ce que j’ai vu ?... Ils ont tué..

Petite fille – Non ! Pas ça !

Kyo’ – Je ne comprends pas !

Petite fille – Ce n’est pas grave, bientôt tu comprendras ce que je souhaite te montrer !

Kyo’ – Pourquoi tu me le dis pas ?

Petite fille - …Ne fais pas confiance aux personnes de cette maison !

Kyo’ – Hein ?

Petite fille – Elle va fuir !

Kyo’ – Fuir ? Qui va fuir ?

Petite fille – Ta mère !

Kyoschiro se figea brusquement. Tout devient de plus en plus floue dans son esprit, plus rien n’avait de sens. Brusquement la porte s’ouvrit. Valentine apparue devant lui. Le gamin tourna les yeux vers le miroir, l’image de la fillette avait disparue.

Valentine – A qui tu parlais ?

L’asiatique détacha son regard du miroir à regret il recula. Il fixa Valentine. Il lui répondit sèchement.

Kyo’ – A personne !

Valentine – Ne me ment pas !

Kyo’ – Idiote, il y a personne ici… Tu veux que je parle à qui ? Au mur, peut-être ?

Valentine – Pardon ! Je vais t’apprendre à me manquer de respect !

Valentine s’approcha brutalement de Kyoschiro voulant le saisir. Seulement cette fois c’est lui qui fut le plus rapide. Il esquiva la jeune femme. Et couru hors de la pièce. Il parcourra rapidement le château. Le gamin s’arrêta d’un coup, apercevant l’elfe de maison.

Kyo’ – Où est ma mère ? Répond !

Creepy – Elle est partie !

Kyo’ – Partie ?

L’elfe resta sans rien dire de plus fixant le jeune garçon avec ses énormes yeux. Kyoschiro reprit sa course d’un coup. Il descendit rapidement le grand escalier, gravissant rapidement les couloirs. Arrivant à la porte d’entrée, il la poussa pour l’ouvrir.

Valentine – Revient ici ! Sale morveux !!

Kyoschiro ne prêta pas attention à Valentine qui l’avait poursuivit. Il sortit dehors. Courant sur le chemin de dalle. Il devait atteindre le portail avant qu’il soit trop tard. Il aperçut la silhouette de sa mère, elle allait partir. Kyo’ cria pour la retenir.

Kyo’ – MAMAN !!!

Malgré lui, il trébucha. Le garçon se relève rapidement, mais Valentine arrivée à sa hauteur le saisi par les bras. Le retenant ainsi. Sa mère passa le portail sans s’arrêter ni même se retourner. La voix cassée, Kyoschiro répéta plus bas.

Kyo’ – Maman…

Valentine – Tu t’es assez amusé, gamin !

Kyo’ – Elle… elle est…partie !

Valentine – Et alors, la mienne aussi est partie depuis longtemps. Aller on retourne au manoir !

Kyoschiro arrêta de se débattre. Au contraire il se serra un peu plus contre Valentine, laissant ses larmes humidifier ses joues. Il garda dans son esprit l’image de sa mère partant ! L’adolescente posa une main sur la chevelure du garçon.

Valentine – Je suis désolée !


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Jason relâcha le rideau, détachant son regard de cette image. Sa sœur enlaçant le rejeton d’un impur. Il tourna les yeux sur Andy. Le brun soupira.

Jason – Pourquoi reste t-il ici ? Je n’ai pas envie de vivre avec quelqu’un comme lui !

Andy – Jason, Jason ! Tu ressembles beaucoup trop à mon frère. Kyoschiro est ton cousin, et c’est un Mcian. Il doit rester ici ! Ne t’inquiète pas, il comprendra très vite sa situation, ici !

Jason survola le visage d’Andy, puis jeta un regard dédaigneux à la fenêtre. Observant sa sœur jumelle ramener le gamin. Le jeune homme fini par sourire.

Jason – Vous avez raison Maitre ! Il comprendra vite.. !