À l'entrée du Bal (OU)

Coralie attendais devant la porte d'entrée du bal son cavalier. Elle était revenue de sainte-mangouste quelque jour plus tôt. Elle avait en plein coeur un stupefix et il lui avait fallu un peu de temps pour récupéré. Néanmoins, c'était encore plus déterminer et surtout très fière qu'elle était revenue à Poudlard. En effet, en plus du bal d'halloween, elle fêtait son acceptation dans l'ordre du Phénix.

Elle attendait donc Lorcan Dragonneau, un ami et un frère d'armes. Il avait combatut tout les deux et passé très près de la mort. Coralie ayant passé trop de temps à Sinate mangouste n'avait pas trouver de Cavalier et lui non plus, il avait donc décider d'y aller ensemble. Pourquoi pas ?

Coralie était vêtut d'une superbe robe médiéval de couleur rouge éclatant et d'un blanc pur. Un vrai merveille. Elle avait été enchenté quand son oncle et tuteur la lui avait offerte pour la féliciter pour ses réactions lors des événements de Poudlard.

Invité

Lorcan était bien content de pouvoir aller au bal d'Halloween. Depuis la petite expédition en forêt quelques semaines plus tôt, où le Serdaigle avait échappé à la mort par miracle, il goûtait à tous les instants de la vie comme jamais il ne l'avait fait! Pendant ce début d'automne, le doux rêveur et flegmatique jeune sorcier qu'il était s'était transformé en un incorrigible boute-en-train, riant à tout bout de champ, pour les situations et les paroles les plus banales. Le professeur Londubat s'esclaffa s'ailleurs un jour qu'il le vit rire lors d'un de ses cours(pour une raison inconnue), disant qu'il lui rappelait une certaine amie à lui... Il avait donné dix points à Serdaigle pour ce rire, ce qui avait stupéfait toute la classe. Fort heureusement(ou pas), Lorcan retrouvait peu à peu son caractère habituel...

Une semaine plus tôt, il avait eu quelques nouvelles de son amie Coralie DuChesnier... Elle avait été assez sévèrement blessée lors de la bataille, par un sort de Stupéfixion. Dès qu'il avait eu l'aval de Sainte-Mangouste et du professeur Flitwick, il avait foncé à la clinique des sorciers, demandant à sa mère de le faire transplaner. Par étourderie, elle les avait d'abord emmenés dans la maison de feu grand-papa Xenophilius, rectifiant bien vite le tir... Une fois à l'hôpital, il avait rendu visite à Coralie, en fin de rémission. il pensait que cela lui ferait plaisir de recevoir un peu de compagnie pour ses derniers jours à l'hôpital, et il avait apparemment eu raison!

Là, ils évoquèrent le bal d'Halloween, et Lorcan se rendit compte que, malgré le temps qu'il avait passé à Poudlard, il n'avait pas eu la tête à se mettre en recherche d'une cavalière... Peut-être aussi saoulait-il tellement tous ses camarades qu'aucune sorcière ne voulait l'inviter... Quoi qu'il en soit, Lorcan proposa à son amie d'aller au bal ensemble, et elle approuva cette suggestion! Ils restèrent discuter pendant quelque temps puis Lorcan repartit, non sans un signe de la main, donnant rendez-vous à sa cavalière le soir du bal, à l'entrée de la Salle des Fêtes.

Ledit soir était arrivé, et Lorcan était... sur son 31. Enfin, sur son 31 à la manière des Lovegood, quoi... La tenue qu'il avait achetée était composée(dans l'ordre, du bas vers le haut) :
- de légères chausses médiévales de couleur kaki.
- d'un magnifique(ou horrible, les avis furent partagés...) collant vert vif.
- d'une chemise médiévale beige surmontée d'une veste aussi verte que le collant.
Lorcan n'avait pas osé acheter le sublime chapeau à plume que sa mère lui conseillait, ce en quoi elle avait été bien déçue, d'ailleurs... Il se présenta donc tête nue à sa cavalière, qui semblait l'attendre depuis quelque temps. Il lui fit une révérence avant de lui parler avec un air coupable.

« Toutes mes excuses, charmante Coralie... J'ai été retenu par ce satané collant qui refusait de se laisser domestiquer... J'espère que je pourrai me racheter au cours de la soirée. »

Il avait clôturé sa réplique par un large sourire un peu absent, comme seuls lui et sa mère savaient les faire.

Coralie lui sourit, les yeux pétillant et le sourire au lèvre. Décidément elle avait le chique pour les cavalier. En fait, elle adorait son habit si coloré, elle aimait les gens qui était différent et qui n'avait pas peur de l'afficher.

Elle s'inclina avec grâce à la manière des lady médiévals.

"Aucun problème Sir Dragonneau, le Bal est tout juste commencer et une Lady se doit de faire une entrée remarquer."

"Et il est absolument certain que la nôtre le sera."

Elle jeta un regard amusée à son "accoutrement", les yeux pétillants de malice. En cette soirée, la guerrière semblait bien loin. Néanmoins, pour quiconque savait regarder, on pouvait voir au fond de ses prunelles cette étrange tristesse, cet lueur qu'on tous les survivant. Elle ne semblait pas le moins du monde inquiété, et pourtant, quelqu'un qui la connaissait pouvait aisément deviner qu'elle n'en était pas moins sur le qui-vive. Elle était paré à n'importe qu'elle éventualité. Ce soir elle n'était plus simplement une élève, c'était sa première mission en tant que membre de l'Ordre du Phénix. Ce que peux de gens savait, et c'était sans doute mieux ainsi. Qui soupsonnerais une élève ?

Invité

Lorcan avait été bien amusé quand sa cavalière l'avait appelé "Sir" Dragonneau... Elle était vraiment dans le bain, et n'avait pas l'air de vouloir se prendre la tête! Cela le mettait à l'aise, lui ôtant toute tension superflue. Cependant, quelque chose le chiffonnait... Il sentait quelque chose de bizarre chez Coralie. Remarque, il avait senti également cela à l'hôpital ; ce devait être l'expérience dans la forêt, et le fait d'être passé si près de la mort... Il comprenait que cela pouvait affecter sa personnalité, d'autant que les soins à Sainte-Mangouste avaient l'air particulièrement pénibles. Lorcan lui-même avait subi quelques examens, et cela lui avait suffi!

Il ne voulait pas ajouter à la tension qui devait habiter son amie, et ne montra pas son inquiétude. Il lui lança un grand sourire, avant de voir qu'elle détaillait sa tenue. Il prit des poses ridicules pour mieux montrer sa musculature absente(parmi laquelle régnaient entre autres des pectoraux inexistants et des biceps minuscules), et s'arrêta pour détailler à son tour sa cavalière, en gardant toutefois une certaine correction et une distance de bon aloi dans ses regards.

« Ma Lady, je suis positivement charmé, et honoré d'avoir pour cavalière une si charmante jeune femme... »

Il fit une nouvelle révérence puis se releva. Il avait décidément bien de la chance d'être en si agréable compagnie... Il prit l'air le plus faussement sérieux du monde, puis tendit son coude à Coralie.

« Lady Coralie, me ferez-vous l'honneur de me laisser vous tenir compagnie pour le restant de la soirée? »

Le visage de Coralie s'illumina alors que ses yeux pétillait et que son sourire s'étirait et se transformait en rire. Comme il était doux d'être avec un ami, de sortir, de s'amuser quand on le pouvait encore. Voilà presque trois ans que Coralie vivait la guerre au quotidiens. Elle goutait pleinement le bonheur simple de rire entre ami et d'être léger. Elle savait le prix de ses moments et elle savait aussi qu'il fallait les savourer chaque fois que c'était possible. Demain nous ne verons peu-être pas le lever du jour alors c'était maintenant qu'il fallait profiter de la vie, ainsi chaque ocasion était peu-être la dernière et il ne fallait pas la manquer.

Elle se courba à son tour en une révérence gracieuse et élégante.

"Tous le plaisir est pour moi. Un compagnie aussi charmante et légère que vous est des plus bienvenue mon ami."

Elle lui sourit amicalement, elle avait le sentiment qu'en cet instant tout les deux se comprenait et cherchait la même chose. Un ami pour se détendre et oubli quelque tracas.

Et Coralie se laissa guider vers la salle de bal.

Invité

Lorcan était de plus en plus détendu... Il savait qu'il n'aurait pas à se prendre la tête ce soir, contrairement à tous les autres jours, que ce soit avec les cours ou bien avec les sombres évènements du début d'année.
Sa cavalière et amie à son bras, Lorcan passa la grande porte double de la Salle des Fêtes ; effectivement, il n'était pas si en retard que cela, puisque d'autres couples continuaient à arriver derrière eux et que le salle était loin d'être pleine(ce qui de toute façon était impossible vu qu'un sortilège très spécial permettait de l'agrandir à volonté en cas de besoin). Il reconnut non loin plusieurs de ses camarades, mais ne vit pas sa soeur Lysander... Il ne s'en inquiéta pas outre mesure, supposant qu'elle était sûrement(comme pour le casser) de l'autre côté de la salle. Lorcan tourna la tête vers la scène, où les musiciens jouaient un slow langoureux, aux accents toutefois très étranges car des sons suraigus émanaient, de temps à autre, d'altos poussés à leurs extrêmes limites. Enfin... C'était plutôt normal, pour un bal d'Halloween! Cependant, on aurait pu espérer que ce ne fût pas Sir Nicolas qui compose le programme musical!... Il se tourna finalement vers sa cavalière, comme les musiciens interrompaient leur programme.

« Ma Lady, permettez-moi une anecdote que cette... hmmm musique aux tons nasillards me rappelle : c'était il y a un peu plus de trois ans, juste avant ma première année. Une grande fête était donnée pour les dix ans de Lys' et moi, et un orchestre avait été... engagé pour l'occasion. Hélas, ils jouaient horriblement faux! Problème : ils étaient de bons amis de papa, donc on ne pouvait leur dire décemment que leur musique était exécrable! Et coïncidence : c'était ce même jour que l'un des Strangulots élevés par mes parents s'était échappé de sa cage aquatique. Apparemment, les musiciens avaient bien imité le cri d'amour du Strangulot, car il était monté sur scène et avait "chanté" en leur compagnie... Bon, son cri était moins désagréable à l'ouïe que les instruments de musique, donc nous avions laissé le Strangulot sur scène ; ce fut une expérience... originale. Mais... oh! Entendez-vous, ma Lady? »

Lorcan avait interrompu sa logorrhée, car les musiciens avaient repris leur jeu. Les sons étaient toujours aussi stridents, mais le rythme de contrebasse ne pouvait tromper le jeune Serdaigle.

« Voudriez-vous valser, ma chère? Oh, ne vous inquiétez pas... Vous ne pourrez être moins bonne danseuse que je ne le suis... »

Il lui fit un large sourire et lui tendit la main d'une manière exagérément précieuse, espérant qu'il n'avait pas pris de cours de danse l'été dernier pour rien!

Coralie lui sourit et se dirigea avec grâce vers la piste de danse. Elle avait cependant espérer pouvoir observer les danseur avant de se jeter dans le bain. Voila plus de 3 ans qu'elle n'avait eu l'occasion de danser. Elle avait certes garder toute sa souplesse, mais c'était maintenant celle d'une guerrière et non d'une danseuse et acrobate comme elle l'était autrefois. Elle ne savait même pas si elle se rappellerais comment valser.

"Vous aller devoir me réaprendre Sir, car j'ai peur d'avoir oublier."

Dans ses yeux, une infinie tristesse, comme chaque fois qu'elle revivait ses sombres années, elle détourna d'ailleurs la tête, pour ne pas que l'on voit sa faiblesse. Déjà, devant ses yeux, elle revoyait en flash, des amis qui dansait, puis leur corps étendus sans vie, sanglant et sombre. Elle revoyait des scène de joies et de fêtes, suivis de celle des combats, de mutilation et tout le reste. Elle ne pourrais jamais les oublier. Toute sa vie, elle porterais la leur en souvenir. Elle vivait pour eux et pour ceux qu'elle devait encore protéger.

[Je vais ouvrir un autre topic, c'est trop long avant que Anthony ne réponde, on va se perdre....]

Invité

Coralie avait accepté son invitation à danser, mais Lorcan sentait bien qu'elle n'était plus très à l'aise... Etait-ce le fait de danser qui la perturbait tant? Ou était-ce plus profond?... Il ne le savait pas encore, et à vrai dire ça ne le regardait pas... Il fit tout pour rendre le sourire(un sourire sincère, pas le sourire forcé qu'elle semblait arborer) à sa cavalière ; pour cela, il la prit par la taille de sa main droite, pendant que sa main gauche tenait celle de son amie. Il s'efforca de garder le port le plus droit possible, comme l'exigeait une danse aussi stricte que la valse, puis sourit à Coralie.

« Ne vous en faites pas, ma Lady... Il vous suffira de suivre mes pas. Regardez donc. »

Puis il fit trois pas, suivant le rythme de l'horrible musique... Il laissa ensuite l'occasion à sa cavalière de répéter deux ou trois fois les pas, avant de se préparer à danser véritablement. Il espérait que la diversion pourrait aider son amie de Gryffondor à passer une agréable soirée...

« Maintenant, juste à répéter ces pas en tournant... »

Coralie se laissa entrainer dans la danse et au fur et à mesure des pas et de la musique sont sourire s'agrandit et devint un vrai sourire franc. Elle était émerveiller et tellement heureuse de voir qu'après la guerre et toute ses horreurs, elle savait encore danser. Ses yeux brillèrent d'un tel plaisir, mais aussi d'une poignante tristesse. Elle se revit dansant avec tous ses partenaire, Reine de Bal, elle l'avait déjà été avant. Elle avait perdu tellement d'ami, tellement de gens qui en connaitrait plus jamais le plaisir si simple de danser avec un ami, de se laisser entrainer par la grâce et la musique. Du simple plaisir de faire se retourner les têtes sur son passage.

Dans ses yeux et sur son visage on pouvait y lire l'immense et enfantine joie de voir qu'elle savait encore danser après toutes ses années, ainsi que la tristesse que lui procurait le fait que beaucoup de ses amis n'aurais plus jamais se plaisir.

"Mon seigneur, vous n'avez idée à quel point cette soirée me fait vivre d'émotion. C'est la première fois depuis si longtemps que je danse. J'ai l'impression, pendant un fugace instant, d'être revenue 3 ans en arrière, alors que j'étais encore de celle qui font tournée les têtes."

Invité

Lorcan sentait cette dernière réplique comme une provocation... Non, il ne pouvait laisser passer cela! Il sourit tout au long de la danse, ne prononçant plus un mot, se contentant de s'appliquer à danser du mieux qu'il put. Puis l'horrible valse jouée par l'orchestre s'arrêta, et les deux danseurs s'arrêtèrent de tourner. Tenant toujours la main de sa cavalière(mais respectant cette fois la distance de rigueur dans une relation courtoise entre gens bien nés), le jeune Serdaigle prit la parole.

« My Lady, ce que vous avez dit m'a... non pas choqué, certes, tout de même pas. Mais cela m'a fort surpris! »

Il prit un air faussement offusqué, puis s'inclina, comme s'il s'apprêtait à dire quelque chose d'offensant.

« Je puis volontiers croire que vous faisiez déjà tourner les têtes de bien des hommes il y trois ans, mais il m'est impossible d'envisager que vous ne les fassiez plus tourner aujourd'hui encore! »

Il se courba pour porter ses lèvres à la main de la jeune fille. C'était le deuxième baisemain de la soirée, et ce ne serait certainement pas le dernier! Il lâcha finalement ladite main, puis invita, d'un geste du bras, sa cavalière à s'éloigner de la piste de danse si elle le souhaitait... Il sourit de nouveau à Coralie avant de reprendre la parole ; sa réplique fut à la limite de la plaisanterie, sur fond de vérité toutefois.

« En tous cas, ma chère, je suis flatté de vous accompagner pour une soirée si riche en émotions!... Gageons que ces émotions ne soient pas de mauvaises émotions. [...] Ou alors tâchons de les camoufler derrière la joie d'être réunis! »

L'orchestre attaquait(toujours de manière aussi fausse) une musique enraînante et rythmée. Accoutré comme il l'était(le pantalon vert vif...), Lorcan ne put s'empêcher d'esquisser quelques pas de danse traditionnelle irlandaise. Il offrait un spectacle parfaitement ridicule à Coralie et surtout au reste de l'école, mais n'en avait cure... Il aimait se laisser aller parfois, même lorsqu'il devait être aussi sérieux qu'un Lord, et jouer le léprechaun faisait partie de ces moments de relâche...

Coralie lui sourit, la légèreté de son ami lui faisait du bien. Il y avait si longtemps qu'elle n'avait participer à un événement de ce genre. Ce faire dire qu'on est toujours aussi belle qu'avant, bien que ce temps nous semble appartenir à une autre vie, est un vrai baume au coeur.

"Je vous remercie mon amie, vos parole me rendre le coeur plus joyeux."

Elle s'aprocha de son cavalier et lui murmura alors à l'oreille.

"Nous devrons nous tenir sur nos garde se soir mon ami. Les mangemort vont attaquer Poudlard. Des membres de l'ordre du Phénix sont présent, ainsi que quelque Aurore, mais ne vous fiez qu'à vous même pour vous protégé. Il ne pourront tout faire ce soir."

Malgré ses graves paroles, Coralie garda un sourire de façade et elle mis même sur son visage un moue taquine. Bien des rumeurs vont sans doute commencer après cela, mais elle n'en avait cure. Elle ne savait trop qui faire confiance dans les élèves et elle ne voulais pas non plus provoquer un mouvement de panique.

"Quand l'attaque va commencer, je devrai rejoindre les autres membre de l'ordre du Phénix. Peu de gens le savent, mais j'ai été accepter en leur rangs après les événement de la rentrée."

Invité

Les paroles de Coralie avaient inquiété Lorcan bien plus qu'il ne voulait le laisser paraître... Et vu qu'elle le lui avait simplement glissé à l'oreille, le Serdaigle supposa qu'il ne devait surtout parler à personne de cela, afin de ne pas créer de mouvements de panique et de ne pas alerter les Mangemorts... Il pouffa donc, comme si elle lui avait raconté une bonne blague, puis s'approcha à son tour du visage de sa cavalière, avant de sussurer :

« En tout cas, à chaque fois que nous passons une soirée ensemble, ou du moins à quelques dizaines de mètres l'un de l'autre, nous risquons notre vie... Je me demande si nous ne sommes pas maudits!... »

Il lui sourit pour lui signifier qu'il ironisait, bien entendu... Il jeta machinalement quelques regards autour de lui, comme pour chercher ses ennemis, puis se ravisa. Il s'inclina une nouvelle fois devant son amie et parla une nouvelle fois à voix basse.

« Mais puisque vous y tenez absolument, je serai sur mes gardes... Par contre, ne comptez pas sur moi pour ne me soucier que de moi, et ne pas m'inquiéter pour vous! [...] Ah! Bien sûr, félicitations pour votre entrée dans l'Ordre, ma Lady. Cela me réjouit assurément, mais... Je suis tout de même un peu déçu, car je ne pourrai profiter de votre compagnie pour toute la soirée!... »

Il prit une mine triste et s'éloigna de quelques mètres. Il se courba pendant quelques instants puis, juste avant que Coralie ne reprenne la parole, se redressa en un sourire radieux.

« Ce qui signifie que pour vous réapprendre à danser, nous aurons moins de temps, ma Lady! Alors ne perdons plus de temps, et retournons-y, voulez-vous bien?... »

Après la danse rythmée, l'orchestre attaquait cette fois un slow des plus classiques, et des plus étranges à la fois : classique par son rythme, mais étrange par sa mélodie peu rassurante... Lorcan Dragonneau tendit une nouvelle fois la main à sa cavalière et l'amena jusqu'à la piste de danse.

Coralie lui sourit, elle était contente de passer sa soirée avec un ami aussi simple et léger de Lorcan. Elle avait besoin de décrocher un peu en attendant de devoir se battre. Elle avait appris à prendre chaque moment de détente et à le savourer pleinement. Elle entendait bien ne pas faire exeption à cette soirée. Elle avait des têtes à tournée et des coeur à volé, elle espérait en profiter au maximum.

"Bien Messire !"

Elle se laissa entrainer sur la piste de danse et cette fois, elle laissa libre cours à sa grâce et au rythme de la musique. Elle était une ancienne musicienne et elle avait le rythme dans la peau. Bien que les musicien ne soit pas les meilleur, son corps retrouva vite l'habitude du tempo et des mouvement. Avant la fin de la danse, elle avait retrouver sa grâce et son élégance, presque comme autrefois.

Invité

Le couple de danseurs était en harmonie, bien que radicalement opposés en certains points... En effet, la grâce de Coralie compensait la raideur de Lorcan, pendant que l'aisance du Serdaigle apaisait les tensions de sa cavalière de Gryffondor. Ils dansaient avec élégance, se débrouillant aussi bien voire mieux que la plupart de leurs camarades. Lorcan sentait qu'un changement s'opérait chez son amie, comme si son corps endolori retrouvait des mouvements qui lui étaient impossibles. Tout en tournant, les deux cavaliers se parlaient.

« Ma Lady, vous voyez bien qu'il ne vous a pas fallu longtemps pour apprendre de nouveau à danser... Et avec quelle grâce! »

Il lui souriait tout en devisant ainsi, tournant, tournant encore. Puis la musique s'arrêta, et les deux danseurs se séparèrent, plus sèchement qu'après les autres danses... Cela perturba Lorcan, qui se demandait ce qui clochait ; peut-être le moment était-il venu pour son amie de... d'y aller.

« Coralie, je ne sais ce qui se passe... Ou plutôt je crains de le savoir!... J'espère bien me tromper, car votre compagnie m'est des plus agréables. »

En fait, ce n'était pas cela, pas encore. Avec les souvenir revenait la culpabilité d'être encore en vie, de pouvoir s'amuser alors que tant de gens qu'elle avait aimer et connu, ses parents compris, ne le pourrait plus jamais. Pour la première fois depuis le début de la guerre elle dut combattre des larmes et très fort. Elle n'avait plus pleurer depuis la mort de ses parents, même eux elle n'avait pas eu la force et les larmes nécéssaire pour les pleurer. Elle n'avait put que regarder chaque mort avec les yeux sec et la rage au coeur. Elle n'avait put que regarder les autres pleurer et avoir mal. Elle ne pouvait que frapper et se mettre en colère et pourtant c'était en ce soir de fête qu'elle avait eu envie de pleurer.

Il était trop tard. Cela ne changerais plus rien. Il ne lui restait pas grand chose, mais elle se souvint aussi pourquoi et surtout pour qui elle se battait. Pour que ses deux petit frère est un futur qui ne serais pas fait de guerre comme sa vie à elle l'avait été. Pour qu'il est de vrai rêves à eux et n'est pas à mettre leur vie en jeu pour eux. Pour que leur avenir soit fait de rêve et d'amour et non pas de violence et de guerre.

Elle sut aussi qu'elle pouvait faire confiance à son ami. Et elle savait combien la confiance était un trésor précieux. Sa soeur connaissait tout ses secret, mais il en était un qu'elle voulait partager avec au moins une autre personne, juste au cas où sa ce révélerais utile.

"J'ai quelque chose à te montrer, sortons dehors quelque minutes."

Et elle l'entraina vers la sortie.

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Lorcan avait été d'une légèreté sans bornes durant tout le début de la soirée. Pour faire passer une bonne soirée à son amie, il avait enchaîné les boutades et plaisanteries fines, alternant son rôle de Lord et celui de boute-en-train qui lui seyait depuis quelques semaines. Maintenant, c'était Coralie elle-même qui redescendait "les pieds sur terre" : elle s'était remise à tutoyer son ami, et l'entraînait maintenant vers la grande porte de la salle. Lorcan n'était pas à proprement parler alarmé, mais... il était déçu que la magie de cette soirée ne dure pas plus longtemps. Enfin... elle devait bien s'arrêter à un moment ou un autre! Finalement, les deux jeunes sorciers arrivèrent à un coin calme, un couloir apparemment abandonné, du moins pendant le bal.

« Alors, Coralie... Qu'est-ce que tu voulais... euh me montrer? Ce n'est pas que ça m'inquiète, mais... »

Il n'alla pas plus loin et laissa son amie faire ce qu'elle avait à faire... Lorcan était un peu tendu : il sentait que ce qu'il allait voir était... pour le moins important.

Coralie regarda partout pour être sur que personne ne pourait les voir. Elle ne pouvait se permettre que trop de gens et surtout des gens qu'elle ne connaissait pas apprennent son secret.

Avant de retomber vraiment les pieds sur terre elle tenait à offrir encore un peu de magie à son ami qui lui avait fait passer une si bonne soirée.

"My Lord, je tenais à vous remercier du fond du coeur pour cette soirée si magique. Vous avez redonner de la gaieté dans mon coeur et pour cela je vous serai éternellement reconnaissante."

Elle s'inclina à la manière d'une lady, mais quand elle se releva le charme était terminer, elle était redevenue cette guerrière dont le monde avait présentement besoin. Un jour sans doute elle pourait redevenir elle-même tout en sachant garder cette combativité qui faisait aussi partit d'elle sans avoir à alterner les rôle et les masques.

"Lorcan, j'ai besoin ce soir d'un ami, un ami de confiance et je pense que tu peux être cet ami. Ce que je vais te montrer seul ma soeur, mes frère et mon oncle sont au courant. Personne d'autre. Néanmoins, j'ai besoin que tu le vois et que quelqu'un d'autre sache pour mieux défendre poudlard."

Elle planta son regard dans le siens, il était dur, déterminer et confiant. Elle semblait toujours faire preuve d'un grand espoir. Une sorte de lumière brillait toujours dans son regard peu importe le problème ou la situation.

Elle était des plus sérieuse.

"Accepte-tu de partager ce secret ?"

Invité

Et finalement, c'était bien cela... La magie prenait fin. Les paroles de Coralie sonnaient brutalement aux oreilles de Lorcan, et plus dur à soutenir était encore son regard, perdant tout son pétillant. Lorcan passa outre sa déception : elle avait besoin de lui, et il ne devait pas lui faire faux bond.

« Coralie, tu sais très bien que tu peux avoir totale confiance en moi... Je tiens à toi, je tiens à Poudlard et à chacun de ses élèves ; je ne te trahirai pas. »

Lorcan sentait que les responsabilités qui pesaient sur lui étaient plus importantes que ce qu'il avait vécu jusqu'à présent... Une de ses amies, membre de l'Ordre du Phénix, avait grand besoin de lui pour mener une de ses missions à bien, pour pouvoir protéger efficacement Poudlard... Le jeune Serdaigle conclut le plus sérieusement du monde :

« Coralie, je suis prêt à partager ton secret, si tu y es prête également. »

[HJ : inspi pas fameuse en ce moment, désolé >_<]

(non, c'est très bien comme cela.)

Coralie lui sourit, elle s'en voulait de briser ainsi la magie, mais la guerre n'attendait personne. On devait s'y préparer coute que coute.

"Je vais donc te présenter Inwë, une héroïne de la Guerre Sombre."

Dans ses yeux nostalgie, tristesse et espoir. Un étrange mélange qui parlait beaucoup sur la personnalité de la Gryffondor. Elle était heureuse de pouvoir partager à nouveau cette forme avec quelqu'un. Inwë avait toujours été pour elle un symbole d'espoir et de joie, car c'était ce qu'elle représentait pour ses deux frère. Quand il faisait froid, c'était avec sa fourrure qu'elle les avaient réchauffer. Elle les avait aussi protégé par ses griffes et ses crocs.

En un battement de cil, au lieu de Coralie se tenait maintenant un Lynx du canada. Assez grand pour sa race, d'un pelage doré et les poils sombre était de l'exacte couleur des cheveux de la Gryfondor. Il semblait avoir la même noblesse guerrière que celle de la jeune femme. Elle regardait d'ailleurs Lorcan d'un regard pénétrant et légèrement amusé.

À l'entrée du Bal (OU) Lynx

Invité

Lorcan adorait les animaux. Tout particulièrement les félins! Il aimait leur ambiguïté : leur air à la fois si sage et si joueur, leur caractère si froid et si affectueux... Mais là!... Le Serdaigle était déboussolé, et resta un instant sans voix. Désormais, c'était une Coralie d'un peu plus mètre de long qui lui faisait face, en ne comptant pas sa... sa longue et apparemment soyeuse queue?! Peu à peu, le jeune sorcier recouvra ses esprits, sa mémmoire, ses facultés cognitives, et il regarda le lynx qui lui faisait face : il reconnaissait la sorte de pinceau de poils noirs, caractéristique de ces félins, que ses parents naturalistes lui avaient présenté... Il s'accroupit pour faire face au... eh bien au visage de son amie.

« Inwë, c'est ça?... Eh bien, si je peux me permettre, Lady Inwë, je suis charmé de vous rencontrer! Pour trouver un point de comparaison, euh... même la grande Minerva McGonagall ne vous égale pas en grâce et en noblesse. »

Lorcan approcha la main de Co... d'Inwë, et la caressa entre les oreilles quelques secondes. Pour la première fois de sa vie, il avait face à lui un Animagus, et il ne savait trop comment réagir. Il espérait que sa spontanéité ne serait pas mal prise... Quant à cette Guerre Sombre... Il en avait entendu parler, mais relativement peu, vu son âge ; il savait cependant que bien des sorciers avaient perdu la vie face à ce qui semblait être une pâle copie de Voldemort Il reprit la parole.

« Je dois bien avouer que c'est un secret certes lourd à porter... Il sera bien gardé, ne t'en fais pas. Maintenant, je comprends un peu mieux ce qui peut te passer par la tête quand il faut faire face à des... évènements sombres. »

Lorcan ne savait trop s'il devait lutter à ses côtés à tout prix, la laisser se battre dans l'Ordre du Phénix, ou bien entre les deux : veiller sur elle de loin. Il n'avait jamais fait face à ce type de situation, étant donné son jeune âge, et n'avait que les quelques conseils de sa famille. Le Serdaigle se releva et considéra son amie de haut(dans le sens propre bien sûr^^) et lui sourit.

« Au moins, tu n'auras plus à te soucier de comment danser... Mais ce sera bien moins pratique pour le buffet. »

Citation :

« Inwë, c'est ça?... Eh bien, si je peux me permettre, Lady Inwë, je suis charmé de vous rencontrer! Pour trouver un point de comparaison, euh... même la grande Minerva McGonagall ne vous égale pas en grâce et en noblesse. »

La lynx hocha la tête, il se souvenait. Et quand Lorcan approcha sa main pour la caresser, elle se laissa faire stoïquement. Elle trouvait amusant de se faire comparer à MacGonnagal, elle était sans doute plus du style des maraudeur, étant non déclarer. Néanmoins, le compliment lui plus. On disait que cette femme avait été une génie de son temps en métamorphose.

Ses yeux semblèrent rire de sa spontanéité, mais sans méchanceté. Un amusement sincère. Pourtant, elle lisait encore ne lui l'inquiétude et tout le reste. Elle s'en voulait un peu de partager ainsi ses responsabilité avec le jeune serdaigle. Néanmoins, la guerre n'attendrais pas et il était trop vieux pour ne pas y être mêler, alors autant le préparer et lui donner ainsi de meilleur chance de survie. Il avait choisis de toute façon d'être impliquer dès l'instant ou il c'était joins à la mission de la baguette de sureau au début de l'année scolaire.

Citation :

« Au moins, tu n'auras plus à te soucier de comment danser... Mais ce sera bien moins pratique pour le buffet. »

Coralie secoua la tête en roulant les yeux, c'était sans doute assez étrange de voir agir ainsi un Lynx. En un clin d'oeil, elle était de nouveau elle-même.

"Je n'utilise que rarement cette faculté. Je préfère la garder comme une arme secret au cas où. "