Le Futur d'Harry Potter
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 Comment capturer un S. en 10 leçons

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MessageSujet: Comment capturer un S. en 10 leçons   Comment capturer un S. en 10 leçons EmptyJeu 30 Oct - 15:10

Cette histoire a été commencée il y a quatre ans et n'est toujours pas terminée! ^^ Il ne me reste qu'un chapitre à écrire pour conclure mais je ne pourrai pas le faire avant l'année prochaine car je pars un an à l'étranger, avec peu d'accès à internet ou même à un ordinateur.

C'est une réponse au défi du groupe HRFRHO, aujourd'hui inactif.

Créez un manuel, en plusieurs chapitres si possible, où vous proposerez au minimum 10 règles infaillibles pour séduire Severus Rogue.
Le best du best serait d’écrire aussi la mise en application des règles par Mione !


J'ai très légèrement changé le sujet d’origine : ça ne va pas être des règles infaillibles, mais plutôt un plan d’attaque en dix étapes.

C'est bien sûr un Sev/Hermione.

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Comment capturer un Severus en 10 leçons


Chapitre 1 : Introduction



La sonnerie venait à peine de retentir que tous les élèves étaient déjà sortis de la salle de Potions dans la plus grande précipitation. C’était bien le seul point sur lequel Severus Rogue n’avait aucun contrôle : leur enthousiasme à s’enfuir de son cours. Loin de lui cependant l’idée de remédier à cette unique lacune : l’enthousiasme était partagé.

Ce qu’il ne supportait pas, c’était qu’aucun de ces stupides cornichons ne prenait jamais la peine de refermer la porte du cachot. En général, il prenait grand soin de retirer quelques points à la maison de celui qui avait eu le malheur de se retrouver en queue du peloton. Seulement là, il lui avait semblé que c’était un Serpentard... Hum, peut-être souffrait-il de daltonisme ? Oui, cette cravate devait être rouge et non verte. Encore cinq points de moins pour Gryffondor, donc. Quel dommage...

Résigné, il se leva pour aller lui-même, une fois de plus, clore l’accès de son antre. Il aurait pu utiliser la magie, oui, mais il s’était fait un principe de ne jamais user de sa baguette dans sa salle de cours. Sauf en cas d’extrême nécessité. C’était d’ailleurs la première fois cette année que Londubat ne l’avait pas poussé à cette extrêmité... Il faut dire que le cours des 7ème années avait été théorique aujourd’hui. Mais on ne savait jamais... Des fois que la Terreur des Chaudrons aurait envoyé voltiger son encrier vers l’étagère à potions... C’était déjà arrivé. Mais non, pour une fois, rien à signaler. Ce qui ne l’avait pas empêché de faire perdre deux points à sa maison pour avoir éternué trop fort.

Et c’est donc pour ne pas avoir à déroger à sa règle que Severus Rogue se dirigea vers la porte.
En chemin, son oeil fut attiré par quelque chose au sol, en plein milieu du passage. Un cahier. Rouge. Il soupira : un de ces inaptes Gryffondor avait dû le laisser tomber dans sa hâte. Il le laissa dans un premier temps où il était et alla fermer sa salle. Mais, en repassant devant le petit objet à la couverture de cuir, son obsession du rangement reprit le dessus sur lui et il le ramassa, dans le but de le jeter.

Cependant, alors qu’il allait le lâcher sans plus de cérémonie au-dessus de la poubelle, une lumière vive attira son attention. C’était apparemment le reflet des torches sur la couverture du cahier. Plus précisément sur son titre, dont les lettres en relief ressemblaient étrangement à de l’or. Mais ce n’était pas ce qu’il y avait de plus étrange : c’était le titre en lui-même.

Comment capturer un S. en 10 leçons

Qu’est-ce que c’était que ça ? Un livre de chasse ? Qu’est-ce qu’un élève ferait avec un livre de chasse ? Et qu’est-ce que c’était qu’un « S. » ? Poussé par une curiosité qui lui aurait valu une place de choix chez les Gryffondors, Severus ouvrit le mystérieux cahier et, ignorant la petite voix qui lui disait combien ce qu’il s’apprêtait à faire était mal, il commença à lire.

Introduction

Ce manuel a pour but d’étudier la meilleure façon de « capturer » un homme que par souci de discrétion je nommerai « Sujet » (abréviation : S.).

Les quelques règles qui vont suivre ne sont que théoriques et j’espère de tout coeur que leur mise en pratique rencontrera le plus grand succès, à savoir : mettre le Sujet en question dans mon lit !

Passons tout de suite à la leçon n°1.


Severus referma brusquement le cahier.

Merlin, qui aurait crû que la chasse pourrait avoir autant d’attrait ?

A suivre

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MessageSujet: Re: Comment capturer un S. en 10 leçons   Comment capturer un S. en 10 leçons EmptyJeu 30 Oct - 15:18

Oups, au fait, j'ai oublié de préciser que cette fic comme ces personnages étaient totalement OOC! ^^

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Chapitre 2 : Leçon n°1 : Préparation

Severus avait longtemps débattu avec lui-même pour savoir s’il pouvait décemment continuer sa lecture. Après tout, il s’agissait de la vie privée d’une (ou d’un !) de ses élèves. Pouvait-il se permettre de...

Bon, d’accord, il avait rapidement débattu avec lui-même. Ce « manuel » avait l’air fichtrement intéressant ! Mais quand même...

Ok, il avait hésité une fraction de seconde avant de se jeter sur la première leçon ! L’élève incriminé n’avait qu’à pas s’être précipitée hors de son cours sans faire attention... Non mais c’est vrai quoi...

Tout en se dirigeant vers ses appartements, il entama sa lecture.

Leçon n°1 : Préparation : étudier le Sujet

Le S. est un être difficile à observer. Très souvent tapi dans son antre, il ne sort que très rarement à la lumière du jour. C’est donc dans son repère même qu’il faut venir l’étudier. Bien qu’ayant un caractère peu commode, le S. n’est pas complètement sauvage, et pénétrer dans sa tanière est tout à fait possible, à condition de respecter des horaires fixes. En l’occurrence, le lundi de 15h à 16h et le mardi de 9h à 11h. Ces horaires sont modulables selon les années, mais nous nous intéresserons dans ce manuel à ceux en vigueur en cette année 1998.


Severus s’arrêta et réfléchit un instant. Le sarcasme et l’euphémisme étaient plus son fort que la métaphore, mais ce n’était pas sorcier (enfin...bref...) de deviner que le mystérieux S. était forcément un de ses élèves de Serpentard. En effet, en ce mois d’avril 1998, les horaires inscrits correspondaient aux cours communs de Potions des 7ème années de Gryffondor et Serpentard. Et si ce cahier appartenait bien à une de ces maudites lionçonnes, le concerné ne pouvait être qu’un de ses protégés. Ce qui expliquait le S. :Serpentard.

Malfoy ? Zabini peut-être ?

Il poursuivit, à la fois curieux et quelque peu honteux de cette curiosité d’adolescent ! Mais bon...c’est tellement bon, la honte !

Ce que des heures d’observation du S. m’ont appris, c’est bien qu’il n’aime pas être observé ! Il faut donc agir dans la plus grande discrétion. Des coups d’œil furtifs sont amplement suffisants. Bien sûr, le meilleur moyen de le détailler plus précisément est de lui poser une question et de profiter du temps de sa réponse pour le regarder longuement. C’est également un bon moyen de se repaître de sa voix de velours...


Zabini : éliminé. Sa voix nasillarde avait un temps fait douter Severus du véritable sexe de l’élève... Mais, minute, depuis quand Serpentards et Gryffondors se parlaient pendant son cours ?!? Depuis quand se parlaient-ils tout court, en fait ? Passons...

... sa voix de velours et d’admirer ses connaissances. Car en plus d’être outrageusement séduisant, contrairement à ce que certaines mauvaises langues peuvent dire, le S. est brillant. Et vif. Et perspicace. Envoûtant...

Mais je m’égare ! Voici donc ce que j’ai pu observer :

Le S. est un peu difficile, il faut veiller à ne pas le contrarier, sous peine de remontrances verbales assez désagréables... mais pas toujours injustifiées.

Le S. a un passé assez malheureux, qu’il cherche à dissimuler. Il faut respecter cette intimité et ne pas s’aventurer à découvrir des choses qui doivent rester cachées. Ou alors le faire très subtilement...

Le S. est brillant, et il apprécie les gens brillants. Pas de futilités avec lui, de gloussements ou d’inepties d’adolescentes pré-pubères !


Severus retint un rire méprisant. Patil et Brown venaient de se retirer de la liste des possibles auteurs de ce recueil...

Il faut chercher à montrer son intelligence, sa vivacité d’esprit, sa maturité, mais sans trop se mettre en avant, ce qu’il ne supporte pas. Il lui arrive pourtant lui-même de le faire, mais très rarement.


Malfoy, rarement en avant ? Severus s’était peut-être trompé de Serpentard. Pas Crabbe ou Goyle quand même ! Voyons : séduisant, vif, brillant... Euh, qui y avait-il d’autre parmi ses serpents mâles ?

Le S. aime cependant montrer sa supériorité mentale en rabaissant certains élèves, ce que je trouve moi-même très énervant mais que je considère comme un de ses rares défauts, sur lequel je pourrai éventuellement travailler si j’arrive à mes fins.


Wilkson ? Smirith ? Artob ? Peu probable... Des élèves très discrets, pacifiques. Trop pacifiques !

Le S. aime la subtilité et la finesse, il faudra en user le plus possible, que ce soit lors des cours ou d’un échange verbal.

Le S. aime le noir. Il en est toujours entièrement vêtu...


L’aîné des Cot... oh. Oh ! Oooh...

...Le noir est donc la couleur de prédilection à porter pour capturer son attention. Avant de le capturer tout court...


Oh Merlin... Est-ce que... nooon ?

Le S. peut sembler avoir une apparence négligée, mais c’est un effet étudié, visant à apporter le dégoût sur lui. Il faut savoir déjouer cette astuce et regarder au-delà de l’aspect peu ragoûtant de sa chevelure par exemple.


Si...

Le S. a un physique que beaucoup qualifieraient...d’affreux. Il ne faut pas s’arrêter à de bêtes considérations de société et apprendre à voir sa vraie beauté dans le fond de ses yeux ensorcelants.


S... Serpentard ? Héhé, non...Pas tout à fait...

Le S. doutant lui-même de cette beauté, il faudra le rassurer sur ce point.


Se... Severus...Oh Merlin...

Dernier point constaté après mes heures d’observation : le S. est foutrement sexy ! :-)


Severus se cogna la tête dans l’encadrement de la porte de ses appartements sans même s’en rendre compte...

A suivre...

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MessageSujet: Re: Comment capturer un S. en 10 leçons   Comment capturer un S. en 10 leçons EmptyVen 31 Oct - 13:53

Je n'aime pas les deux chapitres à venir mais bon, c'est un passage obligé en attendant la réécriture de cette fic l'année prochaine. Wink

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Chapitre 3 : Karlson ? Dellariva ? Granger ?!?

Bon, Severus, calme-toi, respire ! Pfff ! Merlin Merlin Merlin que c’est excitant cette histoire ! NON ! Non, moi professeur, elle élève ! Pas possible ! Pas moral ! Et puis une Gryffondor en plus ! Mmh, j’ai dit que Patil était éliminée ? Chiotte !

Severus relut plusieurs fois la première leçon afin de s’assurer qu’il était bien le “S.” concerné.

« Une voix de velours ». Héhé, oui, c’est bien moi ça ! Mais hum ! Pas bien, Severus, pas bien !

« Séduisant, brillant, vif, perspicace, envoûtant ». Au moins cette fille avait un certain sens de l’observation, pensa-t-il... Il s’offusqua légèrement du « un peu difficile » mais une fois encore le terme « sexy » lui fit tout oublier et lui donna presque un sourire béat.

Ah mon Severus tu plais encore aux femmes ! Euh... tu plais enfin aux femmes...aux filles... à une de tes élèves... Oh Merlin pourquoi faut-il que ça m’arrive à moi ?!? Non, oubliez ça Merlin ! Pourquoi ça ne m’est pas arrivé plus tôt ?!? Je veux dire, à 23 ans, ça aurait été un plaisir de... mais à bientôt 39... Quel âge a-t-elle ?17 ?18 ? Mmh, majeure... NON ! Tu as plus de deux fois son âge et tu es son professeur ! C’est mal Severus ! Ce qui n’est pas le meilleur argument remarque... C’est mal. Oh oui ça serait très mal... Hum ! Bon...Relativisons. Ce n’est que du domaine du fantasme tout ça ! Cette fille a écrit ça pour se divertir...pour s’amuser... AH AH ! J’ai compris ! Elle se fout de moi en fait ! Dans ce cas elle va... Ou peut-être pas... Bon, le seul moyen de le savoir, c’est de continuer à lire... Non ? C’est pour mon honneur après tout ! Allons-y ! Tiens, j’ai la tempe qui saigne moi...

Après s’être soigné rapidement, Severus retourna à la lecture du Cahier des Miracles, comme il l’avait surnommé.

Leçon n°2 : Attiser la curiosité du sujet


Et puis plus rien...

Hein ? Mais...c’est tout ? Mais je suis extrêmement curieux moi ! Je veux savoir ! Mmh, un sort de protection peut-être ?

« Révèle tes secrets ! »

Il ne se passa rien. Après plusieurs tentatives infructueuses, Severus finit par baisser sa baguette et se rendre à l’évidence que le cahier s’achevait ainsi. Du moins pour l’instant, songea-t-il. L’auteur devait être en plein cours d’écriture quand elle l’avait perdu.

Très bien, dans ce cas il n’y avait qu’à le remettre où il l’avait trouvé pour qu’elle le récupère, attendre qu’elle écrive la suite et... et quoi ? Espérer qu’elle l’égare de nouveau ? Elle ne devait quand même pas être assez stupide pour... Quoique, c’était une Gryffondor après tout...

Mais mieux valait ne pas croire en une bonne fortune qu’il n’avait jamais connue. Non, mieux valait ruser ! On est Serpentard ou on ne l’est pas, se dit-il avec une mimique calculatrice.

Il posa le cahier sur le bureau devant lui et pointa une nouvelle fois sa baguette dessus.

« Duplico! »

Il y eut une lumière vive, qui l’éblouit un instant, le forçant à fermer les yeux. Quand il les rouvrit, ce n’était plus un mais deux livres qui se trouvaient devant lui. Il attrapa délicatement le Cahier des Miracles Bis et le feuilleta rapidement : le contenu semblait être le même. Il fit un test : il s’empara d’une plume et du cahier d’origine et griffona le premier mot qui lui passa par l’esprit (chaudron) sur la dernière page de celui-ci. Le mot si’nscrivit également sur la copie du par magie. Il l’effaca, et les lettres disparurent sur le double aussi. Severus sourit triomphalement.

o§o

Le lendemain, au petit déjeuner, il observa la table des Gryffondors. Zut, est-ce que ça ne pouvait vraiment pas être Brown ou Patil ? Non, impossible. Dommage... Karlson ? Merlin quelle horreur, il préférait encore baiser les pieds de Potter que d’imaginer...enfin peut-être pas quand même...et puis avec un sac sur la tête, à la limite...bref ! De toute façon, il était plus qu’improbable que la très boutonneuse Mancy Karlson sache écrire correctement “ineptie” ou “repaître” : ses copies étaient toujours ortogra ... orthografi ... orthographiquement cauchemardesques ! Son écriture finissait souvent par disparaître sous l’encre rouge et rageuse de Rogue.

Dellariva ? Non, il soupçonnait fortement l’Irlandaise d’origine italienne d’être lesbienne. Bon, à vrai dire, ses “soupçons” venaient surtout du fait qu’il était l’un des rares, si ce n’était le seul, à être au courant de sa relation avec...avec...la rouquine mignonne là...Weasley, Ginny Weasley, pour les avoir surprises un soir dans un couloir des cachots, et ils étaient donc plus que confirmés. Mais peut-être était-elle bisexuelle ? Mmh, perspective intéressante... Surtout que la petite Weasley était... mineure ! Donc on se calme !

Bon, qui restait-il ? Brown (snif !), Patil (SNIF !), Karlson (eurk!), Dellariva (mmh...)... ça faisait quatre... Qui était la cinquième déjà ?

Il fronça légèrement les sourcils, sa mémoire ayant décidé de lui jouer des tours. Puis ses yeux rencontrèrent les têtes rousses des deux plus jeunes Weasley et, après avoir chassé hâtivement certaines pensées revenues à la charge concernant la cadette, il dévia légèrement son regard sur leur gauche et se demanda comment il avait pu oublier.

Granger ! L’insupportable et prétentieuse Miss Je-Sais-Tout ! Toujours fourrée dans ses livres, toujours question et réponse à tout ! Savait-elle seulement qu’il y avait une vie hors des études ? Il était quasiment impossible qu’elle ait de telles pensées envers la gente masculine, alors un tel projet...

Mais...et si ? Bon, elle ne valait pas une Patil ou une Brown, mais elle n’était pas désagréable à regarder. Et elle ne devait certainement pas l’être à toucher non plus... oh Merlin non quelle horreur, elle serait bien du genre à poser des questions sur tout et à ne jamais s’arrêter de parler ! Il serait refroidi avant même d’avoir commencé ! Enfin, peut-être qu’avec un sort d’extinction de voix... Mais bon, non, ce n’était décidément pas le genre de Miss Parfaite Préfète !

C’était étrange, aucune des cinq ne semblait correspondre... Et s’il s’était trompé de maison ? Après tout, le rouge n’était pas forcément l’apanage des Gryffondors. Il tourna la tête vers ses 7ème années de Serpentard...et la rebaissa bien vite sur son assiette. Bon, hum, Karlson n’était pas si mal que ça après tout !

Granger ou Dellariva... L’avenir et le cahier le lui diraient...

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MessageSujet: Re: Comment capturer un S. en 10 leçons   Comment capturer un S. en 10 leçons EmptyVen 31 Oct - 14:03

Précision: dans cette fic, je prononce « Weasley » à l’anglaise, c’est-à-dire, en gros, « Wizli ».
Severus est toujours aussi OOC! ^^ Je n'aime pas du tout son comportement dans ce chapitre mais je ne le changerai qu'à la réécriture.
Et à part ça, les puristes de l'Italien me pardonneront...

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Chapitre 4 : Leçon n°2 : Attisement

A 9h00 tapantes, les 7ème années de Gryffondor et Serpentard regagnèrent mornement les bancs de la salle de Potions qu’ils avaient prestement quittée la veille. Au moins avaient-ils la satisfaction de pouvoir se dire que le prochain cours ne serait pas avant le lundi suivant.

Severus avait posé le cahier à l’endroit exact où il l’avait trouvé. Il laissa entrer ses élèves, posté à la porte, pestant intérieurement contre le port obligatoire de l’uniforme. Quand il passa entre les rangs pour regagner l’estrade de son bureau, le livre avait disparu. Il sourit imperceptiblement et commença à attendre impatiemment de voir si sa curiosité serait attisée ce matin-là...

C’était un double cours, consacré donc comme d’habitude à la confection d’une potion. Pour cette fois, il avait décidé de les confronter au Leviatum, un philtre qui une fois ingurgité permettait de flotter dans les airs pendant une durée de cinq à trente minutes selon le dosage. Et qui honnêtement n’avait absolument aucune utilité, sauf peut-être de lui permettre de s’amuser de la détresse d’un Londubat, ou mieux, d’un Potter, se démenant impuissemment à deux mètres du sol... Gnerk !

Une heure passa et les préparations étaient maintenant bien avancées. Enfin, si ce n’était celle de Londubat évidemment dont la texture et la couleur ne laissaient rien présager de bon. Qui sait, avec un peu de chance, il était en train de créer un poison mortel... Severus se dit qu’il devrait peut-être faire tester les potions entre voisins de table. Celle de Londubat irait ainsi à Potter... Re-gnerk !

Mais bon, Severus n’eut pas longtemps la tête à penser à toutes les manières dont il pourrait faire souffrir ses deux élèves honnis. Il commençait à se demander si une de ses élèves (auteurs de talents à ses heures) allait se décider à « passer à l’attaque ». Car en plus d’une heure, il n’avait aperçu aucun signe particulier ni chez Sylla Dellariva, ni chez Hermione Granger... et ni chez Mancy Karlson, mais là il en remerciait profondément Merlin depuis le début du cours. Les jeunes filles étaient penchées sur leurs tables, soucieuses de suivre à la lettre les instructions, premièrement car elles étaient toutes deux obsédées par la perfection (ce qui lui avait fait se demander plusieurs fois pourquoi elles n’avaient pas atterri chez ces arrogants et méprisants Serdaigles...hum...) et deuxièmement parce que, à l’instar de tous leurs camarades de classe, elles ne souhaitaient pas recevoir les foudres d’un Maître des Potions particulièrement titilleux sur tout ce qui concernait l’art délicat de la matière qu’il enseignait et dans laquelle il avait toujours excellé.

Severus dut retenir une sorte de gloussement en se disant que ce n’était pas le seul domaine dans lequel il excellait, et qu’il était avide d’enseigner ses connaissances de celui-là aussi. Puis, après ce bref moment de modestie pure, il décida de forcer lui-même les choses... enfin, de leur faciliter la tâche, oui, bien sûr !

Le problème était : à qui « faciliter les choses »? Même si le fait de la voir, là, aussi zélée et plongée dans son travail que d’habitude, augmentaient considérablement ses doutes sur la probabilité que Granger soit l’auteur du cahier, il ne pouvait être complètement sûr qu’il s’agissait de Dellariva... ou de Karlson, compte tenu de ce qu’il savait sur l’Italienne et...et... oh, pourquoi oubliait-il toujours son nom ? La soeur des jumeaux maléfiques ? Willis ? Weasley !

Bon, j’imagine qu’il va falloir les essayer une par une... Hum, idée intéressante... Severus, ressaisis-toi et arrête de voir des double-sens à tout ! Tu as un problème mon vieux...

Repoussant dans un sursaut d’orgueil la pensée que ce problème était peut-être simplement le manque - pas en manque, moi, ça va pas, j’ai une vie sexuelle très active...je fais des rêves très sympathiques...la dernière fois il y avait cette Française, là, Delacour je crois...bref... , il décida de commencer par Sylla Dellariva. Après tout, pourquoi risquer de partir avec un lot de consolation si on pouvait tout de suite avoir le jackpot... Et peut-être une petite Wistily...Winny...Weasley en prime! Et puis s’il se trompait, il pourrait toujours faire comme si de rien n’était.

Il s’approcha de sa table et se pencha par-dessus son épaule jusqu’à ce que son torse la frôle. Il la sentit se raidir.

Bon signe, bon signe...

Il resta ainsi quelques instants à faire semblant d’inspecter le contenu de son chaudron, puis il effleura discrètement de sa main le dos de la robe noire de sorcière de l’élève.

« Le noir vous va très bien, Miss Dellariva. » chuchota-t-il

« Ah...euh...merci...

professeur... » bafouilla-t-elle

Héhé, elle est troublée, je suis sûre que c’est elle. Ah, je rêve depuis si longtemps d’un petit...trio intime. Mais peut-être qu’elle n’est pas partageuse... Bon, je m’en contenterai pour le moment...


« Vous devriez en porter plus, je suis sûr que vous seriez splendide. » continua-t-il de murmurer tout près de son oreille. Les autres élèves ne faisaient pas attention, absorbés par leur potion. Enfin, tous les autres sauf une, dont les mouvements se faisaient de plus en plus tendus.

« Oui...peut...peut-être... »

Elle rougit, elle rougit ! C’est bon ! Faisons-lui bien comprendre que ma curiosité est toute à son écoute.

La main qui était restée sur le dos descendit lentement de plus en plus bas. Quand elle eut atteint son but, elle le caressa doucement. La réaction ne se fit pas attendre. Mais elle ne fut pas exactement ce que Severus aurait pu penser. Sylla eut un tel sursaut qu’elle en renversa son chaudron, et elle fit un véritable bond sur le côté pour échapper à la main balladeuse. Elle était plus rouge qu’un poivron...rouge, et elle avait l’air à la fois furieuse et horrifiée.

« Che fa, pezzo di perverso ?! Non mi tocca più mai ! Oh Merlino, che orrore ! Sono macchiata per sempre! »

Et elle s’enfuit en courant et en époussetant fébrilement le derrière de ses robes, sous le regard stupéfait d’une vingtaine d’élèves qui n’avaient rien compris ni à la scène, ni à ce qu’elle avait dit. Severus n’avait pas non plus compris toutes ses paroles, mais il se doutait de par ses quelques connaissances des langues latines que les termes “perverso” et “orrore” ne présageaient pas grand chose de bon... Bien, restaient donc Granger et Karlson...héhé...hum...

Severus ne tenait pas à reproduire une telle scène, et de toute façon la leçon s’achevait dans quinze minutes. Après avoir retiré trente points à Gryffondor pour cause de perturbation de cours, il annonça donc que les potions devaient être terminées et prêtes à être testées. Ce qui était faux : même les meilleurs élèves devaient normalement avoir encore besoin de deux ou trois minutes si tout s’était bien passé. Mais il se dit que les effets pourraient être amusants... En cas de problème, il avait toujours sur lui divers antidotes de toute façon...

Des mumures de surprise parcoururent la salle, mais il choisit pour une fois de les ignorer. Les flacons furent remplis, et emmenés à son bureau. Au fur et à mesure que les potions défilaient, il pouvait voir leurs défauts : couleur, texture, brillance... et il était certain que la plupart des élèves, dans un trop rare élan de lucidité vis-à-vis de leur désespérante inaptitude, les voyaient aussi. Mais c’est avec un malin plaisir qu’il les déclara aptes à être testées quand même. Hermione Granger et Ron Willybi...Weasley furent les derniers à passer. A la grande stupéfaction de Severus, leur potion semblait...parfaite, comme toujours. C’était impossible, comment avait-ils...non, comment avait-elle pu y parvenir ? Il doutait que son camarade ait été pour grand chose dans cette réussite...si c’en était vraiment une...

« Miss Granger, qu’est-ce que c’est que ça ? » siffla-t-il

« Une potion de Leviatum, Professeur. Comme vous nous l’avez demandé. » Son ton était extraordinairement calme et assuré. Severus lui jeta un regard noir et se pencha sur son bureau.

« Miss Granger, vos résultats en cours me laissent à penser que vous possédez une très légère once d’intelligence, même si j’aimerais parfois qu’elle soit utilisée à savoir fermer votre petite bouche de Miss Je-Sais-Tout. Vous devriez donc très bien savoir qu’il est impossible que vous ayez réussi cette potion en ce laps de temps ! Je vous soupçonne fortement d’avoir jeté un sort d’Illusion sur cette fiole ! Je retire... » dit-il très bas

« Eh bien faites-la moi tester alors ! » le coupa-t-elle brusquement. Il ne finit pas sa phrase, choqué d’avoir été interrompu, mais aussi de la voix de la jeune femme : elle commençait à trembler, mais il put sentir que c’était de fureur et non pas de crainte. Et bizarrement, son accusation n’avait pas l’air d’en être la seule cause. Il fut intrigué. Il se redressa sur sa chaise et tenta de recomposer son expression déformée par la surprise. Il fut tenté de lui faire payer l’affront par une perte de points beaucoup plus importante que celle prévue initialement, mais au lieu de cela il choisit de répondre à sa requête : si ses soupçons étaient fondés, il serait tout simplement jouissif de la voir elle, la parfaite Gryffondor, pâtir des résultats de son mensonge. Mais si elle avait vraiment réussi... Humph, je suppose qu’un regard sous sa jupe serait une compensation...Merlin je suis vraiment un “perverso” !

« Très bien, Miss Granger- dit-il en haussant la voix- testons votre potion. »

Des soupirs de soulagement se firent entendre.

« Cependant...- dit-il avec un regard noir pour leurs auteurs - Tous ceux qui échoueront à leur devoir de lundi prochain devront également tester les leurs... »

Un sourire mesquin menaça d’étirer ses lèvres à la vue de l’expression horrifiée de dix-huit élèves devant les deux nouvelles qui venaient de leur tomber dessus. Puis son regard se reposa sur Hermione, qui lui en jeta un plein de défi et de fièreté. Elle bu le contenu de son flacon d’une traite. Pendant un moment il ne se passa rien, et le silence inquiet, même du côté des Serpentards, se fit de plus en plus lourd. Severus s’apprêtait à lui lancer une de ses célèbres piques, quand elle se mit à trembler légèrement, puis de plus en plus fort. Les yeux de ses camarades s’agrandirent, d’abord de peur, puis de surprise, quand les tremblements cessèrent et que, tout doucement, Hermione commença à s’élever au dessus du sol...

Severus serra les dents. Bon, elle avait gagné pour cette fois. Et elle n’est pas assez haut pour que je vois quelque chose... chiotte ! Il pestait contre son talent : car il fallait bien reconnaître qu’il fallait en avoir pour réussir cette potion dans ces conditions. Les sourires émerveillés des Gryffondors n’arrangèrent en rien la colère qui commençait à monter en lui. Aucune excuse pour lui enlever des points ! Il balaya d’un nouveau regard sinistre sa salle de classe, et il avisa ce-faisant le chaudron toujours à terre de sa candidate éliminée à regret. Candidate dont la partenaire n’était autre que...

« Miss Karlson ! Qu’est-ce que vous avez fait pendant tout ce temps bon sang ! Vous attendiez que les dégâts se réparent tous seuls peut-être ! Retenue, 20h, avec moi ! »

Bon, il fallait bien se passer les nerfs non ? Et puis cela lui permettrait de poursuivre ses tests... Même s’il aurait préféré ne faire appel à Mancy Karlson qu’en dernier recours, il ne souhaitait vraiment pas avoir à faire avec Hermione Granger avant un bon moment ! Cette fille avait le don de le mettre dans un état de rage indescriptible sans pourtant rien faire de répréhensible. C’était... c’était...eh bien c’était rageant ! Et de plus, il imaginait de moins en moins qu’elle puisse être l’auteur mystère : elle ne montrait pas vraiment de signe... disons d’admiration devant lui... Et il ne pouvait risquer de se tromper avec elle : au moindre geste déplacé, elle filerait droit chez Dumbledore ! Ou pire, chez cette vieille chouette de McGonagall ! Non, il fallait s’y résoudre, il ne restait plus que Karlson... Bon, où ais-je rangé mes sacs en papier déjà?

La sonnerie retentit et les élèves se précipitèrent comme à leur habitude hors de la salle. Ron attrapa Hermione par la manche et tira avec hésitation le corps flottant à un mètre du sol de son amie vers la sortie. La jeune fille adressa un petit sourire triomphal à Severus et lui fit au revoir de la main... Renonçant à ses principes, il claqua magiquement la porte derrière eux.
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MessageSujet: Re: Comment capturer un S. en 10 leçons   Comment capturer un S. en 10 leçons EmptyVen 31 Oct - 14:03

o§o


Aux environs de 19h30, Severus était assis à son bureau et venait de terminer la préparation de son cours de 1ère années du lendemain. A savoir, une leçon ignoblement compliquée, difficilement assimilable même pour des 5ème années, qui les pousserait à se morfondre sur leur inaptitude en potions et peut-être même à tomber en dépression nerveuse. Ou, avec un peu de chance se disait-il, à se jeter du haut de la tour d’Astronomie. Bon débarras, des Londubat en herbe en moins ! J’en ai marre de voir le sourire niais de ce vendeur de chaudron à chaque fois !

Tout à ses pensées macabres, il ne s’aperçut pas tout de suite du filet de lumière qui venait d’apparaître sur sa gauche. Il ne se rendit compte que lorsque la luminosité fut devenue presque aveuglante. Elle venait du double du cahier. Il plissa les yeux et s’en saisit. Il le feuilleta rapidement et se retrouva à la page inachevée... qui ne l’était plus !

Là, sous ses yeux maintenant ébahis, les mots étaient en train de s’écrire !

Leçon n°2 : Attiser la curiosité du sujet

Je souhaite avant tout revenir sur un point.

Le S. n’est en fait PAS subtil, il est même parfois pitoyable de lourdeur !

Dans ces nouvelles conditions, il serait avisé de faire un moindre recours à la subtilité et de peut-être utiliser des moyens plus explicites.

La première tactique à laquelle j’avais pensé consistait à...


A ? A quoi bon sang ? Elle semblait hésiter à poursuivre. Ou peut-être était-elle occupée à autre chose. Certains mots étaient soulignés avec rage, mais il mit cette colère passagère sur le compte de l’épisode du matin : Mancy Karlson avait du voir son manège, et était jalouse. Ne t’inquiètes pas ma petite, je peux très bien m’occuper de toi de la même façon... Merlin, je suis vraiment en manque ! Hey mais au fait elle va être en retard à la retenue si ça continue ! Mmh, il faudra envisager une punition adaptée... Ah oui, les sacs sont dans le tiroir de la cuisine !

Il y eut un nouveau jet de lumière, et Severus constata quand celui-ci s’atténua que son élève avait repris le cours de son écriture. Peut-être pour aller vérifier l’orthographe dans un dictionnaire...

La première tactique à laquelle j’avais pensé consistait à jouer la distance. Cela me semblait encore le meilleur moyen d’intriguer un S. habitué à l’étalage de mes nombreuses connaissances (acquises grâce à un travail acharné et un coura...enfin bref).

Le prendre de haut, lui faire croire qu’il ne nous impressionne pas me paraissait judicieux, pour le pousser à nous impressionner justement, et à se demander pourquoi ceci est si important pour lui.

Mais bon, puisque Monsieur S. semble finalement apprécier les petites pétasses aux robes trop serrées, alors il sera servi ! Ce n’est pas dans mon habitude d’étaler mes...attributs autres que cérébraux, mais si le S. n’est finalement pas différent d’un autre homme, alors au diable l’attisement et vive le feu de cheminée !

Enfin...je suis un peu amère...mais il n’empêche que cette facette de lui ne me déplaît pas autant que je voudrais... Où est passé ton féminisme, Hermione ?


Cette dernière phrase s’effaça aussi vite qu’elle était apparue, mais l’oeil de Severus eut le temps de la capter et sa mâchoire de se décrocher. Hermione...Hermione Granger...HERMIONE GRANGER !

La prochaine leçon consistera donc à “échauffer” toute autre chose que la curiosité du S.


Trois coups furent donnés à la porte. Il était 20h. Severus, bouche toujours ouverte, ne répondit pas, trop occupé à fixer béatement le cahier et à en tourner frénétiquement les pages à la recherche d’une éventuelle suite qui n’arrivait pas. Trois nouveaux coups une minute plus tard, puis, devant l’absence de réponse, les pas précipités d’une élève bien trop heureuse d’échapper à une retenue avec le terrible Maître des Potions pour risquer de se faire rattraper au dernier moment.

Severus Rogue finit par attraper une crampe à la mâchoire et alla se coucher quelques heures plus tard avec un filet de bave lui coulant au coin de la bouche...

A suivre...

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Suite demain ou lundi ou voire cet aprem Wink
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MessageSujet: Re: Comment capturer un S. en 10 leçons   Comment capturer un S. en 10 leçons EmptyMer 5 Nov - 13:48

Oups désolée du retard!

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Chapitre 4 Leçon n°3 : Echauffer le Sujet

La semaine s’était déroulé mortellement lentement pour un Severus à la mâchoire douloureuse et aux pensées focalisées sur une certaine Gryffondor dans une certaine petite tenue qui ne cacherait pas grand chose d’une certaine peau lisse et légèrement hâlée, et... enfin bref. Toutes aussi douloureuses avaient été les heures de cours d’une centaine de pauvres élèves innocents qui, bien qu’habitués à l’humeur plus noire que le charisme dégagé par une huître de leur cher et tendre Maître des Potions, s’étaient ébahis de la hauteur prodigieuse des sommets que sa perfidie pouvait atteindre quand elle était en forme... et que lui ne l’était pas... Ce qui nous donne un effet contradictoire... Passons...

Ainsi le pauvre Colin Crivey s’était-il retrouvé assigné au récurage des bocaux à tripes de crapauds jusqu’à la fin de l’année pour avoir malencontreusement éternué au moment où Rogue passait à côté de lui, contraignant le professeur à se détourner de réflexions de la plus haute importance. A savoir s’il y avait une chance que Hermione Granger ait des tendances sado masochistes... Même s’il avait préféré leur dire que ses pensées dépassaient de trop loin le cadre de leur maigre entendement pour qu’il prenne la peine de préciser... et de toute façon ça ne vous regarde en rien espèce de cornichon sur pattes, quinze points en moins pour votre maison d’arriérés et j’entends encore un mot je vous rajoute les bocaux à fiente de chauve-souris !

Le timide et craintif Stewart Ackerley, Serdaigle de 4ème année, s’était lui enfui de la salle en courant, vêtu de son simple caleçon, la potion qu’il avait ratée ayant éclaboussé ses vêtements et les ayant fait fondre en un rien de temps, Rogue n’ayant pas vu la nécessité vitale d’interrompre le processus chimique d’un coup de baguette magique dans la mesure où l’élève ne risquait rien... à part peut-être de se faire surnommer Winny jusqu’à la fin de sa scolarité, son sous-vêtement arborant l’effigie du petit ourson agitant naïvement une patte couverte de miel...

Pendant cette même heure, Eleanor Branstone, Poufsouffle, s’était vue retirée 74 points pour une crise de fou rire et Laura Madley, sa camarade, avait écopé de deux mois de retenue avec Rusard pour... ben, comme ça, en fait. Tous des cancres ces Poufsouffles ! Le lendemain, c’était au tour de Terry Boot et Susan Bones de subir le courroux du Maître des Potions, parce que ce n’est pas parce qu’on a des cours communs qu’on est obligés de se mélanger entre maisons, surtout lorsqu’il s’agit d’un ignoble mélange lingual devant la porte de ma salle de cours, et je m’en moque que ma porte soit à plus de cent mètres, cent points en moins pour Poufsouffle et Serdaigle et débarrassez-moi le plancher sans oublier votre retenue decesoir !

Mais, enfin, le lundi et toutes ses belles promesses étaient arrivés. Le meilleur cours de la semaine, celui qu’il attendait à chaque fois (depuis la dernière fois...) avec une impatience à peine contrôlée. Ces chers 7ème années de Serpentard et Gryffondor. Enfin, encore fallait-il attendre que la matinée passe... Tiens, pour la peine, Grizly... Wizly... Weasley, en retenue ce soir ! On ne savait jamais, des fois que Hermione soit aussi... et que la rousse... bon, n’anticipons rien... Merlin Merlin Merlin, je vous aime ! Tiens, ma chère Gryffondor se remet à l’ouvrage.

En effet, le cahier venait de s’illuminer de nouveau. Severus avait failli oublier l’insulte fièvreuse de la leçon précédente, trop enthousiasmé qu’il était par les promesses contenues dans la dernière phrase que sa nouvelle élève préférée avait écrite. En relisant le lendemain, il s’était dit que cela représentait tout de même un terrible outrage à professeur. Et que cela méritait donc une terrible punition à élève ! Il faudrait qu’il pense à aller fouiller dans le stock de chaînes et autres menottes de Argus...

Leçon n°3 : Echauffer le S.

Cette leçon a pour but d’obtenir une réaction de vif intérêt de la part du S., beaucoup plus efficacement et rapidement qu’aurait pu le faire la première. L’idéal serait d’obtenir une réaction physique, mais l’on pourra se contenter d’une gêne apparente ou d’un air stupidement béat.

Les ingrédients nécessaires à ce « chauffage » sont les suivants :

Une jupe de 19,5 cm de long, pas plus pas moins, moulante si l’on veut adopter complètement la pouf attitude (ce qui a de grandes chances de plaire au Sujet !), plissée si l’on désire jouer sur le côté scolaire de l’accoutrement (ce qui risque de plaire encore plus à ce perv...Sujet...)

Un bustier décolleté jusqu’au nombril et dos-nu (trouver une occasion d’enlever sa robe)

Une paire de bottes en cuir noir montant jusqu’aux genoux

Des bas résilles

Un maquillage pas trop voyant mais pas trop discret non plus

Le soutien-gorge n’est bien sûr pas nécessaire mais je recommande le port du string...on ne sait jamais, un coup de vent est si vite arrivé...

Si l’on ne possède pas tous ces « ingrédients », pas la peine de se ruiner, des petites adaptations sont tout à fait envisageables, et le résultat sera le même. Cela va d’ailleurs être mon cas.

Voici maintenant le mode opératoire :

Soigner son entrée. Arriver avec quelques minutes de retard ne serait peut-être pas sage, mais pénétrer en dernier dans la salle serait judicieux.

Bien prendre le temps de s’installer.

Trouver n’importe quelle excuse pour se pencher : par exemple, faire régulièrement tomber sa plume par terre. Mieux, renverser son cartable.

Simuler le fait d’avoir trop chaud, même s’il fait -2, afin de se débarrasser de cette fichue robe difforme !

Ne pas lésiner sur la technique dite du « tricotage » : une jambe au dessus, une jambe en dessous, le plus souvent possible.

Prendre une voix suave à chaque fois que l’occasion de prendre la parole se présente.

Lancer des petits coups d’oeils suggestifs, au cas où... Le S. n’étant finalement pas subtil, peut-être manque-t-il également de perspicacité !

En partant, un clin d’oeil bien appuyé devrait achever de faire comprendre ses intentions aux S.

Voilà. Avec ces quelques règles, vous êtes prêtes à jouer la parfaite petite pou#§#asse, comme semble les apprécier le S. ! Dans le cas improbable où le stratagème se révèlerait infructueux, vous aurez au moins été préparée à séduire n’importe quel adolescent lourd et boutonneux titillé par sa testostérone...


Severus était partagé entre se sentir terriblement impatient de se rendre à son cours de 15h ou horriblement vexé par la vision peu flatteuse que la jeune débau…élève avait de lui. Comment ça les petites pou#§#asses ? Non, lui il aimait les femmes qui avaient de la classe. Ou qui étaient en classe apparemment, mais bref. Après tout il n’y avait rien d’abaissant pour une femme stylée à vouloir se mettre en valeur. Le cuir, c’est très classe, non ? Et comme c’est très cher eh bien on est obligée d’en porter le strict minimum. Aucune vulgarité là-dedans, juste un soucis d’économie tout à fait louable. Cette Granger était peut-être mignonne et brillante, mais elle n’avait aucun sens du coût de la vie. Et puis le « stratagème » qu’elle avait mis en place n’avait rien de dégradant, voyons ! Simple, efficace, je demande à voir !

o§o


Le cours de 15h était le premier de l’après-midi. Severus, installé à son bureau, l’accueillit avec l’excitation d’un chiot devant son premier nonos à la vanille, ou d’un élève devant son premier A en Potions, ou d’un fanfictionneur devant une scène NC17, un sourire rêveur défigurant atrocement son visage, mais qu’il s’efforça de faire disparaître. Pour un peu Draco Malfoy, premier à entrer dans la salle, aurait dû retourner en psychothérapie chez son zoologue…

Severus regarda les élèves pénétrer un à un dans son antre. Zabini, Bullstrode, Parkinson, Crabbe…(euh, Goyle ? Crabbe? Sans importance, voilà l’autre) Patil, Brown, Thomas, Finnigan, Karlson, Dellariva (mais c’est qu’elle me lance des Avada Kedavra avec les yeux celle-là ! Sale gosse !), Willzibi…(Wiz…Weasley !), Potter(grrrr!), Londubat (GRRRR !) et enfin… et enfin…Allez, Miss Granger, on n’attend plus que vous ! Ah…oh…MERLIN QU’EST-CE QUE C’EST QUE ÇA !

Hermione… enfin, quelque chose qui ressemblait vaguement à Hermione, venait de faire son entrée. Severus resta complètement béat…d’horreur.

La robe d’écolière de la jeune fille était ouverte, laissant pleinement voir son… déguisement. Severus réalisa l’étendue des « adaptations » qu’elle avait dû faire. Le tissu de sa mini jupe plissée était noir mais parsemé de fleurs jaunes. Il la soupçonnait fortement d’avoir transformé une vieille nappe ayant appartenu à sa grand-mère. Son bustier, noir également, aurait pu en effet dévoiler une superbe poitrine s’il ne s’était avéré que de superbe poitrine il n’y avait en fait point chez elle. Elle était aussi plate qu’une limande et Severus se maudit d’avoir mis son impression sur le compte des robes trop larges.
La fille devait finalement avoir un certain sens du coût de la vie, dans la mesure où en guise de bottes en cuir, elle avait en fait choisi du…caoutchouc… Noir, certes, et moulant ses jambes, mais du caoutchouc quand même ! Jambes qui ressemblaient plus à des ficelles qu’à des pains de campagne d’ailleurs... Les bottes montaient jusqu’à ses genoux, et la petite partie de cuisse découverte entre là et la jupe arborait un collant à pois. Essayant de ne pas succomber à l’effroi, Severus fit remonter son regard sur son visage. Il crût défaillir.

Manifestement les Gryffondors n’avaient pas la même notion de la discrétion que les Serpentards.

La triple couche de fond de teint qu’elle avait dû mettre la faisait ressembler à une statue de cire menaçant de se craqueler au moindre changement d’expression un peu brusque. Sa bouche était doublée par la quantité de rouge sombre qu’elle y avait peint. Ses yeux n’étaient plus vraiment distinguables sous l’épaisseur de mascara et de khôl dont elle les avait cernés. Quant à ses cheveux…eh bien, c’était ses cheveux quoi…

Dans l’ensemble, elle ressemblait à une Jane Birkin qu’on aurait envoyé faire les soldes au vide grenier d’un village d’octogénaires et qu’on aurait ensuite laissé tomber dans un pot de peinture à séchage rapide.

Elle lui fit un petit sourire et alla gagner sa place d’une démarche qui rappelait plus un palmipède qu’un félin. Elle posa son sac à côté de Neville, qui ne semblait pas être étonné outre mesurepar l’accoutrement étrange de sa camarade. Les Serpentards, eux, ricanaient plus ou moins discrètement, tandis que les Gryffondors faisaient comme si de rien n’était. Après tout, Hermione était Préfète en Chef et majeure de promotion, elle avait bien le droit à ses petites lubies de temps en temps. Elle s’assit en biais, de façon à ce que ses jambes soient visibles dans le passage qui menait au bureau du Maître des Potions. Celui-ci retenait une envie terrible de déballer tout le lot de sarcasmes qu’il avait en stock, sa curiosité le poussant à se taire, histoire de voir jusqu’où la jeune fille comptait aller dans le ridicule. Si elle suivait son plan, la prochaine étape était normalement…

« Oh, zut, ma plume ! »

…de faire tomber « accidentellement » n’importe quoi… Elle se pencha par-dessus son bureau et tendit le bras pour atteindre l’objet. Etalée ainsi de tout son long, les bras balayant l’air, elle lui faisait l’effet d’ungamin apprenant à nager.

Harry, qui était devant elle, ramassa la plume et la lui tendit avec un air circonspect. Elle lui lança un regard noir et la saisit d’un geste brusque. Elle se rassit et fit mine d’épousseter une saleté imaginaire qui aurait pu se déposer sur son bustier, ses doigts effleurant par là même le creux infime d’une poitrine quasi-inexistante.

Severus, qui entre-temps était parvenu à retrouver ses esprits et à leur dire d’ouvrir leurs livres à la page 147, dû à cette vision retenir une mini crise de fou rire, ce qui fit légèrement rosir sa peau pale et jaunâtre (qui devint donc orange). Il craint un instant que l’élève pour qui il venait de perdre tout intérêt en quelques secondes n’interprète cela comme un signe de gêne.

« Monsieur ? »

Merlin, c’était ça qu’elle appelait une voix suave ? Même Bonnie Tyler les jours de grand froid pouvait faire mieux que ça ! On aurait dit une corneille enrouée !

« Miss Granger ? »

Tricotage numéro un…

« Est-ce que nous allons illustrer le cours du jour en testant la potion ? Si oui je veux bien me porter volontaire. »

Severus fronça les sourcils et baissa les yeux sur son manuel. Il comprit alors. Et merde ! Le cours du jour était sur une potion de réchauffement, particulièrement utile pour les sorciers du département des Créatures Magiques quand ils partaient en expédition dans le Grand Nord par exemple. Ou encore pour un professeur rusé et calculateur qui avait prévu de faire tester cette potion à une élève enclin à se déshabiller facilement avant de savoir qu’il préférait en fait la voir avec autant de couches de vêtements que Dolorès Ombrage avait de double mentons. Severus avait en effet eu des raisons personnelles de choisir cette potion, son étude n’étant en fait pas un point important du programme, mais maintenant il aurait préféré se montrer un peu plus professionnel.

« Pas de test aujourd’hui, Miss Granger. »

Tricotage numéro deux…

« Mais, pourtant, en général… »

« En général, Granger, on ne prend pas la parole sans y avoir été invité ! Cinq points retirés à Gryffondor ! Et baissez votre main ! »

Numéro trois, numéro quatre (à ce rythme là elle va se faire un chandail), moue déçue, craquelage du fond de teint…

Severus s’efforça de faire tout de même son cours sur la potion de réchauffement, interrompu toutes les deux minutes environ par l’obligation d’enlever des points à Gryffondor pour cause de chute de plume, d’encrier, de parchemin, de manuel ou encore de Granger (qui avait perdu l’équilibre pendant un énième enchaînement « une maille au-dessus, une maille en dessous »)… En se relevant, la robe de celle-ci glissa « malencontreusement » de ses épaules et elle se pencha comme une gymnaste qui s’échauffe pour la ramasser. Severus eut le temps d’apercevoir la peau fine et légèrement hâlée de son dos nu. Bon, au moins, de dos… Aaah ! C’est des boutons qu’elle a partout ?

Severus regrettait finalement presque que Mancy Karlson n’ait pas été l’auteur mystère. Le dos de Hermione était recouvert d’intrigantes petites tâches rouges, un peu comme la rougeole… Après un redressage en déroulé digne des plus grandes danseuses (de musette), elle renfila lentement sa robe et se rassit avec un petit sourire d’excuse. Severus soupira discrètement de consternation mais poursuivit son cours sans rien dire.

La potion ne fut effectivement pas testée, mais il leur donna pour le lendemain un devoir de trois parchemins sur ses effets et ses utilités. Les élèves, outrés par ce travail assommant de dernière minute, quittèrent la salle en lui jetant des regards noirs, sauf Hermione qui, après avoir traversé la salle d’une démarche de top model (sexagénaire), se retourna juste avant de passer la porte et lui adressa un clin d’œil appuyé en lui disant au revoir… suite à quoi elle se frotta vigoureusement l’œil en question, un de ses cils surallongés ayant dû s’y nicher… Le mascara forma comme un immense cocard autour, et de Jane Birkin elle passa à Jeanne Mas… Elle s’enfuit en courant, visiblement morte de honte. Severus, déçu et atterré, se fit la note mentale de jeter ce fichudouble !

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MessageSujet: Re: Comment capturer un S. en 10 leçons   Comment capturer un S. en 10 leçons EmptyMer 5 Nov - 13:49

Cachots de Poudlard, le soir même…

Severus fouinait dans tous les coins et recoins de ces quartiers privés, cherchant désespérément à mettre la main sur le…

« Foutu cahier ! Qu’est-ce que j’en ai fait ? »

Quand il était rentré de ses cours de l’après-midi, la première chose qu’il avait fait avait été de jeter lecahier à la poubelle. Les déblatérations fantasmagoriques d’une adolescente pimbêche et sans aucun sex appeal ne l’intéressaient plus le moins du monde. Mais, juste avant d’aller dîner dans la Grande Salle, sa curiosité avait repris le dessus sur lui et, d’un vague coup de baguette magique, il avait fait sortir le manuel de son tombeau de plastique, dans le but de le lire en revenant. Le problème était qu’il n’avait pas jeté un coup d’œil en arrière et qu’il ne savait donc point où l’objet avait atterri. Il retourna tout son appartement ainsi, sans succès, jusqu'à ce que des coups à la porte de son bureau l'interrompent. Très énervé, il alla ouvrir en pestant intérieurement. Ginny Wizmachinchose se tenait sur le pas de la porte, craintive. Il avait complètement oublié sa retenue, et du coup de préparer quelque chose pour celle-ci. Pour la peine, il lui fit remettre de l'ordre dans son appartement...

o§o


Cuisines de Poudlard, au même moment…

« Regarde Winky ! Dobby a trouvé un livre dans la poubelle du professeur au nez crochu… Oh, méchant Dobby ! Dire du mal d’un professeur ! »

BAM !

« Dobby doit arrêter de se frapper avec le livre ! Dobby doit se rappeler qu’il est libre maintenant, même de parler. »

« C’est vrai. Dobby pense qu’un livre ne se jette pas ! Si le professeur au nez crochu n’en veut plus, alors Dobby le prend pour lui. »

« Dobby sait lire ? »

« Un peu. Dobby t’apprendra, si tu veux. »

A suivre…
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MessageSujet: Re: Comment capturer un S. en 10 leçons   Comment capturer un S. en 10 leçons EmptyMer 5 Nov - 13:54

Note : il s'est passé environ un an entre l'écriture du chapitre précédent et de celui-ci, je pense qu'en les lisant à la suite on voit la différence, hum...

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Chapitre 5 : Leçon n°4 : Mise en confiance

Hermione se trouvait dans la salle de bains des 7ème années de Gryffondor et était occupée à effacer à grand renfort de sorts démaquillant les derniers vestiges de son déguisement. Une fois que son visage eut retrouvé un aspect à peu près naturel, elle adressa un grand sourire satisfait à son reflet dans le miroir, qui lui répondit par un clin d’œil.

Berner Severus Rogue avait été encore plus facile qu’elle ne l’aurait crû.

Le jour où elle avait par mégarde fait tomber son cahier en sortant de la salle, elle s’en était aperçue au cours suivant et était revenue. Mais en passant discrètement la tête par la porte, elle avait constaté que par terre de cahier il n’y avait point. Elle avait d’abord été pétrifiée à l’idée qu’un de ses camarades ait pu le ramasser et le lire, mais elle s’était ensuite dit que personne ne pouvait faire le rapprochement ni avec elle, ni avec le Maître des Potions, et avait décidé de ne pas se préoccuper avec ça et de tout simplement recommencer un autre manuel. (qu’elle écrivait en fait plus pour se distraire que par réel intérêt, Severus Rogue étant certes un professeur qui, même si elle ne comprenait pas bien pourquoi, l’attirait beaucoup, mais qu’elle ne souhaitait pas obligatoirement « mettre dans son lit »... sauf si l’occasion se présentait bien sûr !)

Cependant, en rentrant en classe le lendemain et en découvrant le cahier au beau milieu du couloir entre les tables, son esprit s’était mis à travailler à toute vitesse, et les deux seules conclusions auxquelles elle avait pu aboutir avaient été que soit elle était sujette à des hallucinations, soit la personne qui avait subtilisé son recueil était Rogue, car personne d’autre n’aurait pu avoir accès à la salle pour remettre le cahier en place. Et, n’ayant pas d’antécédents hallucinatoires...

Elle avait d’abord pensé qu’il n’avait pas pu comprendre plus qu’un autre de quoi il s’agissait, qu’il avait du prendre cela pour les écrits d’une élève ayant le béguin pour un de ses camarades. Puis elle avait remarqué son comportement lors du cours, avec Sylla. Elle avait alors compris. Et connaissant un tout petit peu Severus Rogue, qui bien qu’étant un sorcier de renom n’en restait pas moins un vil Serpentard, elle s’était douté qu’il ne s’était pas contenté de lire le cahier et de le rendre. Elle connaissait le sortilège de duplication et ne doutait pas une seconde qu’il l’ait utilisé. La poursuite du manuel s’était donc faite en connaissance de cause, des insultes à l’égard du professeur au nom de Hermione écrit « accidentellement ». Elle s’était en effet découverte jalouse, et avait souhaité recadrer sa proie, afin de ne pas subir une nouvelle scène aussi déplorable que celle qu’il avait joué avec Sylla.

Mais en même temps, elle avait voulu se moquer un peu de lui, calmer ses ardeurs, et c’est pourquoi elle s’était accoutrée comme une version jeune de la grand-mère de Neville et s’était jeté un sort d’enlaidissement (qui lui avait fait également ressembler à une version jeune de la grand-mère de Neville en fait...), prévenant par avance ses camarades qu’elle voulait voir jusqu’où l’impassibilité de leur Maître des Potions pouvait aller. Ce à quoi ils avaient en général répondu par un haussement d’épaules, Gryffondor ayant assez de points d’avance pour survivre à une dizaine de « crises retireuses de points » toute Roguiennes. Elle avait été ravie de sa réaction plus que négative et le souvenir de son expression dégoûtée la fit sortir de la salle de bains avec un grand sourire rêveur.

Mais, alors qu’elle revêtait sa robe de préfète et s’apprêtait à aller faire sa ronde du soir, un problème auquel, dans son enthousiasme de refroidir Rogue, elle n’avait pas pensé lui vint brusquement à l’esprit : et maintenant, comment rattraper le coup ? Il était bien joli de se faire passer pour un laideron pour rire, mais son but n’était-il pas d’arriver à ses fins avec le ténébreux professeur ? Tout le travail allait maintenant consister à remettre Severus Rogue en confiance... Et au vu des profondeurs abyssales qu’avait du atteindre son intérêt pour elle à l’heure qu’il était, c’était loin d’être gagné...

o§o


« Voilà, comme ça, ça devrait aller ! »

« Est-ce que Dobby est sûr d’avoir bien lu ? »

« Oui Winky, c’est écrit noir sur blanc. Winky doit mettre des bas en réglisse si elle veut capturer des sardines. »

« Bon, d’accord... Mais Dobby est sûr que ça ne va pas coller aux jambes de Winky ? »

« Ooooh, Winky doit savoir souffrir pour rapporter plein de sardines aux Elfes de Maison. Allez, Winky doit aller au lac maintenant ! »

o§o


Severus avait passé une nuit blanche. Ce qui était, d’accord, le cas de la plupart de ces nuits, mais c’était agaçant quand même ! Parce qu’il avait passé ce temps à cogiter sur le cours de la veille et la petite démonstration d’Hermione Granger. Quelque chose le perturbait. Quelque chose ne collait pas. Quelque chose sentait... la manigance ! Granger avait beau être une petite imbécile de Gryffondor, elle n’en était pas stupide. Il fallait même reconnaître qu’elle était loin de l’être. Elle était assez intelligente pour discerner ce qui était séduisant de ce qui ne l’était pas. Ce qui était aguicheur de ce qui était ridicule.

Et ce cahier qui avait disparu ! Après le départ de la jeune Wuzlee... Weasley, qui en fait n’était plus si jeune que ça quand on y réfléchissait et pouvait bien faire l’aff... après son départ, donc, il avait encore cherché, mais sans plus de succès.

Ce fut donc avec une frustration grandissante et une cogitation de plus en plus en plus cogitative que se passa son début de matinée, à attendre le cours de 9h avec les 7ème années de Gryffondor et Serpentard. Pour peu que ses cheveux n’eussent pas été d’une texture aussi collante et donc bien fixés à son cuir chevelu, le temps qu’il avait passé à tirer dessus lui aurait valu d’arriver en classe avec le crâne aussi lisse que la surface de la pelouse de tout Anglais qui se respecte. De quoi rabattre le clapet à toutes ces publicités pour des shampoings spécial brillance et douceur au toucher.

Il s’était finalement résolu à simplement laisser le temps lui dévoiler la vérité (résolution prise parce qu’il s’était en fait révélé incapable d’arriver à une explication logique avec les faibles moyens du bord que lui offraient son esprit tourmenté par la perspective d’une petite soirée d’anniversaire organisée la semaine prochaine au manoir Malfoy et à laquelle il s’attendait déjà à essayer de ne pas prendre part à une beuverie sans nom qui finirait soit par le viol collectif d’un centaure, soit par une razzia meurtrière dans une famille Moldue, soit, avec un peu de chance, par un simple strip-tease de Crabbe ou Goyle Seniors, peu importait qui était qui... Bref, des petites réjouissances qui commençaient franchement à le lasser...) et à se rendre en cours sans plus se poser de questions, en espérant que Granger adopterait une tenue et un comportement à peu près normaux. Et que Karlson pourrait lui donner des conseils en matière de traitements de peau...

o§o


Hermione, s’étant levée tôt ce matin-là, avait décidé d’aller faire un tour dans le parc malgré le froid qui régnait dehors. Emmitouflée dans une doudoune hyper gonflante qui faisait concurrence au Bonhomme Michelin et une écharpe aux couleurs de Gryffondor qui s’enroulait autour d’elle jusqu’au nez, elle se dirigea vers le lac, ayant aperçu de loin deux Elfes de Maison et s’étant dit qu’elle pourrait bien sacrifier son petit confort personnel pour libérer au moins l’un d’entre eux en leur offrant l’écharpe qui de toute façon lui faisait ressembler à une momie supportrice de la sélection nationale espagnole de football.

Elle reconnut en s’approchant les deux Elfes de Maison qu’elle connaissait le mieux, ce qui l’arrangeait bien car malgré tous les efforts de bonne volonté qu’elle pouvait faire, retenir plus de deux cents noms finissant par un « y » n’était pas une tâche des plus aisées...

« Dobby ! Winky ! Qu’est-ce que vous faites là par ce temps ? Tenez, prenez cette écharpe, vous... »

Mais, alors qu’elle en était au quatrième tour de déroulage de la-dite écharpe, elle s’interrompit en apercevant un geste furtif de la part de Dobby, qui semblait cacher quelque chose derrière son dos.

« Dobby, tout va bien ? » demanda-t-elle d’un air suspicieux.

« Dobby va parfaitement bien, Miss Granger. »

« Tu as l’air bizarre... »

« C’est parce que Dobby est ému que Miss Granger s’inquiète de l’état de santé de Dobby et Winky, oh oui, très ému ! »

Pour donner appui à son émoi, il donna un petit coup de tête contre le tronc d’arbre le plus proche, tout en tournant sur lui-même en même temps qu’Hermione faisait le tour de ce même lui-même.

« C’est drôle parce que j’ai l’impression que tu me caches quelque chose. Quelque chose qui m’expliquerait peut-être pourquoi Winky a du caramel autour des jambes... »

« De la réglisse, pas du... » commença Dobby, avant de mettre les mains devant sa bouche d’effroi et par réflexe, ayant osé contredire une sorcière, et révélant par cette occasion ce qu’il tenait dans son dos. « Stupide, stupide Dobby ! » chuchota-t-il alors qu’Hermione, bouche entrouverte, s’emparait du livre qu’elle avait immédiatement reconnu.

« Où... où est-ce que tu as eu ça Dobby ? »

« Dobby ne l’a pas volé, Miss Granger, Dobby ne l’a pas volé ! Dobby a trouvé le livre dans la poubelle du méchant professeur, Dobby ne l’a pas volé ! »

« Calme-toi, calme-toi... » apaisa Hermione, retenant l’Elfe de Maison qui tentait de plonger la tête la première dans le lac, dans l’espoir certainement de se noyer. Un petit sourire s’étirait sur ses lèvres au fur et à mesure qu’elle réfléchissait.

Alors comme ça Monsieur a jeté le manuel... A croire que je l’ai vraiment calmé... Bon, eh bien je ne vois pas de raison de ne pas continuer alors...

Ainsi, l’esprit ailleurs, Hermione s’éloigna sans plus se préoccuper des Elfes, relâchant Dobby, qui à cause de l’élan prit précédemment, se retrouva propulsé dans l’eau, entraînant au passage Winky. Les deux créatures se débattirent un instant dans l’eau avant d’arriver à en sortir et de constater avec joie que sur les bas en réglisse de Winky s’étaient engluées une bonne dizaine de sardines.

« Ouiiiiiiiiiiii victoire ! Bon, Hermione Granger a repris le livre, mais Dobby se souvient à peu près de la suite ! Pour attraper des saumons maintenant, Winky doit mettre des bottes en cuivre ! »

« En cuivre ? Mais où Winky va trouver des bottes en cuivre ? »

« Le vilain concierge a plein de drôles d’objets en métal dans sa loge, Dobby est certain que Winkly peut trouver du cuivre là-bas... Winky n’a qu’à suivre Dobby ! »

Et les deux Elfes suivirent à distance Hermione, qui cogitait déjà sur la...

Leçon n°4 : Remettre le sujet en confiance

La leçon précédente, bien que fonctionnant parfaitement dans la plupart des cas, peut cependant avoir parfois l’ennuyeux effet secondaire d’intimider le S. et de lui faire perdre ses moyens. C’est pourquoi nous nous attacherons dans la leçon suivante à tenter de remettre le S. en confiance.

Tout d’abord, il faudra veiller à ré-adopter un comportement plus habituel : chuchotements dans son dos, regards haineux, insultes déguisées, dévalorisation, etc... Ceci dans l’intention de replacer le S. dans le contexte au sein duquel il est habitué à évoluer.

Ensuite, une petite simulation de crainte, voire de frayeur, devrait suffire à regonfler son ego, quelque peu mis à mal lors de la précédente leçon, qui en plus de l’avoir peut-être laissé légèrement frustré, avait pu le faire se sentir inférieur physiquement, et donc totalement, le S. n’étant après tout qu’un homme comme les autres...

Enfin, une petit attaque contre un ou plusieurs de ses petits protégés devrait achever de le convaincre que tout est revenu à la normale et qu’il peut avancer tout doucement et en confiance vers le piège...


Hermione referma le cahier, un petit sourire au coin des lèvres, le rangea soigneusement sous son matelas, prit quelques secondes pour mettre un peu d’ordre dans ses cheveux, et descendit rejoindre Harry et Ron dans la salle commune. Bien que la petite scène de Hermione la veille les aient beaucoup amusés, ses deux amis furent tout de même soulagés de la voir arriver dans une tenue normale, et ensemble ils sortirent pour se rendre en cours de Potions.

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MessageSujet: Re: Comment capturer un S. en 10 leçons   Comment capturer un S. en 10 leçons EmptyMer 5 Nov - 13:54

Severus avait beau s’être décidé à décharger son esprit de toute cogitation douloureuse, poireauter tout seul par moins 15 degrés dans la salle obscure avec la perspective de l’arrivée d’une vingtaine d’adolescents décérébrés et babillant, ça vous stresserait même un unau au réveil ! (1) Ainsi, même si Severus appréciait généralement le froid et la noirceur des profondeurs des cachots et qu’il était arrivé plus ou moins serein comparé à la veille, voir le bout de ses cheveux se changer en stalactite et ses robes devenir aussi rigides qu’une cuirasse eut pour effet de faire légèrement, mais alors très légèrement augmenter sa tension tout comme son humeur noire naturelle et de rediriger ses pensées vers Hermione Birkin... Tyler... Granger!

Alors qu’il se plongeait une nouvelle fois dans des réflexions intenses sur la santé mentale de la jeune fille, la porte de la salle s’ouvrit et les élèves, grelottant, commencèrent à entrer sans qu’il s’en aperçoive. Aussi ne put-il retenir un sursaut lorsqu’il releva brusquement la tête (faisant tomber quelques pics de glace de son menton) et vit que les bancs étaient remplis. Instinctivement, il chercha Hermione du regard, et fut soulagé de constater qu’elle avait retrouvé une apparence à peu près normale, c’est-à-dire qu’elle disparaissait sous ses vêtements et non plus sous une couche de maquillage. Il remarqua toutefois un certain dédain tout à fait déplacé dans la façon dont elle le fixait (ce qui était déjà terriblement déplacé et mériterait bien une petite fess... ah non c’est vrai non !) et, se rendant compte que ce regard était certainement destiné à son allure générale, il se lança silencieusement un sort de réchauffement en même temps qu’il se levait, dans le but de faire fondre le givre qui le recouvrait en partie. Il s’avança ensuite au bord de son estrade et réprima une quinte de toux (qui menaça de réveiller sa récente crise de la quarantaine approchante) avant de prendre la parole.

« Bien, j’espère que vous avez tous exécuté le travail que je vous ai donné, à savoir un exposé de trois parchemins sur la potion d’hier, sans quoi je me verrai obligé de recourir à des sanctions sévères... »

En balayant la salle d’un regard noir dans l’intention de créer une atmosphère dramatique, il prit Hermione en flagrant délit d’« imitation grimaçante de professeur hargneux » et toussota, vexé, faisant du coup retomber la pression exercée sur les élèves, qui haussèrent des sourcils curieux, mais il ne dit rien. Il se détourna et fit un geste de la main : des dizaines de parchemins s’élevèrent des sacs des élèves et vinrent se poser sur son bureau. Il prit une seconde pour se redonner une contenance avant de poursuivre.

« Nous traiterons aujourd’hui d’une nouvelle potion... »

Il vit du coin de l’oeil une main jaillir dans l’air, devina en une microseconde qui se trouvait au bout et se tourna lentement, dans un long soupir.

« ... à savoir le philtre régénérateur à la mandragore, quoi, Granger ? »

« Pardonnez-moi professeur, mais n’étions-nous pas censés commencer le cours sur la potion de réchauffement ? »

Severus se retint de hausser un sourcil et essaya de réfléchir le plus vite possible, confus. Il se souvint qu’elle avait effectivement raison, mais aussi qu’il ne voulait plus jamais entendre parler de cette potion dans cette classe. Rien que voir les sourires mesquins de ses Serpentards au souvenir du spectacle ridicule de la Gryffondor la veille le rendait malade, le ramenant lui-même à cette scène qu’il préfèrerait oublier. Les trois secondes qu’il mit à se faire cette réflexion permirent à Hermione de pousser un léger soupir d’impatience, ce qui eut pour effet d’assécher encore un peu plus le ton avec lequel il lui répondit.

« Les devoirs que vous êtes censés m’avoir rendu suffiront amplement une fois que j’y aurai apporté les dizaines de corrections auxquelles je m’attends ! Maintenant, si vous n’avez pas d’autre réclamation, Miss Granger, peut-être me laisserez-vous commencer mon cours en paix ! »

Il la vit avec surprise baisser prestement la main et se recroqueviller sur sa chaise, l’air penaud. Elle murmura un « excusez-moi » et sortit sa plume. Une bouffée d’orgueil envahit Severus, qui fut satisfait de voir que les choses étaient vraiment revenues à la normale et que Hermione Granger était de nouveau tout aussi écrasable que n’importe lequel des autres insectes... jeunes imbéci... gens qui composaient sa classe. Il reprit, ignorant les chuchotements de plus en plus nombreux de la part des Serpentards, certainement à l’égard de Hermione.

« Le philtre régénérateur à la mandragore, donc, est un puissant remède permettant de ramener à la vie des personnes ayant été pétrifiées. La majorité d’entre vous se souvient certainement des évènements tragiques survenus il y a quelques années à Poudlard, où des élèves s’étaient fait attaqués par un Basilic. Ce fut grâce au philtre qu’on me chargea de concocter qu’ils purent être sauvés. »

Son ton indiquait clairement qu’il ne trouvait rien de tragique dans ces évènements passés mais laissait également transparaître sa fierté d’avoir été un élément indispensable à ce moment-là. Toutefois, la classe ne sembla pas vraiment prendre en compte cet état de fait, et c’est d’un ton rabougri qu’il poursuivit.

« L’ingrédient principale du philtre est la mandragore, comme vous vous en seriez douté j’espère. La mandragore doit être arrivée à... »

Il remarqua un début d’agitation et fit une pause qui fit immédiatement retomber le silence.

« ...à maturation. Vous avez tous étudié la composition de cette plante en seconde année, je ne perdrai donc pas de temps dessus. »

Les chuchotements ayant repris alors qu’il parlait, il y prêta cette fois attention en se dirigeant vers le tableau.

« Alors Granger, pas de racolage aujourd’hui ? Qu’est-ce qui se passe, t’es indisposée ? »

Parkinson. Adorable enfant. Qu’elle la remette à sa place, puisque lui n’avait pu le faire.

« Si tu veux je peux te filer l’adresse de quelques auberges de passe, Granger. »

Malfoy. Petit ange blond. Toujours le mot qu’il faut... Severus était intérieurement hilare.

« Oh mais je suis sûre que tu les connais toutes, Malfoy ! »

Granger. Chère... minute ! Severus se retourna et vit Draco Malfoy pointer sa baguette sur Hermione, l’air furieux, alors que celle-ci, un petit sourire aux lèvres, commençait à lever la sienne.

« Granger, retenue ! Cela vous apprendra à perturber mon cours et vos camarades ! »

« Mais, monsieur ! »

« Et dix points retirés à Gryffondor ! Quelque chose à ajouter ? »

Elle baissa sa baguette. En l’espace d’une seconde, Draco et elles avaient échangé leurs expressions. Elle croisa les bras et grommela un « non. »

« Bien, dans ce cas nous pouvons continuer... »

Jubilant, Severus se retourna vers le tableau pour y afficher d’un coup de baguette le plan du cours qu’il allait faire. Il était plus que satisfait d’avoir pu une nouvelle fois punir injustement l’élève qui était en passe de dépasser Londubat et Potter dans le top trois de ceux qu’il exécrait le plus. Mais ce qu’il ignorait en se tournant vers la classe pour faire son cours et en apercevant la grimace boudeuse de Hermione, c’est que d’eux deux, ce n’était pas lui qui en ce moment-même souriait le plus largement, à l’intérieur...

A suivre...

oOo§oOo


(1) L’autre nom (plus connu) du unau est le paresseux, c’est le mammifère le plus mollasson qui existe sur cette Terre, ça vous endort rien que de le regarder! lol! Je n’ai pas mis « paresseux » car ça n’aurait pas donné le même sens.

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