[Fe] Y a des jours comme ça ...

Le réveil avait sonner tôt ce matin là, mais comme à son habitude Maela le saisit et le jetas contre son mur, bien que d'ordinaire très douce, le réveil était son pire ennemis et alors là, pas de quartier ! Inévitablement elle se rendormit quelques (longues) minutes. Quand elle ouvrit les yeux, plus de réveil sur la table de nuit, oups! Elle saisit son téléphone portable (cadeaux de son père pour communiquer avec la famille moldue) pour regarder l'heure.

"AHHHHHH!!! 9h17 !!! Mais qu'est-ce que je fous encore là!"

Sautant hors de son lit elle se dirigea au pas de course dans la salle de bain pour une rapide douche, un petit brushing, en passant devant le dressing elle saisit un jeans et un chemisier noir et les enfilas. Dans le salon, Luna le regardait avec attention.

"Mais non je t'oublie pas! Ton bol est dans la cuisine ! A ce soir ma belle!"

Une petite caresse sur le museau de sa chienne et miss Hale sortit au pas de course en direction de son travail. Heureusement qu'elle n'avait aucune réunions ce jours là ! Il lui fallut 36 minutes exactement pour arriver au travail. L'atrium débordait de monde, elle salua le garde qui sourit et se dirigea vers les ascenseurs. Ouvrant le dossier qui l'occupait pour le moment, elle plongea dedans et, heu, ne faisant pas attention où elle allait, se cognas malencontreusement contre ... Elle levas le regard et vis un homme qu'elle avait déjà croiser dans les couloirs, il devait travailler ici.
Dans un flot d'excuse elle lui sourit.

"Je suis désolée, je ne vous avais pas vus arriver"

S'abaissant pour ramasser les papiers de son dossier à terre elle laissa tomber son sac et toutes ses affaires se déployèrent sur le sol. Dans un grognement un peu étrange elle releva la tête et sourit au petit monsieur qu'elle avait percuter.

"Y a des jours comme ça ... "

Comme tous les jours, Julian était arrivé peu avant 8h au siège du Ministère de la Magie. Contrairement à bon nombre de ses collègues, et de ses employés, il était réputé pour arriver toujours à l'heure... ainsi que pour être un bourreau de travail.

Cela ne faisait que quelques années que Rosenberg officiait à ce poste mais il était apprécié de la quasi-totalité de ses subordonnés, notamment parce qu'il les traitait avec un certain respect et prenait souvent la peine de s'intéresser à eux autrement que pour ce qu'ils pouvaient lui rapporter.

C'est ainsi que l'un des employés du bureau de liaison des gobelins était venu le trouver parce qu'il avait eu des différends avec un membre du service des usages abusifs de la magie concernant la juridiction sous laquelle tombait un certain cas les opposant.

Puisqu'il n'avait rien d'autre à faire pour le moment, ses dossiers étant pour la plupart en ordre, il décida de rendre service à Andrew Fuller et se rendit au Département de la Justice Magique pour discuter du cas avec son vieil ami Thomas Anderson, le chef du dit département.

Il était sur le chemin du retour lorsqu'il fut violemment bousculé par une femme qui ne semblait pas regarder où elle allait. Celle-ci fit d'ailleurs tomber une majeure partie des feuilles que contenait le dossier qu'elle tenait à la main au moment où elle l'avait percuté.

Elle leva la tête vers lui, lui adressant un petit sourire d'excuse tout en le fixant de ses yeux noisette. La jeune femme, probablement guère âgée de plus d'une vingtaine d'années, était d'une beauté saisissante et il reconnut immédiatement son visage comme étant l'une des recrues ayant récemment terminé sa formation d'Auror.

"Je suis désolée, je ne vous avais pas vus arriver"

Sur ces mots, elle commença à se baisser pour ramasser les papiers répandus un peu partout sur le sol mais dans sa hâte, elle laissa tomber son sac et la quasi-totalité de ses affaires rejoignirent les feuilles du dossier éparpillées sur le sol.

Elle poussa un grognement, s'apparentant à quelque chose comme de la lassitude avant de relever la tête vers lui. Bien que la dominant d'au moins une vingtaine de centimètres, Julian devait admettre qu'elle aurait pu paraître un minimum plus intimidante si elle s'en donnait les moyens.

"Y a des jours comme ça ... "

Se décidant à aider la pauvre jeune femme, le sorcier sortit sa baguette et la pointa sur le sol.

- Failamalle.

En un instant, les affaires regagnèrent le sac d'où elles étaient tombées et les feuilles voltigèrent avant de s'ordonner d'elles-mêmes dans le dossier qui voltigea jusque dans les mains de Rosenberg, tout cela sous le regard abasourdi de la jeune Auror.

L'ombre d'un sourire flotta sur les lèvres du sorcier. Il avait appris à maîtriser ce sortilège à la perfection après sept années passées à Beaux-bâtons et les quelques mille et une farces que lui avait joué Thomas à l'époque où ils étudiaient là-bas.

Le sorcier tendit alors le dossier à la jeune femme.

- Vous devriez éviter de lire vos dossiers pendant que vous marchez, miss Hale. L'un de mes amis avait la même habitude et cela l'a amené à passer une semaine à Ste-Mangouste...

Il ne précisa pas que l'ami en question était le Chef du Département pour lequel travaillait actuellement Maela Hale mais elle n'avait pas vraiment besoin de savoir ça. Puis, pris d'une impulsion comme il n'en avait plus connu depuis près de dix ans, Julian résista à la tentation de retourner à son travail sans autre préambule et se tourna vers la jeune femme.

- Désirez-vous que je vous offre quelque chose à boire ? Je ne pense pas que Thomas m'en veuille si je lui emprunte une de ses charmantes Aurors quelques minutes. Déclara-t-il du ton à la fois calme et serein qui le caractérisait.

Sans rien dire l’homme qui lui faisait face la regardait s’affairer à ramasser ses affaires. Le premier son qui sortit de sa bouche fus une formule tellement ridicule que Maela était gênée de ne pas y avoir penser plus tôt.

« Failamalle. »

Quoi de plus simple ? Quoi de plus basic ? Maela relevas ses yeux noisettes vers l’homme et sourit gênée. Le dossier dans les mains de la pauvre victime du jour, elle se releva, ramassa son sac et repris le dossier qu’il lui tendait.

« Merci »

« Vous devriez éviter de lire vos dossiers pendant que vous marchez, miss Hale. L'un de mes amis avait la même habitude et cela l'a amené à passer une semaine à Ste-Mangouste... »

Il l’appela par son nom, après vérification que son nom n’apparaissait pas sur le dossier, elle le regarda avec un air interrogateur, bien que l’anecdote de l’amis distrait a Ste Mangouste lui arrachas un petit rire.

« Il est vrai que si je ne fais pas plus attention à l’avenir il pourrait arriver malheur à quelqu’un. »

Maela regardait l’homme avec intérêt, le fait que quelqu’un connaisse son nom la perturbais toujours un peu, était-ce quelqu’un qui la connaissait, s’étaient-ils déjà rencontrer auparavant ? Elle n’en avait aucun souvenir en tout cas. L’inconnus lui proposas un verre en précisant que Thomas ne lui en voudrait pas . Etonnée de cette intimité avec le chef du département des aurors, Maela le regardas encore un peu, puis hocha sa petite tête.

« Si vous vous engagez à répondre de ce léger contretemps auprès de mon patron, alors ce sera avec plaisirs. Au fait, visiblement vous, vous connaissez mon nom, mais pourrais-je savoir à qui j’ai l’honneur ? »

La jeune femme remit une mèche de cheveux derrière son oreille et fourras le dossier dans son sac. Après tout, elle n’avait rien d’autre de prévus aujourd’hui à part de la paperasse, et jamais elle ne s’était absentée ou était arrivée en retard alors pour une fois autant profité !

« Il est vrai que si je ne fais pas plus attention à l’avenir il pourrait arriver malheur à quelqu’un. »

Tout en prononçant ces mots, Julian sentit le regard porteur d'intérêt qu'elle posait sur lui. Peut-être se demandait-elle s'ils s'étaient déjà rencontré auparavant ? Et si oui, en quelle occasion ? Bien sûr, elle ne se souviendrait pas de lui puisqu'ils n'avaient jamais été présentés.

La seule raison pour laquelle Rosenberg connaissait le nom de cette jeune femme, c'était parce que Thomas le consultait souvent lorsqu'il s'agissait d'embaucher ou non les futures recrues Aurors. En effet, les talents de legilimens de Julian étaient bien connus de son ami et lui permettaient de juger de l'honnêteté de l'engagement des recrues, sans pour autant avoir à user de veritaserum.

Il remarqua ensuite la surprise apparaître sur son visage lorsqu'il avait cité le nom de Thomas avant de finalement acquiescer de la tête.

« Si vous vous engagez à répondre de ce léger contretemps auprès de mon patron, alors ce sera avec plaisirs. Au fait, visiblement vous, vous connaissez mon nom, mais pourrais-je savoir à qui j’ai l’honneur ? »

Elle rejeta une mèche de cheveux derrière son oreille tout en lui parlant, avant de replacer le dossier dans son sac. Julian ne put s'empêcher d'être amusé par son comportement. Le jeune homme prit alors délicatement sa main libre dans la sienne et la porta jusqu'à ses lèvres, y déposant un léger baiser.

- Je m'appelle Julian. Julian Rosenberg. C'est un plaisir de faire votre connaissance, miss Hale.

Voyant les joues de son interlocutrice s'empourprer face à ce geste de courtoisie, Rosenberg lâcha doucement la main de la jeune femme avant de reprendre la parole d'une voix calme.

- En ce qui concerne Thomas, soyez assurée qu'il ne vous tiendra pas rigueur de votre retard. Ni même Mr Potter d'ailleurs, le chef des Aurors ne peut rien contre une décision d'un Chef de Département.

Pour en avoir été maintes fois témoin, Julian savait que la situation actuelle ne plaisait guère à Harry Potter. Alors que le Survivant avait la liberté d'agir à sa guise pendant que sa vieille amie Hermione Granger était à la tête du Département, les choses avaient bien changé depuis que Thomas avait pris la place de cette dernière.

En effet, Anderson n'aimait pas les manières de Potter, surtout la façon dont il traitait ses recrues sang-pures qui n'étaient pas issues des vieilles familles. Il y avait aussi un net traitement de faveur pour ses amis de l'Ordre du Phénix, chose que Thomas ne tolérait pas le moins du monde.

- Dites-moi plutôt, miss Hale, vous plaisez-vous chez les Aurors ? Il paraît que la manière dont Mr Potter traite ses subordonnés n'est pas très enviable. Remarqua Rosenberg, un sourire aux lèvres.

L’homme eu l’air amuser de son comportement, Maela se détendit un peu et se détendit. Il se présenta comme, Julian Rosenberg . Le chef de département ? Mais pourquoi est-ce qu’il fallait qu’elle renverse le chef du département des créatures magiques ? Il y avait assez de monde dans l’atrium non ?! Quand il prit sa main, Maela frémis, c’était une impression étrange. Il était assez … « galant », la jeune femme n’était pas habituée à ce genre de traitement. Voyant son embarra il eu la délicatesse de laisser sa main.

« Enchantée mr Rosenberg »

Maela était stupéfaite de voir a quel point il était sur de lui, une partie d’elle, la partie femme raisonnable, ne sentait pas trop cette histoire, elle était certaine que quelque chose n’allait pas aller aussi facilement & si il était vrai que sa proximité avec Thomas Anderson était un avantage, peut-être mr Potter serait moins clément. L’autre partie d’elle, celle qui avait garder son âme d’enfant était fascinée par Julian Rosenberg, cet homme dégageait un calme, une sagesse, il était sur de lui, enfin c’était à première vue quelqu’un d’équilibrer qu’il était plaisant de fréquenter. Elle lui jeta un regard amuser quand il lui demanda si elle se plaisait chez les aurors et avoua qu’il avait eu vent de l’attitude Harry Potter qui n’était pas « enviable ». De sa courte carrière chez les aurors, elle n’avait eu aucun problème avec lui, et il n’avait pas intérêt à trop la bousculer, tout Harry Potter qu’il est !

«Je fais le métier dont j’ai toujours rêver, l’équipe est plutôt agréable et quant à monsieur Potter, je n’ai pas de problème a son égard, mais s’il est vrai que certains collègues ont des soucis, je pense qu’il ne devrait pas se laisser intimider. Nous sommes tous égaux, nous faisons le même travail, et ce n’est pas un nom qui doit déterminer le respect qu’il convient de donner »

Cette jeune femme si douce, qui pouvait paraître fragile ne supportait pas les injustices & si pour le moment, les débordements du quartier des aurors ne la concernait pas, elle ne comptais pas continuer des années à voir des collègues & amis se faire dévaluer par une pseudo légende. La détermination qui passait à cet instant dans ses yeux était attendrissante, on aurait dit un enfant qui défend mordicus que le père noël existe. Mais au fond quelle différence entre le père noël et la justice, le droit de vivre décemment, le droit à l’honneur & à la considération ? Tous étaient identiques, une simple utopie que jamais on arrivera a touché du doigt.

« Mais vous monsieur Rosenberg , on ne vous réclameras pas à votre bureau ? »

Tout le monde savait que cet homme était un bourreau de travail, et le fait qu’il décide comme ça d’aller prendre un verre était pour le moins original. Mais après tout, même les bourreau de travail on le droit de s’accorder une pause de temps à autre.

« Enchantée mr Rosenberg »

L'air stupéfait qu'affichait le visage de son interlocutrice, véritable miroir du conflit intérieur qui se jouait à l'intérieur de la jeune femme était une source d'amusement des plus exquises pour le chef du Département des Créatures Magiques. Il pouvait presque voir les rouages s'actionner dans son esprit, pesant le pour et le contre au sujet de cette rencontre des plus étranges. Prudence ou curiosité ? Tel était l'éternel débat auquel se livrait la pensée féminine, ou tout du moins chez les femmes n'ayant pas encore tout à fait perdu leur âme d'enfant.

Il remarqua ensuite la lueur d'amusement dans son regard lorsque Rosenberg l'avait interrogée sur les rumeurs qui courraient à propos de Potter et la manière dont il traitait ses Aurors. Sa réponse ne se fit d'ailleurs pas attendre longtemps.

«Je fais le métier dont j’ai toujours rêver, l’équipe est plutôt agréable et quant à monsieur Potter, je n’ai pas de problème a son égard, mais s’il est vrai que certains collègues ont des soucis, je pense qu’il ne devrait pas se laisser intimider. Nous sommes tous égaux, nous faisons le même travail, et ce n’est pas un nom qui doit déterminer le respect qu’il convient de donner »

Voilà ce qu'on pouvait appeler une réponse de diplomate. Tout en exprimant son métier comme un aboutissement qu'elle avait toujours voulu et en dépeignant son ambiance de travail comme "plutôt agréable", elle laissait sous-entendre que Potter semait un peu la pagaille avec certains Aurors.

Le plus intéressant, c'était peut-être l'opinion que la jeune femme proférait à ce sujet. Se voulant résolument neutre, Maela lui faisait toutefois comprendre qu'elle n'approuvait pas la discrimination et que Potter n'était pas si différent d'eux, tout Survivant qu'il était. S'il devait être respecté, c'était pour son statut et ses actions, pas son titre. Voilà une femme qui n'avait pas peur de dire ce qu'elle pensait, une femme selon son cœur, en quelque sorte.

« Mais vous monsieur Rosenberg , on ne vous réclameras pas à votre bureau ? »

Il comprit à la manière dont elle avait formulé sa question qu'elle devait être au courant de sa... réputation de bourreau de travail. Cela pouvait donc paraître étrange qu'il s'autorise comme ça une pause en plein milieu de la journée sans l'avoir prévu, ni prévenu personne.

A cette pensée, le jeune homme se contenta de lui adresser un léger sourire avant de lui répondre.

- Mes dossiers sont à jour et la moitié de mes subordonnés ne sont pas encore arrivés. Quant à l'autre moitié, ils sont suffisamment compétents pour se passer de mon aide pendant une heure ou deux, j'ai toute confiance en eux. Je n'ai pas non plus de rendez-vous prévus aujourd'hui donc je peux raisonnablement affirmer qu'on ne me réclamera pas tout de suite.

Ce qu'il venait de dire était l'entière vérité. Il avait pris la précaution de traiter tous les dossiers avant son entretien avec Thomas parce qu'il n'était jamais sûr du temps que cela prendrait. De même, il avait donné certaines consignes à ses subordonnés pour s'assurer qu'ils ne soient pas perdus en son absence. Tous s'étaient montrés fiables et consciencieux dans leur travail, il ne pouvait rien leur demander de plus.

- J'ai beau être réputé pour mon... assiduité dans mon travail, cela ne fait pas de moi un robot pour autant. Comme tout être humain, il m'arrive de vouloir faire une pause, d'autant plus si je me trouve en aussi charmante compagnie.

Julian n'avait pas besoin de donner un ton particulier à ses paroles, il les pensait tout simplement. Il aimait à s'arrêter un moment, de temps en temps, pour prendre un café et discuter avec un de ses amis de longue date. Le plus souvent c'était Thomas, parfois Bryan lui rendait visite aussi... mais aujourd'hui, il avait pris d'une impulsion qui ne lui ressemblait pas d'ordinaire. Impulsion qui venait de le faire entamer une conversation avec une jeune femme qui semblait au moins aussi intelligente qu'elle était jolie et vu de sa beauté, elle n'avait pas été élève à Serdaigle pour rien...

Ils finirent par arriver à la cafétéria et tous deux s'assirent à une table pour deux située un peu à l'écart des autres. Elle était le plus souvent réservée - à l'attention de Julian - parce que le propriétaire était le frère d'un de ses subordonnés et qu'il savait que son petit frère appréciait beaucoup l'ambiance de travail au bureau des créatures magiques, contrairement à celle qu'il avait dans son ancien job au département des sports magiques.

Un serveur ne tarda pas à arriver pour prendre leurs commandes.

- Que puis-je vous servir, mademoiselle, Mr. Rosenberg ?
- Je prendrai un café, Lucian, un Blue Mountain si vous avez. Un ami me l'a recommandé.

Laissant la jeune femme énoncer ce qu'elle désirait boire, Julian prit un instant pour l'observer un peu plus attentivement. Maela était vraiment d'une beauté magnifique, et plutôt rare dans des pays comme l'Angleterre. L'expression joviale de son visage avait aussi quelque chose d'éblouissant, en comparaison des façades sombres ou fermées que l'on croisait si souvent dans l'enceinte du Ministère.

- Et si vous m'en disiez un peu plus sur vous, miss Hale ? Hormis les quelques informations que j'ai pu observer dans votre dossier, je reconnais ne rien savoir de vous. Et j'avoue être curieux d'en savoir davantage sur la femme qui se cache sous l'uniforme des Aurors. Déclara simplement Rosenberg, les yeux plongés dans ceux de son interlocutrice.

Maela ressentit l'amusement que Julian éprouvais quand elle parlait, sa simplicité, son honnêteté était certes partie intégrante de son caractère, mais c'était également des choses rares et enfouie au plus profond des êtres du ministère. Peut-être que d'ici quelques années elle sera comme tout ses gens au visage éteint, qui se contente de faire leur travail sans plus, sans réfléchir . Un frisson la parcouru à cette simple pensée. Jamais elle ne tolèrerais un tel changement dans sa personnalité !

- Mes dossiers sont à jour et la moitié de mes subordonnés ne sont pas encore arrivés. Quant à l'autre moitié, ils sont suffisamment compétents pour se passer de mon aide pendant une heure ou deux, j'ai toute confiance en eux. Je n'ai pas non plus de rendez-vous prévus aujourd'hui donc je peux raisonnablement affirmer qu'on ne me réclamera pas tout de suite.

Venant de Mr Julian Rosenberg, les dossiers en ordres n'étaient pas étonnant, et la confiance qu'il avait en ses subordonnés étaient, touchante ? En réalité quand on compare son service à celui des aurors, il doit être bien différent ...

*Je devrais peut-être envisager de me recycler ?*

Maela se contentas de sourire poliment à Julian qui enchainas ...

J'ai beau être réputé pour mon... assiduité dans mon travail, cela ne
fait pas de moi un robot pour autant. Comme tout être humain, il
m'arrive de vouloir faire une pause, d'autant plus si je me trouve en
aussi charmante compagnie.

Wow, qu'il est gentil ce petit là ! Décidément Maela dus se contenir pour ne pas avoir le rouge qui monte au joue. Julian Rosenberg est un homme influent, mais également un gentleman, son ton était assez convaincant que pour faire croire qu'il était sincère. Très agréable tout ça !

"Merci beaucoup. Dans ce cas , allons-y!"

Ils se dirigèrent vers la cafétéria et y arrivèrent assez rapidement. Visiblement mr Julian Rosenberg avait ses habitudes car il alla directement vers une table pour deux à l'écart des autres, comme si elle était là juste pour ceux qui veulent un peu de tranquillité.
Quand le garçon s'approcha pour prendre leurs commandes lui pris un café dont elle n'avait jamais entendus le nom et elle un petit expresso italien corsé.

"Je dois absolument me réveiller" ajoutas t elle à l'adresse de Julian en souriant.

-
Et si vous m'en disiez un peu plus sur vous, miss Hale ? Hormis les
quelques informations que j'ai pu observer dans votre dossier, je
reconnais ne rien savoir de vous. Et j'avoue être curieux d'en savoir
davantage sur la femme qui se cache sous l'uniforme des Aurors.

Monsieur à donc étudier son dossier ? Soit, que pouvait-bien dire Maela qui ne figurais pas dans son dossier ?

"Et bien ... Je suis américaine, New-Yorkaise pour être précise. J'ai dus quitter mon pays pour suivre mon père et ma mère, j'ai une soeur qui fait le tours du monde, j'ai une chienne qui se nomme Luna, je suis bavarde, utopiste et gaffeuse . D'autre questions pourrait vous satisfaire ?"

Elle avait un rire dans la voix, un résumé de sa vie en 3 phrases. C'était certes condenser mais suffisant pour la cerné. Mae sourit en attendant les potentielles questions de son interlocuteur fortement intéresser.

» Une vente aux encheres pas comme les autres...
» Un orphelinat pas comme les autres...... [Fe Bryan]