Début d'un nouvel enfer.[Pv Léï.]

Aiels se réveilla, bouche bée. C’était la première fois qu’il ne revait pas de ses parents, de cette forêt noire, humide et froide et des loups-garous. C’était bien la seule fois depuis que ses parents partirent de la maison et que le jeune garçon perdit la mémoire sur ce qui s’est passé entre la fin du journal de son père et le moment où William l’a recueilli. Celui-ci n’avait jamais accepté de dire ce qu’il s’avait à Aiels. Il lui répétait à chaque fois que le jeune garçon saurait le jour où il pourra comprendre les actes de son père. Un sourire radieu s’étirait sur le visage du Serpentard jusqu’à ce qu’il se mette en tête que peut être les loups-garous avaient tué ses parents ou que sa soit l’inverse mais c’était vraiment peu probable. Personnes même dans les autres pays n’auraient acceptés de les aidés. Aiels tourna sa tête vers la fenêtre qui se trouvait en face de lui entre deux autres lits. Il pouvait apercevoir de la où il était le soleil qui montait progressivement et qui signalé le début d’une nouvelle journée. Le jeune homme se redressa sur son lit et s’adossa contre le mur qui était derrière lui. Mais il remarqua une petite enveloppe à ses pieds avec un mot placé au-dessus. Il la ramassa donc puis commença la lecture des deux papiers. Le premier mot qui était sur l’enveloppe ne comportait que 3 mots : « Arrivé ce matin. «. Aiels ouvrit donc l’enveloppe et en sortit une lettre et reconnut immédiatement le papier qui avait été utilisé pour écrire cette lettre. Il aurait parié immédiatement que cette lettre lui était envoyé par William car lorsqu’Aiels passé ses journées à lire des livres dans son bureau, il remarquait toujours la pille de documents et de lettres posé sur la table en bois de chêne. Le papier était d’une couleur plutôt bizarre, celle-ci se rapprochait fort d’un teint brunâtre. Penders déplia donc la lettre et remarqua directement qu’à la fin de celle – ci était écrit « william. ». Il avait donc touché juste mais pourtant, le vieil homme ne lui envoyait jamais de lettres ni autres babioles. Il s’empressa donc de lire cette feuille de papier plié en deux avec une précision qui lui ressemblait bien. William aimait toujours faire un travail précis et propre lorsqu’il était Mangemort et il n’a jamais arrêté d’appliquer cette philosophie.

Chers Aiels,

Comme tu dois t’en douter, il est rare que je t’envoie des lettres cela veut donc dire que je dois t’informer de choses très importantes et capitales pour ton avenir. Comme je te l’ai dit il y a 1 ou 2 ans, les loups-garous qui pourchassaient tes parents ont commencé à revenir vers la Grande-Bretagne. Alarmé par ce déplacement assez bizarre, je suis donc passé par les pays dans lesquels ils ont donnés la chasse à tes parents. Ayant encore quelques contact dans le monde, j’ai malheureusement et avec effrois, retrouvé les cadavres de tes parents. Je suis certain qu’ils voulaient que je les retrouve car ce n’est pas leur habitudes de laisser les cadavres de leurs ennemis surtout après tout le mal qu’ils ont eu pour les traqués. Par conséquent, cela veut dire que tu n’es plus du tout en sécurité sauf à Poudlard. Un lieu très bien protégé et dans lequel ils n’oseront pas mettre les pattes. Malheureusement, tes années à Poudlard sont comptés et ils savent que tu devras un jour ou l’autre quitter cet établissement. C’est pourquoi, tu dois trouver une solution pour les écarter de ce chemin. J’en ai une à te proposer mais elle ne te plaira pas du tout. Quelqu’un peut t’aider à les tuer, quelqu’un qui n’aura pas de remords lorsqu’ils seront morts. Cette personne, tu l’as déjà rencontré. Elle s’appelle Jude Davidson. Elle est devenue ce qu’on pourrait appeler une candidate politique pour le mouvement mangemorts ou conservateur. Elle garde les mêmes idées que le groupe mangemots mais cette fois, la guerre est devenue politique. Il n’y a qu’elle qui peut t’aider si elle accepte. Il y a bien d’autres sorciers plus puissants dans cette lutte mais ils ne t’aideront pas. Ce ne sont pas le genre de personnes qui acceptent de tuer un groupe de personnes pour la vengeance et la protection d’un jeune homme à peine sortit de Poudlard. Moi, elle n’a pas voulu m’écouter car je suis devenu un « vieux » mais surtout j’ai l’étiquette de « lâche « chez les anciens mangemorts. Cependant, toi, tu as des chances de recevoir son aide. Après tout, tu es l’ami d’une personne qui l’intéresse fortement. Tu n’as pas d’autres solutions que d’aller la trouver. Moi, je ne pourrais plus t’aider, je serais certainement morts dans quelques semaines car la meute ne me laissera pas contrer leurs plans. Je te souhaite bonne chance et j’espère que tu pourras venger tes parents.

Adieu,

William.

Aiels resta bouche bée face à cette lettre. Il commença à la relire autant de fois qu’il le fallait pour être sut d’avoir tout compris. Dans peu de temps, la meute sera de retour en Grande-Bretagne et un nouveau cauchemar commencera dans la vie d’Aiels. Cependant, le jeune homme n’était pas d’accord avec William. Sa ne pouvait pas être la seule solution mais s’il en existait une autre, il aurait tout donné pour la connaître. De plus, il se posait déjà ce genre de questions il y a quelques semaines. Il n’avait plus d’autre choix que d’aller trouver Jude et de lui demander de le prendre sous son aile pour qu’il écrase ses meurtriers. Mais, le jeune homme ne voulait pas abandonner ses ami(e)s et surtout, il ne voulait pas trahir Kate. Il ne voulait pas se séparer de Kate et Léïlan qu’il considérait maintenant comme sa nouvelle famille. Avant de prendre une décision définitive, il devait leur en parler et essayer de les convaincre qu’il n’avait pas le choix. Il bondit de son lit et partit se préparer pour cette journée bien sombre.

Quelques minutes plus tard, il sortit des cachots puis se dirigea vers les escaliers. A cet endroit, toutes sortes d’élèves se déplaçaient en générale. Aiels, n’avait aucun cours le matin donc il pouvait en profiter pour attendre Léïlan dans un lieu pour qu’il puisse lui annoncer la nouvelle. Il devait d’abord lui parler à elle car, entre elle et Kate, c’était celle – ci qui l’écouterait le mieux. De plus, si par miracle, elle comprenait sa décision, il aurait plus facile pour en parler à Kate. Le jeune homme attendit donc qu’un jeune serdaigle passe pas loin. Justement, un petit sans doute de deuxième année se dirigea vers les escaliers en passant devant lui. Aiels l’attrapa par le dos de sa robe de sorcier et le retourna pour l’avoir face à lui.

« Ecoute petit, avant d’aller à ton prochain cours j’aimerais que tu retournes à ta salle commune et que tu essaie de trouver Léïlan Valingaï. Elle a normalement pas cours ce matin. Si tu l’as trouve dis lui de rejoindre Aiels Penders à l’entrée des toilettes des garçons . Si tu ne le fais pas, tu n’aimerais sans doute pas le châtiment que des Serpentards peuvent t’infliger, ce ne sera rien comparer à quelques points de perdus pour un retard dans un cours. Maintenant va ! «

Aiels espera que ses paroles étaient assez froides et menaçantes pour que le jeune serdaigle exécute ses ordres. Après tout, sa peut servir parfois d’être dans la maison Serpentard. Ils ont tellement une mauvaise réputation qu’en générale, les jeunes sorciers n’osent pas trop les approcher. Il se dirigea donc vers les toilettes des garçons.
En chemin, il pensa à la façon de dire tout ce qu’il avait dans sa tête à Léïlan, il savait qu’elle n’accepterait jamais qu’Aiels devienne un allié des « Mangemorts « .

Au bout d’une dizaine de minutes, il arriva à destination. Il vérifia qu’il n’y avait pas de préfet dans les couloirs près des toilettes puis entra dans la pièce. Quelque chose le serra au ventre, il venait de regarder la fenêtre qui se trouvait au fond des toilettes. C’était la que lui et Kate s’était promis d’être toujours la, l’un pour l’autre. Qu’une grande amitié s’était créer entre eux. C’était sur cette fenêtre qu’ils avaient passaient leurs mains pour sentir le froid et l’humidité du verre. Il posa donc sa main comme il l’avait fait au par avant. Elle était toujours aussi froide mais cette fois-ci, elle était d’une rude sécheresse. Pendant sa contemplation, il entendit des bruits de pas derrière. Si c’était Léïlan, le premier affrontement allait donc commencer.

Je devais avouer que j'appréciais cette matinée sans cours, pour une fois. Habituellement, je les passais dans les appartements d'Eléa par obligation mais, maintenant, plus rien ne m'y retenait. Comme je connaissais les horaires de cours de ma tutrice, j'en avais profité pour récupérer le reste de mes affaires étant resté dans ma précédente demeure forcée pour tout rapporter dans le dortoir des Serdaigles et j'y étais de manière définitive. Oh, bien sûr, je n'osais pas particulièrement me demander quel serait sa réaction quand elle s'apercevrait de la disparition de mes affaires, mais qu'importe : j'étais seule ici, et j'en étais plutôt contente.

Me relevant du lit où je m'étais allongée le temps de faire une pause suite à l'effort fourni pour tout ramener, je descendis enfin dans la salle commune. Je savais très bien que peu de personnes serait levé, et Dean avait un cours que je n'avais pas à cette heure-là. Soupirant quelque peu face à l'absence de celui qui était rapidement devenu mon meilleur ami, je pris la décision de rédiger au propre quelques devoirs qui était pour la semaine suivante. M'installant donc sur une table vide, ce qui n'était pas très dur à trouver à cette heure-ci, j'étalais donc plusieurs parchemins concernant un devoir de métamorphose et commençais à écrire, levant uniquement la tête pour vérifier quelques informations.

Je venais tout juste de terminer ce devoir qu'un élève plus jeune commença à s'approcha de moi. Comme toujours méfiante, je lui jetais un regard froid qui le fit s'arrêter net. En effet, s'il y a bien une chose que j'avais développé, c'était l'indifférence envers l'humanité et une méfiance absolue. Disons que l'on m'avait causée trop souvent de problèmes pour que je sois optimiste et joyeuse en permanence mais bon... Je n'allais pas me noyer dans une bouteille d'alcool pour autant, je savais relativiser un moment. Alors que j'allais envoyer balader le jeune Serdaigle, il se mit enfin à me parler, m'annonçant qu'un certain Aiels Penders souhaitait me voir. Si la nouvelle était plutôt bonne, je ne pus m'empêcher de froncer les sourcils à l'annonce du lieu, qui étaient les toilettes des garçons. Pensant à une farce du messager, je le menaçais violemment mais toujours oralement pour qu'il me révèle la vérité, mais cela était vrai, apparemment. De toute façon, je le laissais partir en courant dans son dortoir, effrayé.

Il fallait dire qu'Aiels et moi étions des amis, cela était sûr. Nous nous étions rencontrés le jour du bal d'halloween lors de ma première année grâce à Kate, et nous nous étions plutôt bien entendus. Malgré tout, la différence d'année et de maison m'empêchait de le voir assez souvent vu qu'il était en plein dans ses ASPIC cette année. Même si je le savais étrange parfois, ce rendez-vous m'inquiétait autant qu'il me réjouissait. De toute façon, j'allais être fixée rapidement puisque j'arrivais aux toilettes des garçons.

Il était là, je le reconnaissais même de dos. Il montrait toujours son appartenance aux Serpentards comme moi avec mon uniforme des bleus et argents. A vrai dire, je ne voyais aps l'intérêt de mettre autre chose pour devoir me changer plus tard, ce qui expliquait ceci. Il semblait contempler la fenêtre près de lui, posant une main dessus.

Salut Aiels. Que signifie ce rendez-vous dans ce lieu ? J'ai failli ne pas croire le Serdaigle m'ayant fait passer le message tu sais.

Salut Aiels. Que signifie ce rendez-vous dans ce lieu ? J'ai failli ne pas croire le Serdaigle m'ayant fait passer le message tu sais.

C’était donc bien Léïlan qui était derrière lui. Le trac l’envahi tout d’un coup, la peur aussi. La peur d’avouer qu’il allait devoir confier sa vie à un monstre. Il retira la main de glace qu’il regarda avec un dernier regard d’amertume puis se tourna vers Léïlan. Cela faisait pas mal de temps qu’ils ne s’étaient pas parler, sa devient compliquer avec les ASPIC. C’est un luxe qu’il s’offre que de gaspiller son temps libre mais bientôt, il n’aura plus de temps à consacrer à ses ASPIC. Il devra tout faire en parallèle. Avant de répondre à la question de son interlocutrice, le garçon plongea ses yeux dans ceux de la Serdaigle. Il voulait essayer de sondé son âme une dernière fois car sa serait peut être leur dernière rencontre. Comme
d’habitude, les yeux de Léïlan restaient impénétrables. Il aurait aimé pouvoir passer plus de temps à étudier son caractère.

Aiels poussa un soupir puis avança dans le sens contraire de LéÏlan. Lorsqu’il fut à l’entrée des toilettes, il ferma la grosse porte en bois pour être sûr que les bruits de leur conversation ne passeront pas la pièce. Parce que personnes d’autres ne devaient être au courant de ses plans, non seulement le jeune homme avait dorénavant peur mais une certaine paranoïa l’avait aussi envahie. Il craignait à tout instant de voir surgir par l’un des couloirs de Poudlards, un grand loup-garou au regard féroce. Ensuite, il se dirigea à nouveau en face de la Serdaigle puis commença à lui parler de sa voie envoutante tout en plongeant à nouveau ses yeux dans ceux de son interlocutrice.

« Tout d’abord, si je t’ai fais venir ici, c’est sur un coup impulsif mais je dois avouer que certains événements qui se sont passés ici m’ont un peu poussés à vouloir me recueillir avec mes amies pour la dernière fois. Les mots « dernières fois « doivent sans doute t’inquiète mais tu sauras pourquoi plus tard. Avant de t’expliquer cela, j’ai plusieurs questions à te posés. Crois – tu que quelqu’un qui est obsédé par le pouvoir même s’il appartient à la catégorie la plus noire est fou ? Crois – tu qu’il vaut mieux mourir que de se défendre et à la fois se venger pour des crimes par lesquels on a beaucoup souffert ? Penses – tu avoir suffisamment de confiance en moi pour accepter mes choix qui me pousseront à m’allier avec ce que tu haïs le plus ? D’ailleurs, Je suis curieux de savoir pourquoi tu ne croyais pas totalement le jeune serdaigle, serais – tu devenue plus méfiante ces temps-ci ? Je dois te dire que si ta réponse est oui, alors elle m’inquiète fortement. Tu sais Léïlan, tu dois savoir avant que je t’explique tout, que je suis envahi par une peur enfouis en moi depuis des années. «

[i]Quand il eut finis ses mots. Un silence de morts tomba dans la pièce, son amie était sans doute entrain de réfléchir et de se repasser tout ce que le jeune homme venait de lui dire. En effet, même Aiels aurait mis un certain temps à répondre, ce n’est après tout pas une conversation habituelle. Cependant, la jeune fille le regardait avec un regard flamboyant, tellement chaud qu’Aiels détourna ses yeux des siens et tourna sa tête vers la fenêtre et son verre froid et sec. Cette fenêtre qui porterait même dans sa destruction les empreintes de mains d’Aiels et sa meilleur amie, des empreintes qui sur le coup ont véhiculés de fortes émotions. En repensant à tout ça, Aiels commençait à avoir un sentiment de culpabilité. Il culpabilisé de laisser ses deux amies derrière lui, il culpabilisé d’être aussi égoïste mais il devait impérativement faire ce choix. Parfois, la survie d’un être humain peut le pousser à réaliser des choses qu’il n’aurait jamais pu réaliser à l’ordinaire.

C'était bel et bien lui, ma vue ne me trompait pas encore (et encore heureux vu mon jeune âge). Il semblait assez inquiet, à ce que je pouvais lire dans le regard qu'il m'adressait peu après ma question, inquiet et stressé. Rapidement après qu'il ne me fixait plus, une petite lueur inquiète apparut de nouveau dans mon regard. Je n'aimais pas montrer ce que je ressentais aux autres, même s'il s'agissait d'un ami, au point de passer experte dans la maîtrise du masque neutre qui me servait de visage. J'aimais m'y cacher, me rendant d'autant plus imprévisible que rien ne prédisait mes réactions futures.

Observant Aiels, je le vis fermer la porte des toilettes des garçons derrière moi qui m'étais avancée dans la pièce. Ne sachant pas à quoi m'attendre, je restais extrêmement méfiante par habitude, préférant rester debout et ne jamais lui tourner le dos. Quelques minutes de silence s'en suivirent, avec une tension de plus en plus palpable dans l'air. Enfin, quand il se mit à parler, ce n'était pas vraiment mieux.

« Tout d’abord, si je t’ai fais venir ici, c’est sur un coup impulsif mais je dois avouer que certains événements qui se sont passés ici m’ont un peu poussés à vouloir me recueillir avec mes amies pour la dernière fois. Les mots « dernières fois « doivent sans doute t’inquiète mais tu sauras pourquoi plus tard. Avant de t’expliquer cela, j’ai plusieurs questions à te posés. Crois – tu que quelqu’un qui est obsédé par le pouvoir même s’il appartient à la catégorie la plus noire est fou ? Crois – tu qu’il vaut mieux mourir que de se défendre et à la fois se venger pour des crimes par lesquels on a beaucoup souffert ? Penses – tu avoir suffisamment de confiance en moi pour accepter mes choix qui me pousseront à m’allier avec ce que tu haïs le plus ? D’ailleurs, Je suis curieux de savoir pourquoi tu ne croyais pas totalement le jeune serdaigle, serais – tu devenue plus méfiante ces temps-ci ? Je dois te dire que si ta réponse est oui, alors elle m’inquiète fortement. Tu sais Léïlan, tu dois savoir avant que je t’explique tout, que je suis envahi par une peur enfouis en moi depuis des années. «

Cela faisait beaucoup de choses à avaler, il fallait avouer. Plusieurs fois je manquais l'interrompre avant qu'il ne continue à me parler, encore et encore, alors que ma colère montait petit à petit. J'avais déjà compris qu'il souhaitait trahir mon amitié plus que tout autre chose, et cela me faisait mal. Mais cela faisait bien longtemps que j'avais arrêté de pleurer à ce genre d'évènement et, au lieu de ça, j'avais plutôt cette rage qui me prenait jusqu'aux entrailles et qui me donnait envie de le frapper, de le faire souffrir jusqu'à ce qu'il s'excuse du mal qu'il faisait et qu'il laisse tomber son idée stupide. Cependant, je tâchais au moins de me calmer pour commencer à lui répondre. De toute façon, tant que je ne penserais pas à son idée, tout irait à peu près bien pour moi.

Pour répondre à ta première question, je dirais que toute personne recherche le pouvoir un jour ou l'autre, quelqu'elle soit. Pour ceux qui veulent avoir du pouvoir à tout prix est en effet fou, puisqu'il aura toujours un supérieur, à mon avis. Pour la deuxième, c'est complexe... La mort soulage énormément, surtout si la tâche s'annonce impossible à résoudre par nous-mêmes. Cependant, on aime trop se venger de nos proches pour cela alors... Pour la dernière, oui, je suis méfiante, et il y a de quoi, tu ne trouves pas ? Pour celle qui reste...

Je ne sais pas ce qui me retenait de lui en coller une, juste pour qu'il arrête de me regarder en attendant la réponse, surtout qu'il devait s'en douter. Je haïssais profondément les mangemorts et tout ce qui s'en rapprochait. Leurs amis étaient mes ennemis, c'était aussi clair que cela. Si lui s'associait à eux... Il devenait un de mes ennemis. D'ailleurs, je ne pus pas me retenir plus longtemps : je le giflais assez violemment en profitant de l'effet de surprise de mon geste, et lui hurlai dessus ma réponse.

Espèce d'idiot ! Comment je pourrais l'accepter après tout ce qu'ils m'ont fait ? Qu'importe les raisons que tu penses avoir, tout peut se résoudre sans eux ! En plus, tu sais que Kate aussi a des ennemis là-bas, surtout Jude ! Tu lui ferais ça à elle aussi ? Tu n'es qu'un lâche Aiels !

Pour répondre à ta première question, je dirais que toute personne recherche le pouvoir un jour ou l'autre, quelqu'elle soit. Pour ceux qui veulent avoir du pouvoir à tout prix est en effet fou, puisqu'il aura toujours un supérieur, à mon avis. Pour la deuxième, c'est complexe... La mort soulage énormément, surtout si la tâche s'annonce impossible à résoudre par nous-mêmes. Cependant, on aime trop se venger de nos proches pour cela alors... Pour la dernière, oui, je suis méfiante, et il y a de quoi, tu ne trouves pas ? Pour celle qui reste...

{i]Aiels ne fut pas vraiment surpris des réponses a ses questions. Il avait lui-même répondu ainsi avant que la jeune Serdaigle n’arrive dans les toilettes. Cependant, il était cler qu’elle n’avait pas encore compris ses motivations et ce qu’il le poussait à faire ça. Même s’il a de bonnes excuses, sa ne lui donne pas le droit de vouloir s’allier avec les mangemorts . Le jeune homme continua à fixer LéÏlan, il savait que la dernière question serait la plus dur et il se doutait déjà un peu de la réponse mais il ésperait toujours qu’elle ne fasse pas trop vite de conclusions. Il voulait lui parler encore assez pour essayer de la convaincre même si c’était désespéré. Après tout l’espoir fait vivre et il en aura besoin de cet espoir.

Soudain, il remarqua un léger changement sur le visage impénétrable de Léïlan. Un sentiment d’effroi l’envahi, il n’aimait pas du tout cela. Et il avait bien raison de ne pas aimer, sans même qu’il puisse s’en rendre compte, elle le gifla assez violement. Mais Aiels ne riposta pas, il le méritait et la laissa donc répondre à sa question. Il méritait vraiment de se prendre plus que cela car il savait pertinemment que tout son petit jeu ne servirait à rien, que c’était inutile d’espérer les convaincre. Malheureusement, il ne voulait pas les perdre à jamais. Cette idée ne lui traverserait même pas l’esprit, il était convaincu qu’une fois la meute décimé et un pouvoir suffisamment acquis, il pourra revenir protéger Kate et non plus l’inverse. [/i]

Espèce d'idiot ! Comment je pourrais l'accepter après tout ce qu'ils m'ont fait ? Qu'importe les raisons que tu penses avoir, tout peut se résoudre sans eux ! En plus, tu sais que Kate aussi a des ennemis là-bas, surtout Jude ! Tu lui ferais ça à elle aussi ? Tu n'es qu'un lâche Aiels !

Aiels fut transpercé par sa raison. Rien n’aurait pu le blesser autant que de le mettre dans le même sac qu’eux. Comment Léïlan pouvait penser qu’Aiels accepterait un jour d’être leurs ennemis. En effet, pouvoir convaincre Jude serait difficile mais si elle lui demandait de faire du mal soit à Léïlan ou Kate, alors, il accepterait le choix de se faire tuer par le loup-garou car dans ce cas, sa mort n’aurait pas été lâche. Il serait mort pour avoir refusé de mettre en danger ses deux amies. Le jeune homme se laissa tomber sur le sol et s’appuya contre les lavabos qui se trouvaient derrière eux. Malgré la lame tranchante qui venait de lui traversait le cœur, il continua à fixer Léïlan mais cette fois-ci avec le visage qu’il adoptait à Durmstrang. Un visage indifférent. Il ne voulait pas montrer à son amie qu’elle aussi, lui avait fait du mal.

Je dois rectifier certain propos avant de continuer. Je ne cherche pas le pouvoir pour surpasser tout les sorciers. Je cherche le pouvoir pour te protéger, toi et kate. Car, si tu ne l’as pas oublié, je n’ai pas réussi à te protéger, toi et Kate lors du bal d’halloween. Je me suis fais piteusement mis hors service en l’espace de quelques minutes. Ensuite, quand tu dis que la mort soulage les choses, c’est vrai mais si je choisis cette option, alors je serais aussi lâche que de me joindre aux mangemorts. Mort, je ne pourrais plus veiller sur vous comme j’aimerais le faire, si je meurs ainsi, je ferais partis des âmes rattachés à la terre car j’aurais trop honte d’aller ailleurs. Donc, dans les deux cas, je serais un lâche. De plus, je ne vois pas qui d’autre pourrait m’aider. Crois – tu vraiment que quelqu’un va accepter de tuer plusieurs loups-garous juste pour me sauver ? Penses – tu que quelqu’un acceptera de m’aider car ils veulent ma mort et que moi je veux la leurs ? Non, je ne pense pas que quelqu’un de saint d’esprit accepterait de faire cela. Et tout réside dans ce problème, j’ai besoin de quelqu’un de mal saint, qui accepteras contre d’autres services. Et enfin, crois – tu vraiment que je me fiche de Kate ? Je n’accepterais jamais de lui faire du mal si Jude m’accepte, même si sa lui en ferait beaucoup que j’aille juste lui demander son aide.

Aiels se releva et cette fois-ci, il baissa les yeux. Il s’avança doucement vers Léïlan puis lui posa un doigt sur sa bouche pour qu’elle ne réponde pas tout de suite à ce qu’il venait de dire. Il se retourna à nouveau vers la fenêtre et s’y dirigea encore. En regardant au travers, il remarqua qu’il faisait toujours un soleil éclatant. Aujourd’hui bon nombre d’élèves devaient être heureux. Il aurait aimé pouvoir être à leurs places que de faire des décisions qu’il a refusé pendant si longtemps. Sans s’en apercevoir, il était à quelques centimètres du carreau et il passa sa main dessus comme il l’avait fait précédemment. Repenser à lui et Kate ici, lui redonner des forces pour affronter la Serdaigle. Aiels poussa un petit soupir puis se tourna à nouveau vers son interlocutrice. Il s’appuya contre la fenêtre puis se décida à continuer.

Je suppose que ce que je vais te dire maintenant, ne te fera pas changer d’avis mais par respect pour toi, je le ferais quand même. Je dois avouer, que je ne t’ai jamais raconté mon passé. J’ai sans doute parut souvent étrange à tes yeux mais j’avais mes raisons. Avant d’avoir l’âge de recevoir ma lettre pour venir à Poudlard, toute ma vie à basculé. D’ailleurs, je ne me souviens de rien entre le jour où mes parents ont signé leur arrêt de mort comme le dit mon père dans son journal et le jour où William m’a recueilli. Tout ce que je sais, c’est qu’une meute de loups-garous a poursuivis ma famille dans plusieurs pays. Heureusement pour moi, William, un ancien mangemort du temps de Lord Voldemort à accepté de me prendre sous son aile. C’est lui-même qui m’a remis le journal de l’un de mes créateurs. Objet que j’ai moi-même remis à Kate pour qu’elle en sache d’avantage sur moi. Cependant, cet homme était un mangemort et rien ne pouvait le changer. Il s’était mis en tête que je deviendrais comme lui et mon père. On a donc déménagé pour que je puisse rejoindre la fameuse école de sorcellerie Durmstrang. Là-bas, le vieil homme avait quelques anciens compagnons de combats et il s’est mis en tête qu’ils pourraient s’occupait de mon éducation. J’ai eu droit à toutes sortes d’horreurs avec eux et au moment où j’ai franchis le seuil de cette école, je me suis mis à haïr fortement les mangemorts. Cependant, quelque chose à contrer les plans de mon tuteur et de ses collègues. Les sorciers maudits qui poursuivaient mes parents ont commencé à revenir vers la Grande-Bretagne mais, ils passaient d’abord par l’endroit où je me trouvais avec William. Celui – ci à donc décidé qu’il valait mieux pour nous de quitter la pays et de retourner à Londre. Et c’est ainsi que je me suis retrouvé ici. Cette école, à été le plus bel endroit de ma vie. J’ai pu y rencontrer deux personnes fantastiques. Toi et Kate. Deux personnes que je me suis juré de protéger car vous m’aviez acceptés malgré ma personnalité. Mais tout ne se passe jamais comme prévu. Tout d’abord ma défaite cuisante au bal d’Halloween et ensuite, aujourd’hui. J’ai reçu une lettre et je n’aurais pas le courage de te la lire ou de te la réciter. Je veux que tu l’as lises en espérant que tu ne me considères moins maintenant comme quelqu’un qui veut devenir mangemorts. Je sais que mon histoire n’excuse pas ce que je veux faire mais depuis que je suis à durmstrang, des émotions horribles se mélangent dans mon âme et qui pourrait comprendre la personne qui leur sert de réceptacle ?

Aiels sortit la lettre de la poche de son jeans, qui se trouvait en dessous de sa robe de sorcier puis alla vers Léïlan pour lui déposé dans la main. En touchant la froideur de sa peau, un léger frisson parcourut le dos d’Aiels. Mais il n’y avait pas que ça, son cœur lui faisait mal. En effet, il savait qu’il perdrait bientôt une des personnes à laquelle il tient énormément. Et bientôt, il perdra la plus importante de toutes.

Je n'avais pas envie de m'excuser de la gifle que je venais de lui asséner de manière assez violente. Je souffrais de cette trahison comme lui pouvait souffrir de mon incompréhension, mais je refusais cela. Je refusais de subir cela à nouveau et me rebellais, aussi jeune que je sois. Avec tout cela, je n'avais même pas remarqué que ma colère haineuse et froide était devenue visible sur mon visage, mais cela fut rapide : ma violence m'avait reprendre le contrôle de mes émotions.

Oui, il était lâche, totalement lâche. Croyait-il vraiment que Jude se laisserait refuser un pacte qu'elle décide elle-même ? Je me doutais qu'elle ferait tout pour le convaincre, quitte à utiliser l'Imperium. Et même si celle-ci se laissait convaincre, il se fera ensuite avoir en étant obligé de lui rendre des services. Comment le savais-je ? Je m'en doutais plus simplement. J'aurais voulu espérer que cela aurait pu fonctionner mais je ne pouvais pas sans me mentir.

Cependant, je me doutais que ma réplique n'avait pas été vaine vu l'indifférence inhabituelle qu'il affichait. Pour changer ainsi d'expression pour la rendre neutre, c'était parce qu'on était touché, sans nul doute : j'avais visé juste. Il s'était assis contre els lavabos mais je restais toujours debout droit devant lui.

Je dois rectifier certain propos avant de continuer. Je ne cherche pas le pouvoir pour surpasser tout les sorciers. Je cherche le pouvoir pour te protéger, toi et kate. Car, si tu ne l’as pas oublié, je n’ai pas réussi à te protéger, toi et Kate lors du bal d’halloween. Je me suis fais piteusement mis hors service en l’espace de quelques minutes.

Je ne recherche aucune protection Aiels, surtout acquise avec un pouvoir offert par les mangemorts.

Ensuite, quand tu dis que la mort soulage les choses, c’est vrai mais si je choisis cette option, alors je serais aussi lâche que de me joindre aux mangemorts. Mort, je ne pourrais plus veiller sur vous comme j’aimerais le faire, si je meurs ainsi, je ferais partis des âmes rattachés à la terre car j’aurais trop honte d’aller ailleurs. Donc, dans les deux cas, je serais un lâche.

Pour moi, la lâcheté est de changer totalement de camp rien que pour survivre : ça s'appelle de l'opportunisme, ou de retournement de veste.

De plus, je ne vois pas qui d’autre pourrait m’aider. Crois – tu vraiment que quelqu’un va accepter de tuer plusieurs loups-garous juste pour me sauver ? Penses – tu que quelqu’un acceptera de m’aider car ils veulent ma mort et que moi je veux la leurs ? Non, je ne pense pas que quelqu’un de saint d’esprit accepterait de faire cela. Et tout réside dans ce problème, j’ai besoin de quelqu’un de mal saint, qui accepteras contre d’autres services.

As-tu pensé à demander à d'autres personnes avant de dire cela ? Ce n'est pas parce que tu penses cela qu'il s'agit de la vérité.

Et enfin, crois – tu vraiment que je me fiche de Kate ? Je n’accepterais jamais de lui faire du mal si Jude m’accepte, même si sa lui en ferait beaucoup que j’aille juste lui demander son aide.

Idiot ! Espèce de triple idiot !

Je le trouvais totalement naïf à penser cela. Sous l'énervement, mon poing jaillit pour frapper une vitre qui se cassa sous le choc et me fit saigner à cause des éclats. Portant la blessure à ma bouche le temps de sortir de quoi protéger la paie, je lançais un regard à Aiels lui interdisant totalement de me soigner. Faisant enfin apparaître un morceau de tissu grâce à ma baguette, j'en enveloppais presque expertement la plaie afin de me rendre compte avec déception que si Dean voyait cela, il n'allait pas vraiment apprécié, ne me croyant pas forcément si je lui disais que c'était moi-seule qui m'était fait cela. Bah, j'y réfléchirais plus tard, tant pis. Un rire froid et sans joie sortit de mes lèvres en repensant à ce que disait le Serpentard.

Jamais elle n'acceptera que tu lui refuse cela Aiels ! Tu es trop naïf ! Quitte à utiliser l'Imperium, elle te fera faire ce qu'elle veut ! Et, même si elle tue les loup-garous, tu seras coincé, elle refusera de te laisser fuir les Mangemorts !

Il avait voulu m'empêcher de parler en posant un doigt sur ma bouche. Je le refusais pourtant, je voulais parler, ne pas rester silencieuse et presque soumise à ce qu'il me disait. Bien sûr, c'était un septième année et je n'étais qu'en troisième, il était plus fort que moi. Cependant, mon courage presque suicidaire parfois me faisait me rebeller contre son problème de jugement. Ce fut à ce moment qu'il se décida à me raconter son histoire, son passé. Et je comprenais autant que j'avais du mal à raisonner. A la fois je comprenais sa décision un peu mieux vu son éducation, à la fois j'avais du mal à accepter le fait qu'il fasse toujours confiance en ce William alors qu'il avait tout fait pour qu'il soit mangemort.
Le contact avec sa main me sortit de mes pensées, alors qu'il me déposait une lettre dans la main. L'observant toujours du coin d'oeil, méfiante que j'étais, alors que je lisais. Lui rendant après ma lecture, je ne pus m'empêcher de répondre.

Tu connais beaucoup de mangemorts, même considérés comme lâches ou traîtres, qui vont te conseiller d'aller voir d'autres personnes que d'autres mangemorts ? Et lui-même le dit : tu es l'amie d'une personne qui l'intéresse forcément ! Aiels, ouvre les yeux : si tu fais ça, tu signes l'arrêt de mort de Kate.

Léïlan lui rendit la lettre après l’avoir lu. Aiels n’avait même pas refermé sa main car il savait qu’elle ne voudrait pas gardé un récit de telles monstruosité.

Tu connais beaucoup de mangemorts, même considérés comme lâches ou traîtres, qui vont te conseiller d'aller voir d'autres personnes que d'autres mangemorts ? Et lui-même le dit : tu es l'amie d'une personne qui l'intéresse forcément ! Aiels, ouvre les yeux : si tu fais ça, tu signes l'arrêt de mort de Kate.

Parfois, la vérité est pire que la lame d’un poignard planté en plein cœur. Il savait que la jeune Serdaigle avait raison. Aiels tomba à genou sur le sol humide et froid des toilettes. Une fois de plus, le jeune homme tourna sa tête vers la fenêtre pour y chercher des forces, il voulait repenser à cette nuit car ce souvenir le rendait plus fort. La voie de son interlocutrice résonnait encore en lui. Il le savait, il n’y avait pas d’échappatoire. Il devait faire un choix, sa vie ou celle de Kate. Il devait renoncer à ce qu’il tenait le plus au monde ou alors, renonçait à sa propre vie. Du moins, il ne se laisserait pas abattre aussi facilement, s’il devait mourir en allant directement dans la gueule du loup, autant le faire avec dignité et lutter jusqu’au bout. Aiels respira un bon coup puis soupira. Il se rendit compte qu’il n’y avait plus aucuns bruits dans la pièce à part la respiration des deux êtres vivants présents. Il ferma les yeux puis serra les poings tellement forts que l’on voyait les jointures blanches de ses mains.

Soudain, il se releva d’un seul mouvement. Sa décision était prise, il ne pouvait faire autrement. Penser qu’il devrait vivre avec la mort de Kate sur la conscience, il ne le supporterait pas. Il deviendrait complètement fou et pire, il deviendrait un de ses monstres qu’il a tant détesté pour l’avoir obliger à faire ce qu’il ne voulait pas. Le Serpentard plongea son regard dans celui de LéÏlan. Ses yeux étaient remplis de rage. Il avait honte d’avoir pu penser que Jude aurait pu l’aider, il avait été assez fou pour avoir ésperer qu’elle était sa seule aide. En effet, une autre personne pouvait l’aider et c’était lui-même. Après tout, lorsque l’on ressent une telle terreur face à quelque chose, pour s’en sortir il faut avoir le courage de pouvoir l’affronter. C’est peut être pour ça qu’il n’a pas été chez les Gryffondors après tout, il n’a pas se courage. Kate, elle, n’aurait jamais pensé mettre la vie d’Aiels en danger pour n’importe quel prétexte. Et donc, elle seule méritait de vivre entre eux deux. Bien sûr, la mort de Kate n’aurait pas été immédiate, Jude l’aurait sans doute bien fait souffert en utilisant Aiels, elle aurait usé de tout les stratagèmes pour qu’elle lui implore la mort. Sans qu’il s’en rende compte, le jeune homme tremblait de partout. Comme si soudainement, la température de la pièce avait chutée de 10 degrés. Pourtant, ce n’était pas quelqu’un de frileux, le froid ne l’a jamais dérangé tout comme la chaleur. Mais il se rendit bien vite compte que ce n’était pas la température qui provoquait cela, c’était sa peur de la mort. Cela le terrifiait de savoir que dans plusieurs jours, il allait trouver la mort à l’orée d’un bois ou quelque chose dans se goût la car il pouvait être sûr que s’il voulait les rencontrés vite, il n’aurait qu’à s’exhiber dans une forêt aux alentours.

Plusieurs minutes durèrent ainsi, Léïlan et Aiels, perdu dans leurs pensées et un silence de mort qui s’imposait entre eux. Cependant, le jeune homme ne tarda pas à briser ce calme. Il avait pris sa décision et il devait sur le champs mettre au point son plan et la manière d’annoncer son départ à Kate. Il prit dans ses deux mains, la main de Léïlan qui avait tenu la lettre précédemment et la serra avec douceur. Il commençait à apprécier la tiédeur de cette main.

Tu as raison Léïlan, d’ailleurs, tu ne pouvais qu’avoir raison sur un pareil sujet, il n’y a qu’une réponse sensé possible. J’ai fais mon choix et j’espère que se sera le bon. Bien sûr, j’aurais peut être pu tenter de demander de l’aide à quelqu’un d’autre que cette femme mais je sais bien que personnes ne jouera le héros pour un pauvre rejeton comme moi, un garçon qui a baigné dans les manières et les paroles dégoutantes de mangemorts. J’ai eu le malheur de naître au mauvais endroit comme beaucoup de personnes dans ce monde, c’est pourquoi je ne m’en plaindrais pas.

Le jeune homme marqua une courte pause car sa voie commençait à se briser tout doucement, il n'était pas prêt à accueillir la mort mais elle s'imposait et il devait s'y préparer. Il sera un peu plus fort la main de Léïlan mais toujours sans lui faire de mal. Ou du moins, c'est ce qu'il croyait, il ne sentait plus la force de ses mains, il était emplis d'une telle rage conte la meute et ses parents. Il leur en voulait d'avoir fuis comme des lâches, il avait bien hérité sa d'eux. Il a failli devenir un lâche, il a failli suivre les traces de son père. Ainsi, s'il choisissait cette option, il pourrait au moins être fier de ne pas être comme les gens de sa famille

Cependant, mon âme sera à jamais retenu sur cette terre et torturer. Tout d’abord, je ne saurais jamais la partie oublié de ma vie. De plus, je ne pourrais plus être la pour vous. Même si tu dis que tu n’as pas besoin d’aide mais on en a tous besoin dans ce monde. Je suis désolé de ne pas pouvoir t’aider maintenant, t’aider dans ce qui paraît être des problèmes puisque ton comportement à changé, tu es devenue une personne fragile Léïlan, je n’ai pas raison ? Bien sûr, je pourrais attendre la fin de cette année pour faire mon choix mais je n’accepterais jamais de vivre avec une peur plus grande en moi, j’ai hâte d’en finir, j’ai hâte de leur montrer de quoi je suis capable. C’est pourquoi, ma décision est d’aller les affronter. Ils sont la, tous entrain de roder autour des protections de Poudlard, ils comptent surveiller le moindre de mes mouvements. Malheureusement, ils n’attaqueront pas séparés, ils préfèreront sans doute savourer leur victoire en étant tous réunis.

Aiels lâcha la main de la jeune fille et lui adressa un petit sourire avant de passer sur son côté pour diriger vers la porte qu’il avait fermé précédemment. Cette salle qui peut paraître banale et sans signification à n’importe quel individu aura été le lieu le plus important de la vie d’Aiels. La salle des toilettes des garçons à Poudlard aura été le lieu où il se sera sentit renaître et où il aura fixer sa mort. Après tout, il y a une vieille phrase qui dit « Tout ce qui a commencé ici, finira ici. « ou quelque chose dans ce goût la. Le Serpentard posa une main sur la poignet puis se tourna vers le coprs de son interlocutrice.

Je te remercie de m’avoir éclairé Léïlan, grâce à toi, je n’aurais pas fait le mauvais choix et la bonne personne aura survécu. Il faut maintenant que je prépare certaine choses, que je me prépare à mes adieux avec Kate et surtout que je pense à mes défenses contre ces monstres. J’ai l’air pessimiste, mais je sais que moi, je n’ai aucune chance contre eux même si j’ai déjà plus d’expérience et de force qu’il y a 2 ans. On se reverra peut être, si un miracle se produit. Mais n’y croyons tout de même pas.

Lorsque je le vis tomber, je compris presque inconsciemment qu'il avait certainement compris (enfin) mon raisonnement. Je ne cherchais pas cependant à le retenir pour qu'il ne se fasse pas tomber, estimant cela nécessaire, comme dans tout choc. Il souffrait, cela se ressentait rien que dans l'air. J'avais appris à ressentir ce genre de choses lorsque j'observais les gens : après tout, à quoi bon la parole lorsque tout pouvait être simple en passant par le ressenti de l'autre ? Si ce que je ressentais pouvait être visible physiquement, je le verrais se vider de son sang devant moi, là, par terre, sur le sol des toilettes. Pourtant, je ne fis rien, ne voulant pas intervenir. Je le voyais serrer ses poings extrêmement forts, à tel point qu'ils étaient blancs, mais je ne faisais rien pour lui.

Soudain, il se releva aussi rapidement qu'il était tombé, puis se mit à me fixer. Tout brûlait dans son regard, une telle rage consumant tout sur son passage comme un cyclone ou la mort elle-même. Cela me brûlait même par extension, et j'en fermais les yeux, refusant d'en voir plus, refusant cette haine intérieure que j'avais pourtant allumé. S'il avait trouvé une solution, c'était peut-être grâce à moi, mais je me demandais presque laquelle il avait choisi.

Voilà qu'il tremblait maintenant. on aurait dit un homme qui sortait tout juste d'une banquise ou un malade, tout simplement. Il tremblait si fort que je me demandais même s'il n'allait pas tomber bientôt. Oui, c'était mon ami, et j'aurais dû le soutenir : malgré tout, je maintenais toujours ce que l'on pourrait considérer comme un glacis protecteur autour de moi, ce qui me rendait indifférente à ce genre de choses. Je pouvais voir les gens souffrir, même de simples amis, sans souffrir moi-même : la douleur m'avait rendue comme elle, neutre et indifférente. Alors que le silence s'intensifiait pour devenir aussi épaisse que de la poix, je le sentis plus que je ne le vis prendre ma main intacte dans ses deux mains, et sursautais face à la différence de température de nos mains. Si moi j'étais la glace, lui serait le feu. Rouvrant les yeux, je les levais vers lui pour le laisser parler.

Tu as raison Léïlan, d’ailleurs, tu ne pouvais qu’avoir raison sur un pareil sujet, il n’y a qu’une réponse sensé possible. J’ai fais mon choix et j’espère que se sera le bon. Bien sûr, j’aurais peut être pu tenter de demander de l’aide à quelqu’un d’autre que cette femme mais je sais bien que personnes ne jouera le héros pour un pauvre rejeton comme moi, un garçon qui a baigné dans les manières et les paroles dégoutantes de mangemorts. J’ai eu le malheur de naître au mauvais endroit comme beaucoup de personnes dans ce monde, c’est pourquoi je ne m’en plaindrais pas.

Personne ne naît au moment et à l'endroit idéal. En plus, ce n'est pas parce que tu as été élevé parmi les mangemorts que tu en es un, il y a toujours des gens qui peuvent nous aider : il suffit de els trouver, ce qui peut être impossible.

En gros, je ne l'aidais pas véritablement. Je compliquais même la solution sans m'en rendre compte, enfonçant son dilemme inconsciemment. Alors qu'il me serrait de plus en plus la main, j'aurais voulu la lui retirer vu qu'il commençait à me faire mal. Cela faisait bien longtemps pourtant que je ne criais plus face à ce genre de douleur lente, et je restais stoïque, oubliant la douleur en pensant à autre chose.

Cependant, mon âme sera à jamais retenu sur cette terre et torturer. Tout d’abord, je ne saurais jamais la partie oublié de ma vie. De plus, je ne pourrais plus être la pour vous. Même si tu dis que tu n’as pas besoin d’aide mais on en a tous besoin dans ce monde. Je suis désolé de ne pas pouvoir t’aider maintenant, t’aider dans ce qui paraît être des problèmes puisque ton comportement à changé, tu es devenue une personne fragile Léïlan, je n’ai pas raison ?

Tu as tort Aiels. J'étais fragile, je ne le suis plus. J'ai appris la vie en quelques mois, je sais qu'elle peut faire mal et je m'en protège. Tu devrais le sentir, si tu me connaissais vraiment.

Bien sûr, je pourrais attendre la fin de cette année pour faire mon choix mais je n’accepterais jamais de vivre avec une peur plus grande en moi, j’ai hâte d’en finir, j’ai hâte de leur montrer de quoi je suis capable. C’est pourquoi, ma décision est d’aller les affronter. Ils sont la, tous entrain de roder autour des protections de Poudlard, ils comptent surveiller le moindre de mes mouvements. Malheureusement, ils n’attaqueront pas séparés, ils préfèreront sans doute savourer leur victoire en étant tous réunis.

Se laisser dominer par ses peurs est synonyme de mort. Tu es déjà mort Aiels, puisque tu trembles de peur.

Quand il me lâcha la main, je remarquais qu'elle était rouge suite à la pression qu'elle avait subi, mais je m'en moquais. Vu le sourire qu'il m'avait envoyé, la discussion était close, et il avait fait son choix. Je n'avais pas l'intention de l'en dissuader, vu que je sentais cette faiblesse causée par la peur. Pourtant, alors qu'il commençait à partir, je le fixais toujours, avec une légère lueur triste qui crépitait doucement. Peut-être commençais-je à ressentir de la peine pour lui qui allait mourir ? Non, je savais aussi que je devrais soutenir Kate bientôt, suite à sa future mort, et cela était ma véritable peine.

Je te remercie de m’avoir éclairé Léïlan, grâce à toi, je n’aurais pas fait le mauvais choix et la bonne personne aura survécu. Il faut maintenant que je prépare certaine choses, que je me prépare à mes adieux avec Kate et surtout que je pense à mes défenses contre ces monstres. J’ai l’air pessimiste, mais je sais que moi, je n’ai aucune chance contre eux même si j’ai déjà plus d’expérience et de force qu’il y a 2 ans. On se reverra peut être, si un miracle se produit. Mais n’y croyons tout de même pas.

Si tu n'y crois plus toi-même, tu es mort, et je parle à un cadavre.

Je ne lui dis même pas adieu, à quoi cela aurait-il servi ? A rien. Adieu, au revoir, on se reverra... Que des mots en l'air, que du vent qui fouettait tout mais qui ne rallumerait pas d'espoir. Ce soir, j'avais perdu Aiels, je le savais. Quand je passais devant lui, je n'eus même pas un regard alors que j'avançais dans les couloirs de Poudlard, tête baissée et le capuchon de ma cape sur la tête. Oui, je refusais que quelqu'un puisse voir la petite larme qui gouttait sur ma joue, atteignant le sol et y formant une petite flaque rapidement écrasée par d'autres pas que le mien. Je n'eus qu'une dernière phrase, inaudible par Aiels qui était bien loin de moi.

Que ta mort soit douce...