Le Futur d'Harry Potter
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 Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent

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MessageSujet: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent EmptyJeu 17 Juil - 0:02

1er chapitre…
Résumé :
Anastasia est une nouvelle élève à Poudlard. Elle rentre en 7ème année et se lie très vite d’amitié avec Harry, Ron et Hermione. Cependant, une menace plane sur elle et risque de tout détruire ; Qui est ce Mage Noir peu connu des élèves et qui a une vie à reprendre ?
[ Ne tient pas du tout compte de tome7 ]

La nouvelle élève

La jeune fille avançait lentement le long du quai de la gare. Elle avait environ 16ans, ses cheveux détachés lui arrivaient en haut de ses cuisses. Ils étaient roux foncés avec quelques mèches noires qui malgré tout constituaient sa couleur naturelle. Ce qui n’avait rien à voir avec sa couleur naturelle, c’était les deux mèches blanches qui encadraient son visage angélique. Elle avait des yeux bleus-verts, un regard assez envoûtant. Elle portait un jeans taille basse et un débardeur vert avec des motifs noirs et blancs. Elle avait un anneau à son oreille droite et un diamant à son oreille gauche, ce qui ne faisait que renforcer son charme. Elle regarda la grande horloge ; 10h45. Elle jeta un coup d’œil sur son billet : son train partait dans un quart d’heure et elle ne l’avait toujours pas trouvé. Elle leva un sourcil en voyant écrit voie 9 ¾. Elle se remit en marche, traînant derrière elle un chariot à bagage sur lequel était posé une grosse valise. Elle était à présent entre les voies 9 et 10 mais toujours pas de trace de son train.

- Mais dépêches toi Ron ! S’écria une voix de fille, ta mère et les autres sont déjà la bas !
- C’est bon, j’arrive, répliqua un garçon, de mauvaise humeur.

La rouquine se retourna et vit trois adolescents d’environ son âge qui avaient le même genre de valise qu’elle, marcher dans sa direction. Il y avait deux garçons et une fille. L’un des garçon était grand, avec des cheveux roux (flashy), l’autre était légèrement plus petit. Il avait les cheveux d’un noir de jais, portait des lunettes rondes et avait des yeux verts. La fille avait des cheveux bruns, touffus et était un peu plus petite que les deux autres. Ils était tous les trois vêtus de jeans et T-shirt. Personne n’aurait pu penser qu’ils allaient dans une école pour sorciers. La jeune fille s’avança vers le groupe et lorsqu’elle fut arrivée à leur hauteur, elle leur demanda :

- Excusez-moi, pourriez vous me dire comment on doit se rendre voie 9 ¾ ?

Ce fut la fille qui répondit car les deux autres fixaient la nouvelle venue avec des yeux ronds.

- Tu fonces droit vers la barrière entre les voies 9 et 10, expliqua t’elle, et si tu as peur tu n’as qu’à marcher très vite, ajouta t’elle, avec un clin d’œil.

La barrière paraissait solide, mais la rouquine fit comme on lui avait dit de faire et au lieu de heurter quoi que ce soit, elle traversa la barrière. Elle se retrouva sur un autre quai, apparemment pas visible aux yeux des gens normaux que les sorciers appelaient « Moldus ». Elle n’eut pas le temps de divaguer très longtemps sur le sujet car la fille à laquelle elle venait de parler apparut à sa suite, suivie des deux garçons.

- Tu es nouvelle ? Demanda la fille, tu as l’air perdue.
- Oui, répondit la rouquine, je viens de Beauxbâtons, en France.
- Moi, c’est Hermione Granger, le roux derrière c’est Ron Weasley et l’autre, tu ne connais sûrement, c’est Harry Potter, et toi ?
- Je m’appelle Anastasia Rhomanov, mais appelez moi Ann, Anastasia, je n’aime pas c’est trop long.

Les quatre eurent un sourire. Ils avancèrent un peu sur le quai et passèrent à coté d’un garçon blond, les yeux gris et le visage en pointe. Il était avec un homme, sûrement son père car il avait les mêmes cheveux blonds qui tombaient jusqu’à ses épaules, les mêmes yeux gris, quoi que un peu plus froid que ceux de son fils, et le même visage en pointe. Tous deux avaient l’air hautain des gens à qui il ne faut pas parler.

- Ça, c’est Drago Malefoy, un ennemi à nous avec Lucius Malefoy, son père, signala Hermione, à Anastasia.

Cette dernière tourna les tête vers les deux Malefoy ; Drago lui lança un regard bref et lança à l’adresse d’Hermione :

- Alors ! Tu as une nouvelle amie Sang-de-Bourbe !
- Fermes -la, Malefoy ! Répliquèrent Harry et Ron.
- Calmez-vous, murmura Hermione, ce crétin n’en vaut pas la peine.

Anastasia était restée un peu en retrait. Elle était consciente que Lucius Malefoy ne la lâchait pas du regard et elle se garda bien de tourner ses yeux vers lui. Après que les autres aient échangés quelques réplique de la « plus grande politesse » avec Drago Malefoy, ils s’éloignèrent et la jeune fille vit son père lui dire quelque chose, en ne la lâchant pas du regard. Elle eut la nausée et cela la mit de plus en plus mal à l’aise. Quelques minutes plus tard, elle était assise dans le même compartiment que Harry, Ron et Hermione. Elle était assise près de la fenêtre et elle pensait. Elle pensait à Lucius Malefoy. Son visage lui disait quelque chose, elle l’avait déjà vu, il y avait bien longtemps. Le train roulait depuis un certain temps à présent.

- Eh ! Ann ! Je te parle ! Lança une voix.

La jeune fille sursauta et se retourna pour voir qui l’avait appelé ; Il s’agissait d’Hermione.

- Excuse-moi… tu disais ?
- Je te demandais en quelle année tu allais rentrer.
- En septième année, mais le directeur m’a dis que j’étais en avance : Je viens seulement d’avoir 16ans.

Harry et Ron se regardèrent avec des yeux ronds : Ils ne pensaient pas que quelqu’un pouvait être meilleur qu’Hermione. Cette dernière eut un air étonné, elle poursuivit :

- Tu as déjà passé tes BUSE ?
- Bien sur ! Répondit Anastasia, j’ai eu douze « optimal », il y a deux ans. En fait, j’ai sauté ma première année.
- Tu dois venir d’une famille de sorciers puissants alors ! S’exclama Ron, tu devais avoir un rudiment de magie très avancé, par rapport à nous !

La jeune fille baissa la tête et son regard s’assombrit.

- Non, répondit-elle, je n’ai jamais eu de sorciers dans ma famille.

Les trois autres se regardèrent avec des yeux ronds. Voyant leurs têtes ahuries, Anastasia ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais la porte du compartiment s’ouvrit brusquement. Drago Malefoy, flanqué de deux acolytes gros comme des gorilles venait de faire irruption dans le compartiment. Il observa tout le monde et son regard s’attarda sur Anastasia. Malefoy nota que son regard était froid, presque terrifiant, alors qu’elle avait parut si timide sur le quai de la gare. La jeune fille ne cilla pas et continua de fixer l’océan de glace des yeux du jeune homme. Ce dernier lança :

- Tu n’aurais pas du parler aussi fort Rhomanov, encore une Sang-de-Bourbe ! Cette école tombe bien bas !
- Tu devrais changer ton générique Malefoy, rétorqua calmement Anastasia, qui avait l’air presque amusé, car s’il n’y a que des gens qui répètent tout le temps la même chose, alors tu as raison, cette école est tombée bien bas.

Malefoy parut piqué au vif. Il s’approcha d’elle, se pencha et murmura :

- Modères tes propos ma belle… Il pourrait bien t’arriver certaines choses…

Il sortit suivit de ses deux gorilles qu’étaient Crabbe et Goyle. L’heure qui suivit se passa sans incidents majeurs à part que Ron faillit s’étouffer en voyant Anastasia acheter et manger des gommes au poivre sans avoir aucun trou dans la langue et autres petits effets secondaires.

- C’est vrai que c’est quand même fort, répondit elle en souriant, à cause de la mine effarée de Ron.

Quelques amis de Harry, Ron et Hermione passèrent les voir et firent connaissance avec la nouvelle qu’était Anastasia. Tous les garçons comme Neville Londubat, Seamus Finnigan et les autres dévoraient des yeux cette inconnue. Dix minutes plus tard, entra dans le compartiment un garçon blond, petit qui avait l’air tout excité. En voyant Anastasia, il s’exclama :

- C’est pas vrai ! Anastasia Rhomanov ! Mais t’es super connue !
- Euh… lança t’elle, sans savoir quoi répondre.
- Je m’appelle Colin Crevey ! Reprit la garçon, je suis en cinquième année !
- Euh… enchantée… euh… Colin… lança t’elle, de plus en plus déconcertée.

Le garçon devenait un peu lourd à la fin, et, jugeant certaines questions trop personnelle, elle prétendit un besoin urgent pour sortir. Elle se balada un peu dans le train et s’aperçut qu’il y avait tout un wagon vide. Elle ouvrit la porte d’un compartiment et s’assit à l’intérieur. Elle souffla un bon coup et songea aux questions que lui avait posé Colin ; Sa vie personnelle, elle n’avait pas envie d’aborder le sujet, pas maintenant.
Alors qu’elle méditait sur le sujet, quelqu’un apparut dans l’embrasure de la porte. Elle tourna la tête et s’aperçut avec horreur qu’il s’agissait de Drago Malefoy. Ce dernier arborait un sourire satisfait.
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MessageSujet: Une perfidie qui obliges certaines révélations   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent EmptyLun 21 Juil - 12:39

Chapitre 2...

Une perfidie qui oblige certaines révélations…

Anastasia se redressa brusquement et recula contre la vitre.

- Qu‘est ce que tu me veux Malefoy ? Demanda t’elle, inquiète.

Le concerné ne répondit pas. Il verrouilla la porte du compartiment et baissa les rideaux ce qui eut pour effet d’augmenter l’angoisse de la jeune fille.

- Mais qu’est ce que tu fais ? Re-questionna t’elle.
- Tu ne t’en doutes pas Rhomanov ? Répliqua t’il.
- Depuis quand devrais-je savoir ce que tu penses ?
- Et si je te dis « en hiver, en Russie, il y a huit ans »… Tu sais ou je veux en venir Maintenant ? Souffla t’il.

Bien sur qu’elle voyait de quoi il voulait parler à présent, mais elle ne voyait pas le rapport avec lui.

- Mais pourquoi tu me parles de ça ? Je ne vois pas le rapport avec toi ! Lança t’elle.
- Avec moi, non, mais avec ma famille, si, répondit Malefoy.

Anastasia ne voyait toujours pas ce qui pouvait les lier. Elle se souvenait bien de la révolution dans laquelle ses parents et toute sa famille avaient perdu la vie.

- J’ai perdu ma sœur et ma mère à cause de ta famille, reprit Malefoy sur un ton où l’on sentait la colère.
- Mais qu’est ce que tu racontes ? Tu n’as rien à voir avec ça ! Hurla Anastasia, qui commençait elle aussi à s’énerver.
- Tais-toi !

Malefoy la gifla avec une telle violence qu’elle tomba à terre. Elle releva ses yeux emplis de larmes vers le jeune homme qui la regardait avec dégoût.

- Nous vivions en Russie avant… près de St Petersbourg… Mon père est revenu en Angleterre après cette nuit…

La jeune fille le regarda, surprise, mais Malefoy continua :

- Il m’a dit que c’était les soldats de ton père qui avaient exécuté ma mère et ma grande sœur…
- Quoi ! S’écria Anastasia, en se relevant, il t’a dit ça !
- La ferme ! Sale Sang-de-Bourbe !

Il la prit au collet et la plaqua contre la vitre.

- Tu n’avais que 8ans Rhomanov, 8ans… murmura t’il à son oreille, alors expliques moi comment as-tu fais pour échapper aux soldats et aux sorciers révoltés.
- Ton père t’a peut être expliqué l’histoire, lança t’elle, avec un regard de haine, mais jamais il ne t’as dit ce qui s’était vraiment passé ! Je suis sur qu’il ne connaît même pas la moitié de l’histoire !
- Tu n’as rien à dire de mon père ! Gronda Malefoy, tu ne le connais pas !

Soudain, Malefoy prit peur ; Les yeux bleu-vert de sa « prisonnière » avaient pris une teinte rouge orangée. Elle le repoussa violemment et il tomba à terre.

- Tu crois donc que je n’ai pas… souffert ?

Elle avait prit un accent étrange en prononçant le dernier mot. Des larmes perlaient aux coins de ses yeux. Elle fixa le jeune homme, toujours à terre, avec un regard qui le fit frissonner puis, elle attrapa l’une des mèches blanches qui encadraient son visage et fit semblant d’y trouver une attention particulière. Son regard revint sur Malefoy, qui se releva, et elle lui lança, la voix enrouée :

- Et ça ? Tu dirais que ça vient d’où ?

Il avança et prit doucement la mèche des mains de la jeune fille et la regarda sans comprendre. Comme pour répondre à sa question muette, elle expliqua :

- Un sortilège… pire que celui de Doloris ou Avada Kedavra… Tu sens ta mort venir…
- Mais comment ?
- Au début, on en sens rien, mais après, tu supplies pour qu’on te tue… la douleur est telle… Et puis pourquoi je te parle de ça !?

Elle sortit sa baguette magique de sa poche et se mit face à la porte du compartiment et la déverrouilla. Elle allait sortir quand Malefoy l’attrapa par le bras ce qui l’obligea à se mettre face à lui.

- Tu en sais plus que moi ! S’écria t’il, alors, qu’est ce qui s‘est passé !?
- Lâches moi Malefoy ! Aïe !

Elle se débattait et il avait brusquement resserré son étreinte. Elle tomba à genoux. Il s’agenouilla en face d’elle et murmura :

- Ma sœur et ma mère ont été tuées cette nuit là, j’attends une réponse.
- Ton père n’était pas de notre coté, c’est tout, répondit-elle, dans un murmure, mais jamais mon père n’aurait donné l’ordre d’exécuter des innocents.

Le jeune homme aurait voulu lancer une réplique cinglante mais quelque chose l’en empêchait. Il ne savait pas pourquoi il ressentait de la sympathie et de la compassion pour cette fille. Il allait la prendre par les épaules et la serrer contre lui quand Harry, Ron et Hermione firent irruption dans le compartiment. Aussitôt, Harry et Ron s’écrièrent :

- Qu’est ce que tu lui as fait Malefoy !?
- Rien, répondit simplement ce dernier.
- Comment ça rien ! S’écrièrent les deux autres.
- C’est vrai, il ne m’a rien fait, dit Anastasia, en se retournant.
- Mais arrêtes ! Tu es en larmes !

Elle se releva et s’assit sur la banquette. Hermione s‘assit à sa gauche et, au grand déplaisir de Harry et Ron qui s’assirent en face, Malefoy à sa droite.

- Pourquoi es-tu partie tout à l’heure ? Demanda Hermione à Anastasia.
- A cause de Colin, répondit-elle, ses questions me saoulaient à la fin, et je ne voulaient pas vous… enfin, trop en dire sur ma vie… mais maintenant…

Elle lança un bref regard à Malefoy qui ne la lâchait pas du regard.

- Vas-y Ann, murmura ce dernier.
- Déjà, sachez que… Raspoutine a vendu son Âme pour obtenir le pouvoir de détruire ma famille.
- C’est qui Raspoutine ? Demanda Ron.
- Le plus grand sorcier de Russie, répondit Anastasia, un peu comme Voldemort ici…

Les autres, sauf Harry, frissonnèrent , mais elle n’y prêta aucune attention et continua :

- Sauf qu’il connaît des sorts que Voldemort ignore.

Elle souffla un bon coup et se lança dans son récit. Elle s’en souvenait trop bien…

« Flash-Back »

C’était au mois de Décembre, en Russie. Ce soir là, il neigeait beaucoup et une fête était organisée au palais d’hiver des Rhomanov pour le trente-cinquième anniversaire du Tsar Nicolas II, le père d’Anastasia. Un bal se déroulait dans la grande salles aux 22 fenêtres. Un nombre impressionnant de gens dansaient, chantaient…
Vers une heure tardive, alors que le bal battait son plein, tout est devenu sombre, il faisait froid et il y avait un silence de mort dans la salle.
Une homme d’apparence miteuse, venant du fond de la salle avançait vers Nicolas II qui était assis au fond de la salle et parlait avec sa femme.
Anastasia, alors âgée de 8ans, ses grandes sœurs et son petit frère étaient recroquevillés dans un coin, terrorisés.
L’inconnu était misérablement vêtu ; Il portait une vieille robe de sorcier de couleur rouge foncé, sale et en lambeaux sur le bord en dessous d’une cape noire, rongée par les mites dont le capuchon était rabattu sur sa tête. Il avait une longue barbe, noire, sale et emmêlée ainsi que deux yeux jaunes lançant des éclairs. Il avait un sourire sur ses lèvres, un sourire démoniaque de quelqu’un prêt à tuer. Ayant guérit le tsarévitch Alexandre d’un crise d’hémophilie, l’inconnu avait acquit une réputation de Saint-Homme.
Il s’inclina devant le tsar qui s’écria :

« Comment osez-vous revenir au palais ?
-Mais… mais je suis votre confident, répliqua Raspoutine.
-Mon confident ! Vous n’êtes qu’un traître ! Hors de ma vue !
-Vous croyez pouvoir bannir le grand Raspoutine ! Moi, et avec tout le pouvoir des Forces du Mal, je vous bannis, vous ! Et vous jette un sort ! »

Nicolas II se retourna vers sa femme qui avait rejoint ses enfants, complètement affolé.

« Je puis vous assurer, continua Raspoutine, en se redressant de toute sa hauteur, de telle sorte que le tsar paraissait minuscule, qu vous, et toute votre famille mourraient avant la fin du mois ! »

La tsar recula et des invités poussèrent des cris de terreur. Il y eut des bruits de verre cassé ; plusieurs personnes avaient lâché leur verres.

« Je n’aurais de répit que lorsque j’aurais fait disparaître tous les Rhomanov de la terre, à jamais ! Hurla Raspoutine »

D’un geste de la main, il fit tomber l’un des lustres en cristal du plafond et disparut ; Il avait transplané.


« Fin du Flash-Back »

Anastasia était en pleur sur l’épaule d’Hermione.

- L’assemblé ainsi que mes parents étaient des moldus, dit elle en se frottant les larmes, ils ne comprenaient pas très bien la situation…

Elle reprit son souffle et continua :

- Mais dépassé par sa haine envers notre famille, Raspoutine vendit son Âme pour obtenir le pouvoir de nous détruire… Il a donc obtenu un Reliquaire , un long tube, fin, en verre remplis d’une sorte de gaz vert, fluorescent à vous aveugler… il est toujours accroché à se ceinture… Et deux semaine après, il avait réussit à monter le peuple russe contre nous, moldus ou pas… Le Vendredi de l’avant-dernière semaine de Décembre, Ils étaient aux portes du palais d’hiver. Ils ont tout saccagé sur leur passage. Les ayants vu arriver, mon père a dit à ma mère de nous prendre, mes sœurs, mon frère et moi et de quitter le palais. Nous sommes passé par les chambres des domestiques et nous sommes sortis… mon père venant de se faire fusiller, il ne fallait pas traîner dans le coin…

Elle se redressa et se tourna vers Malefoy qui essayait de la fixer avec un regard dur, mais sans succès.

- C’est maintenant que ton père entre en scène, Malefoy.

Les trois autres la regardèrent stupéfaits. Ron s’exclama :

- Mais qu’est ce que ton père a à voir la dedans ?
- Laisse tomber Weasmoch ! Lança Malefoy, d’un ton agressif.

Anastasia semblait songeuse. Elle murmura :

- Tout compte fait, je ne sais pas si je devrais le dire…
- Non, coupa Malefoy, si mon père me ment, je veux le savoir !


« Flash-Back »

Anastasia, sa mère, ses sœurs et son frère courraient dans le parc du palais pour échapper aux poursuivants qui voulaient les tuer. On entendait des bruits de tir, des cris, des explosions… La famille royale se trouvait dans une partie du parc où il y avait tant d’arbres qu’on aurait pu se trouver dans une forêt.
Soudain, des gens portant des torches et des fusils en épaules surgirent devant eux. Anastasia eut le temps de s’éloigner sans être vue et se cacha derrière un arbre et ce qu’elle vit lui glaça le sang ; Les hommes alignèrent le reste de la famille royale face à eux, prirent leurs armes et tirèrent. La fillette sentit ses yeux piquer à cause des larmes : Sa mère et ses sœurs s’effondrèrent dans la neige, leurs robes tachées de sang. Alexandre, le tsarévitch se essaya de se sauver mais s’effondra, sans avoir eut le temps d’atteindre l’arbre le plus proche. Anastasia se retourna, arrachant son regard à la neige devenue rouge, et courut le plus loin et le plus vite possible. Lorsqu’elle passa près d’un gros arbre, quelqu’un l’attrapa violemment par la gorge, ce qui la fit suffoquer. Quelque chose lui faisait mal et elle découvrit que celui qui l’avait attrapé lui plantait une baguette magique dans les côtes. (Etant une sorcière, peut être la seule de la famille, elle connaissait l’existence du monde magique.)
Elle se débattit, en évitant de crier trop fort mais celui qui l’avait attrapé la tenait d’une poigne ferme.

« Tu n’étais pas avec les autres ? Murmura t’il, d’une voix froide qui fit frissonner la fillette.
-Si… murmura t’elle, à moitié étouffée, mais…
-Alors tu aurais du mourir, répliqua son ravisseur, mais de toute façon, ton père à payé ! C’est lui qui a fait exécuter ma femme et ma fille »

Anastasia réussit à s’arracher de l’étreinte et poussa son ravisseur contre un arbre. L’homme qui l’avait attrapé était plutôt grand, il avait des cheveux blonds qui lui arrivaient aux épaules, des yeux gris, froids et un visage en pointe. Elle lança, la voix tremblante :

« Vous savez que Raspoutine à soumis ses prisonniers à l’Imperium pour les contrôler. Ne rejetez pas la faute sur mon père ! »

Elle s’enfuit en courant et disparut tout de suite entre les arbres.
Elle se retrouva de nouveau devant le palais et y entra pour éviter une troupe de soldats, qui apparemment n’étaient pas de son coté.
Le palais était désert… Il n’y avait aucun bruit et c’était un peu inquiétant. Elle avança un peu dans la grande salle de bal et entendit une voix glacée et sifflante dans son dos.

« Tu ne t’en sortiras pas comme ça, je veux renaître ! »

La fillette se retourna et vit que Raspoutine n’était qu’à quelques mètres d’elle. Il murmura quelques paroles inaudibles puis elle se retrouva dans une sorte de bulle verte, où elle pouvait voir à travers. Tout d’un coup, elle sentit une vive douleur au niveau de sa poitrine et vit, avec horreur, ses deux mèches de cheveux qui encadraient son visage se décolorer, devenir blanches. Elle vit Raspoutine, un sourire féroce que les lèvres qui prenait plaisir à la torturer ainsi lorsqu’il s’effondra. Anastasia tomba à terre et s’évanouit. Un garçon d’environ quinze ans était derrière le Mage Noir, baguette magique levée. Il s’agissait de Dimitri, un garçon qui travaillait aux cuisines, lui aussi un sorcier et très ami, voir même un peu de trop avec Anastasia. Il se précipita vers elle et prit son pouls ; Il était faible. Il regarda ses mains gantées et se souvint qu’il n’avait qu’à effleurer une personne pour qu’elle soit en meilleur forme, si elle était fatiguée, par exemple. Mais lorsqu’il faisait ça, il perdait de l’énergie vitale et risquait la mort. En voyant la fillette et Raspoutine que son sort n’allait pas maintenir très longtemps endormit, il n’hésita pas une seconde et posa à plat une main sur le front de la fillette.

« Allez gamine, réveilles toi… »

Il sentait qu’il s’affaiblissait et qu’il n’allait pas tenir longtemps mais il ne retira pas sa main. Quelques instants plus tard, des plaies qu’il avait eut récemment s’ouvrirent ou réapparurent et se mirent à saigner. A bout de force, il s’effondra, mort.
Quand Anastasia se réveilla, elle trouva Dimitri allongé dans une mare de sang. Et lorsqu’elle vit qu’il avait enlevé le gant de sa main droite, elle comprit ce qu’il venait de faire. Raspoutine Grogna et remua quelques peu. Effrayée, elle s’enfuit.

« fin du Flash-Back »

Harry, Ron, Hermione et Malefoy regardaient la jeune fille avec des yeux ronds.

- Ton père a faillit la tuer ! Hurla Ron, en faisant sursauter tout le monde.

Malefoy releva la tête, le regard vide. Son père lui avait alors mentit. Il ne savait pas pourquoi, Anastasia aurait pu mentir, mais il était incapable de la contre dire. Sentant la tension qui régnait, Hermione lança :

- Euh… Si on allait se changer, dans une demi heure on est arrivé.

Elle entraîna Anastasia hors du compartiment et elles retournèrent dans le leur.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent EmptyLun 21 Juil - 13:08

Chapitre 3...

Premier soir

-Pourquoi tu ne nous l’as pas dit plus tôt ? S’écria Ron, en descendant du train.
-Tais-toi ! Pas si fort ! Murmura Anastasia, en lançant des regards inquiets derrière son épaule.

Mais il n’y avait pas de risques d’être entendu à cause de la cohue qui régnait sur le quai de la gare de Pré-au-Lard.
Tous les élèves empruntaient un chemin de terre qui s’enfonçait dans la forêt et montaient dans des calèches qui les emmenaient vers le château qu’était Poudlard. Elles étaient tirées par des bêtes dont le corps était celui d’un cheval mais dont la museau était celui d’un rapace. Ces étranges animaux étaient noirs et dotés d’ailes. Anastasia s’approcha et caressa l’encolure de l’un de ces animaux.

-Des Sombrals… Murmura t’elle.
-Poudlard en a un troupeau, répondit Hermione, ils tirent les calèches et quand le directeur doit faire un long voyage c’est avec l’un des Sombrals qu’il part ; Ils sont endurants, c’est pratique ! Mais moi, je ne les vois pas… j’aimerais bien…
-Je ne te le souhaite pas, dit Anastasia d’une voix neutre.

Hermione eut une moue gênée en s’apercevant de la bévue qu’elle venait de faire : Pour voir un Sombral, il fallait voir la mort. Tous les quatre montèrent en silence dans la calèche. Ils laissèrent derrière eux, un quai de gare vide. Ils arrivèrent devant Poudlard une dizaine de minutes plus tard. En entrant dans le hall, ils se retrouvèrent nez à nez avec Drago Malefoy et ses acolytes. Une fille avec une tête de pékinois s’exclama, en pointant son doigt sur Anastasia :

-Une deuxième Sang-de-Bourbe ! Dans peu de temps, cette école ne vaudra plus rien !

Crabbe et Goyle s’esclaffèrent. Malefoy, qui était resté un peu en retrait, s’avança et se mit face à Anastasia qui ne bougea pas. Derrière, les trois autres hurlaient :

-Vas-y Drago, frappes la !
-Montres lui ce que c’est que d’être une sale Sang-de-Bourbe !

Mais il n’osait pas. Il ne savait pas pourquoi mais il aurait été incapable de lever une main sur elle. Il laissa son regard dans celui de la jeune fille quand tout d’un coup, il se sentit mal et tomba par terre.

-Drago ! S’exclama la fille qui s’appelait Pansy Parkinson.
-C’est bon, je n’ai rien, répliqua t’il, en essayant de se remettre sur pieds.

Il releva la tête vers Anastasia qui lui tendait une main. Il l’attrapa, ainsi, elle l’aida à se relever. Pansy s’était reculée et s’exclamait à grand cris.

-Il a prit !! Il a touché une… Sang-de-Bourbe !!

Malefoy ignora les critiques et il murmura à l’oreille de la jeune fille :

-Mais qu’est ce que tu m’as fait ?
-Je… Laisse tomber, répondit elle, tremblante.

Ils furent interrompus par une femme d’allure sévère qui venait des rentrer dans la pièce et qui n’était autre que le professeur McGonagal, directrice de la maison Gryffondor, directrice adjointe et professeur de métamorphose. Elle était vêtue d’une robe de sorcier noir et d’une cape vert émeraude. Ses cheveux étaient retenus en un chignon haut et serré. Elle annonça :

-Vous pouvez, à présent rejoindre vos tables respectives et vous attendrez les premières années dans le silence, ils ne devraient pas tarder à arriver.

Elle laissa les élèves entrer dans la grande salle. Quatre tables, une pour chaque maison (Gryffondor, Serdaigle, Poufsouffle et Serpentard) étaient dressées. Un gobelet, une assiette et des couverts en or étaient posés devant la place de chaque élève. Des chandelles éternelles étaient suspendues en l’air juste au dessous d’un plafond magique représentant un ciel étoilé. Anastasia n’eut pas le temps d’observer de plus près car la voix d’Hermione la fit revenir à la réalité.

-J’espère que tu seras à Gryffondor, comme nous, murmura cette dernière à son oreille.
-Comment… ?
-Mademoiselle Rhomanov, l’interpella la voix du professeur McGonagal, venez ici s’il vous plait.

La jeune fille dirigea son regard vers ses trois nouveaux amis et Harry lui lança :

-T’inquiètes, c’est rien du tout !

Elle sourit et suivit le professeur jusque devant la table des professeurs. Légèrement intimidée, elle resta en retrait. Un homme, vêtu d’un robe de sorcier pourpre et qui avait une longue barbe argenté se leva et s’avança pour faire face aux élèves déjà présents.

-Cette année, nous accueillons une nouvelle élève en septième année, Anastasia Rhomanov. Je vous demanderais de lui faire un bon accueil.

Il y eu quelques murmures parmi les élèves. A la table des Serpentards, Malefoy ne lâchait pas la jeune fille du regard. L’uniforme de Poudlard n’avait jamais aussi bien convenu à une fille, elle était belle, trop belle, jugea Malefoy. Il se laissa griser par la pensée qu’elle était avec lui, qu’ils étaient seuls si bien qu’il n’entendit pas Pansy Parkinson lancer :

-Alors la ! Moi, je ne l’aime pas cette fille, et toi Drago ?

En entendant son nom, le jeune homme sursauta et en pensant à Anastasia, son regard moqueur et sérieux à la fois, il murmura :

-Je l’aime, moi…
-HEIN !! COMMENT !! S’étouffa Pansy, eh ! Drago ! Reviens sur terre ! tu es entrain de me dire que tu aimes cette fille ! Une Sang-de-Bourbe de Gryffondor ! Tu dérailles !

Il sortit de sa rêverie et regarda autour de lui ; Crabbe et Goyle l’observaient avec des yeux ronds et Pansy était entrain de piquer du nez sous la table. Il se reprit et dit, en s’apercevant de sa gaffe :

-Euh… non, non, je ne l’aime pas… Je la hais !
« Mon corps la hait… Mais mon esprit l’adore » Pensa t’il, en ramenant son regard sur Anastasia.

Entre temps, la jeune fille s’était assise sur le tabouret, sur ordre de McGonagal qui lui enfonça un vieux chapeau rapiécé sur la tête. Elle fut plongée dans le noir et entendit un voix au creux de son oreille.

-Je voix beaucoup de talent, un courage exceptionnel, une très grande loyauté envers tes amis… Tu as aussi hâte de faire tes preuves… Mais il y a une très forte tendance à la Magie Noire dans ton esprit… Où vais-je te mettre ?

Le Choixpeau Magique sembla hésiter avant de annoncer à voix haute et claire :

-GRYFFONDOR !

Un tonnerre d’applaudissement retentir à la table de Gryffondor ainsi qu’à celle de Serdaigle et de Poufsouffle. A la tables des Serpentards, personne ne remua, mais Malefoy se contentait d’applaudir intérieurement. Il était un peu déçu qu’elle ne soit pas dans la même maison que lui mais il dut admettre qu’il l’aurait mal vu à Serpentard. Il observa la jeune fille et la vit s’asseoir à coté Hermione, en face de Ron et Harry. Il éprouva une certaine jalousie à l’égard de Ron quand il le vit contempler la jeune fille avec des yeux ronds.

-Et Weasley n’est pas le seul, murmura Malefoy, sans s’en rendre compte.
-Quoi ? Minauda Pansy.
-Rien, répondit le jeune homme, agacé par cette bande de looser qu’il trouvait particulièrement ennuyant depuis qu’Anastasia était entrée dans sa vie.

Les premières années entrèrent dans la grande salle et furent répartis dans les différentes maisons de la même manière qu’Anastasia. Quand la répartition fut terminée, le banquet commença.

-Les elfes de maisons se sont surpassés aujourd’hui ! s’écria Ron, en remplissant son assiette au maximum qu’elle pouvait contenir.
-Arrête de t’empiffrer ! Rétorqua Hermione.

Ce soir, Anastasia ne mangea pas grand chose, seulement un peu de salade et prit un pomme en dessert. Mais si elle ne mangea presque rien, Drago Malefoy ne mangea rien du tout. Pansy Parkinson, qui était à coté de lui, s’étonna :

-Mais… Tu ne manges rien Drago ! Tu es malade ?
-Non, ça va, répondit le concerné.

Il avait les yeux rivés sur Anastasia et ne la lâchait pas. Il se surprit même à éprouver de la jalousie envers les autres garçons qui la regardaient avec un peu trop d’insistance. Lorsqu’elle se retourna, Malefoy croisa son regard et sentit un bouffée de chaleur monter en lui. Il se sentait parfaitement ridicule et sentit des plus stupides quand il desserra le nœud de sa cravate lorsqu’elle lui adressa un sourire.

-C’est pas vrai… pensa t’il, je peux pas être tombé raide dingue d’une fille qui est à Gryffondor… Et une Sang-de-Bourbe en plus !

Presque aussitôt, ses paroles l’écœurèrent. Comment pouvait-il traiter cette fille d’un telle manière ?
Il repensa à son père ; Que dirait-il s’il savait que son fils avait flashé sur une Gryffondor de sang impur ? Il n’apprécierait certainement pas. Incapable de rester plus longtemps, il se leva et sortit. Une fois hors de la salle, il s’adossa au mur, asspirant que le banquet se termine. Environs un quart d’heure plus tard, un bruit de chaise raclant sur le sol annonça que le banquet venait de prendre fin. Un flot d’élèves sortit de la grand salle sans prêter aucune attention au Serpentard.
A l’intérieur, Harry dit à Anastasia :

-Tu as remarqué que Malefoy n’a pas cessé de te regarder ?
-Tout le temps je ne sais pas mais quand je me suis retournée, il me dévorait littéralement des yeux, répondit-elle.

En sortant, tous las quatre tombèrent sur Malefoy. Ce dernier s’avança et en fixant Harry, Ron et Hermione chacun leur tour pour voir leur réaction, il demanda :

-Rhomanov, je peux te parler ?

La concernée n’eut pas le temps de sire quoi que ce soit que Ron, rouge jusqu’aux oreilles répliqua :

-A ça ! Certainement pas ! Et puis qui tu regardais comme ça pendant le dîner ? C’était Ann ! N’est ce pas ?
-Ron, calmes-toi, lança Anastasia, ce n’est pas la peine de t’énerver comme ça.

Ron se fit violence pour ne pas éclater en voyant Malefoy afficher un sourire narquois.

-Alors Weasmoch, on n’ose plus parler ! Tu as raison, fermes-la quelques fois.
-Toi aussi Malefoy ! Répliqua Harry, tu n’as pas à insulter mes amis !
-Laisses-tomber Potter, lança Malefoy, tu n’es pas dans le coup. Bon, alors, ajouta t’il, en se retournant vers Anastasia, je peux te parler ou quoi ?

Elle acquiesça. En la voyant partir à la suite de Malefoy, Harry et Hermione se précipitèrent sur Ron pour le retenir.

-Vas-pas avec lui Ann ! Hurla t’il.
-Ron, laisses moi, je fais ce que je veux ! Répliqua t’elle, fermement.

Elle s’éloigna, en compagnie du Serpentard. Lorsqu’ils furent seuls, elle demanda :

-Bon, qu’est ce que tu me veux ?
-Une chose en particulier : Qu’est ce que tu m’as fait tout à l’heure ?
-Quoi tout à l’heure ?
-Avant le banquet. Ton regard… C’était terrifiant…

Elle aurait préféré esquiver la question mais fut contrainte de répondre.

-Si je te disais que j’aurais pu te tuer, ça te vas ?

Il la regarda, incrédule.

-Mais qu’est ce que tu veux dire ?
-Dans le train, j’ai expliqué ce que Raspoutine m’avait fait… Apparemment, il a du me refiler certains de ses pouvoirs sans le vouloir… Et ne me regardes pas comme ça !

Elle s’éloigna un peu pour cacher ses larmes. Malefoy la suivit d’abord du regard puis la rejoignit. Il la prit par les épaules et murmura :

-Arrêtes de pleurer, je n’aime pas quand tu pleures.
-Ne t’en mêles pas, répliqua t’elle, tu ne sais pas ce que c’est que de tuer sans le vouloir !
-Quoi ! S’exclama t’il.
-Quand je regarde une personne avec un peu trop d’insistance, je la vide de son énergie et si je ne détourne pas le regard je la tue… C’est ce qui s’est passé quand j’étais à l’orphelinat… J’ai tué une fille, sans le vouloir…

Elle plaqua une main sur sa bouche pour réprimer un sanglot. Le Serpentard la serra contre lui.

-N’y penses plus, murmura t’il, en lui caressant les cheveux.

Anastasia commençait à se détendre. Elle était bien, dans ses bras. Mais il était à Serpentard, elle à Gryffondor ; Elle le repoussa et lui lança, en s’éloignant :

-Tu devrais me haïr !

Elle s’enfuit en courant, laissant derrière elle, une Drago Malefoy, surpris et l’air complètement hébété.
Elle arriva dans la salle commune de Gryffondor, où plutôt devant le portrait de la grosse dame, essoufflé.

-Le mot de passe ? Demanda le portrait.
-Euh…

N’ayant pas suivie les autres, elle ne le connaissait pas. Elle allait lancer une réplique cinglante au portrait lorsque Harry arriva derrière elle.

-Le mot de passe c’est « Caput Draconis », dit-il, et que te voulait Malefoy ?
-Rien, répondit la jeune fille d’un air évasif, bonne nuit ! Ajouta t’elle, en montant dans le dortoir des filles.
-Bonne nuit, répondit Harry, en se sentant parfaitement ridicule.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent EmptyLun 21 Juil - 13:15

Chapitre 4...
J'ai posté 3 chapitres en plus, la suite plus tard... J'ai eut un petit^problème: Mon texte est trop long donc la suite c'est juste après..

Dur d’être nouvelle et d’avoir affaire à Lucius Malefoy

Elle n’avait su dormir de la nuit ; Drago Malefoy occupait ses pensées, elle ne songeait qu’à lui.
De même pour lui qui était resté allongé sur son lit en pensant à Anastasia.
Pourtant, leur séparation de la veille avait été assez brutale. « Tu devrais me haïr » avait lancée la jeune Gryffondor à l’adresse du Serpentard. Cette réplique résonnait dans la tête de Malefoy.

-Oui, bien sur que je devrais la haïr, pensa t’il, mais je ne peux pas… elle est à Gryffondor, je suis à Serpentard… Pff, on s’en fout ! Une Sang-de-Bourbe, comme dirait mon père… Mais ! Je peux vivre ma vie sans penser à ce qu’il dirait ?!

Il repensa au sourire d’Anastasia, ses yeux, son regard… Quand elle était blottie contre lui…

-Pff… Je l’aime, c’est tout ! Et je lui dirais… je ne sais pas quand.

Il s’endormit.
De son coté, Anastasia avait à peu de choses près, les mêmes pensées.

-Il est à Serpentard, je suis à Gryffondor… m’enfiche… Mais moi, fille de moldus et lui fils de sorciers… pff, tant pis, je l’aime, c’est tout ! Mais… Comment lui dire ? On verra…

Elle se retourna dans ses draps et finit par s’endormir.

Le lendemain, elle se réveilla, la tête lourde. Elle prit son temps pour s’habiller et descendit dans la salle commune où elle trouva Hermione.

-Salut Ann ! Bien dormis ? Demanda cette dernière
-Oui, et toi ? Mentit Anastasia.
-Moi aussi.

Elles descendirent ensemble dans la grande salle pour prendre leur petit déjeuner et l’ayant fini rapidement, elles sortirent dans le parc, profiter du soleil, avant les cours. Pendant qu’elles descendaient les marches du perron, Hermione détaillait l’emploie du temps. Elle s’exclama :

-C’est pas vrai ! On a que de cours communs avec les Serpentards ! Et double cours de potion ce midi ! Pff ! La poisse !

A présent, elles étaient dans la cour.

-Tu n’aimes pas les cours de potion ? S’étonna Anastasia.
-Si, mais c’est le prof que je n’aime pas. Rogue, un vrai…

Elle se tut, mais une voix glaciale retentit derrière elles.

-Severus est un vrai quoi, Mademoiselle Je-Sais-Toujours-Tout ?

Les deux filles firent volt-face et se retrouvèrent nez à nez avec Lucius Malefoy. Ce dernier les fixaient avec un tel mépris qu’Anastasia en fut écœurée.

-Alors ? Un vrai quoi ? Répéta Malefoy, en s’enveloppant davantage dans sa cape noire.
-En quoi cela vous regarde ? ! S’exclama Anastasia.

Lucius allait répliquer lorsqu’une autre voix se fit entendre.

-Parles pas comme ça à mon père Rhomanov ! Lança Drago, en avançant vers son père à grandes enjambées.

Il adressa un clin d’œil discret aux deux filles et cracha de nouveau son venin sur elles.

-Les Sangs-de-Bourbes, on la fermes ! Compris ? Vous n’avez même pas à…
-Ça suffit Drago, coupa sèchement son père, avant de fixer son regard sur Anastasia.

La jeune fille soutint son regard en s’efforçant de ne pas ciller. Elle ne savait pas pourquoi, mais quelque chose lui faisait peur chez Lucius Malefoy. Sa présence la rendait mal à l’aise. Il lui lança un regard haineux et s’approcha d’elle.

-Un jour, tu seras à moi, et je te ferais souffrire, murmura t’il à son oreille.

Anastasia sentit un frisson lui parcourir l’échine. Elle avait un mauvais pressentiment. Lucius Malefoy se retourna et partit en direction du château. Hermione et Drago avaient leurs yeux rivés sur Anastasia.

-Qu’est ce qu’il fout la ton père ? Demanda cette dernière, agressive.
-Il doit aller voir le directeur pour une affaire mais c’est tout, répondit Drago.

Hermione et lui échangèrent un regard. Puis, sans prévenir, Anastasia passa devant eux et s’éloigna à grands pas. Drago courut pour la rattraper et la saisit par le bras ce qui obligea la jeune fille à se mettre face à lui.

-Mais laisses moi tranquille ! Hurla t’elle, en arrachant son bras de l’étreinte de Drago.
-Rhomanov… Ann… Attends ! Cria ce dernier, en la rattrapant de nouveau.

Il lui barra le passage et la prit par les épaules .

-Qu’est ce qu’il te voulait mon père ? Demanda t’il.

Anastasia regarda autour d’elle ; De plus d’Hermione, d’autres élèves commençaient à descendre dans le parc, en majorité des Gryffondors et des Serpentards de septième année qui n’avaient pas cours en première heure et des Serdaigles de deuxième ou troisième année qui avaient cours de botanique. Hermione, juste derrière, les regardait, incrédule. Anastasia prit fit la moue et grinça entre ses dents, à l’adresse de Drago :

-Suis-moi.

Elle s’éloigna, le Serpentard sur ses talons. Hermione, restée seule, rejoignit Harry et Ron.
Anastasia et Drago entrèrent dans le château et s’enfermèrent dans une classe vide. La Gryffondor se retourna vers le jeune homme et lui demanda, toujours sur le même ton agressif :

-Tu veux vraiment savoir ce que ton père m’a dit ?
-Ça m’arrangerais pour te comprendre.
-Il m’a dit « Un jour, tu seras à moi et je te ferais souffrire. » , répondit-elle, en se mettant face au mur.

Drago sembla s’étouffer. Il lança, sur un ton où la colère perçait :

-Il n’a pas dit ça !
-Mais bien sur que si ! S’écria la jeune fille, je suis sur qu’il sait… Il sait que j’ai tout dit ! C’est toi ! Tu lui as tout dit !
-Non !
-Mais il est furieux ! Et je sais ce c’est de souffrire mais pas assez pour mourir !

Le Serpentard la regarda affolé. Elle était à la fois furieuse et paniquée. Elle hurla à s’en casser la voix :

-Je te devais des explications dans le train ! Je te les ai données ! Et toi ! Tu t’es empressé de tout raconter dans une lettre ! Je…
-JAMAIS ! Hurla le jeune homme, je n’aurais JAMAIS fait ça !

La Gryffondor lui lança un regard soupçonneux.

-Je dois te croire ? Demanda t’elle, un peu calmée.
-Tu préfères que je te mente ?

Elle lui lança un regard furieux, croisa les bras et s’adossa au mur. Elle dit :

-Je devrai faire quoi quand ton père débarquera pour m’assassiner… où pire ?
-Ça n’arrivera pas, répondit Drago, je l’empêcherai.

Il s’approcha d’elle et la prit par les épaules pour la serrer contre lui. Tous les deux seraient restés plus longtemps enlacés mais Peeves, l’esprit frappeur du château vint s’incruster dans la pièce.

-Oh ! Mais c’est la nouvelle ! S’écria t’il, en pointant son doigt sur Anastasia, elle n’a pas perdu son temps !
-La ferme Peeves ! Hurla Drago, en lâchant la jeune fille qui devenait rouge comme une pivoine.

L’esprit frappeur lui tira la langue et observa le couple. Ses yeux s’agrandirent et il hurla :

-Une Gryffondor ! Elle va avec un Serpentard !!!

En suite, Anastasia et Drago n’eurent pas le temps de s’attarder plus longtemps car Peeves s’amusa à leur lancer des boulettes de papier gorgées d’encre.

-Génial ! Lança Drago, essoufflé d’avoir courut, maintenant toute l’école va être au courant.

Le reste de a matinée se passa sans incidents majeurs à part qu’à l’heure du déjeuner, Harry, Ron, Hermione et Anastasia tombèrent sur Lucius Malefoy et chacun eut droit à des insultes. La prise de bec aurait pu dégénérer si le professeur McGonagal n’était pas arrivée.

-Mais… Mais qu’est ce qui se passe ? Demanda t’elle, en voyant Lucius Malefoy menacer Anastasia de sa baguette magique.

Il rangea sa baguette et s’éloigna sons ajouter un mot.
L’après midi reprit par un double cours de potion pour les Gryffondors et Serpentards de septième année. Il n’y avait que sept élèves en classe d’ASPIC (Accumulation de Sorcellerie Particulièrement Intensive et Contraignante.) Harry, Ron, Hermione et Anastasia pour les Gryffondors et Drago Malefoy, Pansy Parkinson et Blaise Zabini pour Serpentards.

-Nous allons commencer par un philtre de Mort-Vivante annonça le professeur Rogue, les instructions sont au tableau et dans votre livre page 127.

D’un coup de baguette magique, la craie se mit à écrire toute seule. Les sept allèrent chercher leurs ingrédients et s’activèrent à la préparation de la potion. Quelques minutes plus tard, le sombre cachot était rempli de vapeurs colorées.
Malefoy ne cessait de jeter des regards en direction des Gryffondors ; Harry et Ron nageaient complètement alors qu’Anastasia et Hermione étaient les plus avancées. Leurs potions avaient déjà la texture satinée couleur cassis alors que celles des Serpentards était toujours bleues, couleur signifiant qu’aucun ingrédient avait été ajouté. Malefoy coupa ses racines de valériane qu’il jeta dans son chaudron.
Chez les Gryffondors, Hermione ne cessait de consulter son livre ; Sa potion restait violette alors qu’elle aurait du prendre une teinte lilas.

-J’ai versé le jus de la Fève Sopophorique… Ça devrait aller… Murmura t’elle.

Elle continua de remuer fébrilement sa mixture qui ne daignait changer de couleur. Anastasia relut le livre. « Couper la Fève Sopophorique pour en extraire le jus » était-il écrit. Elle eut un sourire et raya la consigne du livre pour marquer « écraser la fève ». La jeune fille prit son couteau à lame d’argent et entreprit d’écraser sa fève avec le plat de la lame. Une impressionnante quantité de jus en sortit. Elle versa le bol qui contenait le jus dans son chaudron et la potion prit instantanément la teinte lilas décrite dans le livre. Elle reporta son attention sur le livre et raya la nouvelle consigne « Tourner dans le sens des aiguilles d’une montre jusqu’à ce que la potion s’éclaircisse ». Elle marqua « Sept tours dans le sens inverse des aiguilles d’une montre pour un tour dans le bon sens »
Lorsqu’elle mit ses instructions à exécution, sa potion prit tout de suite une teinte rose pâle. Mais il fallait remuer jusqu’à ce que la potion soit aussi claire que de l’eau. Hermione lui jeta un coup d’œil et étouffa une exclamation.

-Comment as-tu fait ça ? Demanda t’elle, et pourquoi tu as tout barré sur ton livre ?
-Parce que c’est plus efficace avec ma méthode, répondit Anastasia.

Hermione eut l’air septique et reporta son attentions à son livre. Anastasia regarda autour d’elle et apparemment, elle était la seule à avoir fini. Malefoy et Hermione en étaient au même point et la potion des quatre autre ne ressemblaient à rien. Rogue, qui passait parmi les élèves ne fit aucun commentaire aux Serpentards. En arrivant devant Hermione, il se tut également. Mais lorsqu’il vit la mixture de Ron qui ressemblait à du réglisse fondu, il lança :

-Votre potion ne ressemble à rien Weasley ! Et la votre également Potter ! Evanesco !

Harry et Ron se retrouvèrent devant des chaudrons vides. Quand Rogue arriva devant Anastasia, qui attendait sur sa chaise les bras croisés, il ne put prendre qu’une expression étonné et satisfaite. Mais bien sur, le livre était fermé.
Quand le professeur retourna à son bureau, Pansy Parkinson et Blaise Zabini ouvrirent les hostilités en lançant des yeux de crapauds sur les Gryffondors. Ayant vu la menace arriver, Anastasia sortit discrètement sa baguette magique pour créer une sorte de champ de force autour de leur table. Les yeux rebondirent sur la barrière invisible et revinrent vers les Serpentards. Malefoy se baissa à temps et ce fut Pansy qui en prit plein la figure. Rogue ne semblait rien avoir remarqué mais il du quand même se lever quand l’un des yeux tomba dans le chaudron de Zabini, ce qui lui fit exploser sa potion au nez. Pendant que Rogue l’emmenait à l’infirmerie, les quarte Gryffondors cachaient leur four rire sous la table.

-Ce n’était pas drôle ! Cria Pansy, d’une vois aigu.
-Parce que tu crois que c’est drôle de recevoir des yeux de crapauds sur la tête répliqua Anastasia, sèchement.
-Mais je ne t’ai pas parlé toi ! Sale Sang-de-Bourbe ! S’écria Pansy.
-Tu parlais à nous quatre, à ce compte la, il fallait préciser la personne, répondit calmement Anastasia.

Parkinson rougit jusqu’aux oreilles. Malefoy se leva.

-Fermes-la, Rhomanov ! Lâcha t’il.

Elle se leva à son tour pour lui faire face. Hermione l’attrapa par le bras mais c’était inutile.

-Et si je n’ai pas envie ? Murmura Anastasia, d’une voix à faire froid dans le dos.
-Je t’y obligerai, répliqua Malefoy, dans un murmure.

Ils sortirent tous les deux leurs baguettes magiques, en même temps, pour la ponter sous la gorge de l’autre. Malefoy ouvrit la bouche pour lancer une réplique cinglante mais Rogue réapparut avec Zabini, trop tôt.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent EmptyLun 21 Juil - 13:18

Chapitre... 4.5 ? ^^ En principe c'est un chapitre entier...

Des sentiments malgré lui

-Qu’est ce que c’est que ça ? ! S’écria t’il, pendant que Zabini rejoignait sa place.

Malefoy et Anastasia abaissèrent leurs baguettes d’un même mouvement. Rogue dévisagea la jeune fille et lança :

-Votre premier jour, Rhomanov… C’est dommage… Ce soir, 8h, ici, vous viendrez en retenue.

Malefoy regarda successivement Rogue et Anastasia.

-Et moi ? Demanda t’il.
-Quoi ? Dit Rogue.
-C’est moi qui l’ai provoqué, elle ne devrait pas aller en retenue, ça devrait être moi.

Le professeur parut contrarié et les Serpentards étouffèrent une exclamation.

-Bien, Mr Malefoy, vous viendrez en retenue vous aussi, puisque vous insistez tant…

Il regagna son bureau. Le Serpentard lança un regard de biais à la Gryffondor dont le visage était dénué de toute expression. A la fin du cours, chacun alla donner au professeur une fiole contenant un échantillon de sa potion.
Quand la cloche sonna, ils se rendirent au cours de défense contre les forces du mal, mais ils ne faisaient que lire. D’accord Anastasia aimait ça, mais ce n’était pas intéressant. A la fin du dernier cours, elle monta dans son dortoir, fit les quelques devoirs qu’on leur avait donné et descendit dîner. A 8h, elle se rendit dans les cachots pour faire sa retenue. En descendant au sous-sol, elle fut rejointe par Drago Malefoy qui sortait de sa salle commune. Ils marchèrent sans échanger un mot pendant quelques minutes puis la jeune fille rompit le silence.

-Pourquoi as-tu voulu venir en retenue ? Avec moi !

Le jeune homme s’arrêta, elle également. Il répondit :

-Parce que… Je te le dirais tout à l’heure.

Ils n’échangèrent plus le moindre mot jusqu’au cachot de Rogue. En arrivant la bas, le professeur annonça :

-Vous allez trier le contenu de ces bocaux, il y en a quatre. Il vous suffit de séparer les crottes de Doxys des œufs.

Les deux élèves firent la grimace. Lorsqu’ils quittèrent le cachot, il n’était pas loin de minuit. Anastasia, que la question embêtait, demanda :

-Tu voulais me dire quoi tout à l’heure ?

Malefoy s’arrêta net et regarda autour de lui. Il hésita puis il murmura, en la prenant par la main :

-Viens par la…

Il l’entraîna jusque dans une classe vide et ferma doucement la porte. Il se retourna, Anastasia était juste derrière lui et il se rapprocha d’avantage d’elle. Ils étaient proches.

-Alors ? C’était quoi ? Demanda le jeune fille.
-Ne dit rien, murmura Malefoy, en guise de réponse.

Ils était trop proches. Le Serpentard embrassa la Gryffondor avec une infinie douceur en la serrant contre lui. Il pensait qu’elle allait le repousser mais qu contraire, elle passa ses bras autour du cou du jeune homme pour intensifier le baiser. Ils durent se séparer à contre cœur, à bout de souffle. Ils s’observèrent un instant.

-Drago attends… Murmura la jeune fille, ça fait seulement deux jours qu’on se connaît…
-Et alors ? Demanda le Serpentard.
-Et ton père ! Tu as bien vu comment et de quoi il me traite !
-On s’en fout de mon père !

Ils s’embrassèrent de nouveau mais furent interrompus par un miaulement sonore. Ils sursautèrent mais ne virent rien. Malefoy alla voir derrière la porte et s’exclama :

-Miss Teigne, la chatte de Rusard le concierge, elle est sûrement partie le chercher ! On doit partir.

Ils se mirent à courir pour mettre le plus de distance entre eux et le concierge qu’on entendait accourir.
Malefoy du la quitter lorsqu’il arriva devant sa salle commune. Il l’embrassa une dernière fois avant de rentrer. La jeune fille se précipita à sa salle commune pour ne pas se faire attraper par quelqu’un d’autre et avoir une autre heure de retenue. Elle s’endormit en pensant au jeune homme qui pensait lui aussi à elle.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent EmptyLun 21 Juil - 20:01

Chapitre5...
Toujours le même problème: Mes textes sont trop long... Il y aurai je ne sais pas combien de chapitre car quasiment tous mes textes font plus de 2000 mots... Celui la fait 4223 et j'en ai un qui en fait 5147... Oups!

Performances et résultats d’une nouvelle équipe

Le mois de Septembre passa à une vitesse affolante. Anastasia était toujours avec Drago Malefoy et personne ne semblait avoir remarqué leur relation. Même Harry, Ron et Hermione n’étaient pas au courant. Tout le monde avait était surpris de voir la nouvelle exceller dans toues les matières et même de savoir plus de choses que certains professeurs, entre autre en cours d’enchantement où le professeur Flitwick avait été impressionné par ses performances. En cours de métamorphose, elle avait réussit à changer complètement son apparence dès le premier cours. Elle s’était retrouvé avec des cheveux blonds et des yeux bleus clairs. Harry lui avait fait remarqué qu’on aurait pu la prendre pour une sœur de Malefoy. La jeune fille s’était retournée pour voir où en étaient les autres et s’était aperçut, avec étonnement que les cheveux de Malefoy étaient devenus roux foncés avec des mèches noires. Elle avait éclaté de rire quand le jeune homme s’était tourné vers elle, la regardant avec des yeux ronds. En cours de potion, Anastasia continuait de rayer les instructions de son livre pour en marquer d’autres, ce qui agaçait Hermione au plus haut point. En cours de défense contre les Forces du Mal, elle était la seule, avec Hermione, qui sache maîtriser parfaitement les sortilèges informulés.
Début Octobre, Harry, qui était le capitaine de l’équipe de Quidditch de Gryffondor, annonça qu’il allait commencer les essais pour reconstituer l’équipe.

-Tu as déjà joué au Quidditch ? Demanda t’il à Anastasia, un soir.
-Au poste d’attrapeur, répondit-elle, mais comme tu l’es déjà…
-Attrapeur ! S’étonna Harry, Eh ! Viens demain avec nous ! J’ai hâte de te voir !
-Tu te fous de moi la !?
-Non !

Ils éclatèrent de rire.

-Ok ! Je viens, lâcha t’elle.
-Ben à demain alors ! Bonne nuit.
-Salut.

Tous les deux partirent se coucher.
Le lendemain, Anastasia sortit de sa valise un Eclair de Feu et partit en direction du terrain de Quidditch. En chemin, elle croisa Malefoy qui sortait de la grande salle, après avoir pris son petit déjeuner.

-Où tu vas ? Lui demanda t’il.
-Au terrain de Quidditch, répondit elle, c’est aujourd’hui les essais pour Gryffondor.

Il la regarda s’éloigner et décida de la suivre. Lorsqu’il arriva au terrain, il monta dans une tribune, à l’écart.
Les essais commencèrent par les batteurs. Harry eut droit à tout : Des premières années qui ne tenaient pas sur leurs balais aux septièmes années qui avaient un peu plus d’expérience. Finalement, Harry choisit Jimmy Peakes, un garçon de troisième année et Ritchie Coote, qui paraissait plutôt petit mais qui visait très bien. Il enchaîna avec les poursuiveurs. Après deux heures d’essais, une dispute et avoir hurlé à se casser la voix, Harry avait trouvé deux filles qui pouvaient faire l’affaire : Demelza Robin, particulièrement douée pour éviter les cognards et Ginny Weasley, qui était de très loin la meilleur en vol et qui avait marqué une dizaine de buts. Il demanda aux autres de rester pour refaire des essais à fin de trouver le troisième poursuiveur et passa aux gardiens. Harry jeta un coup d’œil à Ron qui avait toujours eut le trac. Ce dernier avait l’air songeur. Beaucoup d’élèves étaient venus assister aux essais, ainsi que quelques professeurs dont McGonagal, Rogue et quelques autres.
Les cinq premiers candidats postulant au poste ne réussirent qu’à bloquer deux tirs chacun. A la grande horreur de Harry, Cormac McLaggen bloqua quatre des cinq penalties. Pour le dernier, il se précipita dans la mauvaise direction. Il redescendit sur le terrain, les dents serrées, sous les quolibets et les éclats de rire des autres élèves.
Ron sembla prêt à tourner de l’œil lorsqu’il enfourcha son balais. Cependant, il arrêta un, deux, trois, quatre et cinq penalties en exécutant des figures spectaculaires. Harry eut du mal à se joindre aux exclamations de la foule et se tourna vers McLaggen pour lui annoncer que Ron avait été meilleur que lui. McLaggen sembla sur le point d’exploser puis s’en alla.

-Bon ! Ann ! A toi ! Hurla Harry, pour couvrir les exclamations de la foule.

La jeune fille enfourcha son balais et décolla.

-Je lâche le Vif d’Or ! Cria Harry, tu lui laisses une minutes d’avances et tu te lances ! Les autres, tournaient sur le terrain !

Les autres joueurs se mirent en places et se passèrent le souaffle.
Harry fut impressionné par la façon dont évoluait la jeune fille. Elle volait avec une grâce remarquable, contournait les joueurs et exécutait des figures avec une souplesse incroyable. Elle descendait en piqué, remontait en chandelle, prenait des virages en épingle… Elle attrapa le Vif d’Or avec une rapidité et une dextérité incroyable.
Harry dut le reconnaître, il n’aurait jamais pu voler aussi bien.

-Bien… pensa Harry, je pense que je vais me reconvertir en poursuiveur…

Il avança vers Anastasia qui était redescendue sur le terrain et lui dit :

-Je te prend comme attrapeur.
-C’est pas vrai ! S’étonna t’elle, mais… et toi ?
-Il reste une place de poursuiveur !

Dans les tribunes, Malefoy était interloqué. Jamais il n’avait vu quelqu’un voler aussi bien ; Elle était invincible.
Les essais étant terminés, tous les autres élèves rentrèrent au château. Harry regarda son équipe ; Il était très content de son choix. Il les laissa repartir mais retint Anastasia.

-Tu n’as pas l’uniforme de l’équipe, dit il, viens par la.

Il l’entraîna sous une tente et lui sortit un pull rouge rayé de jaune, un pantalon blanc et une cape rouge et or, ainsi qu’une paire de gants. Pendant qu’elle se changeait, Harry attendit à l’extérieur de la tente. Malefoy s’était approché et restait caché derrière une tribune.

-Ça va comme ça ?

Harry sursauta ; Il n’avait pas entendu la jeune fille sortir. Il se retourna et se dit que l’uniforme n’avait jamais aussi bien convenu à quelqu’un.
Malefoy fut piqué d’une pointe de jalousie lorsqu’il vit Harry lui ajuster sa cape et crut exploser quand ce dernier lui déposa un baiser sur la joue.

-Tu es magnifique, dit Harry, en fixant la jeune fille, au fait, garde la tenue, tu en auras besoin pour le premier match de la saison. Avant Halloween, contre les Serpentards.
-Ok, répondit elle, pars devant, je vais reprendre mes affaires à l’intérieur.

Joignant le geste à la parole, elle souleva un pant de tissu et s’engouffra à l’intérieur de la tente. Malefoy attendit que Harry se soit un peu éloigner pour entrer lui aussi dans la tente. Il entra au moment où Anastasia allait sortir et se retrouva nez à nez avec elle. Celle-ci fit un bond avant de dire :

-Drago ! Tu n’as fait peur !
-La tenue de Gryffondor te va super bien, répondit il, en l’observant.
-Tant que ça !
-Ouais ! Et tu voles super bien ! C’est incroyable !

Elle se sentit rougir et regarda ailleurs. Elle voulut changer de sujet.

-Alors le match d’ouverture c’est Gryffondor contre Serpentard, lança t’elle.
-Malheureusement, souffla Malefoy.
-Comment ça !? S’étonna la jeune fille.
-C’est moi l’attrapeur de Serpentard, avoua Malefoy, et je n’ai pas envie de jouer contre toi.
-Pff… On s’en fout, murmura la Gryffondor, c’est juste le temps d’un match…

Un sourire apparut sur les lèvres du jeune homme qui passa un bras autour des épaules d’Anastasia. Ils allaient s’embrasser lorsqu’on écarta violemment le pendillon de la tente.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent EmptyLun 21 Juil - 20:06

La suite...

Pris en flagrant délit

Un Harry écumant de rage se tenait dans l’embrasure et en les voyant tous les deux si proches, il explosa ; Il se jeta sur Malefoy. Tous deux tombèrent à terre. Le Gryffondor donna un violent coup de poing dans le nez du Serpentard et du sang gicla un peu partout. Anastasia poussa un hurlement et se précipita sur Harry qu’elle essaya de tirer par les épaules. Ce dernier la repoussa brutalement ce qui la précipita au sol. Dans sa chute, sa tête heurta l’un des pieds de la tables. Pendant qu’elle reprenait ses esprit, Harry sortit sa baguette magique et la pointa sur la gorge de Malefoy qu’il immobilisait toujours à terre. Un peu sonnée, la jeune fille se releva et sortit elle aussi sa baguette magique qu’elle pointa sur Harry.

-Laisses le Harry ! Hurla t’elle, en voyant que le Gryffondor levait sa baguette.
-Mais pourquoi !? Cria t’il, à s’en casser la voix, c’est notre pire ennemi ! Et toi tu l’embrasses !
-Arrêtes ! Ça fait depuis le mois de Septembre que ça dure !

Harry se redressa et se leva pour se mettre face à son attrapeuse pendant que Malefoy se relevait en se massant la gorge.

-Quoi ? Murmura t’il.
-Tu as très bien compris, répondit la jeune fille.
-Tu vas avec un Serpentard !
-Et alors ? Qu’est ce que ça peut faire ? Vous n’essayez donc jamais de parler un peu !?
-Non, et qu’est ce que tu faisais avec lui ?
-Je lui parlais et il se peut qu’on sorte ensemble.

Harry sembla suffoquer. Il déglutit avec peine et regarda alternativement Anastasia puis Malefoy qui essayait de contenir le flot de sang que déversait son nez cassé. Prise de pitié, Anastasia avança vers lui et murmura :

-Bouges plus… Episkey, Tergeo !

Au premier sort, le nez de Malefoy se ressouda et cessa de saigner et au deuxième, le sang répandu sur sa robe de sorcier disparut.

-Il n’empêche que tu vas quand même avec un Serpentard, lança Harry qui bouillonnait toujours de rage.
-Mais alors ! On s’en fout ! Répliqua la jeune fille, toi tu as embrassé Cho Chang, Ron va avec Lavande Brown et Hermione est déjà sortie avec Viktor Krum ! Mais moi…
-Toi tu vas avec un Serpentard ! C’est pas pareil !

Pendant un moment, Malefoy et Harry crurent qu’elle allait exploser. Cependant, elle ne dit rien mais la table qui se trouvait à coté d’eux s’embrasa soudain et elle sortit de la tente. Harry éteignit l’incendie et échangea un regard noir avec Malefoy avant de sortir lui aussi directement suivi par le Serpentard.

-Tu étais obligé de me défoncer le nez Potter ? Demanda Malefoy, de sa voix traînante.
-Toi, la fouine, ne t’approches plus d’elle !
-Laisses tomber Potter…

Anastasia, qui n’était qu’à quelques mètres devant, se retourna et hurla, en se rapprochant d’eux à grands pas :

-Mais vous ne pouvez pas cesser de vous crier dessus tous les deux !?
-Ne me dis pas que tu sors avec ce… cette… avec lui ! S’écria Harry.
-Et alors ? Rétorqua la jeune fille.
-Mais c’est notre pire ennemi !
-Drago et moi, on sors ensemble et tu devras l’accepter !

Harry prit une moue septique lorsque le Serpentard vint prendre l’attrapeuse par les épaules. Le Gryffondor les considéra un moment et répliqua, avec un sourire en coin :

-Vous n’allez pas ensemble ; Un Serpentard… Une Gryffondor…
-Harry ! S’exclama la jeune fille.
-Potter ! S’exclama Drago.

Harry not qu’il n’y avait pas de reproche mais bien de l’amusement dans leurs répliques. Malefoy aurait-il changé ?

-Bon, d’accord, je suppose que je n’ai pas le choix. Je dois accepter l’idée que vous sortiez ensemble, lâcha t’il enfin.
-Tu as tout compris, répliquèrent les deux autres.
-Le plus dur ce sera de le dire à Ron, murmura Harry, mais bon…

Ils repartirent tous les trois au château.
Durant les semaines suivantes, il ne se passa aucun incident notoire. Harry, Anastasia et Drago avaient mis Hermione au courant pour leur relation. En revanche, ils n’en avaient soufflé mot à Ron. Ce dernier aurait risqué de se jeter de son balais lors du match de Quidditch d’ouverture.
Le matin du match, l’équipe de Gryffondor fut accueillit par une salve d’applaudissement en entrant dans la grande salle ; Les Poufsouffles et les Serdaigles voulaient voir les Serpentards perdre le match.
Tous les Serpentards et quelques Poufsouffles acclamèrent l’équipe vert et argent qui pénétra dans la grande salle quelques minutes après la rouge et or. Pendant que les élèves prenaient leurs petits déjeuner ou faisaient des paris sur l’équipe gagnante, le courrier arriva, porté par des hiboux. Un hibou grand duc entra dans la grande salle par l’une des nombreuses fenêtres. Drago Malefoy observa le hibou avec une mine intrigué, reconnaissant celui de son père. Mais le hibou passa à coté de lui pour aller jeter la lettre qu’il portait dans l’assiette d’Anastasia et repartit aussitôt. La jeune fille prit l’enveloppe et l’ouvrit. Elle étouffa une exclamation et plusieurs têtes se tournèrent vers elle.

-Quoi ? Demandèrent Harry, Ron et Hermione, à l’unisson.
-Rien… ce n’est pas grave, répondit-elle, je… je reviens…

Elle se leva et sortit au pas de course, la cape rouge et or de son uniforme de Quidditch voltigeant derrière elle. Drago, qui avait suivi la scène, se leva lui aussi et la suivit. Lorsqu’elle s’arrêta, Anastasia était sortie du château et s’adossa au mur. Drago s’approcha d’elle et demanda, en la prenant par les épaules :

-Qu’est ce qu’il se passe ?

Pour toute réponse, La jeune fille lui tendit la lettre froissée qu’elle tenait dans son poing gauche. Le jeune homme la défroissa et lut.

N’apProchE pLus Mon fIls SAng de bOurBe,
Tu le rEgrEtteRA de tOutE maNièRe, tu soUffrIrAs !

Le visage du Serpentard se durcit. Comment son père avait-il pu faire ça ?

-Mon père… murmura t’il, comment ose t’il…
-Laisses tomber, dit la Gryffondor, ce n’est rien…
-Tu te fous de moi ?! Répliqua Drago, il est bien capable de te tuer, et toi, tu me dis que ce n’est rien !
-Non, ce que je veux dire c’est de ne pas t’emballer pour ça, à Poudlard, il ne peut rien me faire.

Ils restèrent silencieux un moment puis Drago murmura :

-S’il t’arrive quelque chose, je peux te jurer que je ne m’en remettrais pas .

Un pâle sourire apparut sur les lèvres de la jeune fille. Tous les deux allaient partir en direction du terrain de Quidditch mais il n’eurent pas le temps de faire un mouvement que le professeur Rogue, en compagnie de Lucius Malefoy passèrent à coté des deux adolescents sans les voir.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent EmptyLun 21 Juil - 20:08

La suite de la suite...^^

Le match de Quidditch

-Mais qu’est ce qu’il fout la lui ? Se demanda le Serpentard, en regardant son père passer.

Mais il n’eut pas le temps de réfléchir à la question ; Anastasia le poussa violemment, si bien qu’il manqua de tomber, et elle hurla :

-Tu es vraiment con Malefoy, tu le sais !?
-Peut être mais moi, au moins, je ne saute pas comme une puce sur ma chaise dès que le prof pose une question ! Répliqua Drago, en essayant de ne pas sourire.
-C’est sur ! Tu n’as pas l’intelligence suffisante pour assimiler la question et répondre !

Les deux hommes tournèrent la tête vers eux. Lucius Malefoy observa longuement la Gryffondor avant de lancer :

-Rhomanov ! Laisse mon fils ! J’ai été assez clair, il me semble.

Les deux adolescents, qui avaient leurs baguettes levées les abaissèrent d’un même mouvement. Lorsqu’ Anastasia tourna la tête vers son père, Drago la vit blêmir, puis elle partit, son balais sur l’épaule.
Environ une heure après, le match commença.
Les capitaines des deux équipes qu’étaient Drago et Harry se serrèrent la main en s’écrasant mutuellement les phalanges. Puis les quatorze joueurs décolèrent. Anastasia, Harry et Drago remarquèrent tout de suite la présence de Lucius Malefoy dans les tribunes. Ce dernier ne lâchait pas une seconde la jeune fille du regard et elle l’avait sentie.
Pendant que les poursuiveurs se passaient le souaffle pour marquer des buts, que les batteurs frappaient les cognards, les attrapeurs, Drago et Anastasia, tournoyaient autour de stade pour repérer le vif d’or en se lançant des insultes et des quolibets.

-Tu ne sais pas voler !
-ceux de ton équipe c’est encore pire que moi !
-Weasley se débrouille aussi bien qu’une tomate pour arrêter le souaffle !
-Crabbe et Goyle ressemblent à deux gorilles à qui on aurait donné un bout de bois !

Leur fausse dispute n’avait pas échappé aux professeurs et à Lucius Malefoy. Retenant leurs éclats de rire et en prenant des mines colériques, les deux attrapeurs reprirent leurs rondes.

-Les deux attrapeurs ont enfin fini de se disputer, il me semble ! Lança Zacharias Smith, dans le mégaphone.

Des huées s’élevèrent des tribunes.

-Cinquante à trente en faveur de Serpentard ! Reprit Smith, penalty en faveur de Gryffondor pour attaque injustifiée envers le gardien, ajouta t’il, faussement enjoué.

Deux minutes avant, Ron avait évité de justesse un cognard lancé par Crabbe qui était censé atteindre Demelza Robin quatre mètres plus bas. Ginny tira le penalty et marqua un but.

-Cinquante à quarante en faveur de Serpentard, annonça Smith, de la déception dans la voix.
-Ann ! Cria Harry, attrape le vif ou je t’étripe ! les autres c’est pareil !

La jeune fille leva les yeux au ciel et vit que Drago la suivait de près. Elle attendit d’être près de la tribune des professeur où Lucius Malefoy avait prit place pour lancer :

-J’avais oublié que tu étais stupide, tu sais que tu n’es pas censé me suivre !
-Ça te dérange ? Répliqua le jeune homme, saches que je ne trouve pas vraiment belle à ce point.
-Tant mieux, moi aussi je te trouve moche !

Sans prévenir, la Gryffondor plongea en piqué. Croyant qu’elle avait vue le vif d’or, Drago se lança à sa suite. Ils n’étaient plus qu’à un mètre du sol et Anastasia remonta en chandelle, laissant le Serpentard s’écraser au sol. Elle s’arrêta et regarda derrière elle ; Apparemment, le jeune homme n’avait rien et il remontait sur son balais.

-Feinte de Wronsky de la part de l’attrapeuse de Gryffondor, annonça Smith, on se demande où elle l’a apprit…

Drago était revenu à la hauteur d’Anastasia et la fusillait du regard.

-Désolé mais ton père ne me lâche pas du regard, dit elle, en passant à coté de lui.
-cent-vingt à quatre-vingt, en faveur de Gryffondor, annonça Smith, avec une moue déplaisante dans la voix.

Le Serpentard tourna la tête vers les tribunes ; La jeune fille n’avait pas menti : Lucius Malefoy l’observait avec un regard assassin où l’on y décelait une nuance de dégoût. Drago aurait voulu le tuer, comment pouvait-il l’observer ainsi ? Mais le jeune homme n’éprouvait pas que de la rage, il éprouvait aussi un sentiment de peur, son père l’inquiétait mais il ne savait pas de quoi il était vraiment capable mais il s’attendait au pire. Lorsqu’il reporta son attention à Anastasia, il s’aperçut qu’elle était à l’arrêt et scrutait le terrain. Quelque chose d’autre attira son attention ; Goyle, qui était derrière la jeune fille, avait sa batte levée et s’apprêtait à frapper dans un cognard pour l’envoyer en direction de la Gryffondor. Le sang de Drago ne fit qu’un tour ; Il fonça vers elle en bousculant plusieurs joueurs sans savoirs s’ils appartenaient à Gryffondor où à sa propre équipe.

-Ann ! Attention ! Hurla t’il.

Elle se retourna et eut juste le temps de se baisser pour éviter le cognard. En revanche, Drago n’eut pas le temps de freiner et lui rentra dedans.

-Fais gaffe la Fouine ! Cria t’elle, conscient que plusieurs personnes entre autre le père de ce dernier l’observaient.
-C’est bon ! T’avais qu’à bouger Sang-de-Bourbe !

Elle ne répliqua pas et lui fonça dessus.

-Mais qu’est ce que tu fous ?

Il s’écarta à temps et aperçut un éclat doré devant le visage de la jeune fille qui avait sa main tendue devant elle. Aussitôt, il se lança à sa suite. Il s’avéra que suivre la Gryffondor n’était pas une mince affaire.

-Rien à voir avec Potter, songea Drago.

Elle prenait des virages en épingle extrêmement serrés, contournait et passait à raz des autres joueurs avec une aisance surprenante, descendait en piqué et s’arrêtait à trente centimètres du sol, remontait en chandelle… Après cette poursuite haletante, le Serpentard et la Gryffondor étaient côte à côte et fonçaient droit vers les tribunes.

-On va s’écraser, lança Drago.

Mais la jeune fille n’abandonna pas la poursuite. Elle attrapa le vif d’or en exécutant une pirouette spectaculaire et revint vers le centre du terrain serrant la petite balle doré au creux de sa main.

-Trois cent dix à cent trente pour Gryffondor, annonça Smith complètement dépité.

Des exclamation s’élevèrent des tribunes des Gryffondors, des Poufsouffles et des Serdaigles. En revanche, des huées s’élevèrent des tribunes verte et argent. Quelques minutes plus tard, Harry et le reste de l’équipe vinrent serrer Anastasia dans leurs bras.

-C’était brillant, commenta Demelza.
-Merci !

L’attrapeuse observa le stade autour d’elle avec un sourire rayonnant. Elle s’aperçut que la pelouse quelques mètres plus bas avait été envahie par les supporters de Gryffondor. Elle tourna sa tête vers la gauche et le regard froid de Lucius Malefoy la transperça. Son sourire s’effaça aussitôt et elle déglutit avec peine ; Elle ne savait pas pourquoi, cet homme lui faisait peur… Et son fils était son petit ami !

-Ann ! Viens ici que je t’embrasse !

Elle détourna son regard et n’eut pas le temps de réagir que deux bras vinrent l’enlacer. C’était Harry qui n’avait pas encore eut le temps de venir la féliciter. Les quatorze joueurs atterrirent sur le terrain et les Gryffondors furent presque noyés sous la marrée humaine. Anastasia remarqua le regard insistant de Drago. Il lui fit un signe de tête dans la direction de la forêt interdite puis il s’éclipsa. Il fallut plusieurs minutes pour que le terrain soit presque vide. Il ne restait plus que Harry, Ron, Hermione et Anastasia. Cette dernière prétexta un oubli pour aller rejoindre Drago.

-Partez devant… Je… Je vous rejoint !

Elle se mit à marcher au pas de course, contourna les tribunes et trouva Drago adossé à l’une des tribunes, les bras croisés, son balais à coté de lui. Lorsqu’il la vit apparaître, il se redressa. La Gryffondor s’approcha de lui et il la prit par les épaules.

-Tu étais magnifique, murmura t’il.
-Arrêtes, tu vas me faire rougir, répondit Anastasia, en rosissant.
-Si c’est vrai ! Je n’ai jamais vu quelqu’un voler comme ça ! Tu étais impossible à suivre !

Le jeune homme la vit devenir rouge pivoine et elle détourna le regard.

-Au fait, excuse moi pour tout à l’heure, je n’aurais peut être pas du te laisser t’écraser au sol… Murmura la Gryffondor.
-Ne t’inquiètes pas, de toute façon, je n’ai rien.

Elle esquissa un sourire et détourna le regard de nouveau. Le Serpentard la vit se frotter l’œil et s’aperçut qu’elle pleurait.

-Ça ne va pas ? Demanda t’il.
-Si, si, ça va, c’est juste une poussière dans l’œil… T’inquiètes…

Drago chercha le regard de la jeune fille, mais elle ne le regardait pas et fixait le sol. Il l’observa d’un air soupçonneux puis Il posa ses mains sur ses épaules et dit :

-Ann, ça ne va pas. Dis moi… La vérité.
-Tu vas me trouver complètement stupide, répondit elle.
-Je ne te laisserai pas assumer seule, peu importe le problème.

Elle lui tourna le dos et s’éloigna avant de lâcher :

-C’est ton père… Il me fait peur…

Elle se retourna, faisant voltiger ses cheveux aux reflets d’or. Voyant qu’il ne disait rien, elle expliqua :

-D’abord à la gare en début d’année : Il ne m’a pas lâché du regard jusqu’à ce que je sois dans le train. Ce matin, la lettre et maintenant pendant le match ; La non plus il ne m’a pas lâché du regard… Un regard…

Elle frissonna.

-Moi aussi j’ai remarqué, dit Drago en se rapprochant d’elle.

Il lui prit le menton pour l’obliger à relever la tête et s’aperçut alors que ses yeux étaient replis de larmes. La jeune fille se ressaisit et se frotta les yeux.

-N’y pensons plus, dit-elle, en essayant vainement de prendre un air enjoué, mais quoi, ajouta t’elle, arrête de me regarder comme ça !

Elle prit son balais qu’elle avait laissé tomber et retourna vers le château. Elle avait à peine fait trois pas qu’elle sentit qu’on l’attrapait par la taille. Le Serpentard la serra contre lui et murmura à son oreille :

-Je n’ai pas envie de rentrer, pas maintenant…

Il déposa un baiser dans le cou de la Gryffondor et chercha à l’embrasser.

-Hum… non Drago, attends… Souffla t’elle, en se dégageant de son étreinte.
-Ann… Si c’est à cause de mon père, oublies-le…

Elle se retourna vers lui. Le Serpentard prit ses mains dans les siennes et plongea son regard de givre dans celui azur-émeraude de la jeune fille. Ils se rapprochèrent davantage l’un de l’autre puis Anastasia passa ses bras autour du cou du jeune homme et l’embrassa. Ce dernier intensifia le baiser tout en caressant les cheveux de la Gryffondor de sa main gauche et en la serrant contre lui avec son bras droit qu’il avait passé autour de sa taille.
Ils étaient seuls, du moins, ils le croyaient. Dans l’ombre, Lucius Malefoy avait observé la scène de ses yeux gris et froids.

-Ma chère Anastasia, tu vas souffrire… Songea t’il, en revenant vers le château.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent EmptyMer 23 Juil - 16:56

Chapitre 6...

Le défit inattendu

Après le match de Quidditch, Anastasia avait continué à recevoir des lettres de menace de la part de Lucius Malefoy. Des lettres dont les propos devenaient de plus en plus inquiétants. Mais la jeune fille s’en souciait guère, en revanche, Drago Malefoy s’en rongeait les doigts.

-Ann… Tu… Tu devrais en parler à quelqu’un, lui dit il un jour, alors qu’il étaient dans la grande salle, entrain de prendre leur petit déjeuner.
-Je ne sais pas, répondit-elle, son regard songeur dans le vide.

Elle triturait la dernière missive qu’elle avait reçue le matin même. Soudain, elle eut un sourire et elle lança :

-Excuses moi, je dois aller à la bibliothèque, un truc urgent.
-C’est pas vrai ! Tu es comme Gran… Je veux dire, Hermione.

Elle se leva et se précipita en direction de la bibliothèque, le Serpentard que ses talons. Arrivée là bas, la Gryffondor se dirigea vers le rayon des runes anciennes où elle y prit un livre aussi épais qu’un pavé et s’assit à une table. Elle sortit un morceau de parchemin, une plume et se mit à écrire.

-Des runes ! S’étonna le jeune homme, mais on n’a pas ce cours aujourd’hui ! Et demain on est en vacances !
-Je sais, répondit Anastasia, c’est pour la rentrée, mais autant que je m’avance ; Je n’ai rien à faire.

Il soupira avant de dire :

-Rien à faire ? Tu pourrais aller…
-Non ! Coupa sèchement la jeune fille, sachant qu’il parlait des menaces de son père, je ne veux pas lui donner la satisfaction d’avoir peur.

Elle referma son livre un peu plus brutalement qu’elle ne l’aurait voulu et quitta la bibliothèque. Drago, un peu inquiet de l’avoir énervée la rattrapa au milieu du couloir.

-Eh Ann ! Excuses moi, je ne voulais pas…
-C’est rien abruti ! Répliqua t’elle, en souriant.

La tête que tirait le jeune homme la fit éclater de rire. Un rire qui fut vite couvert par le bruit de la cloche. Les deux amis se séparèrent pour aller rejoindre leurs salles de classe.
Le soir, pendant que Drago prenait son dîner, le professeur McGonagal vint le voir avec Hermione derrière elle.

-Venez dans mon bureau tous les deux, j’aimerais vous parler, dit-elle, sèchement.

Ils acquiescèrent et suivirent la professeur de métamorphose. Une fois la bas, cette dernière s’assit dans son fauteuil avant d’annoncer :

-Vous êtes les nouveaux préfets en chefs cette année. Nous aimerions, le directeur et moi que vous organisiez le bal d’Halloween. Les conditions sont libres.
-C’est à dire ? Risqua Hermione.
-C’est à dire que vous avez le choix de faire venir un groupe de musique si vous le voulez, de décorer la grande salle ainsi que le château.
-Tout ça en une semaine ! S’étonna Drago.
-Le bal d’Halloween est moins conséquent que le bal de Noël. Vous préparerez ce dernier également.

Sur ce, elle laissa les deux préfets en chefs partir et méditer sur ce qu’elle venait de dire. Durant le trajet, Hermione ne cessait de jeter des regards en coin à Drago puis finalement elle lança :

-Tu sais comment faire ?
-Non.

La Gryffondor soupira, consciente que le Serpentard n’écoutait pas un mot de ce qu’elle disait. Après un long moment pendant aucun ne prononça un mot, Hermione se lança dans des explications succinctes :

-On pourrait… Faire venir un groupe… Pour la musique… Et les élèves ne seraient pas obligés de manger à la table de leur maison ; On pourrait disposer plusieurs tables dans la grande salle…
-Hum… Hum, répondit seulement le jeune homme qui n’avait rien écouté.

Il se voyait déjà entrain de danser un slow avec Anastasia, la serrant contre lui, s’enivrant de son parfum… Mais avant, il fallait qu’il l’invite et c’est ce qu’il comptait faire tout de suite.

-Mal… Drago ! Tu vas où ? Demanda Hermione, alors que son homologue s’était mis à courir.
-Demander un truc à… rien, laisses tomber, répondit ce dernier, sans se retourner.
-Et je suppose que « rien » s’appelle Anastasia, lança Hermione, en souriant.

Il se retourna et rétorqua :

-Ça te dérange Granger ?
-Non Malefoy.

Il poursuivit son chemin et entra en trombe dans la grande salle. Se fichant pas mal des regards tournés vers lui, entre autre le regard haineux de Pansy Parkinson, il se dirigea vers la tables des Gryffondors et avança vers Anastasia. Cette dernière, ne l’ayant pas vu sursauta lorsqu’il murmura à son oreille :

-Viens, je dois te demander quelque chose.

Elle se leva et le suivit en se demandant ce qu’il lui voulait. Une fois à l’extérieur de la grande salle, il lui prit la main et l’emmena dans le parc, près du lac. Ils s’arrêtèrent derrière un arbre. Le Serpentard posa ses mains sur les épaules de la jeune fille puis les descendit le long de ses bras nerveusement pour attraper ses mains avant de dire :

-Euh… McGonagal nous a convoqués, Hermione et moi pour nous dire qu’en temps que Préfets en Chefs, nous devons préparer le bal pour Halloween… Pour le moment personne ne le sais mais je veux être le premier à te le demander… Veux-tu être ma cavalière pour le bal ?

Sur le coup, la Gryffondor ne réagit pas et considéra le jeune homme un long moment. Voyant qu’elle ne disait rien, il ajouta :

-Mais tu préfères être avec le Balafré et la Belette, je suppose.

Il lui tourna le dos. Anastasia, qui venait de se réveiller, s’exclama, en le rattrapant :

-Hey ! Drago attends !

Elle lui prit le bras et il se retourna face à elle. Le Serpentard observa le visage parfait de la jeune fille. Il ne put que penser « Putain ce qu’elle est belle ! » ; Quelques mèches de ses cheveux tombaient devant son visage éclairé par la lune. Ses yeux brillaient dans l’obscurité et le jeune homme n’eut aucun mal à imaginer son regard azur-émeraude. La voix de la jeune fille le sortit de sa torpeur.

-Bien sur que j’accepte.
-Quoi… Tu… Tu disais ? Bégaya celui ci.
-Bien sur que j’accepte d’aller au bal d’Halloween avec toi, répéta-elle, dans un murmure.

Un sourire apparut sur les lèvres de Drago.

-Ann, je t’adore, dit-il, en l’enlaçant et en la serrant contre lui.
-Tu sais bien que je n’aurais jamais été avec quelqu’un d‘autre.
-On ne sais jamais…

Ils éclatèrent de rire puis revinrent vers à deux vers le château, main dans la main. Une fois arrivés dans le hall, ils se lâchèrent et le jeune homme prit la parole.

-A demain ma puce, murmura t’il, en lui déposant un baiser sur le front.
-Dors bien…

Ils se séparèrent. Anastasia partit dans son dortoir de Gryffondor et le Serpentard dans ses appartements de préfet en chef. Une troisième personne partit en direction des cachots, d la salle commune de Serpentard. Une personne qui les observait depuis le début. Une fois dans son dortoir, elle attrapa une plume et un morceau de parchemin. Elle écrivit :

Ils SerOnt eNsemBle Pour lE Bal d’HalLOweEn.

Le bout de parchemin fut confié à une chouette hulotte qui partit dans la nuit.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent EmptyMer 23 Juil - 16:58

La suite...

Un bal qui se termine mal

Durant les jours qui précédèrent le bal, les élèves, dont beaucoup étaient restés à Poudlard pour les vacances s’interrogeaient au sujet de leur cavalier ou cavalière. Un nombre impressionnant de garçons avaient demandé à Anastasia de les accompagner au bal. Elle avait fournit une réponse négative à tous les prétendants.

-Désolé, mais je vais déjà avec quelqu’un, répondit-elle, pour la énième fois à Cormac McLaggen, cette fois.
-Non, aller, dis pas non, insista bêtement, ce dernier.
-Je te signal que toute l’école est au courant, reprit la jeune fille, qui commençait à s’énerver sérieusement.

Au fond d’elle même, elle savaient pourquoi tous les garçons lui demandaient de venir avec eux ; ils voulaient tous avoir pour cavalière la plus belle fille de l’école, c’est tout. Après être entrés dans la grande salle, peut être après une danse, ils l’auraient tous laissée tomber.
McLaggen ne la lâcha pas de la journée et fit déborder son quota de gaffe à l’heure du dîne ; Quand Harry, Ron, Hermione et Anastasia étaient entrés dans la grande salle, il s’était précipité sur elle, l’avait enlacée avec un air possessif et l’avait embrassée à pleine bouche. Pendant un instant, tout sembla figé : Elèves et professeurs avaient stoppés leurs activités, puis tous avaient éclaté de rire quand ils virent la Gryffondor donner une gifle particulièrement retentissante et sûrement douloureuse à McLaggen qui s’était retrouvé à terre.

-Non, mais qu’est ce qui te prend ? Avait hurlé la jeune fille, folle de rage.

Le garçon avait ensuite pris ses jambes à son cou et était sortit de la grande salle sous les sifflements, rires et quolibets des autres.
Après une période qui sembla interminable aux étudiants, le grand jour arriva. La soirée commençait à 20h et débutait par un banquet. Après, les élèves auraient pu aller se déhancher sur la piste de danse. A 18h, Anastasia était partie s’enfermer dans sa chambre pour se préparer.

-Il te faut tant de temps que ça !? S’était étonné Drago.

Elle avait répondu par un sourire moqueur et s’était éclipsée.
A présent, il était 19h50. Dans dix minutes, les portes de la grande salle s’ouvriraient et toujours pas d’Anastasia. Le Serpentard, qui l’attendait en bas des escaliers, dans le hall d’entré, craignait qu’il lui soit arrivé quelque chose mais il entendit soudain Ginny Weasley murmurer :

-Elle est magnifique…

Le jeune homme regarda autour de lui et s’aperçut que plusieurs de ses condisciples fixaient quelque chose qui se trouvait derrière lui. Lorsqu’il daigna enfin se retourner, il en resta bouche bée. Anastasia descendait les marches du grand escalier de pierre et, elle était magnifique, jugea Drago ; Elle portait une longue robe rouge qui traînait jusqu’à terre retenue dans son dos par un lacet de soie de la même couleur. Son décolleté en V qui n’était pas trop plongeant lui avait permit quand même d’accrocher à son cou une rivière, non pas de diamants, mais de rubis. Son bracelet et ses boucles d’oreilles étaient dans le même style. Pour l’occasion, elle avait teint l’intégralité de ses cheveux en noirs qu’elle avait tressés et qui lui arrivaient en bas du dos, à présent. Seules les deux mèches qui encadraient son visage étaient blanches. Son maquillage était léger, sans artifices. Quand elle arriva près de Drago, celui-ci ne réagit pas tout de suite.

-Bon alors ? Tu rêves ? Lui demanda t’elle, en rigolant.
-Exactement, répondit-il, en lui tendant un bras.

A ce moment, les portes de la grande salle s’ouvrirent.

-Les Préfets en Chefs s’il vous plaît, annonça le professeur McGonagal.

Hermione, accompagnée d’un garçon de Serdaigle et Drago accompagné d’Anastasia s’avancèrent et pénétrèrent dans la grande salle suivit des autres élèves. L’aménagement de la salle avait complètement changé : Des tables rondes plus ou moins grandes avaient été disposées à la place des quatre grandes tables habituelles. Au centre de la salle, il y avait une piste de danse et un orchestre.
Le Serpentard et la Gryffondor s’assirent à une table de deux, un peu à l’écart mais tout le monde les dévisageaient.

-Regardes la tête de ce pouf ! Lança le jeune homme en indiquant McLaggen.

Ce dernier avait l’ai dégoûté et en colère.

-Celle de Parkinson ce n’est pas mieux, dit la jeune fille, en lançant un regard à la face de bulldog déconfite.

Les deux jeunes étouffèrent leurs éclats de rire dans leurs verres.

-A Noël, il y aura un autre bal, commença Drago, et je me demandais…
-Si je pourrais t’accompagner ? Finit Anastasia, je ne sais pas… j’aurais plutôt envie d’y aller avec Ron…
-Avec la Belette ! Tu es folle ! S’écria le Serpentard.
-Je plaisantais, et ne parles pas comme ça de Ron, dit la jeune fille, sèchement.
-C’est bon, ne t’énerves pas. Bon alors ? Tu viendrais avec moi ?
-Mais oui.

Ils n’eurent pas le temps d’en dire plus car leurs assiettes qui étaient vides étaient à présent pleines. Ils mangèrent avec appétit. Lorsque tout le monde eut fini, le professeur McGonagal se leva.

-Les Préfets en Chef, vous êtes priés d’ouvrir le bal, annonça t’elle.

Drago se raidit et tourna la tête vers Anastasia.

-Je ne sais pas danser, murmura t’il, précipitamment.
-C’est moi qui conduit, répondit la jeune fille, même si, en principe, ça devrait être toi.

Il la regarda, incrédule. Puis, voyant que Hermione et son cavalier était déjà sur la piste, il se leva et tendit un bras à Anastasia. Ils se placèrent sur la piste et juste avant que la musique e démarre, la jeune fille murmura :

-Mets ta main droite sur ma hanche.
-Pardon ? Dit le Serpentard, avec des yeux ronds.
-Dépêches…

Les musiciens commencèrent à jouer. Anastasia et Drago surtout, pris de cours, débutèrent leur valse précipitamment. Pendant que d’autres couples venaient rejoindre les Préfets en Chefs, le jeune homme pestait.

-Pff… On a l’air ridicule ! Et regardes moi ; Je danse comme un pied !
-Tais-toi ! Et tu te débrouilles très bien !

Après la valse, ils enchaînèrent sur un morceau un peu plus rock et après s’être bien défoulés, ils quittèrent la piste pour aller chercher des bières au beurre pour se désaltérer et allèrent s’asseoir à une table. Ils eurent à peine le temps de boire un verre qu’ils virent Harry et Hermione entrain de retenir un Ron dément par les pans de ses vêtements.

-Non ! Laissez-moi ! Je vais leur… S’écria le roux.
-Tu ne vas rien faire du tout, Ron, rétorqua Harry.

Anastasia se leva et avança vers eux, Drago restant derrière elle. Elle n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit que Ron l’agressait déjà.

-Tu sors avec lui ! Siffla t’il, tu ne peux pas nous faire ça ! Traîner avec la Fouine !

La jeune fille se mordit la lèvre ; Elle avait parlé à tout le monde de sa relation avec Drago, à tout le monde sauf à Ron. Elle n’avait pas eut envie de gâcher sa joie lorsqu’ils avaient remportés le match de Quidditch et après, elle n’avait plus trouvé le moment de lui parler.

-Pourquoi tu ne me l’as pas dit ! Hurla Ron, avec force, si bien que plusieurs personnes se retournèrent.
-J’ai essayé mais…
-Tu vas avec Malefoy ! Avec un Serpentard !
-J’ai eu cette discussion plusieurs fois ! Hurla Anastasia, qui commençait à en avoir marre de toujours répéter les mêmes choses à propos du même sujet, Harry et Hermione l’ont accepté ! Et c’était tout ! Mais toi ! Tu ne sais pas contenir tes nerfs !

Furieuse, elle se leva et sortit dans le parc avant qu’on ait pu la rattraper.

-C’est malin Weasmoch, lança Drago, en se retournant pour partir, on ne peut pas être un peu tranquille !
-Non Malefoy ! Toi tu restes la ! Cria Ron.

De son coté, Anastasia s’enfonçait dans le parc. Elle en avait marre ; Marre de Ron. Il ne pouvait pas se calmer et accepter la réalité ? Calmer ses nerfs aussi. Avec lui, ça partait au quart de tour…
Elle s’arrêta et s’adossa à un arbre qui était assez loin du château et près du lac. Finalement, elle s’assit par terre et laissa son regard vagabonder devant elle. Il faisait plutôt frais et commençait à attraper froid. Elle songea à retourner vers le château lorsqu’elle se sentit relevée avec force, attrapée à la gorge et projetée contre l’arbre. Un peu sonnée, elle reprit ses esprit et se massa la gorge puis elle leva les yeux et elle crut défaillir ; Devant elle, vêtu d’un longue cape noire, Lucius Malefoy l’observait avec un regard satisfait et dément rempli de désirs.

-Qu’est ce que vous me voulez ? Demanda la jeune fille, en essayant de dissimuler le tremblement de sa voix.
-Parler de certaines choses, répondit Malefoy, en se rapprochant dangereusement d’elle, je ne t’avais pas prévenue de ne plus approcher mon fils, ajouta t’il, en passant un long doigt fin sur sa joue, ce qui la fit frissonner.
-Bien possible, mais laissez-moi.

Elle chercha à s’échapper mais Malefoy l’attrapa par le poignet et la tira brutalement vers lui.

-Je sais les sentiments que tu éprouves à l’égard de Drago et à vrai dire, j’en suis satisfait. Toi, Anastasia Rhomanov, la meilleure élève de Poudlard, la plus intelligente, la plus belle, la plus fortunée aussi, mais… Une Sang-de-Bourbe jusqu’au bout ! Disons… que j’aurais le droit à… Une compensation…

En voyant son regard, la Gryffondor comprit tout de suite ce qu’il voulait.

-Vous êtes un incroyable salaud… Murmura t’elle.
-Je vois que tu as compris, répondit-il, embrasses-moi.

Elle le regarda avec des yeux ronds.

-Comment ?

Il ne répondit pas mais lui tordit violemment le poignet qui émit un craquement sourd. La jeune fille retint un cri de douleur. Elle vit Malefoy sortir sa baguette magique avec appréhension. Mais il se contenta de pointer la baguette sur le poignet endolori d’Anastasia. Aussitôt, la douleur s’estompa.

-Je pourrais te casser le poignet autant de fois que je veux et te le réparer jusqu’à ce que tu acceptes, murmura Lucius Malefoy, à l’oreille de la jeune fille.
-Jamais… Répondit-elle, jamais je…

Elle dégluti avec peine. Il avait très bien comprit les sentiments qu’elle éprouvait pour Drago ; Elle n’aimait que lui et elle répugnait l’idée d’embrasser quelqu’un d’autre, surtout un Mangemort.
Il eut un nouveau craquement. Cette fois, Anastasia se courba sous la douleur.

-Alors ? Demanda Malefoy, on reconsidère… mon offre ?

Elle fit un signe négatif de la tête. Le Mangemort était contrarié mais satisfait à la fois : Elle lui résistait et il appréciait ça. Au moins, il pourrait bien s’amuser. Pourtant, au bout de la sixième fois, la Gryffondor céda.

-Arrêtez, s’il vous plaît… souffla t’elle.
-On devient enfin raisonnable ? Murmura Malefoy, en lui ressoudant ses os.

Elle le regarda avec dégoût. Après hésitation, elle approcha lentement son visage de celui de Lucius Malefoy. Avec écœurement, elle posa ses lèvres sur celle du Mangemort qui intensifia immédiatement le baiser. Elle s’arracha immédiatement de lui et le repoussa.

-ANN !!

La jeune fille et l’homme sursautèrent. Drago, Harry, Hermione et peut être Ron étaient à sa recherche. Voyant que Malefoy ne réagissait pas, elle commença :

-DRAGO, JE SU…

Le Mangemort la gifla, l’immobilisa contre l’arbre et murmura à son oreille :

-Vu que tes amis sont à ta recherche… Saches qu’on chuchote parmi les Mangemorts, qu’avant de t’achever, celui qui aura ce privilège devra t’enfoncer bien profondément… sa baguette, histoire de te montrer quel coté des forces tu aurais du choisir… Avec un talent magique si… naturel, tu devrais aussi savoir faire quelque chose d’autre d’une excellente manière.

Il la lâcha et s’en alla, disparaissant dans l’ombre de la forêt interdite. Anastasia se laissa glisser contre l’arbre et s’effondra à terre.
Elle avait affronté des choses bien pire, elle avait affronté la mort, le plus grand Mage Noir de Russie, la mort de sa famille… Mais elle avait peur. Elle ne savait pas si c’était vrai mais savoir que les Mangemorts projetaient peut être son viol et sa mort la terrifiait. Et Lucius Malefoy avait réussi à s’introduire à Poudlard malgré tous les systèmes de sécurité. Elle ne savait plus quoi penser.

-Ann, tu es la ! Tu nous as fait peur !

Elle n’eut pas le temps de se rendre compte de ce qui lui arrivait que deux bras l’enlacèrent ; C’était Drago.

-Pourquoi tu es partie comme ça ? Demanda t’il, la respiration saccadée.
-C’est bon Drago, tu m’étouffes !

Il desserra son étreinte et la jeune fille remarqua Harry et Hermione derrière le Serpentard. Ils avaient tous l’air inquiets. La Gryffondor nota l’absence de Ron. Elle se releva et dit, sèchement :

-Il n’a rien voulu entendre.
-Oui… répondit Harry, en baissant la tête.

Anastasia ressentit un nouvel excès de colère qui vint masquer sa peur. Brusquement, elle tourna les talons pour repartir en direction du château.

-Ann, murmura Hermione, ça va ?
-Bien sûr ! Hurla Anastasia, ça va très bien ! L’un de mes meilleurs amis ne me parle plus pour un sujet aussi futile…

Sa voix s’étouffa dans un sanglot et elle accéléra le pas, si bien que les autres durent courir derrière elle.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent EmptyMer 23 Juil - 17:00

Chapitre 7… Voilou… la suite ! Chapitre un peu court et ennuyeux mais bon… Dans le prochain, McLaggen se « venge » pour le rencard !

Ann… Tu es incorrigible !

Elle entra en trombe dans le hall d’entré, les pans de sa robe voltigeant derrière elle. Il n’y avait pas d’élèves ; Ils étaient tous dans la grande salle entrain de se déchaîner sur la piste de danse. En revanche, Ron en sortit au moment où Anastasia franchissait les portes du château. Elle l’avait très bien vu mais le bouscula violemment avant de poursuivre sa route, en courant, cette fois. Il la suivit du regard et se retourna pour voir Harry, Hermione et Drago entrer. Ne la voyant plus, ce dernier se précipita sur Ron et lui hurla à la figure :

-Elle est partie ou Weasmoch ? Réponds !

Le Serpentard attrapa le rouquin au collet et le souleva presque du sol, avant de répéter sa question. Hermione se précipita vers eux et posa une main sur le bras de Drago.

-Laisses-le, il ne te répondra pas j’ai l’impression, dit-elle.

Drago laissa Ron retomber à terre avant de s’enfoncer dans les profondeurs du château. Qu’est ce que ce Weasley pouvait bien l’énerver ! Il tourna l’angle d’un mur et se retrouva dans un couloir où les torches étaient éteintes. Il faisait assez froid d’ailleurs. Le jeune home sortit sa baguette magique et murmura :

-Lumos !

Un rayon de lumière sortit de l’extrémité de la baguette. Il fit quelques pas puis entendit un cri perçant. Il sursauta.

-Ann… murmura t’il.

Quelques instants plus tôt…
Anastasia courait le long du couloir jusqu’alors bien éclairé. Soudain, une rafale de vent… Toutes les chandelles s’éteignirent d’un coup. La jeune fille brandit sa baguette magique et un rayon de lumière blanche éclaira une partie du couloir. Il n’y avait rien, du moins, rien d’anormal qu’elle ne pouvait distinguer. Elle se retourna et eut juste le temps d’apercevoir un éclair blanc et distingua quelqu’un ou quelque chose près d’elle. Elle hurla puis ce fut le noir. La personne qui l’avait agressée la regarda chuter puis s’agenouilla à coté d’elle et parcourut son corps d‘un regard.

-Ne t’inquiètes pas ma Sang-de-Bourbe, tu ne sentiras rien, murmura l’inconnu.

A l’opposé du couloir, Drago courrait dans la direction du cri. Il aperçut, à environ cinquante mètres devant lui de la lumière provenant de baguettes magiques. D’après ce qu’il put voir, il y avait une personne allongée à terre et une autre agenouillée à ses cotés. Drago pressa le pas et crut recevoir un coup de poing dans l’estomac : La personne allongée par terre n’était autre que Anastasia.

-Ann ! Hurla t’il, en se mettant à courir.

L’inconnu qui était à genoux se retourna et dit d’un air qui se voulait affolé et inquiet :

-Ah ! Drago ! Elle s‘est fait attaquée ! Un sortilège !
-Blaise ! S’étonna le blond, en s’agenouillant à son tour, une chance que tu sois la !
-Bon… Euh… Je te laisse, dit l’autre, visiblement mal à l’aise d’avoir été découvert de la sorte.

Drago n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit que Blaise avait déjà disparut. Le jeune homme posa sa baguette magique sur le sol et regarda autour de lui. Il ramassa la baguette de la Gryffondor qui avait roulé un peu plus loin et la mit dans sa poche. Pendant qu’il la redressait pour la mettre dans une position assise, il se demanda par quel moyen la réveiller. Si c’était un sortilège… Ça risquait de ne pas être évident… Quoi que…
Il ramassa sa baguette magique et murmura des paroles inaudibles. Un mince filet d’eau s’échappa de l’extrémité de la baguette pour aller couler sur le front de la jeune fille. Cette dernière remua un peu puis se redressa brusquement. Elle attrapa le Serpentard à la gorge, ce qui le fit suffoquer. Il constata que les iris d’Anastasia n’étaient plus verts-bleus mais violets.

-Ann… Suffoqua le jeune homme, c‘est moi, Drago…
-Excuses-moi, murmura t’elle, précipitamment en lâchant sa prise.
-Fais gaffe, tu serres bien… Répondit-il, en reprenant son souffle, pour une fille, ajouta t’il, avec un sourire narquois au coin des lèvres.
-Répètes un peu pour voir et je t’étrangles ! S’exclama la Gryffondor, d’un air faussement outré.
-Tu n’oserais pas…
-Ah oui ! ? Je te montre ?

Ils s’observèrent un petit moment puis Drago annonça :

-Je t’emmène dans mes appartements, je… j’aimerais te parler…

Il l’aida à se relever et l’entraîna jusqu’au deuxième étage. Le trajet se déroula sans qu’aucun d’eux ne parle. Anastasia essayait de se remémorer ce qui c’était passé ; La dispute, Ron, le parc, Lucius Malefoy, le baiser, les menaces, Ron, ce couloir puis plus rien. Elle s’était réveillée dans les bras du jeune homme et maintenant ils marchaient le long d’un autre couloir où les bruits de la fête remontaient jusqu’à leurs oreilles.

-Alliance, annonça Drago au portrait, c’est le mot de passe, expliqua t’il à la jeune fille, tu viens quand tu veux même si je ne suis pas la.

Elle acquiesça et ils pénétrèrent dans un salon meublé de plusieurs fauteuils rembourrés autour d’une table basse en verre près d’une cheminée où un feu y brûlait. Il suffisait de monter trois marches pour se retrouver sur un pallier où il y avait une table qui servait de bureau ou de table pour manger. On montait encore trois marches et on se retrouvait sur un autre pallier, plus petit avec deux portes ; L’une était celle de la chambre de Drago, l’autre, la salle de bain. Anastasia avança un peu dans la pièce et elle demanda, l’air soupçonneux :

-Qui d’autre connaît le mot de passe, à part nous deux ?
-Personne, répondit Drago, je viens de le changer, au fait, les appartements de Gran… Hermione sont à coté.

Et vu la mine sinistre de sa compagne, il ajouta :

-Ça va ? Tu n’as pas l’air bien…
-Si, si, tout va très bien, répondit la Gryffondor en détournant le regard pour cacher ses larmes, mon meilleur ami ne me parle plus, ton père qui… Et dans le couloir…
-Quoi mon père ? La coupa le jeune homme, qu’est ce qu’il vient faire la ?

La jeune fille réprima un sanglot, frustrée de s’être vendue. Le Serpentard s’approcha d’elle et la prit par les épaules. Il la retourna pour qu’elle soit face à lui et lui demanda :

-Ann, réponds moi, qu’est ce qu’il t’a fait ?

Elle hésita puis fondit en larmes. Elle s’agrippa au cou du jeune homme comme si sa vie en dépendait avant de dire :

-Pardonnes-moi Drago… Je… Je te jure que je ne voulais pas…
-Mais de quoi est ce que tu parles ? Demanda le Serpentard, en lui caressant les cheveux.

Il l’emmena tant bien que mal vers le lit où il s’assit et la prit sur ses genoux. La jeune fille resta agrippée à lui et enfoui sa tête dans son cou, toujours en pleurant. Le jeune homme la serra davantage contre lui et murmura à son oreille :

-Chut… Calmes-toi ma puce…
-Drago… Lança t’elle, entre deux sanglots, je n’ai jamais voulu…

Mais il la coupa :

-Si je ne sais pas de quoi tu parles, comment pourrai-je te dire quoi que ce soit ?

Anastasia soupira et se frotta les yeux. Elle dégluti péniblement et dit :

-Ton père… Je… Je l’ai embrassé, ou plutôt, c’est lui qui m’a forcé…
-QUOI ! S’écria le jeune homme.
-Je ne voulais pas, je te jure ! Hurla la Gryffondor, en se relevant et en reculant le plus loin possible.
-Calmes-toi Ann, je ne t’en veux pas, lâcha t’il, d’une voix assez calme, mais cette ordure… Qu’est ce qu’il t’a fait d’autre ?
-C’est… Compliqué, dit-elle d’une voix sourde, il m’a menacé, m’a giflé et… (Elle inspira profondément), et il m’a forcée à l’embrasser si non, il ne m’aurait pas relâchée.
-Il le payera… Grinça le Serpentard, entre ses dents, puis voyant qu’elle ne régissait pas, il ajouta sur un ton brusque : Racontes moi tout !
-Euh… Hésita t’elle, Tu sais qu’à cause de Ron je suis partie… dans le parc et…

Elle entreprit de raconter toute l’histoire ; de ce que Lucius Malefoy lui avait dit sur Drago jusqu’à la révélation, vraie ou fausse, qu’il lui avait dit avant de s’éclipser. Quand elle eut fini, le jeune homme s’assit sur le lit, se prit la tête dans les mains et murmura :

-Je le savais… J’aurais dû accepter…
-Accepter quoi ? Demanda Anastasia, en s’agenouillant sur le sol, en face de lui.
-De devenir Mangemort, répondit Drago, en levant les yeux vers elle.

Elle le regarda avec des yeux ronds.

-Mais qu’est ce que tu racontes ? Toi ! Mangemort ! S’étonna la Gryffondor.
-J’aurais dû devenir un Mangemort cet été, expliqua le Serpentard, mon père comptait m’imposer la Marque des Ténèbres, mais j’ai refusé. Et maintenant, il va s’en prendre à toi pour se venger ! J’aurais dû accepter ; Je ne serais pas retourné à Poudlard cette année, je ne t’aurais pas rencontrée et tu n’aurais jamais eut tous ces d’ennuis !
-Et tu m’aurais peut être tuée. Mais tu n’as pas accepté et tu es resté quelqu’un de bien, répondit la jeune fille, en posant ses mains sur celle de Drago, imagines un peu toutes les horreurs que tu aurais dû commettre au nom de Voldemort ; Tuer. Tu aurais tué peut être fait pire, je ne sais pas.
-Je sais que tu as raison, dit le jeune homme, mais toute ma famille est dans les Ténèbres depuis le début, alors tu te rends compte ; Moi, le plus jeune des Malefoys, ne pas continuer à suivre…

Anastasia se releva pour s’asseoir à coté de lui et le prendre par les épaules. Ils restèrent un moment sans rien dire puis le jeune homme la repoussa doucement. Il la dévisagea et vit que la joue qu’avait frappée son père avait légèrement bleuie. En se rendant compte de cela, il sentit une bouffé de colère l’envahir.

-Je t’assure que mon père va payer pour ce qu’il t’a fait, lança t’il.
-Ça encore, ce n’était…
-Ne dis pas rien, coupa la Serpentard, et demain, on va voir le directeur, que tu le veuilles ou non.
-Non Drago, je ne veux pas y aller et tu sais pourquoi ; Je ne veux pas que ton père croie que j’ai peur.
-Ann… Tu es incorrigible, murmura le jeune homme en éteignant les lumières d’un coup de baguette magique et en la prenant dans ses bras pour l’allonger à ses cotés sur le lit.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent EmptyMer 23 Juil - 17:04

Chapitre 8...

Furieuse jalousie

Le lendemain, Anastasia se réveilla la première. Elle fut surprise de voir qu’elle avait dormit en robe de soirée. Elle voulut se lever mais deux bras l’en empêchèrent. Elle se retourna et découvrit Drago, endormi à coté d’elle. Ses cheveux, habituellement bien peignés étaient désordonnés et plusieurs mèches blondes tombaient devant ses yeux, il n’y avait pas d’air de suffisance sur son visage, ni de sourire narquois sur ses lèvres. Elle le contempla un moment et ne put s’empêcher de le trouver très beau, séduisant. Elle repoussa quelques-unes de ses mèches de cheveux qui tomaient sur son front.

-Ravi de voir que tu me trouves à ton goût, dit le jeune homme, sans ouvrir les yeux.
-Alors tu… tu n’étais pas… endormi… Souffla la Gryffondor, en rougissant.
-Wa… Quelle perspicacité ma chère, rétorqua le Serpentard, en ouvrant les yeux et en se tournant vers elle.
-Mouais… bon, ça va…

Il étouffa un rire et elle soupira avant de poser sa tête sur sa poitrine. Drago se mit à lui caresser les cheveux et lui demanda :

-Au fait, pourquoi tes yeux étaient violets hier soir ?
-Hier soir ?
-Quand tu as manqué de m’étrangler.
-Ah… c’est, à cause du sort que Raspoutine m’a jeté quand j’étais petite ; Mes yeux deviennent violets quand j’ai peur et rouge quand je suis en colère… Il n’y a rien à comprendre.

Ils restèrent un moment sans bouger et sans parler puis Anastasia rompit le silence.

-Je sens que je vais partir, avant que les autres élèves sortent de leurs dortoirs.
-Hum…

Drago la laissa se relever. Elle fut à peine debout qu’il se redressa sur le lit, l’attrapa par la taille et la tira en arrière. La jeune fille poussa un petit cri de surprise et tomba en arrière. Elle se retrouva sur Drago, qui se mit à la chatouiller jusqu’à ce qu’elle le supplie d’arrêter.

-Je ne veux pas que tu partes, je veux que tu restes toute la journée ici, murmura le jeune homme, à son oreille.
-Arrêtes… Drago… J’en peux… plus, haleta t’elle, et je te signale… que je suis encore… en tenue de soirée, répondit-elle.

Il fit la moue et la laissa finalement partir, avec regrets. Quand il vit les pans rouges de la robe disparaître derrière la porte, il se sentit complètement seul et se demanda ce qu’il pourrait bien faire à présent. Il se rendormit en serrant son oreiller.
Anastasia, de son coté, courrait le plus vite et le plus silencieusement possible le long du couloir qui menait à la tour de Gryffondor. Il n’y avait encore personne de levé à cette heure-ci. Elle arriva essoufflée devant le portrait de la Grosse Dame ; Elle allait dire le mot de passe quand cette dernière la coupa :

-Mais d’où venez-vous à cette heure ?
-Nul part, répondit la jeune fille, précipitamment de peur que quelqu’un arrive, vite, Caput Draconis !
-Je devrais le dire à Monsieur Rusard…
-CAPUT DRACONIS !

La Grosse Dame la considéra un moment avant de dire, en ouvrant le portrait pour libérer le passage :

-C’est bon, entrez !
-Merci, lança Anastasia, en entrant dans la salle commune.

Elle monta les escaliers quatre à quatre et se précipita dans sa chambre. Elle avait encore de la chance ; Elle était la seule de son dortoir à être restée pour les vacances. La jeune fille avança lentement jusqu’à son lit et s’y laissa tomber. Elle ne s’était pas fait prendre, c’était déjà ça, un exploit dans l’histoire de Poudlard.
Elle resta longtemps allongée sur son lit en fixant les tentures rouge foncé. Elle pensait à des choses et d’autres, ne sachant que faire à une heure aussi matinale. Finalement, vers dix heures elle décida de se remuer ; Elle enfila une nuisette bleue, histoire de ne pas rester en tenue de soirée, défit sa tresse, prit un peigne, un brosse et une serviette puis prit la direction de la salle de bain. En se regardant dans le miroir, elle s’aperçut que sa joue gauche, celle que Lucius Malefoy avait frappée s’était légèrement bleuie. D’un coup de baguette magique, elle fit disparaître l’ecchymose. Elle se déshabilla lentement, se sentant incapable d‘aller plus vite, enjamba le rebord de la baignoire ouvrit le robinet, laissant le pommeau de douche échapper une fine pluie. L’eau tiède coulant sur son corps la détendit car elle ne savait pas pourquoi mais elle se sentait stressée. Elle laissait ses sentiments évacuer lorsqu’elle entendit la porte s’ouvrir.

-Non, Hermione, si c’est toi ! Je n’ai pas… Lança t’elle, en tournant la tête, puis elle s’arrêta net.

Anastasia, qui s’attendait à voir Hermione ou une autre fille, vit avec horreur qu’il s’agissait, en réalité, de Cormac McLaggen qui l’observait d’un œil intéressé.

-Beau spectacle Rhomanov, dit-il, d’un air amusé.

Rouge de honte, la jeune fille saisit le rideau de douche qu’elle plaqua contre son corps. McLaggen avança vers elle.

-Sors d’ici ! Hurla t’elle, voyant qu’il était beaucoup trop près d’elle à son goût.
-Tu me donnes un ordre ? Murmura t’il, toi, enlèves immédiatement ce rideau !
-Jamais !

Le jeune homme empoigna le rideau et le tira violemment. Anastasia résista du mieux qu’elle put mais finit par glisser sur le sol humide de la baignoire et n’ayant aucune prise pour se rattraper, elle tomba sur le dos en emportant avec elle le malheureux rideau. McLaggen enjamba le rebord de la baignoire et s’assit sur elle, lui coupant le souffle. Il tourna le robinet et le jet d’eau s’estompa.

-Qu’est ce que tu me veux ? Souffla Anastasia, qui avait du mal à respirer et ses omoplates douloureuses.
-Je veux que tu t’excuse pour le rencard au bal et la gifle que tu m’as balancée en plein milieu de la grande salle, répondit McLaggen.
-Oh ! Rien que ça, répliqua la jeune fille en maintenant toujours son rideau contre elle quoi qu’inutile car à cause de l’eau, il était devenu quasi transparent, je te dirais que jamais je ne m’excuserai.
-Comment ! Hurla le jeune homme, qui écumait de rage.
-Tu n’avais qu’a ne pas insister !

Il la gifla et quelques gouttes de sang perlèrent au coin des lèvres de la jeune fille.

-Aller avec Malefoy ! Un Serpentard ! Lui hurla McLaggen, tu me fous la honte pour aller avec lui !
-Mais laisses moi ! Gémit Anastasia, tu ne…

Elle sursauta : Il avait, sans retenue, posé une main sur sa poitrine qui était recouverte du rideau de douche.

-Tu quoi ? Murmura le jeune homme.
-Tu… Je… Je vais avec qui je veux, répondit la jeune fille, et avec quelqu’un qui ne me laissera pas tomber par la suite.
-Alors c’est pour ça, susurra t’il, tu as raison, je ne t’aime pas particulièrement, en revanche, tu as un physique plutôt avantageux…

Il s’allongea sur elle en lui coupant davantage le souffle, de sa main gauche, il emprisonna les poignets d’Anastasia et les mit au dessus de sa tête ( à elle ) et il passa sa main droite sous le rideau de douche.

-Laisses moi ! Arrêtes ! Hurla la jeune fille, en se débattant.

McLaggen la fit taire en l’embrassant violemment. Elle se débattit de plus belle. Quand il se redressa pour reprendre son souffle, elle hurla et essaya de se dégager. Le jeune homme allait la frapper lorsque la porte de la salle de bain s’ouvrit à la volée. Une Hermione affolée se tenait dans l’embrasure de la porte.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent EmptyMer 23 Juil - 17:06

La suite

Harry aurait une piste pour...

Elle se jeta sur McLaggen qui avait bondit hors de la baignoire et lui jeta un sort. Le jeune homme ne demanda pas son reste et sortit en courant. Hermione se précipita vers son amie qui était pétrifiée au fond de sa baignoire et l’aida à se redresser.

-Ça va ? Demanda Hermione.
-Oui, répondit Anastasia.
-Il te voulait quoi ?
-Il n’a pas digéré la baffe que je lui ai mise dans la grande salle.

Anastasia se sécha rapidement, s’habilla encore plus vite et partit rejoindre Hermione qui était sortie pour la laisser se vêtir.

-Tu étais partie où hier ? Demanda Hermione, pendant qu’elles sortaient de la salle commune de Gryffondor.
-Je… Hésita Anastasia, j’étais avec Drago.

Elles restèrent silencieuses jusqu’à ce qu’elles pénètrent dans la grande salle pour prendre leur petit déjeuner. Il n’y avait pas beaucoup de monde. Les deux jeune filles s’installèrent à la table de Gryffondor. Ron et Harry étaient déjà la et discutaient. Quand Ron vit Anastasia, il se leva en faisant tomber son assiette et ne prit pas la peine de la ramasser. La jeune fille eut espoir, un moment, qu’il venait vers elle pour s’excuser, mais au dernier moment, il fit une sorte de bond sur le coté et sortit de la grand salle rapidement. La Gryffondor soupira et s’assit en face de Harry. Elle attrapa un pichet de jus de citrouille et se versa un verre qu’elle but d’une traite.

-Ça n’a pas l’air d’aller, qu’est ce qu’il y a ? Demanda Harry.
-Rien, murmura Anastasia, le regard perdu en face d’elle, enfin, c’est Ron…
-Et McLaggen, ajouta Hermione.
-Qu’est ce que McLaggen a à voir la dedans ? S’étonna Harry.
-Il m’a sauté dessus dans la salle de bain ce matin, expliqua Anastasia, d’un ton morne, et devant la mine incrédule de Harry elle ajouta, il m’en veut pour le bal d’Halloween.

Ils mangèrent en silence. Entre temps, Drago était venu les rejoindre à la table des Gryffondors, sous les yeux effarés des autres Serpentards. Harry lança un regard soupçonneux au Serpentard et annonça :

-J’ai réussit à trouver le lieu où se situe le dernier Horcruxe.

Les trois autres le regardèrent avec des yeux ronds.

-Tu es sérieux ! S’étonna Hermione, en essayant de ne pas crier trop fort.
-Bien sur, répondit Harry, en jetant un coup d’œil à Anastasia qui piquait toujours du nez dans son assiette, et il est…

Il hésita, ne sachant pas s’il devait ou non le révéler mais il se jeta quand même à l’eau.

-Il est en Russie, au palais de Tsarskoïe Selo.

Anastasia releva brusquement la tête et envoya voltiger sa cuillère à l’autre bout de la grande salle. Drago, qui était à coté d’elle, fit un bond sur sa chaise, évitant de justesse la petite cuillère d’argent. En voyant sa réaction, Harry continua, en hésitant :

-Je… Je me disais que… Tu pourrais venir… Tu… Tu connais l’endroit mieux… Que nous… Mais… Mais si tu ne veux pas venir… Tu n’es pas obligée !
-Non, ce n’est pas ça, murmura la jeune fille, je veux bien venir mais… Elle inspira un bon coup et laissa tomber, ma famille est morte là bas.

Après un instant de silence, Harry dit précipitamment :

-Bon, je pense qu’il vaut mieux que tu ne viennes pas.
-Si, se défendit la Gryffondor, je… Tu ne m’en crois pas capable !

Elle avait dit la dernière phrase sur un ton de défit. Harry, déconcerté lâcha :

-Tu fais comme tu veux… Mais je ne veux pas…
-Harry ! Je sais ce que je fais ! Mais… Il ressemble à quoi ton Horcruxe ?
-Il s’agirait d’un médaillon dont on est sur qu’il est resté au palais.
-Comment serait-ce possible ? Demanda Anastasia, après… Après… Enfin voilà, ils ont tout pillé, volé, saccagé ; Je doute que tu puisses trouver quoi que ce soit là bas.

Ils restèrent un moment silencieux puis Harry continua :

-Est-ce que ça te dirait quelque chose, un gros rubis serti d’or ?
-Non, répondit Anastasia, pas à ma connaissance. Mais tu sais, des bijoux, on en avait tellement ! Mais ils ont tous été dépecés et démontés… Si c’est ça, ton rubis a dû être le premier à être dépecé et vendu.
-Mais tu as bien réussit à garder certains de tes bijoux, tu ne crois pas que… Dit Hermione, qui ouvrait la bouche pour la première fois.
-Tu penses au collier que j’avais au bal ? Demanda Anastasia et Hermione fit oui de la tête, c’est l’un des rare que j’ai, et je dois dire… Elle eut un sourire, je dois dire que Tatiana a eut plutôt une bonne idée.
-C’est qui Tatiana ? Demanda Drago, qu’on avait complètement oublié.
-C’était l’une des mes sœurs, expliqua la Gryffondor, elle a pensé que ma mère et nous quatre, Olga, Tatiana, Marie et moi, pourrions coudre à l’intérieur de nos robes et corsets certains bijoux, histoire d’en garder quelques-uns qu’on aurait éventuellement pu vendre après la révolution. On en avait cousu beaucoup… Et à cause de ça, les moldus on mis du temps pour… Pour les fusiller : Les balles ne traversaient pas leurs robes mais ricochaient sur les bijoux…

Les trois autres la regardaient avec des yeux ronds et Hermione avait plaqué une main sur sa bouche. Anastasia ne pleurait pas mais elle devait faire des efforts pour ne pas laisser échapper ses larmes. Elle se leva et avant de quitter la salle, elle lança :

-Le palais est grand… Fouiller toutes les pièces de font en comble prendrait plusieurs mois mais…

Elle ne finit pas sa phrase, sortit de la grande salle et prit la direction du parc. Il pleuvait à grosses gouttes dehors si bien, qu’elle préféra rester sous le porche. Elle ne put rester que deux minutes seule car elle fut presque aussitôt rejointe par Harry, Hermione et Drago.

-C’est la première fois que j’en parle, depuis longtemps, dit Anastasia, d’une voix rauque, ça fait bizarre…
-Tu es sur de vouloir venir ? Demanda Harry, pour la énième fois.
-Mais oui, répondit la jeune fille, quand est ce que nous partirons ?
-Après le bal de Noël, dit Hermione, avant que Harry ait pu ouvrir la bouche, que Drago et moi sommes censés préparer, ajouta t’elle, entre ses dents.

Anastasia et Harry ricanèrent.

-Quoi ? Demandèrent Hermione et Drago.
-Rien, répondirent Anastasia et Harry, mais vous n’avez pas l’air très enthousiastes !
-Hermione n’approuve jamais ce que je dis, lança Drago, d’un ton accusateur.
-C’est normal, répliqua Hermione, tes propositions sont complètement à coté de la plaque !

Pendant que les deux Préfets en Chefs se chamaillaient, les deux autres Gryffondors étaient secoués d’un fou rire silencieux.
Le reste de la journée se passa sans encombre à part que Ron évitait toujours Anastasia. Cette dernière l’ignorait et ne le regardait même plus.

La fillette somnolait. Il y avait du bruit dehors, mais elle n’y prêtait pas attention ; Cela faisait plusieurs mois qu’il y avait des coups de feux et des cris pendant la nuit. Pourtant, tous ces bruits semblaient plus proches que d’habitude.
La petite se retourna dans son lit et passa ses draps au dessus de sa tête. Elle n’était pas à l’aise ; Elle s’était déjà couchée, non pas en chemise de nuit, mais avec la robe qu’elle portait la veille dans laquelle elle avait cousu le plus de bijoux qu’elle le pouvait. Un claquement de porte la fit sursauter. Elle commençait à se calmer lorsque la porte de sa chambre s’ouvrit brutalement. Quelqu’un lui tira violemment ses couvertures et cria :

-Nastya ! Vite ! On s’en va !
-Hum… Kesskia ? Murmura la fillette.

Une troisième personne déboula dans la chambre, complètement affolée, suivie par un garçon d’environs six ou sept ans.

-Tatiana ! Mais Anastasia dépêches toi ! Cria l’arrivante, en voyant la plus jeune de ses filles toujours au lit.
-Maman ! Alexandre ! S’étonna Anastasia, en voyant sa mère échevelé et son frère apeuré. derrière elle.
-Ils sont entrés, répondit la mère, ils ont pris le palais… Ton père essaye de…

Il y eut des coups de feu et des cris. Quelques bribes parvinrent à la chambre et on pouvait entendre quelque chose comme « On a eut le Tsar ! » .
Anastasia se leva brusquement et se précipita dans les bras de sa sœur, Tatiana. La femme, qui n’était autre que l’impératrice Alexandra Féodorovna, femme du Tsar, prit son fils, le Tsarévitch Alexandre dans ses bras et le serra contre lui. Deux minutes plus tard, deux autres filles pénétrèrent dans la chambre, affolées et effrayées.

-Olga ! Marie ! S’étonna l’impératrice.
-Maman ! S’écria Olga, la plus âgée, papa… Ils… Ils l’ont fusillé ! Il est mort !

Elle fondit en larmes avec ses sœurs et son frère. Des cris et d’autres coups de feu les sortirent de leur transe.

-Elles sont là ! Hurla une voix.

Par la porte entre ouverte, on pouvait distinguer plusieurs silhouettes tenant des baïonnettes, des torches enflammées et des armes à feu. Le groupe de personne se précipita vers l’entrée de la chambre. Mais Anastasia s’était déjà précipité sur la porte et l’avait verrouillée.

-Les chambres des domestiques, lança t’elle, c’est la seule solution.

Elle se précipita vers une porte dissimulée dans le mur et l’ouvrit à la volée. Un quart d’heure plus tard, l’impératrice, ses quatre filles et le Tsarévitch courraient dans les jardins du palais, au milieu des arbres. Soudain, des lumières surgirent devant eux. Immédiatement, Anastasia arracha sa main à celle de Tatiana et se précipita sur le coté gauche pour aller derrière les arbres.

-NASTYA !! Hurla la jeune femme, ne sentant plus la main de sa sœur.

Des hommes armés les entourèrent. Anastasia, cachée derrière un arbre sentit sa respiration se couper lorsqu’elle vit les hommes former un peloton d’exécution et se positionner en face de sa mère, ses sœurs et son frère. L’impératrice serra son fils et ses filles contre elle. Le peloton d’exécution fit feu. Anastasia sentit les larmes lui piquer les yeux quand elle vit sa mère s’effondrer, sa robe rouge de sang. Alexandre, qui avait réussit à s’échapper de l’éteinte de sa mère, courrait en direction des arbres. Une balle bien visée le fit s’effondrer du premier coup. Olga s’était placée devant Tatiana et Marie. On les sépara de force puis les hommes tirèrent, visant le cœur. Or, les bijoux qui avaient été cousus à l’intérieur des robes bloquaient les balles. Ces dernières ricochaient. Anastasia pouvait entendre le cliquetis métallique des impacts sur les bijoux. Au bout d’un moment, ses trois sœurs s’effondrèrent. Marie et Olga étaient mortes. Tatiana, en revanche, gémissait mais du sang coulait de sa bouche et de son ventre. Pour en finir, on l’acheva à coups de baïonnette. La fillette retint un petit cri d’effroi et se mit à courir pour s’éloigner le plus possible. Soudain, elle étouffa : Quelqu’un l’avait attrapée par sa gorge. Elle suffoqua. Devant elle, une autre personne apparut, braquant sur elle un fusil. Elle se débattit, mais on la tenait fermement. L’homme en face d’elle enleva le cran de sécurité et tira plusieurs coups.
La fillette hurla…



-Ann ! S’écria une voix lointaine.

La jeune fille se redressa brusquement dans son lit en hurlant. Elle avait chaud et tremblait. On écarta les pendrions de son baldaquin et le visage inquiet de Parvati Patil apparut.

-Ann ! Ça va ? Demanda t’elle, inquiète.
-Je… Oui, ça va, répondit Anastasia, en se rallongeant.

Les cours avaient repris depuis un mois. Et Anastasia faisait ce cauchemar depuis que Harry avait parlé de l’Horcruxe. Elle allait retourner à Tsarskoïe Selo dans moins d’un mois et elle ne savait pas comment elle réagirait…
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent EmptySam 26 Juil - 18:33

Chapitre 9… En principe, le chapitre aurait du être carrément plus court mais bon… Com’s svp !

Altercations et boules de neige

Les cours, les cours… Toujours les cours…
Harry, Ron, qui s’était récemment réconcilié avec Anastasia, Hermione et Anastasia étaient en cours d’Histoire de la Magie. Grâce à un sort que connaissait Anastasia, leurs plumes prenaient les cours toutes seules. Pendant que Harry et Ron s’amusaient à faire des morpions et des pendus, Hermione tenait, en vain, de réveiller Anastasia qui s’était profondément endormie sur son livre.
Les cauchemars qu’elle faisait chaque nuit et qui lui faisaient revivre la mort de sa famille l’épuisaient et l’empêchaient de dormir. Elle passait des nuits blanches, des nuits entières sur le rebord de sa fenêtre, sans dormir de peur d’encore faire ce cauchemar.
Drago, qui se mettait derrière elle à chaque cours d’Histoire de la Magie, lui lança une boulette de papier qui la toucha à la tête avant de retomber mollement sur son bureau, à coté de la plume qui recopiait toute seule les paroles du professeur Binns. Finalement, voyant que ça ne marchait pas, il opta pour une méthode « plus forte » : Il se leva discrètement, se pencha au dessus de sa table et enfonça sa baguette magique dans le dos de la jeune fille. Cette dernière sursauta violemment, se retourna vivement et saisit le poignet du jeune homme qu’elle tordit, sans le vouloir.

-Tu veux ma mort ? Demanda t’elle, en s’assurant que personne ne l’avait vu ( Tous les élèves étaient en transe et ne faisaient pas attention à eux et Binns débitait son flot de paroles sans ne jamais s’arrêter ).
-Non, murmura le Serpentard, mais lâches-moi le poignet, si non tu vas le casser.

Elle le relâcha et murmura quelques paroles d’excuse. A la fin du cours, tous les élèves se levèrent en même temps pour se ruer vers la sortie. Harry, Ron, Hermione, Anastasia et Drago sortirent ensemble, en dernier. Anastasia n’avait pas l’air bien ; Elle avait vraiment l’air fatigué, des cernes naissantes se dessinaient sous ses yeux, son visage et ses lèvres étaient d’un pâleur fantomatique et un mal lancinant lui martelait le crâne.

-Ann, murmura Harry, qui la regardait en coin depuis un moment, tu devrais dormir, plus.
-Si, ça va… Très bien, répondit-elle, d’une voix faible.

Elle fit trois pas de plus et s’arrêta, sentant qu’elle vacillait. Elle voulut reprendre sa route mais s’effondra immédiatement dans les bras de Drago qui avait eut la bonne idée de se placer derrière elle, au cas où…

-Tu as vraiment besoin de repos, lui dit il, en la prenant dans ses bras, et que tu en ais envie ou pas, tu vas dormir.
-Mais Drago, gémit-elle, on a encore une heure de cours, la dernière et demain, on a pas de cours, je pourrais…
-NON ! Coupa t’il, tu iras en cours pour faire quoi ? T’effondrer devant le prof ?
-Tais-toi et lâches moi !
-Ann, demain c’est la dernière sortie à Pré-au-Lard avant les vacances de Noël, et je veux que tu viennes avec moi. Sauf que si tu ne vas pas bien…
-Mais je vais très bien ! Et lâches moi !

Anastasia sauta des bras de Drago et reprit son sac des mains de Harry.

-Je te jure que cette nuit je vais dormir, lança t’elle, fâchée, donc laisses moi aller à mon cours !

Malgré sa mine affaiblie, le regard qu’elle lança dissuada le Serpentard de répliquer ou de dire quoi que ce soit. Elle partit, la tête haute, en direction de la salle de métamorphose.

-Elle est compliquée, lâcha Drago, lorsqu’elle se fut éloignée en compagnie d’Hermione.

Harry et Ron firent un signe de tête affirmatif.
Pendant son cours, Anastasia luttait contre le sommeil et elle fut bien contente lorsque le professeur McGonagal leur dit de s’exercer à pratiquer le sortilège de métamorphose humaine qu’ils venaient d’étudier. Mais au bout de cinq minutes, elle le maîtrisait parfaitement. Finalement, elle attrapa sa plume et se mit à jouer avec.
Le soir, elle ne mangea presque rien et monta se coucher rapidement. Son dortoir était vide et elle profita du calme pour trouver le sommeil en essayant de penser à des choses plutôt réjouissantes.

Elle portait une longue robe bleu clair et marchait avec Drago dans une grande salle. Une grande salle où les motifs du parquet parfaitement ciré ressemblaient à des étoiles. De chaque coté de cette salle, il y avait onze fenêtres allant du sol au plafond donnant vu sur un parc enneigé. Les murs étaient de marbre blanc, les portes de bois dorées à la feuille d’or…
Le palais Tsarskoïe Selo dans toute sa splendeur.
La jeune fille marchait, le jeune homme à ses cotés. Tout allait pour le mieux jusqu’à ce que des cris et des coups de feux retentissent. Les jeunes gens se retournèrent pour voir les grandes portes de la salle s’ouvrir à la volée, laissant entrer le Tsar, la Tsarine Alexandra, Olga, Tatiana, Marie et le Tsarévitch Alexandre. Anastasia hurla lorsqu’elle se rendit compte que son père ne pouvait qu’être mort : Ses vêtements étaient tâchés de sang et avait plusieurs balles en plein cœur. Elle voulut attraper la main de Drago mais ne sentit rien. Emprise à la panique, elle se retourna mai il n’y avait personne derrière elle.

-Ne me laisses pas seule ! S’écria t’elle.

Elle fit volt-face et dirigea son regard vers sa famille. Son père avançait vers elle, le bras tendu devant lui, il murmurait :

-Nastya… Aides moi…

La jeune fille recula mais s’arrêta net quand elle sentit la main raide et glacée de son père contre son visage. Elle grimaça.
Quand elle rouvrit les yeux, son père avait disparut mais sa mère, ses sœurs et son frère étaient toujours la, en face d’elle, inquiets et terrifiés.

-Nastya… Murmura Alexandre, en avançant vers elle.

Anastasia était à la fois terrifiée ; Elle ne savait pas ce qui allait se passer par la suite. Comme pour répondre à son interrogation, des hommes armés déboulèrent dans la salle en criant. La Gryffondor prit la main de son frère et se mit à courir, sa mère et ses sœurs sur ses talons.
Tatiana et Marie chutèrent les premières sous les balles des fusils. Vint ensuite le tour d’Olga puis de l’impératrice. Pendant que cette dernière s’effondrait, Anastasia et Alexandre franchissaient les portes et disparaissaient. Ils montèrent à l’étage et coururent le long d’un couloir où toutes les fenêtres étaient brisées. Ils tournèrent l’angle d’un mur et se retrouvèrent face à d’autres gens armés. Anastasia prit son frère dans ses bras et se retourna pour courir dans l’autre sens. Mais ils la rattrapèrent rapidement et l’encerclèrent. Ils tentèrent de lui arracher Alexandre mais elle le serrait du plus fort qu’elle pouvait contre lui.

-NON ! LAISSEZ LE ! Hurla t’elle.

Après un moment, elle jeta littéralement le garçon par terre et lui cria :

-VAS T’EN !! SAUVES TOI !

Il se releva et se mit à courir. Il fut fusillé avant d’avoir fait cent mètres. Anastasia, refoulant ses larmes força le passage et se mit à courir à l’opposé de son frère. Pour échapper à ses poursuivants, elle entra dans une pièce et prit soin de verrouiller la porte. Un rire froid lui glaça le sang. Elle se retourna vivement pour se retrouver face à Lucius Malefoy. Elle voulut ressortir immédiatement et mourir sous les coups des baïonnettes et des fusils plutôt que de subire une humiliation avant d’être tuée mais elle se sentit saisie par la taille puis violemment projetée à l‘autre bout de la pièce. Elle n’eut pas le temps de reprendre ses esprits que l’homme la prit par la bras, l’obligeant à se relever. Il susurra à son oreille :

-Une chance pour moi…

Il la plaqua contre le mur et, malgré les cris de protestation de la jeune fille, arracha sa robe…

Anastasia se redressa dans son lit, tremblante, en sueur, ses mains agrippées à sa nuisette. Elle regarda sa montre posée sur la table de chevet. Minuit. Elle avait au moins dormie quatre heures.
Elle n’en pouvait plus de ces rêves. Si seulement elle n’était pas seule dans ce grand lit… Elle songea à aller rejoindre Drago mais avant qu’elle n’ait songé comment y aller, elle se dit que ce serait stupide : Si elle se faisait pincée par Rusard ou quelqu’un d’autre, elle ne donnerait pas cher de sa peau… Quoique…
Elle se leva et, en faisant le moins de bruit possible, elle se dirigea vers sa chaise et attrapa son peignoir qu’elle enfila. Puis elle prit sa baguette magique pour se jeter un sort de désillusion à fin d’être invisible. ( A défaut de cape d’invisibilité ) Elle glissa sa baguette magique dans sa robe de chambre et quitta le dortoir. Elle ne rencontra personne sur son chemin, à part Miss Teigne, le chat de Rusard, qu’elle stupéfixia sur place.

-Alliance, murmura t’elle au portrait, après avoir annulé le sortilège.

Le personnage la considéra un moment avant de dire :

-Vous n’êtes pas Préfet-en-Chef, il me semble et une visite en pleine nuit est inconvenant ; Je ne vous laisserez pas entrer.
-Vous allez me laisser entrer tout de suite ! S’énerva la jeune fille.
-Non, réplique le portrait, je vais aller prévenir…
-N’y pensez même pas, murmura la Gryffondor, sur un ton menaçant, si vous prévenez qui que ce soit ( Elle sortit sa baguette magique ) je vous jure que je vous le ferez regretter.

Le personnage dégluti et consentît à la laisser entrer, jugeant l’argument assez suffisant. En entrant, Anastasia se retrouva dans le noir complet.

« Lumos » Pensa t’elle, en sortant sa baguette magique.

Aussitôt, un faisceau de lumière blanche apparut à l’extrémité de sa baguette. Elle avança et passa à coté de la table basse du salon où des papiers concernant les préparatifs du bal de Noël s’entassaient. Elle monta les trois marches et passa à coté de l’autre table où, cette fois, un devoir de métamorphose occupait la place. Elle monta, de nouveau, trois marches et se retrouva sur un pallier à deux portes. Elle avança vers la porte qui était celle de la chambre de Drago. Elle hésita ; Entrer direct ou frapper avant ? Elle n’eut guère le temps de réfléchir que la porte s’ouvrit sur un Drago en boxer, tenant sa baguette magique.

-C’est toi, murmura t’il, étonné et en baissant sa baguette, tu m’as fait peur.
-Mais je peux partir, si je te gêne, dit-elle, précipitamment, en tournant la tête et en espérant qu’il n’avait pas remarqué la soudaine rougeur de ses joues.
-Non, restes-la, mais qu’est ce qu’il y a ? Demanda le Serpentard.
-Rien, enfin si… Encore ce cauchemar, répondit la jeune fille, je ne voulais pas rester seule…
-Ben rentre, je ne vais pas te laisser la.

Le jeune homme la laissa entrer dans sa chambre et ferma la porte. D’un coup de baguette magique, il alluma la lumière.

« Nox » Pensa Anastasia, et la lumière de sa baguette s’éteignit.

Elle posa sa baguette sur une table, se dirigea vers le lit et s’assit sur le bord. Drago fit le tour pour se placer derrière elle et précautionneusement, s’avança sur le matelas. Il l’attrapa par la taille et la tira vers lui. La Gryffondor poussa un petit cri de surprise et se retrouva allongée à coté du Serpentard qui avait passé un bras autour de sa taille.. Un autre coup de baguette magique de la part de ce dernier et la lumière de la chambre s’éteignit. Les deux adolescents se retrouvèrent plongés dans le noir. Après un instant de silence, Anastasia demanda, en repensant à son rêve :

-Tu ne m’abandonneras jamais, hein ?
-Jamais, répondit le jeune homme.

La Gryffondor se retourna, posa sa tête sur son épaule et passa un bras autour de son torse. Drago la serra un peu plus contre lui et elle se lova davantage entre ses bras.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent EmptySam 26 Juil - 18:40

Part2 ^^

Le lendemain matin, il était près de dix heures lorsque Drago se réveilla. Il n’avait pas encore ouvert ses yeux qu’il savait qu’il n’était pas seul ; Ce parfum… Cette odeur…
Il ouvrit les yeux et découvrit une Anastasia encore profondément endormie, entre ses bras. Il l’observa un petit moment ; Son visage angélique, ses longs cheveux dont les reflets étaient dorés… Il descendit son regard plus bas, sur sa poitrine qui se soulevait au rythme régulier de sa respiration… Il nota aussi, que sa nuisette s’était remontée jusqu’au haut de ses cuisses et il s’attarda sans s’en rendre compte, sur ce détail…
Il prit entre ses doigts une des mèches blanches qui encadraient le visage de la Gryffondor et l’observa. Il ne savait que penser, il se disait seulement que la Vie ne l’avait pas ménagée. Il déposa doucement un baiser sur ses lèvres, et lorsqu’il se redressa un tintement se fit entendre. Il s’aperçut alors, que la jeune fille portait une longue chaîne en or autour de son cou. Il attrapa le pendentif et le détailla ; Il s’agissait d’une sorte d’étoile dont les branches étaient de rubis et le cœur de diamants montée sur un support en or. Il retourna le médaillon et découvrit une inscription gravée dans l’or mais qu’il ne put déchiffrer :

Ensemble à Jamais (en alphabet cyrillique)

Il se maudissait intérieurement de ne pas savoir lire le russe lorsque la jeune fille se redressa brusquement en hurlant :

-ALEXANDRE !!

Le Serpentard, qui avait fait un bond car il ne s’attendait pas à cette réaction, s’aperçut qu’elle tremblait et que sa respiration était saccadée.

-Alexandre… Murmura t’elle, en agrippant la chaîne.
-Encore un cauchemar ? Demanda Drago, en la prenant par les épaules pour la serrer contre lui.
-Hum… Répondit-elle, d’une voix endormie, en laissant sa tête tomber sur l’épaule du jeune homme.
-Hey ! S’exclama ce dernier, te rendors pas ! Il est déjà dix heures et quart !
-Hum…

Il la secoua légèrement.

-Ann, je te remet de l’eau en pleine figure ?
-Non !

Elle se leva comme si elle avait reçu une décharge électrique ce qui fit éclater de rire le Serpentard. Elle attrapa sa baguette magique et se jeta le sort de désillusion. Avant de devenir invisible, elle lança :

-Je rentre, à tout à l’heure.

Drago vit la porte s’ouvrir et se fermer toute seule puis les bruits de pas s’éloigner. Une fois seul, il se laissa retomber sur son lit et serra contre lui la robe de chambre qu’Anastasia avait oubliée. Il se dit qu’il la lui rendrait plus tard, mais pour le moment, il comptait bien la garder.
De son coté, la Gryffondor ne pouvait pas passer dans un couloir sans rencontrer des élèves en pleines conversation et qui parlaient, entre autre, de ce qu’ils allaient pouvoir acheter à Pré-au-Lard cet après midi. Elle manqua par deux fois de bousculer quelqu’un ; D’abord un élève de Poufsouffle qui courait comme un dingue dans le couloir du deuxième étage puis le professeur Rogue qui tournait l’angle du mur en même temps qu’elle. Après quelques autres frayeurs du genre Peeves et ses boulettes d’encre, elle arriva devant le portrait de la grosse dame qui ne comprit pas d’où pouvait bien venir la voix. La salle commune de Gryffondor n’était pas vide, il n’avait que trois personnes. Trois personnes qui se demandaient pourquoi le tableau s’était ouvert alors que personne n’était entré. Anastasia se gifla intérieurement d’être en chemise de nuit et monta dans son dortoir.
En haut, il n’y avait personne et elle en fut bien contente. Elle annula le sort, prit des vêtements qui se trouvaient au plus près de sa main et s’habilla. Elle se coiffa en quatrième vitesse et descendit dans la grande salle. Si elle voulait un petit déjeune, elle avait intérêt à se dépêcher. Elle déboula dans la grande salle presque vide en courant. Drago était déjà la mais il ne la regarda pas. La jeune fille sourit lorsqu’elle le vit, avec une expression de dégoût, entrain de s’éloigner le plus possible de Pansy Parkinson qui lui faisait les yeux doux.
Sur les tables, il ne restait plus grand chose pour manger. Elle attrapa une pomme et ressortit aussi vite. Elle se dirigea vers les portes qui donnaient vue sur le par cet s’aperçut, une fois la bas, qu’il avait neigé pendant la nuit ; Un épaisse couche d’une trentaine de centimètres recouvrait le sol. Il y avait un nombre impressionnant de trace de chaussure dans la neige. Anastasia, qui n’avait qu’un gilet par dessus son pull resta au bord du porche. Elle regarda Harry, Ron, Hermione et quelques autres Gryffondors qui faisaient une bataille de boules de neige. Elle se retourna pour aller chercher sa cape dans son dortoir lorsqu’elle reçut une boule de neige à l’arrière de sa tête. Le trop plein de neige tomba dans son cou et la fit pousser un cri de surprise. Elle se retourna lentement pour voir Ron, à quelques mètres devant elle, devenir rouge pivoine. Les autres étaient morts de rire.

-Tu as osé ! S’écria t’elle, l’air faussement enragée.

Ron recula, son sourire ayant disparut. D’un coup de baguette magique, Anastasia fit disparaître le trognon de sa pomme et descendit les quelques marches pour aller ramasser une poignée de neige qu’elle tassa dans sa main. Ron se retourna et se mit à courir. Il n’eut pas le temps de parcourir cinquante mètres qu’il se fit agresser par une boule de neige particulièrement grosse et bien visée.

-Hey ! S’exclama t’il, en essayant de dégager le plus de neige possible de son cou sans en faire tomber plus bas, moi je n’ai pas balancé un paquet pareil dans ton pull ! Ou dans ton décolleté, ajouta t’il, plus bas.

Malheureusement pour lui, elle entendit sa remarque et le pauvre Ron regretta ses paroles ; Anastasia se jeta sur lui et tout deux tombèrent à terre, Ron à plat ventre et la jeune fille au dessus de lui.

-Je vais te faire bouffer de la neige comme jamais ! Hurla t’elle.

Joignant le geste à la parole, elle lui fourra dans sa bouche une grosse pâtée de neige. Les autres Gryffondors et élèves présents dans le parc étaient pliés.

-Ne sois tout de même pas trop cruelle avec lui, lança une voix dans leur dos.

Anastasia se releva et se retrouva face à Drago qui essayait à grand-peine de maîtriser son fou rire.

-Je dois avouer que c’était brillant, continua t’il, mais…

Il leva sa main, prêt à lancer une boule de neige sur Anastasia qui était trempée mais celle ci esquiva et, au passage, ramassa une autre poignée de neige qu’elle jeta à la figure du Serpentard qui ne se baissa pas à temps. Il prit une mine faussement rageuse et s’exclama :

-Tu vas payer !

Il se mit à courir après la jeune fille qui avait anticipé sa réaction et qui avait prit de l’avance sur lui. Son fou rire l’empêchait de reprendre son souffle normalement et elle fut rattrapée par Drago. Ils s’étaient quand même bien éloignés des autres qu’ils ne distinguaient plus. A bout de souffle, la Gryffondor s’arrêta et le Serpentard lui fonça dessus. La jeune fille perdit l’équilibre et entraîna le jeune homme dans sa chute. Ce dernier se retrouva allongé sur Anastasia.

-Tu as peur ? Murmura t’il, à son oreille.

La jeune fille tremblait car ses vêtements étaient trempés. Ceux de Drago aussi d’ailleurs. Aucun d’eux n’avaient pris de capes ou d’écharpes.

-Non, répondit-elle, mais tu aimerais bien...

Le jeune homme la considéra un moment en se demandant ce qu’il pourrait bien lui faire. Il eut soudain une idée ; Il souleva le pull de la Gryffondor et fourra de la neige en dessous. Au contact de la neige froide avec la peau de son ventre, la jeune fille étouffa un petit cri de surprise.

-Waaa ! C’est gelé ! S’exclama t’elle.
-C’est de la neige ma chère, rétorqua Drago.

Anastasia sentit une bouffée de chaleur l’envahir quand son regard croisa celui du Serpentard. Il n’y avait personne dans ce coin. C’était calme, pas un bruit. Leurs visages se rapprochèrent et leurs lèvres se frôlaient lorsqu’ils entendirent un craquement. Drago se retourna pour recevoir une boule de neige en pleine figure.

-Désolé de gâcher ça mais c’était… tentant, dit une voix.

Le Serpentard se releva ainsi que la jeune fille et se retrouva face à…

-Weasley ! Cria t’il.
-Ron ! S’exclama Anastasia.

Le rouquin perdit sa superbe lorsqu’il vit les deux autres se baisser pour ramasser de la neige. Il recula puis se mit à courir en bafouillant des mots d’excuse. Manque de chance : Les deux boules de neige s‘écrasèrent sur sa tête et dans son cou. Puis Drago et Anastasia se jetèrent sur lui et entreprirent d’enfoncer sa tête dans la neige.

-C’est terrifiant d’avoir affaire à eux deux, dit il à Harry, ce dernier l’ayant sauvé des griffes de ses bourreaux, quand ils s’y mettent ensembles…
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent EmptySam 26 Juil - 21:09

Partie3... En principe, ce chapitre fait 5137 mots et 16 pages sur word...

]Ils entrèrent dans la grande salle et rejoignirent Hermione, Anastasia, Drago et Ginny qui riaient de bon cœur. Tous le quatre avaient séchés leurs vêtements et Harry et Ron firent de même. Ils mangèrent tranquillement, commencèrent les premiers et finirent les derniers. Il était passé trois heures de l’après midi lorsqu’ils quittèrent la grande salle.

-Mon Dieu ! Pré-au-Lard ! S’exclama Ron, en regardant sa montre.

Harry, Ron, Hermione et Ginny qui, avaient leurs capes avec eux partirent tout de suite alors que Anastasia et Drago devaient retourner dans leur dortoirs et aller les chercher. La jeune fille prit rapidement sa cape et son écharpe au couleurs de Gryffondor qui étaient posées sur une chaise et sortit attendre Drago sous le porche, comme convenu.
Elle attendait déjà depuis quelques minutes lorsqu’on l’interpella :

-Tiens, tiens, mais c’est Rhomanov, la Sang-de-Bourbe !

Elle se retourna et se retrouva face à Blaise Zabini.

-Pas, lui… Pensa t’elle, en levant les yeux au ciel.

Drago poussa le portrait qui masquait l’entré de ses appartements de Préfet-en-Chef. Il avait passé sa cape et noué son écharpe aux couleurs de Serpentard autour de son cou.
Il ne put mettre un pied hors de son salon qu’il se retrouva poussé à l’intérieur, sans ménagement. Il tituba, retrouva son équilibre et regarda autour de lui pour voir qui l’avait poussé. Il découvrit en face de lui Pansy Parkinson qui lui souriait. Il fut écœuré.

-Mais qu’est ce que tu me veux ? Demanda t’il, énervé, je suis pressé !
-Pour aller avec une Gryffondor ! S’écria Pansy, une Sang-de-Bourbe qui plus est ! Si encore elle était de Sang-Pur !
-Ne la traite pas de… Commença Drago.

Mais il fut coupé par un baiser enflammé que la jeune fille venait de poser sur ses lèvres. Il ne répondit pas et la repoussa brutalement. Cette dernière revint à la charge et arracha l’écharpe du jeune homme puis la jeta à terre.

-Arrêtes ! Ordonna le Serpentard, Laisses moi et vas t’en !
-Mais Dragichou… Minauda Pansy.
-JE HAIS CE SURNOM !! Hurla le jeune homme.

Il ramassa son écharpe et poussa Pansy pour qu’il puisse passer. Mais celle-ci n’était pas décidée à abandonner. Elle l’attrapa par le bras, le poussa sur le lit et s’allongea sur lui.

-Enlèves tout ça, Murmura t’elle, en défaisant les attaches d’argent de la cape de Drago.
-Mais laisses tranquille !

-Fiche moi la paix Zabini ! S’écria Anastasia.

Elle avait décidée de l’ignorer et de ne pas bouger dès le début mais en avait vite eut marre de ses sarcasmes. Zabini répondit :

-Mais ce n’est pas très gentil ça, je vais t’apprendre à respecter tes supérieurs !
-Tu parles du qui ? Ironisa la jeune fille, de l’arbre derrière toi ?

Son ironie ne l’aida pas. La Gryffondor n’était pas armée et lorsque le Serpentard sortit sa baguette magique, elle se retrouva sans défense. Il lui lança un sort qui l’envoya faire un vol plané impressionnant ; Elle atterrit une trentaine de mètres plus loin, près du lac dont la surface était gelée. Les cotes douloureuses, elle se releva. Zabini avançait rapidement vers elle. Il pointa sa baguette dans la direction de la jeune fille et lança :

-Voyons voir si les Sangs-de-Bourbe savent flotter.

Drago, qui avait eu du mal à se défaire de Pansy, courait dans le couloir en essayant d’enrouler son écharpe autour de son cou et de remettre sa cape convenablement. Il tourna l’angle du mur et se retrouva face à la grande porte. Il se précipita à l’extérieur, manquant de dégringoler dans l’escalier et sentit son cœur chuter dans sa poitrine ; La scène se déroulait à une cinquantaine de mètres, près du lac. Anastasia était face à un élève de Serpentard que Drago identifia comme Blaise Zabini. Il avait sa baguette magique tendue vers elle. Il y eut un éclaire et la jeune fille se retrouva de nouveau projetée. Elle hurla et lorsqu’elle retomba, un craquement sinistre se fit entendre : La couche d’eau gelée sur le lac n’était pas assez épaisse pour supporter son poids et elle commençait à se fendre.

-ANN !! Cria Drago en se mettant à courir.

Zabini se retourna en faisant un bond. Il ne pensait pas que Drago était là : Il le croyait à Pré-au-Lard. Anastasia, qui était à genoux, n’osait pas bouger de peur que la glace se fende davantage. Elle releva tout de même la tête et n’eut pas le temps de voir quoi que ce soit que Zabini avait déjà lancé un autre sort. Cette fois, elle sentit qu’elle glissait puis l’eau glacé entra en contact avec sa peau. L’eau était tellement froide que la Gryffondor en eut le souffle coupé ; L’eau lui brûlait la peau puis quelques instants après, elle ne sentait plus rien. Incapable de faire le moindre mouvement, elle se laissa sombrer dans les profondeurs du lac.

-Eh bien non, les Sangs-de-Bourbe ne flottent pas, lâcha Zabini, avec un petit ricanement, au moment où Drago passait à coté de lui.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent EmptySam 26 Juil - 21:11

Partie4 et dernière partie

Pendant que Zabini s’éloignait, Drago avançait prudemment sur la glace. Il avança le bras et attrapa la main d’Anastasia qui flottait à la surface de l’eau. Il l’extirpa hors du lac sans grandes difficultés et fut surpris de constater qu’elle était si légère. Il la tira et l’allonge dans la neige. Aussitôt, celle-ci se redressa en toussant et en crachant de l’eau. Le jeune homme la prit par les épaules et lui demanda :

-Ann, ça va ?
-Je… J’ai… Froid… Répondit-elle, en se recroquevillant.

Elle avait les lèvres bleues et la peau de son visage était blanche. Le Serpentard lui enleva sa cape et son écharpe qui étaient trempés pour passer ses affaires à lui ; Il emmitoufla la Gryffondor dans sa cape et enroula son écharpe autour de son cou. Il ramassa les vêtements trempés et aida la jeune fille à se relever.

-Viens, il faut que tu ailles à l’infirmerie, dit-il.

Elle ne répondit pas et se laissa entraîner.
Ils n’échangèrent aucun mot pendant qu’ils étaient dehors. Drago haïssait Pansy : S’il n’avait pas été retardé il serait avec Anastasia à Pré-au-Lard, sûrement au trois balais entrain de boire une bierreaubeurre… Et là, la Gryffondor avait faillit finir noyé ! Le Serpentard se dit que s’il retrouvait Blaise, ce dernier serait tué. En arrivant dans le hall, il jeta un coup d’œil à la jeune fille.

-Tu sais, les couleurs de Serpentard te vont bien, lança t’il.

Un pâle sourire apparut sur les lèvres d’Anastasia. Elle était frigorifiée. Mais pourquoi n’avait-elle pas pris sa baguette magique ? C’était tellement stupide.
Ils arrivèrent à l’infirmerie cinq minutes plus tard. En attendant Madame Pomfresh, Drago frictionna la Gryffondor qui tremblait comme une feuille. Ils entendirent des bruits de pas dans le couloir et se retournèrent.

-MAIS NE RESTEZ PAS PLANTES LA ! S’écria Madame Pomfresh, qui était accompagnée du professeur McGonagal, ELLE EST GELEE !!

Drago sursauta. L’infirmière se précipita vers lui et emmena Anastasia derrière un paravent pour qu’elle puisse se changer. Pendant ce temps la, le professeur McGonagal se tourna vers le Serpentard et lui demanda :

-Qu’est ce qu’il s’est passé ?
-C’est Blaise Zabini, répondit le jeune homme, toujours en rage, il a jeté un sort et poussé Anastasia dans la lac ; Elle a faillit se noyer !
-Calmez vous Mr Malefoy, réprimanda McGonagal, sévère, s’il s’agit de Mr Zabini, alors nous prendrons les mesures nécessaires, mais vous ne savez pas pourquoi il s’en serait prit à Mlle Rhomanov ?
« Je crois le savoir, mais pour une fois, j’aimerais me tromper » pensa t’il.
-Non, je ne sais pas, répondit il.

Ils attendirent dans le silence que Mme Pomfresh ait fini avec Anastasia. Quand cette dernière revint, Drago voulut se précipiter vers le lit de la Gryffondor mais l’infirmière l’en empêcha.

-Elle aurait pu, mourir, murmura t’elle, Mlle Rhomanov à besoin de repos.
-S’il vous plaît, supplia le jeune homme, je ne resterais pas longtemps.

Ce fut de mauvaise grâce que Mme Pomfresh le laissa passer. Elle s’éloigna avec McGonagal et laissa les deux adolescents seuls. La Gryffondor avait ses cheveux secs et portait une chemise de nuit blanche. Ses lèvres étaient toujours bleue mais elle avait retrouvé un peu de couleurs.

-Ann, comment tu te sens ? Demanda le Serpentard.
-Ça va mieux, répondit la jeune fille, Pomfresh m’a donné une potion que je décommanderais à tout le monde tellement le goût est écœurant ! J’ai faillis tout recracher.

Drago réprima un éclat de rire. Anastasia répliqua :

-Arrêtes ! Ce n’est pas drôle !
-Non… bien sur… excuses moi, bredouilla le jeune homme, confus devant la mine de la Gryffondor.

Il attrapa une chaise pour s’asseoir au chevet de la jeune fille. En voyant sa tête, elle éclata de rire avant de lancer :

-Hey ! C’est bon, je ne suis pas sur mon lit de mort !
-Tu aurais pu, répliqua le Serpentard, beaucoup moins amusé par la plaisanterie, je te jure que lorsque je retrouverai Blaise, je le tuerai !
-Calmes toi, murmura la jeune fille, en agrippant le bras de Drago, je n’ai rien. Et puis je suppose que McGonagal et Dumbledore ne laisseront pas passer ça .

Le jeune homme ne répondit pas, il avait eut tellement peur…
Le Serpentard fut littéralement chassé de l’infirmerie par Mme Pomfresh qui était furieuse.

-C’ETAIT CINQ MINUTES ! VOILA BIENTÔT CINQ HEURES QUE VOUS ETES ICI !! ET JE VOUS CONSEILLE DE FILER IMMEDIATEMENT A LA GRANDE SALLE SI VOUS TENEZ A MANGER QUELQUE CHOSE !!

Drago sortit de l’infirmerie tête basse. Avant de franchir les portes, il se retourna une dernière fois pour voir Anastasia mais l’infirmière le poussa sans ménagement hors de la salle.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent EmptyMer 20 Aoû - 14:30

Chapitre 10... Me revoilà! Désolé pour les paroles de Raspoutine qui sont… Comment dire… Bizarres !

Complot chez les Mangemorts

-Jeû suis à demi morrrt… Jeû neû suis pas humain… Bientôt huit ans qu’ j’attends… Murmura l’homme de sa voix dénuée de toute vie, avec un accent étranger.

Il était dans une forêt, dans une clairière éclairée par la lune mais qui malgré tout restait sombre. L’endroit n’était déjà pas très rassurant, une atmosphère lourde, froide et moite y régnait et la présence singulière de l’homme ne faisait que renforcer cette atmosphère malsaine. L’étranger était vêtu d’une longue robe de sorcier noire, en lambeaux sur le bord et portait une cape rouge sombre munie d’un capuchon qui était rabattu sur sa tête. Il avait, pendu à sa ceinture, un long tube de verre d’une trentaine de centimètres surmonté d’une tête de mort. Le tube était rempli d’une substance verte fluorescente qui s’échappait continuellement sous forme de fumée par la bouche de la tête de mort. On ne distinguait rien de l’homme, seulement ses mains putréfiées et ses yeux luisants qui reflétaient sa folie.

-Et jeû neû sais mêmeû pas où elle est… Murmura t’il de nouveau.

Une bourrasque de vent secoua les arbres. L’inconnu leva la tête et un sourire étira ses lèvres. En face de lui, se tenait à présent, un autre homme vêtu d’une robe de sorcier noire, vaporeuse. Son visage ressemblait à la tête d’un serpent et était très pâle. Seuls ses yeux rouges où dansait une lueur démente ressortaient. L’autre homme lança de sa voix froide :

-Lorrrd Voldemorrrt... Jeû vous attendais.
-Seigneur Raspoutine, salua Voldemort, accompagnant la parole d’un bref signe de tête.

Il avança lentement vers Raspoutine. Ce dernier demanda :

-Vous êtes veûnu seûl ceû soirrr ?
-Oui et non, répondit Voldemort, certains de mes Mangemorts doivent me rejoindre ; Ils seront là dans un quart d’heure environ.
-Bien, mais veûnons en au fait : Jeû savais qu’ vous alliez veûnirrr, mais jeû neû connais pas vos intentions.
-C’est très simple, vous savez que je veux anéantir Harry Potter, mais pour cela, je ne peux pas débarquer en plein Poudlard, vous comprenez.
-Bien évidemment.
-J’ai trouvé le moyen de pouvoir isoler Potter et un moyen pour vous ramener au sommet de votre puissance.

Raspoutine, qui était dos à Voldemort, se retourna brusquement et le fixa avec un regard perçant. Voldemort eut soudain un mal de crâne insoutenable mais il ne flancha pas. Raspoutine ricana.

-Jeû vois qu’ vous prrratiquez bien l’Occlumancie, peû d’ sorrrciers savent rrrésister à mon emprrriseû. Mais voyons ceû qu’ vous avez à direû et j’espèreû pourrr vous qu’ vous neû mentez pas.

Le ton de la voix de Raspoutine était à faire froid dans le dos et Voldemort sentit un frisson lui parcourir l’échine. Il répondit en essayant tant bien que mal de garder son calme et de prendre cette voix froide et doucereuse :

-Je tiens toujours parole et mes promesses ne sont jamais des paroles en l’air.
-Alorrr diteû moi votrrreû idée.
-Je prend un risque et devrai peut être sacrifier une partie de mon Âme.

A ce moment la, les Mangemorts émergèrent de la fumée noire qu’avait causé leur transplanage.

Les vacances de Noël avaient commencées et les professeurs avaient déjà décorés la grande salle pour Noël mais ce n’était pas fini ; Les Préfets en Chefs devaient arranger out ça pour le bal de Noël. Drago et Hermione s’y étaient peut être pris au dernier moment mais la fête serait sûrement bien réussie. A présent, il ne restait plus que deux jours avant le bal.
Pour le moment, Harry, Ron, Hermione, Anastasia et Drago étaient dans la grande salle. Ron et Anastasia faisaient une partie d’échecs version sorcier et pour le moment, le jeune fille était en train de gagner.

-échec et mat, Ron, lança t’elle au bout d’une petite heure de jeu.
-Mais c’est que la Sang-de-Bourbe se débrouille plutôt bien, lança une voix sarcastique dans leur dos.

Ils se retournèrent pour voir Blaise Zabini en compagnie de Pansy Parkinson, Crabbe et Goyle. Le sang d’Anastasia ne fit qu’un tour : Elle voulait se venger pour le lac et avant que les autres aient pu réagir, elle se leva pour aller flanquer un coup de poing à Zabini. Ce dernier passa par dessus la table des Serdaigles qui se trouvait juste derrière lui. Il se retrouva face contre terre, sans trop comprendre pourquoi et comment. Il se releva pour voir la Gryffondor enjamber les bancs pour passer de l’autre coté de la table.

-JE VAIS T’ARRACHER LA TETE !! Hurla t’elle en lui courant après.

Zabini était réellement terrifié et se mit à courir. Les Gryffondors et Drago était pliés en deux à cause de leur fou rire. Pansy, Crabbe et Goyle se regardaient d’un air consterné, ce qui donnait aux deux gorilles un air encore plus abruti que d’habitude.

-Euh… Elle est réglée où quoi ? Demanda bêtement Goyle, en posant son regard bien bas sur la jeune fille.

Zabini finit par se retrouver coincé dans le coin d’un mur et il n’avait aucun échappatoire. Anastasia l’attrapa au collet et le plaqua contre le mur. Elle lui lança :

-Répète un peu « Sang-de-Bourbe » et je t’étrangle.
-Tu n’oserais pas, répliqua le Serpentard.
-Ah oui ? Je te montre ?
-RHOMANOV ! Cria une voix glacée, QU’EST CE QUE C’EST QUE ÇA ?

Rogue venait d’arriver et se précipitait vers elle à grands pas, sa cape noire tourbillonnant derrière lui. Il avait l’air furieux. Anastasia, qui ne s’était même pas retournée répondit :

-Je vais donner un coup de poing à Zabini pour me venger de m’avoir fait tomber dans le lac.

Le professeur de potion blêmit avant de reprendre :

-J’ai entendue parler de cette histoire complètement dénuée de sens mais il me semble que ce n‘est pas à vous de faire la loi ici ; Vous allez lâcher Mr Zabini et le laisser tranquille. Et vingt points de moins pour Gryffondor.

La jeune fille, folle de rage, laissa partir Zabini. Ce dernier ainsi que Pansy Parkinson, Crabbe et Goyle partirent à la suite de Rogue.

-Joli coup de poing, commenta Drago, quand ils eurent disparut de la grande salle.
-Merci, répondit la Gryffondor, mais je ne pouvais plus me retenir.

Harry, Ron, Hermione, Anastasia et Drago se mirent à rire en repensant la tête de Zabini au moment où il était passé par dessus la table.

-On refait une partie d’échecs ? Demanda Ron, qui voulait prendre sa revanche.
-Si tu veux.

Les Mangemorts vêtus de leurs capes et de leurs masques avancèrent de quelques pas pour se placer derrière leur Maître. Au signe de celui-ci, ils firent tomber leurs capuchons et leurs masques.

-Bien, prrresentez moi vos… « amis », Lorrrd Voldemorrrt, lança Raspoutine, de sa voix sifflante.
-Si vous y tenez, répondit Voldemort, en pointant son doigt sur chacun de ses Mangemorts en annonçant les noms.

Il y avait, Bellatrix Lestrange, une femme assez jolie aux cheveux bruns et bouclés mais à qui Azkaban, la prison des sorciers, avait ravi les traits, Lucius Malefoy, Barty Croûpton junior qui était un homme d’environ trente ans aux cheveux châtain clair, Queudver qui était un petit homme complètement stupide, un autre homme de grande taille qui était un loup-garou, sentant le sang, la terre et la sueur du nom de Greyback et quelques autres du nom de Avery, Nott et Axley.
Du visage de Raspoutine, on ne voyait rien mais chacun se sentait observé avec un sentiment de malaise grandissant.

-Ils ne sont pas tous la, expliqua Voldemort, eux seulement sont plus ou moins dignes de ma confiance.
-Jeû vois ça, répliqua Raspoutine, mais si vous pouviez m’en dirrreû plus surrr votrrre… « plan », jeû neû vois pas vrrraiment ceû qu’ j’ai à fairrreû… Pourrrvu qu’ votrrreû idée soit crrrédibleû.

Bellatrix ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais Voldemort se retourna vers elle et la coupa :

-Merci Bella… Mais gardes tes remarques pour toi.
-Bien, Maître, répondit-elle, en baissant les yeux.

Voldemort se retourna vers Raspoutine et expliqua :

-Je vous ai dit tout à l’heure que pour cela je devrai peut être sacrifier une partie de mon Âme…

Il ne put aller plus loin à cause des murmures parmi les Mangemorts. Il se retourna et murmura d’une voix encore plus froide que d’ordinaire :

-Silence… Je ne vous ai pas demandé quoi que ce soit il me semble...

Le calme revint car tous savaient qu’ils gagneraient un Doloris s’ils recommençaient où continuaient.

-C’est déjà mieux… Je disais donc, j’ai placé l’un de mes Horcruxes, au palais de Tsarskoïe Selo. Je compte bien attirer Potter et sa bande la bas. Il s’y rendra avec ses amis et nous l’attendrons. En principe, je ne devrai pas perdre cet Horcruxe mais si les choses tournent mal et qu’il est détruit, je ne mourrai pas ; Potter s’apercevra alors d‘un petit détail…
-Bien, mais vous m’avez dit, tout à l’heurrreû qu’ vous pourrriez meû rrrameûner au sommet deû ma puissanceû ; Jeû neû vois pas en quoi tuer Potterrr m’aiderrra… Répliqua Raspoutine.
-J’y viens, dit Voldemort, vous devez sûrement être au courant qu’une certaine personne a quitté l’Académie de Magie de Beauxbâtons et qu’elle se trouva à présent à Poudlard… Cette personne en question est très amie de Harry Potter, elle le suivra sans problèmes…

Voldemort tourna la tête vers Lucius Malefoy puis reporta son attention à Raspoutine.

-Il me semble qu’il vous suffit de tuer la dernière des Rhomanov pour revenir au sommet… Murmura Voldemort, je vous en donne l’occasion, dans trois jours.

L’autre Mage Noir resta muet un moment puis considéra Voldemort et les Mangemorts.

-Oui… Jeû vois… Dit-il plus pour lui même que pour les autres, tuer la derrrnièrrre hérrritièrrreû des Rrrhomanov deû mes prrroprrres mains serrra uneû perspectiveû plutôt rrréjouissanteû…

Lucius Malefoy s’avança, n’approuvant pas la décision. Il lança :

-Pardonnez-moi, mais j’aurais préféré m’occuper de cette Sang-de-Bourbe moi même.

Raspoutine ricana avec une intonation à faire froid dans le dos. Il releva la tête ; Ses deux yeux étaient toujours aussi luisants mais à présent, ils reflétaient de la folie et du plaisir.

-Vous charrrger vous même deû « Son Altesse Impérrrialeû La Grrrandeû Duchesse Anastasia Nicolaïevna Rrrhomanov » … Lança t’il, moqueur, vous neû lui arrrivez mêmeû pas à la cheûvilleû en matièrrre deû Magieû Noireû… A causeû deû moi, elleû connaît cerrrtaineû choses qu’ vous n’oserrriez mêmeû pas tenter… Jeû pourrrais la connaitrrre assez… Neû la sous-estimez pas.

Il reporta son attention sur Voldemort. Ce dernier jetait un regard noir à Lucius Malefoy.

-Dans trrrois jourrrs, dit Raspoutine, au Tsarrrskoïe Selo…

Il se retourna et disparut dans la brume. Voldemort se retourna vers ses Mangemorts et leur lança :

-Dans trois jours et n’oubliez pas, vous savez ce qui vous attend… Lucius, viens, je dois te dire quelque chose.

Il disparut en ricanant suivit du Mangemort.

Dans la grande salle, Anastasia venait de gagner la partie d’échecs pour la troisième fois. Ron fit tomber son roi en voyant qu’il n’y avait plus aucun échappatoire et lança :

-J’abandonne, tu es trop forte.

La jeune fille voulut échanger un sourire avec Harry mais celui-ci semblait ailleurs et se massait le front à l’endroit de sa cicatrice. Cette dernière brûlait considérablement.

-Harry ? Demanda Anastasia, anxieuse, qu’est ce qui se passe ?
-Ma cicatrice, murmura t’il, Voldemort est très content… mais je ne sais pas ce qu’il a.

Ils n’eurent pas le temps d’échanger une nouvelle réplique qu’un hibou grand-duc s’engouffra dans la pièce, se précipita vers Drago et se posa sur son épaule. Il tendit la patte pour que le jeune homme lui défasse la lettre. Le Serpentard, prit de cours, ne fut pas assez rapide au goût de hibou qui lui donna un coup de bec.

-Aïe ! C’est bon, t’excites pas !

Il décrocha la lettre et le hibou repartit. Pendant que Harry, Ron, Hermione et Anastasia se pressaient autour de lui, il observa l’enveloppe et reconnut l’écriture de son père. Un peu déconcerté, il se leva pour se mettre un peu à l’écart et décacheta la lettre. Il n’en crut pas ses yeux et la relut plusieurs fois avant de sortir en courant de la grande salle.

-Qu’est ce qu’il a ? Demanda bêtement Ron.
-Je ne sais pas, répondit Hermione.

Ne le voyant pas revenir, Anastasia finit par se lever puis sortit de la grande salle. Drago n’était pas la. Après avoir été dans ses appartements, à la bibliothèque, dans le par cet autres endroits de Poudlard, elle le trouva dans une salle de classe vide.

-Drago… Murmura t’elle, en refermant la porte, qu’est ce que…

il ne répondit pas mais lui tendit la lettre.

Drago,

Le Seigneur des Ténèbres te veux dans ses rangs ; C’est un honneur pour toi et pour nous. Donc, que tu le veuilles ou non, tu recevras la Marque des Ténèbres dans deux jours, le soir du bal de Noël qui se déroule à Poudlard. Reviens au manoir, minuit, je compte sur toi. Prends ceci comme gage pour racheter ta conduite : Je ne veux pas que l’on dise que mon fils est un traître à son sang parce qu’il a eu une aventure avec une Sang-de-Bourbe, qui mourra quoi qu’il arrive.

Lucius Malefoy


Anastasia posa la lettre à coté de la table où était assis le Serpentard. Elle leva les yeux vers lui qui avait le regard baissé.

-Qu’est ce que tu comptes faire ? Demanda t’elle.

Le jeune homme ne répondit pas. La Gryffondor s’avança, s’assit à coté de lui sur la table et le prit par les épaules. Drago serra la jeune fille contre lui et laissa ses larmes couler et ses sanglots le submerger.

-Je ne veux pas te perdre, Ann, murmura t’il, entre deux sanglots, mais si je ne vais pas avec eux… Ils se vengeront sur toi, c’est sur…
-Calmes toi Drago, ils ne me feront rien.

Le jeune homme ne voulait pas lâcher la Gryffondor et il la serra davantage contre lui.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent EmptyMer 20 Aoû - 14:44

Chapitre 11... (Pour le moment, il y en a 27 au total et je dois encore en tapper... )

Le bal de Noël

-Aller Drago… Calmes-toi…
-Ann, comment pourrais-je me calmer alors que mon père compte m’imposer la Marque et te tuer ?

Ils étaient tous les deux dans les appartements de Drago. Ce dernier était allongé sur le canapé, sa tête reposant sur les genoux d’Anastasia et serrait la lettre de son père dans son poing gauche.

-Ton père ne viendra pas te chercher ici, à Poudlard ? Demanda t’elle, en remettant en place l’une des mèches blondes du jeune homme qui venait barrer son visage.
-Je ne pense pas qu’il soit stupide au point de se jeter dans la gueule du loup, on va dire.
-Bon, parfait alors ; Demain nous irons voir McGonagal… Quoique… Il n‘est que huit heures.

Le jeune homme se redressa et s’agenouilla sur le canapé face à la Gryffondor.
Elle était vraiment belle avec cette expression inquiète sur le visage. La couleur de ses yeux oscillait entre le violet et le bleu azur et une petite mèche de cheveux roux foncé tombait devant son visage. Le Serpentard prit la mèche entre ses doigts et effleurant la joue d’Anastasia. A ce contact, les joues de cette dernière prirent une teinte rouge vif.

-Tu sais que tu es mignonne quand tu rougis ? Demanda Drago, d’un ton charmeur.
-Maintenant je le sais, répondit-elle, en sentant ses joues brûler, mais tu fais quoi finalement ? Tu vas voir McGonagal ?
-Tu sais quoi ? Questionna le jeune homme en rapprochant son visage du sien.
-Non, mais je ne vais pas tarder à le savoir, répliqua la jeune fille, un sourire sur les lèvres.
-J’ai envie de toi, lâcha t’il, avant de l’embrasser.

Leur étreinte dura un certain temps mais ils durent se séparer à court de souffle. Le Serpentard se leva et la prit par la main. Il lui dit :

-Viens, on sera mieux que dans un canapé…

Il l’entraîna vers sa chambre, ouvrit la porte et la laissa entrer en première. Il la suivit, referma la porte derrière lui et se retourna. Anastasia était dos à lui, face à la fenêtre. Seul un rayon de lune éclairait la pièce et venait mourir sur le lit. Drago s’approcha silencieusement de la Gryffondor et passa ses deux bras autour de sa taille. Le jeune homme trouvait « pratique » le pull de la jeune fille : C’était un pull à col large qui tombait sur sa poitrine et autour des ses épaules dégageant ainsi son cou. Le Serpentard s’enivrait du parfum de la Gryffondor, un mélange de vanille et de caramel. Il murmura :

-J’ai l’impression d’avoir été un vampire dans une autre vie, j’ai toujours eu une préférence pour la gorge et le cou de mes partenaires.
-Evite de me croquer alors, rétorqua Anastasia, amusée.
-Ça… Je ne sais pas, chuchota t’il, en l’embrassant dans le cou.

Il recula vers le lit, l’entraînant avec lui. Tous les deux se laissèrent tomber sur le lit recouvert d’un drap de soie vert émeraude, Anastasia sur Drago. Ce dernier roula sur le coté de sorte à ce que la jeune fille se retrouve sous lui.
Le Serpentard enleva le pull de la Gryffondor et l’envoya à l’autre bout de la pièce. Le pull fut bientôt rejoint par la chemise du jeune homme, son jeans ainsi que celui de la jeune fille.

-Ça vient d’où ça ? Demanda Drago, en prenant entre ses doigts le pendentif en forme d’étoile qui pendait au cou d’Anastasia.
-Touches pas, répliqua t’elle, en donnant une petite tape sur sa main, je n’ai pas envie de parler de ça, pas maintenant…

Elle passa ses bras autour du cou du Serpentard et l’attira vers elle pour l’embrasser. Elle sursauta lorsqu’elle sentit les mains du jeune homme parcourir son corps, passer sur sa poitrine, descendre jusqu’à ses hanches et remonter à ses épaules. Drago enleva les agrafes du soutien gorge de la Gryffondor et fit lentement glisser les bretelles le long de ses bras. Il allait passer au niveau supérieur quand, prit d’un doute, il s’arrêta.

-Si tu ne veux pas… Je n’irais pas plus loin… Dit-il.
-Fais de moi ce que tu veux, répondit-elle.

Il la pénétra précautionneusement, ne voulant pas la brusquer. La jeune fille ressentit une vive douleur mais se mordit la lèvre pour ne pas crier.

-Je t’aime, Ann…
-Moi aussi Dray, mais je ne t’aime pas, je t’adore…

Le lendemain, Anastasia se réveilla mais n’ouvrit pas les yeux tout de suite. Elle sentait les deux bras de Drago serrés autour de sa taille, contre sa peau. Elle sentit son cœur s’emballer lorsque le jeune homme lui caressa les cheveux. Elle ouvrit les yeux deux minutes plus tard, quand il lui déposa un baiser sur la joue.

-Bien dormi ? Demanda t’il.
-Moui… Répondit-elle, encore endormie.

Il l’embrassa et lui murmura à l’oreille :

-Je ne peux plus me passer de toi…
-Hum…
-Mais t’es vraiment dans le gaz toi !
-Moué…
-Aller… Réveilles-toi, murmura t’il, en la chatouillant.
-Mmh… Arrêtes… Gémit-elle.

Elle s’enroula dans un drap et se leva. Elle ramassa ses vêtements et lança :

-‘Vais me laver.

Elle quitta la chambre pour y revenir un quart d’heure plus tard, convenablement habillée, coiffée et légèrement maquillée.

-Mais pourquoi tu t’es rhabillée ? Lança le Serpentard, qui avait enfilé son boxer avant de se lever.
-Parce que je ne veux pas me balader nue en plein Poudlard, répliqua la Gryffondor.

Sa plaisanterie fit sourire Drago, qui la déshabilla du regard. Anastasia regarda sa montre, attrapa les vêtements du jeune homme qu’elle lui lança.

-Vas t’habiller ! Tout de suite ! Lança t’elle, d’un ton autoritaire, mais en souriant, on va voir McGonagal !

Le Serpentard partit dans la salle de bain et en ressortit quelques minutes plus tard. Il prit la jeune fille par la main et tous deus sortirent des appartements pour aller voir le professeur McGonagal. Ils s’écroulèrent de rire en voyant Zabini passer avec un œil au beurre noir particulièrement voyant.

-Qu’est ce qu’elle va dire, tu crois ? Demanda Drago, anxieux.
-Je ne sais pas, mas elle ne peut pas te laisser en plan de toute façon, répondit Anastasia.

Ils arrivèrent devant la porte de bois sombre et la Gryffondor frappa. Le Pofesseur McGonagal vint leur ouvrir rapidement et fut légèrement surprise de les voir.

-Mademoiselle Rhomanov ? Monsieur Malefoy ? S’étonna t’elle, Qu’est ce que…
-On pourrait vous parler ? Demanda Anastasia, c’est… Urgent.
-Bien sûr, répondit la professeur, en les laissant entrer.

Une fois dans la petite pièce, les deux adolescents s’assirent devant le bureau, face au professeur.

-Que se passe t’il ? Demanda McGonagal, d’un ton sec.
-C’est que… Commença Drago, à qui la jeune fille avait donné un coup de coude dans les côtes, c’est que j’ai reçu ça hier soir.

Il tendit la lettre de Lucius Malefoy au professeur qui l’attrapa et la lut, un sourcil levé. Elle releva la tête avec une expression plus ou moins inquiète sur le visage.

-Quel est votre choix, monsieur Malefoy, demanda t’elle.
-Je ne veux pas recevoir cette… Cette chose, répondit-il, agressif comme si la vérité était évidente.

Il passa sa main sur son avant-bras gauche et souleva la manche de son pull comme pour vérifier que son bras était encore intact.

-Je suppose que mon père ne viendra pas à Poudlard alors qu’un bal s’y déroule, il préfère faire ses coups en douce, continua le Serpentard, je n’ai donc rien à craindre… Pour le moment…
-Il me semble que vous avez raison, dit le professeur, mais il me semble qu’il serait préférable pour vous de ne pas accompagner monsieur Potter à St Petersbourg…
-J’irais, coupa Drago, que vous le veuillez ou non.

Anastasia acquiesça.

-Mais c’est encore plus dangereux pour vous, objecta McGonagal.
-Je sais, répondit la jeune fille, mais… Elle hésita, j’irais malgré tout.

La directrice adjointe soupira ; Ces deux la étaient un peu trop entêtés à son goût.

-Bien, mais ne sortez pas de l’enceinte de Poudlard et soyez très prudents.
-D’accord.

Anastasia et Drago sortirent, rassurés.

Le matin du bal de Noël, Anastasia fut réveillé, par ce qu’elle cru être, des « trucs » particulièrement agressifs alors que ce n’était que Lavande, Parvati, Hermione, Harry et Ron qui venaient d’écarter les rideaux de son baldaquin pour lui lancer des coussins en pleine figure.

-JOYEUX NOËL ! Cria Ron.
-ALLER DEBOUT ! Renchérit Harry.
-CE SOIR C’EST LE BAL ! Lança Lavande.
-ET JE NE SAIS PAS QUOI ME METTRE ! Continua Parvati.
-LES CADEAUX ! S’écria Hermione, ON T’ATTEND POUR LES OUVRIR !

Anastasia, qui avait d’abord cru à l’explosion d’une bombe se redressa brusquement et dit, d’une voix pâteuse :

-Hein… Kesskia ? Kesskispasse ?
-CADEAUX !! Hurlèrent les cinq autres.
-C’est bon, m’agressez pas, souffla la jeune fille, en se levant.

Elle enfila une robe de chambre de soie bleue par dessus sa longue chemise de nuit blanche et se dirigea vers le tas de cadeaux aux pieds de son lit.
Le premier cadeau qu’elle ouvrit était celui de Harry. Ce dernier lui avait offert une paire de boucles d’oreilles qui étaient deux perles de couleur rouge en forme goutte et qui changeaient de couleur en fonction de son humeur.
Ron lui avait offert toutes sortes de confiseries et farces et attrapes du magasin de ses frères, Fred et Georges.
Hermione lui avait offert un livre intitulé Comment maîtriser ses pouvoirs spéciaux ?
Après il y avait un nécessaire à balais, un fin bracelet d’or, les pâtés, gâteaux et le pull de Mme Weasley et un bouquet de fleurs anonyme.
Curieusement, la jeune fille ne remarqua aucun cadeau de la part de Drago, mais elle le soupçonnait d’être pour quelque chose dans l’affaire du bouquet.
Chacun attendait le soir avec impatience. Et il arriva très vite.

Drago, vêtu d’un pantalon noir, d’une chemise blanche et d’une veste longue, noire aux boutons d’argent, attendait devant le portrait de la Grosse de Dame qui gardait l’entrée de la salle commune des Gryffondor. Il faisait les cents pas et ne savait pas pourquoi il était aussi anxieux. Il tenait un paquet carré, doré avec un ruban bleu qu’il tournait nerveusement entre ses mains.
Soudain le portrait s’écarta pour laisser passer deux jeune filles, toutes deux magnifiques.
Hermione, vêtue d’une longue robe rose lança :

-Bonsoir Drago, tu attends Ann, je pense.
-Oui, répondit le jeune homme.
-Elle est magnifique ! S’exclama Parvati Patil, vêtue d’une robe vert pomme parsemée de paillettes à certain endroits, tu verras, elle arrive.

Les deux Gryffondors s’éclipsèrent rapidement en murmurant.
Le Serpentard se retourna face au portrait quand celui-ci bascula. Elle était la, en face de lui, dans une robe… La plus belle qu’il n’eut jamais vu : La robe était argentée ave des reflets. Sur le corset, des strass et des perles blancs et argentés étaient cousus. Le tissu de ce qui faisait la jupe était recouvert d’un voile de couleur argenté également, ouvert au milieu. La robe n’avait pas de manches, seules deux très longues bandes de tissu argenté étaient cousues au niveau des épaules et tombaient derrière ses bras.
Les longs cheveux roux étaient retenus en un haut chignon d’où s’échappaient des mèches noires, bouclées. Les deux mèches blanches avaient été mêlées aux cheveux noirs et tombaient de chaque coté de son visage, en boule également.
Devant son chignon, elle avait mis un diadème d’argent et de diamants, petit et finement travaillé.

-Je… Je vois que tu n’as pas de collier, dit Drago d’une voix rauque, dans un sens, ça m’arrange.

Il lui tendit le paquet en lançant un « Joyeux Noël ».
Une fois le papier tombé, Anastasia se retrouva avec un écrin de velours noir entre les mains. Elle l’ouvrit et découvrit un fin collier de diamants, représentant un serpent dont les yeux étaient en saphir.

-Dray… C’est magnifique… Murmura t’elle.

Le jeune homme prit le collier de l’écrin pour le passer autour du cou de la Gryffondor, fit disparaître la boite et le papier puis fit apparaître un miroir. La jeune fille s’observa quelques instants avant de se retourner pour déposer un baiser sur la joue du Serpentard. Ce dernier se mit à rougir.
Tous les deux partirent vers la grande salle bras dessus bras dessous. Il n’y avait pas mal d’élèves dans le hall et chacun se retourna vers le couple. Les garçons dévisageaient ou regardaient Anastasia avec un peu trop d’insistance au goût de Drago qui leur lançait des regards noirs.
Ils entrèrent dans la grandes salle dont les murs étaient recouverts de glace éternelle pour aller piquer quelques trucs à manger. La aussi les autres élèves les regardaient avec des yeux ronds ainsi que les professeurs. Les deux jeunes s’approchèrent du buffet en évitant les danseurs qui prenaient tout l’espace de la grande salle.

-Je n’aime pas comment Rogue te regarde, dit Drago entre ses dents.
-Tu penses quoi ? Demanda Anastasia, avec un sourire, qu’il va me violer sur place ?
-Non, mais il n’y a que moi qui ai les droit de te regarder comme ça, répliqua le jeune homme, et pas tous ces autres abrutis.
-N’y penses plus… Viens, on va danser.

Elle l’entraîna sur la piste de danse et commencèrent par une valse. La jeune fille nota que son partenaire c’était amélioré. Après quelques minutes de danse, le Serpentard demanda :

-D’où elle vient cette robe ? Et tout ce que tu as en fait.
-Cette robe et la rouge du bal d’Halloween étaient à ma mère, répondit la Gryffondor, et mes bijoux, c’est ceux que j’avaient cousus dans ma robe, il y a huit ans… La plupart du moins… Si non, mes autres robes je les ai achetées ou faites faire… Mais il ne me reste pas beaucoup de choses de… Ma vie d’avant disons.
-Et… Ça te fait quoi de retourner au palais demain ?
-Bizarre, j’ai envie d’y retourner, mais j’ai peur de ce que je vais voir… C’est la bas que j’ai vécu et je suppose que tout a été détruit et pillé… On verra demain… Mais parlons d’autres choses, ajouta Anastasia, en souriant.

Ils achevèrent leur soirée sur un slow et tous les deux allèrent se coucher dans le dortoir de Drago.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent EmptyMer 20 Aoû - 14:57

Chapitre 12... Mais si non, Voldemort !! Enfin non, Raspoutine ! Voldemort il est à la fin ! Partie1


Nouveau face à face

Le lendemain, Anastasia se réveilla aux cotés de Drago. Ce dernier avait posé sa tête sur sa poitrine et avait passé un bras autour de sa taille. La jeune fille tourna la tête pour voir sa robe ainsi que les affaires du Serpentard en tas sur le sol.
Elle passa une main dans les cheveux blonds du jeune homme mais ce dernier grogna :

-Pas touche… Mes cheveux…
-Tu es réveillé à ce que je vois, répliqua la Gryffondor.
-Ouais, c’est ta faute, répondit Drago, je dormais bien et tu as ébouriffé mes cheveux !
-Quel drame…

Anastasia laissa retomber sa main mollement sur le matelas et soupira. Le jeune homme se poussa un peu et vint coller sa tête contre celle de la Gryffondor.

-Prête pour tout à l’heure ? Demanda t’il.
-Oui, répondit la jeune fille, mais un peu anxieuse quand même…
-Tu m’étonnes…

Ils restèrent un moment silencieux puis Anastasia se leva. Elle était en sous-vêtements et Drago lança :

-Tu fais une belle tentation dans cette tenue.

Elle se retourna, le feu aux joues.

-J’adore te faire rougir, continua le jeune homme.
-Arrêtes, marmonna t’elle.

La jeune fille ramassa sa robe, prit son diadème qui était sur la table de nuit et se jeta un sort de désillusion.

-Je reviens, bouges pas, lança t’elle, en passant la porte.

Elle regagna la tour des Gryffondors sans croiser personne à part Peeves. Celui-ci ne la remarqua pas.
Elle monta dans on dortoir sans faire de bruit ; Parvati et Lavande dormaient à poings fermés, épuisées de leur soirée.
Anastasia attrapa une longue jupe rouge foncé et un chemisier blanc à longues manches et enfila rapidement le tout après s’être désillusionnée. Elle redescendit dans la salle commune avec un paquet dans les mains et se dirigea vers le dortoir de Drago. Ce dernier ne s’était toujours pas levé et attendait, en boxer, allongé sur son lit. En entendant le portrait pivoter, il se leva d’un bond, passa une robe de chambre et sortit de la pièce.
Quand il fut en face d’elle, Anastasia lui tendit le paquet en disant :

-Je n’ai pas pu te le donner hier, alors je te le donne aujourd’hui.

Le Serpentard prit le petit paquet que lui tendait la jeune fille et l’ouvrit. Il laissa échapper une exclamation lorsqu’un Vif d’Or lui tomba entre les mains.

-Merci, Ann, murmura t’il, en laissant filer la petite balle doré, j’ai toujours rêvé d’en avoir un.

Au moment où le Vif d’Or passait au dessus de sa tête, il le rattrapa de justesse.

-Il est quelle heure ? Demanda t’il.
-Onze heures moins le quart, répondit la Gryffondor.
-Déjà, s’étonna le jeune homme.

Elle hocha la tête en guise de réponse. Drago soupira et partit dans sa chambre se changer. Quand il revint, il lança :

-Tu crois qu’il y aura des Mangemorts ?
-Je ne sais pas, répondit Anastasia, mais je suppose que l’Horcruxe n’est pas sans protection.
-Si les Mangemorts viennent, j’aimerais qu’il y ait mon père, dit le jeune homme, plus pour lui même que pour la Gryffondor, je pourrai lui faire payer toutes ces années où il m’a tyrannisé… Si seulement mère avait été la…

Le regard d’Anastasia s’assombrit et elle baissa la tête. Le Serpentard la prit par les épaules et demanda :

-Quoi ? Qu’est ce qu’il se passe ?
-Quand on était dans le train en début d’année, tu n’as pas trouvé mon explication… Rapide quand j’ai parlé de ton père ? Questionna t’elle.
-Je n’y ai pas vraiment fait attention, non, ça ne m’a pas… sauté aux yeux, répondit-il.
Elle se tourna les doigts nerveusement.

-Ann… Murmura Drago, dit moi…
-Je… Je ne sais pas si… Hésita t’elle.
-Qu’est ce qu’il s’est passé, Ann ?
-Je ne te l’ai pas dit… Souffla t’elle, je ne sais pas ta réaction… Mais…

Elle s’arrêta et se frotta fébrilement les yeux. Elle semblait terrifiée.

-Quoi ? C’est ma mère ? Demanda le jeune homme.

Elle fit un signe de tête positif.

-C’est ton père qui l’a tuée, lâcha t’elle, d’une voix à peine audible.

Le Serpentard se raidit ; Ce n’était pas possible.

-Qu’as tu dis ? Lâcha t’il, un peu sèchement.
-Je l’ai su, c’est tout, paniqua Anastasia, j’avais pris la sale habitude de sortir du palais à la tombée de la nuit, quand tout le monde me croyait au lit… Et un jour, j’ai surpris une conversation entre ton père et quelqu’un d’autre, je ne sais pas qui… Dans une ruelle sombre, à coté de laquelle je passais…
-POURQUOI A T’IL FAIT ÇA !? Rugit le jeune homme, ce qui effraya la jeune fille qui recula.
-Ton père a toujours voulu que tu deviennes comme lui, Mangemort… Ta mère ne voulais pas et défendait tes intérêts… Elle ne voulait pas te voir devenir comme… Comme son mari, c’est tout. Et c’est donc pour ça qu’il l’a tuée, et ta sœur aussi : Elle avait assisté à la scène et menaçait de dénoncer ton père…

Drago n’en revenait pas. Il s’affala dans le canapé et prit sa tête entre ses mains. Anastasia s’assit à coté de lui et passa un bras autour de ses épaules.

-Il le paiera, murmura le Serpentard, je le tuerai…
- …

Quelqu’un frappa à la porte et ils sursautèrent. Le jeune homme se leva comme s’il avait reçu une décharge électrique. Ce qui fit sursauter la Gryffondor.
Ils allèrent ouvrir le portrait et découvrirent derrière Harry, Ron et Hermione.

-On y va, annonça Harry, d’autres membres de l’AD et de l’Ordre du Phénix nous attendent dans le bureau de McGonagal.
-On y va comment ? Demanda Drago.
-En portoloin, répondit Hermione, mai vite, on part dans dix minutes.

Anastasia et Drago attrapèrent chacun un gilet et se dirigèrent avec les trois autres vers le bureau de la directrice adjointe.

-Ah ! Vous voilà enfin ! Lâcha cette dernière, lorsque les cinq furent arrivés dans le bureau, il ne reste plus que cinq minutes !

Dans le bureau, de plus de McGonagal et du professeur Dumbledore, il y avait Neville Londubat, Luna Lovegood, Ginny Weasley, membres de l’AD et Nymphadora Tonks, Remus Lupin, les Jumeaux Weasley, Fred et Georges, puis Mr et Mme Weasley, membres de l’Ordre du Phénix.
Anastasia, qui tenait la main de Drago sentit tous les regards se braquer vers elle. Elle détestait ce situations.

-Soyez prudents, dit le professeur Dumbledore, nous vous laissons.

Les quatorze personnes attrapèrent le portoloin et deux minutes plus tard se retrouvèrent dans la neige. Ils se relevèrent et se retrouvèrent face à un immense palais baroque ; Les murs étaient blanc-bleuté, les cadres des fenêtres étaient en or ou plutôt avaient été car on avait tout pillé. Anastasia sentit son cœur chavirer lorsqu’elle vit que plusieurs fenêtres étaient brisées et la grande porte, défoncée, était obstruée par des planches de bois. Il y avait des trous dans la toiture et l’aile gauche était à moitié en ruine.
Ils avancèrent vers la porte, s’enfonçant dans la neige jusqu’aux genoux.

-Comment on fait pour entrer ? Demanda Ron, bêtement, en voyant les planches de bois vermoulues.
-Comme ça, répondit Anastasia en passant devant lui.

Elle glissa ses doigts entre deux planches qui faisaient un jour et tira. Elle tira un bon coup et arracha quatre planches clouées ensembles. Le trou ainsi fait permettait à trois personnes de passer en même temps.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent EmptyMer 20 Aoû - 14:59

Partie 2
* Sur Once Upon a December (Anastasia)

*Ils pénétrèrent dans un immense hall. Le sol était de marbre blanc et noir en damier, les murs recouverts d’une tapisserie rouge et d’or. Des escaliers de marbre blanc recouverts de tapis rouges poussiéreux et déchiquetés menaient à un palier donnant une vue plongeante sur le hall. Au plafond, pendait un énorme lustre dont certains cristaux étaient manquants ou brisés.
On aurait pu imaginer une atmosphère chaleureuse mais on était loin des comptes : Le sol était poussiéreux, jonché de débris de verre, de morceaux de tentures et de tapisseries. Les grandes fenêtres étaient brisées, laissant entrer l’air froid.

-C’est vétuste, lança Anastasia, d’une voix faible.

Ron acquiesça. Harry demanda :

-Comment on fait ? C’est grand. Je ne sais pas s’il faudrait se séparer en groupes, je ne préfère pas…
-Tu as raison, répondit Lupin, il vaudrait mieux rester ensemble.

Ils gravirent les escaliers, leurs baguettes pointées en avant. Ils traversèrent des couloirs , montèrent et descendirent d’autres escaliers, parcoururent bon nombre de couloirs mais ne trouvèrent pas l’Horcruxe.

-Tu es sur qu’il est ici, Harry ? Demanda Hermione, au bout d’un moment.
-Oui, répondit-il, sur la défensive, Ann, il n’y aurait pas une pièce susceptible qu’on aurait pas encore fouillée ?
-Euh… Je ne voix que la grande salle de bal c’est tout, murmura t’elle, mais il faut descendre.

Ils descendirent donc tous au rez-de-chaussée. Ils marchèrent le long d’un longs couloirs aux fenêtres éventrées et se retrouvèrent face à une grande porte de bois blanc aux contours et montants d’or, qui n’était pas défoncée. Anastasia tira le loquet et poussa la porte qui s’ouvrit lentement.
Il fallait descendre quelques marches sur la gauche pour se retrouver sur une sorte d’estrade de moquette rouge et faire face à une grande, très grande salle dont le parquet dessinait des sortes d’étoiles sur le sol mais qui, à présent, était poussiéreux et craqué par endroits. De chaque coté, il y avait onze fenêtres allant du sol au plafond avec des cadres qui avaient du être en or. Les vitres étaient presque toutes brisées.
A l’autre bout de la salle, en face d’un grand tableau représentant Anastasia et sa famille, il y avait quelque chose en lévitation à environ 1m50 du sol entouré d’un halo vert. On distinguait, à l’intérieur de ce halo, un médaillon dont le rubis paraissait gris.

-C’est sûrement l’Horcruxe ! S’exclama Harry.

Il s’élança.

-Harry ! Attention ! S’écria Anastasia.

Le jeune homme se stoppa net : Des poignards étaient suspendus dans les airs, leurs lames d’argent pointées vers lui. Ils se mirent seuls en mouvement et foncèrent sur le brun. Ce dernier se sentit projeté sur le coté, alors que les poignards allaient le frapper puis entendit une détonation.
Il se redressa pour voir Drago, Lupin, Hermione et Ron, la baguette levée, des éclats d’argent à leurs pieds. Anastasia n’était pas avec eux. Il se retourna pour faire face à un loup blanc dont les poils au niveau de la colonne vertébrale étaient roux foncé aux yeux verts tirant vers le bleu.
Sous les eux étonnés de Harry et des autres, le loup se métamorphosa ; Ce n’était autre qu’Anastasia.

-Ann ! S’écria Hermione, surexcitée, tu ne nous as pas dit que tu es Animagus !

Anastasia fit la moue et ne répondit pas ; Quelque chose n’allait pas : C’était trop calme et les poignards avaient été trop faciles à anéantir.
Soudain, les grandes portes de la salle claquèrent violemment, ce qui fut sursauter tout le monde. Les quatorze personnes se retournèrent d’un même mouvement.

-Votrrr Altesse Imperrrialeû, la Grrrandeû Duchesse Anastasia Nicolaïevna… Lança une voix dépourvue de vie, jeû vous attendais…

La jeune fille fit volt-face et poussa un hurlement en reconnaissant Raspoutine à coté de l’Horcruxe. L’homme, vêtu d’une robe de sorcier noire, en lambeaux et d’une cape rouge foncé dont le capuchon était rabattu sur sa tête. On ne distinguait rien de lui, pas même ses yeux. Il avança péniblement ; On aurait dit qu’il devait faire des efforts pour ne pas s’écrouler.

-Ceûla fait un bout deû temps… Souffla le Mage Noir.

Avant que les membres de l’Ordre et les adolescents aient pu réagir, Raspoutine leva le Reliquaire et une fumée verte commença à se propager dans la salle, lentement. Puis, brusquement, la fumé forma une sorte de serpent ondulant qui se précipita vers le groupe. Anastasia, qui avait anticipé l’action, se précipita devant le groupe et s’écria :

-PROTEGO !!

La formule ayant été prononcée, le sort été beaucoup plus puissant. Le pseudo-serpent de fumée vola en éclats, créant une rafale de vent.

-Pas mal, lança Raspoutine, de sa voix gutturale, mais voyons voirrr comment notrrreû Grrrandeû Duchesseû seû débrrrouille avec ça.

Au début, la jeune fille ne vit pas tout de suite où Raspoutine voulait en venir et étouffa une exclamation ; Une obscurité soudaine prit place et à sa droite apparut sa famille, baïonnettes sous la gorge. Ils semblaient si réels.

-Nastya… Murmura faiblement Alexandre.

Anastasia sentit ses yeux piquer. Etaient-ils vivants ou morts ? Non, elle les avait vu se faire tuer, ils ne pouvaient pas être en vie. Pourtant, elle gardait la baguette levée et ne faisait rien. Raspoutine avait noté cette attitude et il lança :

-Lanceû moi un sorrrt, ils mourrront pourrr deû bon…
-Mais ils sont déjà… MORTS !! Hurla la jeune fille, qui à présent, ressentait de la rage.

Elle lança un sort que le Mage Noir eut du mal à esquiver.

-Ce n’était pas mal, nargua t’il, mais…

Les « corps » de la famille impériale ainsi que ceux des tireurs se décomposaient à vue d’œil.

-Jeû t’avais dit…
-VOUS N’ETES QU’UN MENTEUR !

Une vague d’argent sortit de la baguette d’Anastasia et fit disparaître toutes les illusions. Raspoutine ne se défendait pas, elle ne trouvait pas ça normal ; D’habitude, il aurait déjà attaqué.

-Tu nêu teû laisseû pas dépasser parrr tes émotions… Qu’est ceû queû tu peux êtrrre insensibleû…

Sans prévenir, il leva son Reliquaire et un éclair aveuglant envoya la Gryffondor à travers la vitre. Les autres hurlèrent.

-ANN !! S’écria Drago, avant de s’élancer.

Il n’avait pas parcourut dix mètres qu’il entra en contact avec une barrière invisible. Le choc qu’il reçu lui fit faire un bond. Il ne pouvait pas aller plus loin, Raspoutine avait jeté un sort qui empêchait quiconque de passer.
Anastasia, un peu sonné, se releva lentement. Ses vêtements trempés par la neige étaient froids et elle s’était coupée avec les débris de la vitre. Elle re-pénétra dans la salle en se frottant le bras droit. Sa lèvre saignait et son chemisier était arraché à quelques endroits. Raspoutine ricana mais il perdit vite son sourire lorsqu’il vit la jeune fille pointer sa baguette vers lui. Un éclair bleu le frappa de plein fouet. Il fit un vol plané de plusieurs mètres. Il se releva, son capuchon était tombé mettant ainsi à jour un visage mutilé aux yeux dont l’éclat était inquiétant. On aurait plutôt dit un crâne avec de longs cheveux et une longue barbe noirs, emmêlés et sale. La Gryffondor étouffa une exclamation.

-Vois ceû queû jeû suis deûveûnu… Murmura le Mage Noir.
-Je n’en ai que faire, répliqua Anastasia, vous avez tué ma famille.

Elle lança un autre sort qui manqua Raspoutine de peu. Ce dernier répliqua en lui lançant un sort meurtrier. Elle se baissa à temps pour l’éviter et le rayon de lumière fit voler une vitre en éclats. La jeune fille se tourna vers les autres, Harry lui cria :

-On ne peut pas t’aider, Raspoutine nous en empêche !

Elle fit volt face pour foudroyer le Mage Noir du regard. Celui-ci ricanait de nouveau ; Il dit d’un voix sifflante :

-Tes amis… Ils neû peuvent pas bouger, ni parrrtirrr…

Soudain un éclair vert vint toucher Ginny en peine poitrine. Cette dernière fit un vol plané et hurla avant de retomber au sol, Luna subit le même sort tout de suite après.

-Ginny ! Hurlèrent les Weasley, Harry et Hermione.
-Luna ! Hurla Neville.

Ils ne pouvaient pas aller les rejoindre. Anastasia se précipita sur elles.

-Je ne sais pas, annonça t’elle, je ne sens pas leurs pouls…
-Ils y passerrront tous… Dit Raspoutine, voyons qui seûrrra leû prochain… Leû blond ?
Anastasia se tourna vers Drago. Ce dernier regardait droit devant lui. Quand il tourna sa tête vers elle, le jeune fille pu, pour la première fois, voir de la peur dans son regard.

-Dis-lui adieu, lança Raspoutine.
-JAMAIS ! Hurla la Gryffondor.
-Dois-jeû crrroirrreû queû j’ai touché un point sensibleû ?

Neville et Mme Weasley subirent la même chose que Luna et Ginny. Anastasia se mit face à Raspoutine et lança un autre sort.

-J’ai vu mieux… Nargua le Mage Noir.

La jeune fille fulminait. Quand il lui lança un autre sort mortel, elle ne bougea pas.

-ANN ! Hurlèrent les autres, en voyant l’éclair se rapprocher dangereusement.

Au dernier moment, elle leva sa baguette et emprisonna l’éclair dans une sorte de bulle invisible qu’elle lança vers le mur invisible qui emprisonnait ses amis. Raspoutine qui n’avait pas prévu ça, regarda avec effarement son mur invisible s’effondrer comme s’il eut été de verre. Une fois libre, Harry, Ron et Mr Weasley se précipitèrent sur Mme Weasley, Neville, Luna et Ginny. Drago, Fred, Georges, Tonks et Lupin allèrent se mettre aux cotés d’Anastasia.

-Tu crrrois t’en tirrrer…

Raspoutine lança un sort en direction de Harry, Ron et Mr Weasley. La Gryffondor, rapide, lança un autre sort qui fit dévier celui du Mage Noir. L’éclair revint vers elle et la jeune fille lança un sort du bouclier si puissant que Raspoutine fut projeté quelques mètres plus loin.
Profitant qu’il était un peu sonné, la jeune fille se métamorphosa en loup et se précipita sur le Mage Noir dans le but de lui prendre son Reliquaire. Mais le sorcier reprit rapidement ses esprits. Un éclair blanc toucha le loup, en pleine poitrine, qui reprit sa forme humaine. Immédiatement, Drago se précipita sur Anastasia.

-Tu neû bougeûrrra pas deû la toi !

Raspoutine saisit le jeune homme par le bras au moment où celui-ci passait devant lui.

-Malefoy, n’est ce pas ? Murmura le Mage Noir, à l’oreille du Serpentard, jeû neû pensais pas qu’un Malefoy pouvait deûveûnirrr trrraîtrrre à son sang.

Drago chercha à sa défaire de l’emprise de Raspoutine, sans succès. Au contraire, ce dernier resserrait son étreinte à chaque mouvement qu’il faisait.
Tonks, Lupin et les jumeaux Weasley levèrent leurs baguettes. Anastasia se releva péniblement en se tenant le ventre et pointa sa baguette sur Raspoutine à son tour.

-Lâchez-le ! Ordonna t’elle, d’un voix forte malgré son état d’épuisement.
-Tu leû crrrois vrrraiment ? Lança le Mage Noir, en poussant brutalement Drago à terre, ENDOLORIS !
-DRAGO !

Lupin et Tonks lancèrent un sort ensemble qui fut paré par Raspoutine. Ce dernier leva le sort mais laissant le Serpentard, allongé à terre, recroquevillé sur lui même, tremblant. Avec un sourire satisfait, il poursuivit :

-Jeû neû sais pas si tu teû souviens deû ta mère, uneû charrrmanteû perrrsonne…
-Ne parlez pas de ma mère ! Hurla Anastasia, qui écumait de rage.
-Mais tu étais trrrop jeuneû… Tu neû l’as pas vue meû suppliant à geûnoux d’arrrêter les Dolorrris…
-TAISEZ-VOUS !
-Ta soeurrre Tatiana aussi…

Voyant que Raspoutine levait lentement sa baguette vers Drago, la jeune fille s’écria :

-EXPELLIARMUS !

La baguette de bois noir roula jusqu’aux pieds de Drago, en revanche, le Reliquaire roula jusqu’aux pieds de la Gryffondor. Elle appuya le talon de sa chaussure contre la paroi de verre qui se fendilla dans un craquement sonore.

-Non… Jeû t’en prie… Supplia le Mage Noir en rampant sur le sol, tu neû peux pas…
-Ça, c’est pour ma famille, lança t’elle en écrasant d’avantage le tube de verre.
-ARRRETEÛ !! Hurla le sorcier.
-Ça, c’est pour mes amis ! Continua t’elle en appuyant davantage sur le Reliquaire.
-NON !

Elle prononça un mot en Russe et fit voler le Reliquaire en éclats. Raspoutine hurla avant que son corps ne disparaisse. Anastasia tomba à genoux.

-Ann… Murmura Drago, en se précipitant vers elle.

Il la prit par les épaules et la serra contre lui pendant que Tonks, Lupin, Fred, Georges et les autres arrivaient.

-Ça va… Je n’ai rien… Dit-elle, en voyant les mines inquiètes des autres.
-Plus pour long temps, lança une voix froide et cruelle.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent EmptyMer 20 Aoû - 15:02

Chapitre 13… L’auteur s’est permis quelques petites inventions… (XD)

Une erreur qui n’aurait jamais dû arriver…

Ils sursautèrent et se retournèrent : Voldemort et ses sbires se trouvaient dans l’embrasure d la porte qu’ils avaient franchie pour entrer dans la salle quelques instants au paravent. Malgré ses cotes douloureuses, Anastasia se releva prestement en brandissant sa baguette magique. Drago s’approcha d’elle et passa un bras autour de sa taille. Lucius Malefoy se détacha du groupe de Mangemorts et lança :

-Tu me déçois Drago…

Le jeune homme décrocha un regard assassin à celui qu’il ne considérait plus comme son père.
Harry, qui était devant, détailla le groupe ennemi ; Il repéra, de plus de Lucius Malefoy, Bellatrix Lestrange, Fenrir Greyback, Barty Croupton junior, Peter Pettigrow, Crabbe et Goyle seniors mais les autres étaient masqués et Harry ne pouvait les distinguer.
Entre temps, l’atmosphère, qui était déjà fraîche, s’était considérablement refroidie. Une rafale de vent s’engouffra par les vitres brisées et les membres de l’Ordre ainsi que les élèves tournèrent la tête.

-Oh… Mon dieu… Murmura Hermione, en reculant.
-Les Détraqueurs sont à ma botte, lança Voldemort ironiquement.

Nymphadora Tonks s’effondra au sol. Lupin se précipita sur elle.
Harry, Ron, Hermione, Anastasia, Drago, Fred, Georges et Mr Weasley se retournèrent pour faire face à une centaine de Détraqueurs.

-vous savez jeter un sort du Patronus ? Demandèrent Harry et Anastasia en se tournant vers les autres.

Ron et Hermione firent non de la tête mais Drago, Fred, Georges et Mr Weasley firent une grimace l’air de dire oui mais pas très bien. Ils n’eurent pas le temps de réfléchir plus longtemps car une vingtaine de Détraqueurs entrèrent dans la salle et fondirent sur le groupe.

-EXPECTO PATRONUM ! S’écria Anastasia, avant que les autres aient pu réagir.

Son Patronus de fumée argenté qui sortit de sa baguette avait une forme peu commune : On aurait dit qu’il avait une forme humaine très fine et très allongée mais quelque chose faisait étranger. Le Patronus de précipita sur les Détraqueurs. Ces derniers se volatilisèrent, laissant derrière eux des nuages de fumée noire.

-Beau Patronus, commenta Harry, mais on ne pourra pas tenir longtemps ; les Détraqueurs reviennent à chaque fois plus nombreux…
-Il faut que tout le monde essaye de produire un Patronus, dit Anastasia, en se tournant vers les autres.

Harry et la jeune fille se mirent en avant et lancèrent le sortilège du Patronus en même temps. Derrière eux, Drago, Fred, Georges et Mr Weasley produirent également un Patronus, cependant, beaucoup plus clair que celui les deux autres. Ron et Hermione ne parvinrent qu’à produire un peu de fumée d’argent.
Ils éliminèrent pas mal de Détraqueurs, mais ces derniers revenaient toujours plus nombreux.

-Ça ne va pas, il y en a trop, souffla Mr Weasley.
-Il faudrait pouvoir unir nos Patronus, mais c’est assez compliqué, dit Anastasia.
-Ça se fait ? S’étonna Harry.
-Oui mais c’est plutôt… difficile, répondit la jeune fille.

Ils se retournèrent pour faire face à l’immense masse noire et glacée un avançait lentement vers eux. Ils déglutirent.

-Euh… Lancez le Patronus, murmura Anastasia en ne cessant pas de fixer les Détraqueurs.
-Maintenant ? Demandèrent Drago, Fred et Georges, à l’unisson.
-Oui, ensemble, à trois… Deux… Un…

Les huit personnes lancèrent leurs Patronus et rapidement, Anastasia les fit fusionner avant de les lancer sur les Détraqueurs. Pendant quelques secondes qui parurent une éternité, une lumière blanche aveuglante sortit de la baguette magique de la jeune fille. Quand la lumière s’éteignit, les Détraqueurs avaient disparus, laissant pour seule trace de leur passage, une sorte de brouillard gris.
Il y eut des murmures parmi les Mangemorts et Voldemort ne put retenir son étonnement. Il ne se passa plus rien pendant une dizaine de secondes puis, sans prévenir, les Mangemorts attaquèrent. Ayant vu le coup venir, Hermione, Ron, Lupin et Drago lancèrent, en même temps, le sort du Bouclier. Ils mirent à terre cinq Mangemorts d’un coup. Ceux qui restaient ainsi que Voldmort descendirent pour venir sur le parquet et se mettrent face aux membres de l’Ordre et aux élèves.
Rapidement, chacun se trouva confronté à quelqu’un ; Harry contre Voldemort, Hermione contre Bellatrix Lestrange, Anastasia et Drago contre Lucius Malefoy, Fred et Georges contre Greyback et Mr Weasley contre Barty Croupton Junior. Au début, chacun se battait rudement, mais après une heure ou deux de combat, ils commençaient à se fatiguer et perdaient de leurs réflexes. Surtout Anastasia, qui épuisée, reçut en pleine poitrine, un sort que Lucius Malefoy lui lança. Ce dernier afficha un air satisfait. Drago se précipita sur la jeune fille ; Elle était consciente et tenta de se relever. Elle s’assit et, sans prendre la peine de se relever, recula un peu en voyant le Mangemort approcher.
Drago se releva et se plaça devant la jeune fille.

-Tu n’es qu’un traître à ton sang Drago, lui lança Lucius.
-Je n’en ai que faire, répliqua le jeune homme, je ne veux pas vous ressembler.

Le père gifla violemment son fils qui tomba à terre. Ce dernier n’eut pas le temps de reprendre ses esprits que le Mangemort le saisit par les cheveux pour le forcer à se relever. Anastasia se redressa brusquement et agrippa le poignet de Lucius Malefoy.

-Lâchez-le, vous ne…
-Toi, ma Sang-De-Bourbe, coupa t’il, en lâchant Drago pour saisir la jeune fille par le collet en effleurant sa poitrine, je veux qu’une seule chose de toi, et… je ne t’en demanderai pas davantage… Pour le moment.

Il passa brusquement un bras autour de la taille de la jeune fille et lança un sort au Serpentard qui s’effondra de nouveau.

-DRAGO ! Hurla Anastasia.
-La ferme toi, répliqua Lucius Malefoy, en la giflant.
-On Transplane ! Cria une voix, au même moment.

Les Mangemorts transplanèrent. Tout redevint calme et il y eut un gros vide. Les élèves et les membres de l’Ordre se regardèrent. Ginny, Luna, Neville et Mme Weasley avaient réussi à se relever et avaient rejoint les autres. Drago était toujours étendu de tout son long sur le sol et se redressait péniblement. Les jumeaux Weasley vinrent l’aider. A ce moment là, Harry qui avait regardé autour de lui et récupéré l’Horcruxe demanda :

-Où sont Ann et Hermione ?

Manoir Malefoy dans un grand hall de marbre gris aux chandeliers d’argent…

-Lâchez-moi !
-LA FERME !

Lucius Malefoy tenait fermement Anastasia, qui se débattait, par la taille. Greyback retenait Hermione par le bras. Celle-ci se débattait également comme un folle.

-Qu’est ce qu’on fait d’elles ? Demanda Crabbe senior, intéressé.
-C’est possible de s’amuser avec ? Renchérit Goyle senior.
-Avec Granger, vous faites ce que vous voulez, répondit Lucius Malefoy, en lançant un regard à la brune qui pleurait, mais Rhomanov, hors de question de l’approcher, elle est à moi.

Anastasia cessa de se débattre, abasourdie par ce qu’elle venait d’entendre, se laissant traîner par Malefoy alors que Greyback, Crabbe, Goyle et les autres emmenaient Hermione qui hurlait et se débattait vainement.
Le Mangemort emmena la jeune fille dans les sous-sols du manoir. Ils descendirent un escalier de pierre brute en colimaçon et arrivèrent dans un couloir froid et sombre éclairé par des torches qui diffusaient une lumière bleue, glacée.
Lucius Malefoy ouvrit une porte de bois d’un coup de pied.
A ce moment la, Anastasia sembla sortir de sa transe et au moment ou l’homme allait la pousser dans sa geôle, elle s’arracha à son étreinte et se mit à courir. Le Mangemort, qui avait anticipé son action n’eut qu’un pas à faire pour la rattraper. Il la saisit par les cheveux, ce qui lui arracha un cri de douleur et l’attira contre lui.

-Tu ne te joueras pas de moi comme ça, susurra t’il à l’oreille de la Gryffondor.

Il la poussa brutalement à l’intérieur de la pièce et verrouilla la porte.
Avec une rapidité surprenante, Anastasia se retourna pour se jeter contre la porte.

-LAISSEZ MOI SORTIR !! Hurla t’elle.

Pas de réponse. Elle tambourina, hurla et se laissa finalement glisser contre le panneau de bois et fondit en larmes. Elle releva la tête et observa la cellule ; La pièce était plus grande que ce qu’elle imaginait. En guise de lit, une planche de bois était fixée au mur, en face d’un soupirail. Une couverture fine et rongée aux mites était posée sur le pseudo lit. Lentement, la jeune fille se leva et s’approcha du soupirail. L’air froid de l’hiver lui ébouriffa les cheveux et la fit claquer des dents. Malgré tout, elle passa une main entre les barreaux gelés pour écarter la neige qui lui obstruait la vue.
Elle n’eut pas le temps de voir grand chose car un déclic se fit entendre.
Anastasia fit volt face rapidement pour voir Lucius Malefoy entrer en tenant un gobelet fumant. Il s’approcha vivement après avoir fermé la porte. La jeune fille, épouvantée, recula et se retrouva plaquée contre le mur.

-Bois-ça, ordonna le Mangemort, sa voix claquant comme un fouet.
-Et si je refuse ? Provoqua la Gryffondor.
-Je t’y forcerai, autant t’y faire tout de suite, répliqua Malefoy.

Il l’empoigna brutalement.

-Tu ne pourras pas rester une éternité sans respirer, lança t’il, amusé de voir la jeune fille retenir son souffle.

Anastasia fut finalement contrainte à boire le contenu du gobelet. Immédiatement, elle se sentit faible et tomba à genoux.
Malefoy ricana.

-Il n’y a que cette position qui te convient, lança t’il.

La jeune fille releva le tête, les larmes aux yeux avant de s’écrouler. Le Mangemort la traîna jusqu’au pseudo lit et la laissa tomber. Avant de sortir, il lui lança un regard assassin et lui jeta :

-N’essaye pas de te métamorphoser ou de faire une quelconque magie, tu n’y arriveras pas…

La Gryffondor aurait voulu réagir, mais elle n’y parvint pas. Finalement, une fois Malefoy parti, elle se laissa sombrer dans le sommeil, les cris d’Hermione résonnant à ses oreilles.

A Poudlard, dans la salle commune des Préfets en Chefs, trois personnes étaient assises près de la cheminée. Drago se tenait la tête entre les mains et sanglotait. Harry et Ron ne savaient que faire.

-Ann… Ce n’est pas possible… Ann… Murmurait sans cesse le Serpentard.

Il avait cru s’évanouir quand il s’était aperçut que son père avait emmené la jeune fille. Qu’est ce qu’on allait lui faire ? La tuer ? La torturer et la tuer en suite ? Un nouveau sanglot franchit ses lèvres. Pourquoi elle ? Il n’aurait jamais du la laisser…
A ce moment là, le professeur McGonagal entra dans la pièce. Elle semblait elle aussi bouleversée. Drago ne releva même pas la tête.

-Mr Malefoy… Murmura la professeur d’une voix rauque.

Le jeune homme se releva brusquement. Il avait les yeux rouges et gonflés emplis de larmes. Il hurla, d’un colère inexpliqué :

-MAIS FOUTEZ MOI LA PAIX… ma faute…

Il se précipita dans sa chambre sans un regard en arrière en murmurant des paroles inaudibles.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent EmptyVen 29 Aoû - 15:45

Chapitre 14… Désolé pour toutes les fautes de frappes que j’ai pu faire et que je ferais !

Soleil noir

Le lendemain matin, Anastasia fut réveillée par la brise glacée de l’hiver. Il faisait encore sombre et les rayons de lune venaient s’échouer sur son visage.
Ayant froid et incapable de rester plus longtemps allongée sur sa planche de bois, elle se leva, la fine couverture sur ses épaules et s’approcha du soupirail. Elle ne se sentait pas très bien ; Elle avait un léger mal de tête et se demandait si elle n’allait pas vomir.
Dehors, il neigeait tellement qu’on ne distinguait pas grand chose.
Elle n’allait vraiment pas bien : Son mal de tête empirait, devenait lancinant, elle eut un haut le corps et commença à avoir des crampes d’estomac. Elle se dit que ça devait sûrement être les effets secondaires de la potion que Lucius Malefoy lui avait forcé d’avaler.
Finalement, elle se recoucha en cherchant le sommeil.

Loin de là, à Poudlard, Drago était assis à sa fenêtre ; Il ne pouvait dormir. Il était effondré par l’enlèvement d’Hermione et encore plus par celui d’Anastasia. Il se sentait seul dans ses appartements : Hermione n’était plus la. Ne pouvant rester assis plus longtemps, il se leva et sortit de sa chambre. Il se retrouva face à la porte de la chambre d’Hermione. Il laissa échapper un soupir et entra. La pièce aux couleur de Gryffondor était plongée dans la pénombre. Le regard du jeune homme s’attarda sur le grand lit à baldaquin dont les couvertures n’avaient pas été défaites, sur les vêtements que la Préfète avait préparée pour le lendemain et qui étaient posés sur une chaise.
Il avança dans la pièce et s’assit sur le lit. Il regarda autour de lui ; Tout était bien rangé, ses livres empilés en piles bien droites sur un coté du bureau, ses vêtements sales ou propres pliés correctement ou pendus dans la penderie… Il remarqua la présence de deux cadres sur le bureau, à coté d’une bouteille d’encre. Il s’approcha et prit les deux cadres. La première photo avait été prise le jour du bal de Noël et représentait cinq personnes : Harry, Ron, Hermione, Anastasia et lui même. Dans le deuxième cadre, il y avait deux photos : Une qui représentait Hermione, Ron et Harry qui dépassaient leur tête de derrière un mur lors de leur première année et la deuxième représentait Drago et Anastasia qui dansaient sous un arbre pendant que les feuilles mortes tombaient autour d’eux. Le jeune homme ne put s’empêcher de sourire en voyant ce que Hermione avait marqué sur un bout de papier qu’elle avait placée sous la photo :

Les deux nouveaux, Anastasia et Drago…
Une Gryffondor, un Serpentard…
C’est vraiment le couple le plus bizarre et inattendu de Poudlard…
On en parlera longtemps !


Drago ne put retenir ses larmes. Il emmena les deux cadres, retourna dans sa chambre et s’effondra sur son lit en serrant contre lui le peignoir d’Anastasia qu’il avait gardé.

Quand elle se réveilla, Anastasia fut éblouie par la soudaine clarté de la pièce : Le ciel était dégagé et la lumière du soleil pénétrait par le soupirail mais l’atmosphère était toujours aussi froide. La jeune fille se leva lentement et s’approcha de la petite ouverture.
Son mal de ventre avait disparut mais sa tête lui tournait toujours.
Elle glissa ses mains entre les barreaux pour les agripper et observa le paysage enneigé. Malgré sa vue réduite, elle pouvait constater que le domaine appartenait à des gens fortunés. Mais l’ambiance restait sinistre.
Elle pensa à Poudlard, aux autres. Avec cette neige, Qu’est ce qu’ils auraient pu faire comme batailles de boules de neige ! En plus sous un soleil pareil…

-NON !! LAISSEZ MOI !!

Hermione poussa un hurlement quelque part dans le manoir, au dessus d’elle. Anastasia fit un bond et se mit à paniquer en entendant des bruits de pas dans le couloir. Quelques instants plus tard, la porte de sa cellule s’ouvrait brusquement.

-Alors ? Lança sèchement Lucius Malefoy, en dévisageant la jeune fille.
-Alors quoi ? Provoqua cette dernière.

Le Mangemort s’approcha rapidement d’elle et la gifla violemment. Anastasia tomba face contre terre. Elle se redressa en essuyant le sang qui s’écoulait de sa lèvre et murmura :

-Mais qu’est ce que je vous ai fait encore ?
-Sache que je sais tout, répondit Malefoy, et tu as osé souiller l’Âme et le corps de mon fils ! Tu as terni sa réputation !
-Detoutefaçondragoneserajamaiscommevouspuisquilvoushait, grogna la jeune fille, entre ses dents, pendant qu’elle se relevait.
-Répète un peu ! Ordonna le Mangemort, en la prenant au collet.
-Drago vous hait ! Il ne sera jamais comme vous ! Hurla la Gryffondor.

Elle vit le visage de l‘homme se déformer à cause de la fureur. Celui-ci la jeta contre le mur avant de se détourner. Anastasia, un peu sonnée l’entendit murmurer :

-Vous n’êtes pas mieux l’un que l’autre… Des moins que rien…

Elle ne releva pas mais sentit des larmes couler le long de ses joues. Elle se redressa et vit Lucius Malefoy ouvrir la porte. Elle ne perdit pas une seconde, se jeta sur lui et le repoussa violemment avant de se mettre à courir… Une seule idée : S’éloigner le plus possible de sa geôle et quitter le manoir. Elle entendit le Mangemort hurler :

-RHOMANOV !

Elle l’entendit se lancer à sa poursuite, les bruits de pas résonnant dans le couloir de pierres froides.
Elle se précipita dans l’escalier en colimaçon et déboucha dans le hall. Des Mangemorts, qui sortaient d’une des pièces la regardèrent avec étonnement.

-Ne la laissez pas partir ! Hurla Malefoy.

La jeune fille tira sur le loquet et ouvrit la grande porte. Elle s’élança dehors commençant à descendre les marches du perron.
Elle n’avait pas descendue deux marches qu’un froid glacial s’empara d’elle. La lumière du soleil s’éteignit et Anastasia se retrouva plongée dans le noir.
Elle sentit la panique gagner ; Pas question de faire demi tour, il fallait avancer. Elle descendit une marche de plus et sentit une sueur froide couvrir son corps : Trois Détraqueurs arrivaient en face d’elle.

« Elle avait cinq ans. Elle était avec une jeune fille d’environ quatorze ans, qui lui ressemblait beaucoup, assise dans l’herbe, dans un jardin.
Un cri rompit le silence.

-Tatiana… Qu’est ce qui se passe ? Demanda la fillette, paniquée.
-Je ne sais pas…

Elles se mirent à courir pour se retrouver en face d’un arbre… Elles levèrent les yeux et virent une fille d’environ neuf ans, les cheveux noirs parsemés de mèches blanches et ses yeux bleus clairs sortant de leurs orbites, pendue à une grosse corde.
Tatiana sentit la main de sa sœur se fermer et se resserrer dans la sienne. Puis…

-HANYA !!


Elle avait huit ans. Elle était cachée derrière un arbre et regardait, droit devant elle ; Ses sœurs, son frère et sa mère étaient face à des hommes qui braquaient leurs baïonnettes. Des coups de feux… des cris… Du sang…
Anastasia ne voyait plus qu’une immense flaque rouge… Les cris résonnaient à ses oreilles »


La jeune fille ne se sentit pas chuter… Elle ne se sentit pas dévaler le reste des marches… Elle ne sentit pas non plus Lucius Malefoy la soulever du sol pendant que Bellatrix Lestrange faisait partir les Détraqueurs.

-Retournez surveiller Granger ! Aboya Lucius Malefoy, je vais reporter la gamine dans sa cellule et je ne veux pas que la deuxième Sang-de-Bourbe fasse la même chose !

Le Mangemort redescendit au sous-sol et retourna dans la cellule.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent EmptyVen 29 Aoû - 15:48

Partie 2... Et aussi, désolé pour les fans de Bellatrix Lestrange (vs verrez bien pk ! )
Enjoy!
Drago était dans ses appartements de Préfet-en-Chef, une quantité impressionnante de bouteilles de Xérès ou Bièreaubeurre vides ou pleines en face de lui. Il était affalé dans le canapé et tenait sa tête entre ses mains. Il entendit soudain tambouriner contre sa porte.

-Drago ! Ouvre !

La voix de Harry. Et lui qui aurait voulu rester tranquille.

-M’en fou, songea le Serpentard.

Il repartit en transe.

-Malefoy ! LA FOUINE !

Cette fois c’était Ron. Drago se leva d’un bond ; Comment osait-il l’insulte de la sorte ?

« Hey Dray ! Tu sais bien que c’est pour te mettre en rage qu’il dit ça ! »

La voix d’Anastasia résonna à ses oreilles. Il se laissa tomber dans le canapé et avala une gorgée de Bièreaubeurre. Les deux autres Gryffondors tambourinaient encore toujours, puis Harry s’écria :

-Ouvre oui ou merde ! Si tu n’ouvres pas on défonce la porte !
-Merde… Ben défoncez la porte alors, répliqua Drago.

Quelques instants plus tard, après qu’un « Bang » sonore eut retentit, Harry et Ron entrèrent dans la pièce. Ils restèrent bouche bée en voyant le Serpentard : Il portait des vêtements chiffonnés, une chemise noire, ouverte et un pantalon également noir. Ses cheveux blonds étaient en bataille, il avait le teint cieux et des cernes commençaient à apparaître sous ses yeux. A ses pieds, il y avait un certain nombre de bouteilles vides, celles sur la table étaient pleines et il en tenait une entamée.

-Ça, ça ne passe pas, lança Harry, qui était redevenu lucide plus vite que Ron, pense à Ann !

Le Survivant s’approcha du vert-argent et arracha la bouteille de ses mains.

-Mais ! Ma bièreaubeurre ! Gémit-il.
-Oh ! Ça suffit ! Répliqua le Gryffondor.

Et d’un coup de baguette magique, il fit disparaître toutes les bouteilles, qu’elles soient vides ou pleines, sous les protestations de Drago.

-Mais laisses-moi ça Potter ! Lança ce dernier.
-Certainement pas, rétorqua Harry, et va t’habiller mieux !
-Euh… Pourquoi ? Chuis pas bien ?
-Pas du tout, tu ne peux pas te laisser aller comme ça ! Aller ! Active ! Et Ron, viens m’aider !

Les deux Gryffondors attrapèrent le Serpentard pour l’obliger à se mettre sur pieds. Un quart d’heure plus tard, il était déjà plus présentable. Ils étaient tous les trois que le chemin qui menait au bureau du professeur McGonagal quand Drago fut prit de vertige. Mais ce n’était pas un vertige qu’il considérait normal. Harry et Ron s’arrêtèrent.

-Qu’est ce qui se passe ? Demanda Harry.
-Ann… Elle ne va pas bien, répondit le Serpentard, en s’appuyant contre un mur.
-Tu es sur que ce n’était pas la Bièreaubeurre ou le Xérès ? Questionna bêtement Ron.
-Non Weasmoch ! Rétorqua le vert-argent, agressif, ce… C’était… Bizarre.

Ils se hâtèrent vers le bureau du professeur McGonagal.

Lorsqu’ Anastasia reprit connaissance, elle n’ouvrit pas les yeux tout de suite. Qu’est ce qu’elle faisait la ? Puis tout lui revint en tête : Lucius Malefoy, sa fuite, les Détraqueurs…
Elle essaya de bouger mais elle ne pouvait pas tendre ses bras au maximum ; Quelque chose la retenait. Elle ouvrit les yeux et s’aperçut que des chaînes reliées au mur, d’environ 1m50 de long, l’attachaient. Apparemment, elle n’était pas dans la même cellule que l’autre fois : elle était allongée à même le sol et le soupirail, qui n’était déjà pas très grand de l’autre coté, était moitié plus petit.
Elle se redressa, mais elle avait encore mal à la tête et mal au ventre. Plusieurs fois, elle se demanda si elle n’allait pas vomir. Elle s’allongea et respira à fond. Au bout de quelques minutes, le mal passa. Elle commençait à somnoler lorsque les cris d’Hermione lui re-parvinrent. Elle sursauta et paniqua quand elle entendit une clé tourner dans la serrure. Elle s’y attendait, il ne la laisserait pas. Lucius Malefoy pénétra dans la petite pièce avant de claquer violemment la porte. Anastasia se leva précipitamment et recula jusque dans le coin le plus éloigné de lui. Le Mangemort avança à grands pas vers elle et avant qu’elle n’ait pu faire le moindre mouvement, il l’attrapa par les cheveux et la plaqua contre le mur. La jeune fille poussa un gémissement de douleur et essaya d’atteindre les poignets de l’homme pour lui faire lâcher prise, mais c’était sans compter sur les chaînes qui la retenaient ; Elle ne parvint qu’à lever ses mains jusqu’à ses épaules.

-Je vous en supplie… Murmura t’elle entre ses sanglots, je…
-Chut ! Tait-toi ! Susurra t’il à son oreille, en plaçant sous sa gorge un petit couteau d’argent, je ne veux pas t’entendre, tu n’as rien à dire.

Il fit glisser le gilet noir de la jeune fille et entreprit de faire sauter tous les boutons de son chemisier sous les gémissements et plaintes de celle-ci.

-Tu es à moi… Murmura t’il, d’une voix fit qui fit trembler la Gryffondor.

Il prit la jupe rouge foncé entre ses doigts et la remonta, lentement.

-Je vous en prie… Arrêtez, s’il vous plait… Supplia Anastasia, dont des larmes perlaient au coin de ses yeux.

Lucius Malefoy la foudroya du regard. En voyant ce regard dur, elle fut dégoûtée et baissa les yeux. Elle sentit la main du Mangemort remonter le long de sa jambe. Il tira violemment sur la ceinture de sa jupe quand la porte s’ouvrit.

-Allons Lucius, modère un peu tes ardeurs, lança une voix froide et sifflante.

Malefoy lâcha Anastasia et se retourna rapidement pour faire face à son maître. S’apercevant soudain que Voldemort la regardait par dessus l’épaule du Mangemort, la jeune fille referma prestement son gilet par dessus son chemisier et croisa les bras sur sa poitrine. L’attention du Mage Noir revint sur Lucius Malefoy et il dit :

-Euh… Lucius, amène-moi la gamine en haut… Tout de suite !

Il sortit. Lucius Malefoy se retourna vers la Gryffondor et pointa sa baguette magique sur elle. Aussitôt, les chaînes tombèrent à ses pieds. Le Mangemort l’empoigna brutalement et la traîna jusqu’à l’étage. Elle se retrouva dans un grand salon dont les volets des fenêtres étaient fermés. Pour seul éclairage, il y avait le feu de la cheminée devant lequel Voldemort était assis dans un grand fauteuil. Tout le mobilier avait été poussé contre les murs, laissant un grand espace libre au centre de la pièce. D’autres Mangemorts étaient déjà présents, entre autre Bellatrix Lestrange, Fenrir Greyback, Crabbe et Goyle seniors, et Peter Pettigrow. Lucius Malefoy poussa violemment Anastasia au milieu du cercle de Mangemorts et prit sa place parmi eux.
Voldemort se leva et se redressa de toute sa hauteur. Il murmura de sa voix sifflante :

-Anastasia Nicolaïevna Rhomanov, c’est un honneur…

Les Mangemorts ricanèrent. La jeune fille, dont ne voyait pas le visage à cause de l’obscurité, bouillonnait de rage. Elle ne savait pas pourquoi elle ressentait cette rage, mais elle était sur que si elle avait eu sa baguette magique, elle les aurait tous tués.

-Quoi encore, grommela t’elle.

Un long silence régna dans salle. Toutes les têtes se tournèrent vers Voldemort qui avança à grands pas vers la Gryffondor.

-Quelle insolence… C’est dommage…

Il la gifla violemment. Elle se retrouva face contre terre, le goût du sang dans la bouche. Les Mangemorts éclatèrent d’un rire gras, dépourvu de joie. Péniblement, elle se releva et essuya la sang qui coulait de sa lèvre d’un revers de la manche. Elle leva la tête et s’aperçut que Voldemort avait laissé la place à Bellatrix. Cette dernière tenait entre ses mains sa baguette magique et elle avait, à sa ceinture, un poignard dont la lame reflétait la lueur du feu.

-Tu vas nous dire ce que prépare ton petit copain Potter, lança Bellatrix, l’autre Sang-de-Bourbe de Granger n’a pas voulu répondre.
-Vous perdez votre temps, je ne dirai rien de plus qu’Hermione, répondit Anastasia.
-Le courage des Gryffondors est plus que stupide, Endoloris !

La jeune fille qui s’était à peine relevée retomba au sol. Elle n’hurla pas, elle essayait de ne pas donner satisfaction aux Mangemorts et à leur Maître. C’était insupportable ; Elle avait l’impression que des lames de fer chauffées à blanc la transperçaient de partout, que ses os éclataient, que ses muscles se tétanisaient…
Au bout de plusieurs minutes, elle laissa échapper une longue plainte, un hurlement perçant, terrifiant.
Bellatrix leva le sort et laissa la Gryffondor reprendre son souffle. Elle se releva rapidement.

-Alors, tu ne veux toujours rien dire, lança Voldemort.
-Non, répondit fermement Anastasia.

Un autre sort, un autre cri…
Ils recommencèrent cinq fois de suite mais la jeune fille donnait toujours une réponse négative.

-Je te repose une dernière fois la question, souffla Voldemort, que prépare Potter ?

La rage grimpa de nouveau en elle et elle hurla :

-Allez vous faire voir, tous ! Je ne dirais rien !

Les traits du Mage Noir et des Mangemorts se déformèrent ; Apparemment, ce n’était pas la réponse qu’ils voulaient. Bellatrix s’interposa entre son Maître et Anastasia, la baguette levée. Elle avança vers la jeune fille, le visage déformé par la haine et leva sa baguette. Avant que Bellatrix ne jette son sort, la Gryffondor arracha le poignard qui était sa ceinture et l’abattit. Un flot de sang sortit de la poitrine de la Mangemort qui laissa tomber sa baguette magique avant de s’effondrer.

-BELLA ! Hurla Lucius Malefoy en se précipitant vers elle.

Anastasia recula précipitamment, et laissa échapper la dague de ses mains couvertes de sang.
Pendant que Lucius Malefoy prenait Bellatrix dans ses bras, Greyback et Barty Croupton junior vinrent saisir la jeune fille, chacun par un bras.
Pour Bellatrix, c’était trop tard. Malefoy, fou de rage, se précipita sur Anastasia, la prit par les cheveux –ce qui lui arracha un cri de douleur- et la traîna jusqu’au sous-sol.
Il ouvrit rageusement la porte de la cellule et claqua la jeune fille contre le mur. Elle s’effondra. Les chaînes vinrent emprisonner ses poignets. Le Mangemort l’attrapa au collet, ce qui l’obligea à se relever.

-Tu n’es qu’une… une…

Et ne trouvant pas ses mots, il lui donna un coup de poing dans l’estomac avant de la laisser choire par terre.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent EmptyVen 29 Aoû - 16:28

Chapitre15...

Une courte chance de vivre

-Mais pourquoi ne pas y aller tout de suite !? Hurla Drago à l’adresse du professeur McGonagal.

Celle dernière sursauta, surprise, devant la réaction de son élève. Elle répliqua :

-Ce serait beaucoup trop dangereux, les Mangemorts doivent s’attendre à ce qu’on vienne.
-Mais je suis sur qu’elles sont au Manoir Malefoy ! Hurla de nouveau le Serpentard.
-Monsieur Malefoy, cessez je vous prie ! Vous ne vous rendez pas compte…

Sentant que la situation lui échappait, Drago tourna les talons et sortit du bureau en claquant la porte. Harry et Ron jetèrent un coup d’œil au professeur. Ron bredouilla :

-Euh… Professeur, il faut l’excuser… Il ne va vraiment pas bien…
-Oui, c’est évident, murmura McGonagal d’une voix étrangement rauque, j’imagine que vous aussi…
-Bien sur… Souffla Harry.

Le survivant sentit une larme couler sur sa joue ; Parler de Hermione et d’Anastasia était douloureux pour lui. Comment avaient-ils pu laisser une chose pareille se produire ? Ça n’aurait jamais dû arriver. La voix de Ron, qui le tira de sa rêverie, lui parut lointaine :

-Harry, on y va, il faut retrouver Drago avant qu’il ne fasse une autre connerie…

Ron prit Harry par le bras et l’entraîna hors du bureau. Après avoir erré pendant un certain temps dans le château, ils retrouvèrent le Serpentard au sommet de la tour d’astronomie, assis contre le rempart, la tête dans les mains. Un soleil aux rayons hésitants venait éclairer la scène. Le jeune homme releva la tête à l’approche des deux Gryffondors.

-Elle ne veut rien savoir, murmura t’il d’un voix enrouée, je… J’ai peur pour Ann… Pour Hermione… Mon père, je sais de quoi il est capable… Du moins, je crois…
-Pour nous aussi, c’est dur, dit Harry, qui avait retrouvé la parole, Hermione et Ann son comme des sœurs pour Ron et moi.

Un silence s’installa pendant lequel Harry et Ron vinrent s’asseoir aux cotés de Drago. Le calme fut rompu par le Serpentard qui demanda au Survivant :

-Qu’est ce que tu comptes faire maintenant ?
-Maintenant tout de suite… Détruire l’Horcruxe… Et après, on réfléchira à un moyen pour aller sauver Ann et Hermione.

Ils se levèrent et se dirigèrent vers le bureau de Dumbledore.

-Sorbet Citron, lança Ron d’une voix morne.

Le phénix qui bloquait l’accès au bureau les laissa passer. Ils montèrent les marches d’un escalier en colimaçon et arrivèrent devant une porte de bois verni. Harry frappa. Après avoir obtenu une réponse, il ouvrit la porte et les trois garçons pénétrèrent dans la pièce. Celle-ci était toujours la même ; Grande, les étagères remplies d’objets en argent qui produisaient des bruits étranges. Dans leurs portraits, les anciens directeurs somnolaient, Fumseck, le phénix était toujours sur son perchoir, près de l’étagère où était rangé le vieux Choixpeau Magique. Le directeur était assis à son bureau.

-Bien… Que me vaut l’honneur de votre visite jeunes gens ?

Harry s’avança. Il demanda, en sortant de sa poche le pendentif d’émeraude :

-Euh… Professeur, j’aurais aimé prendre l’épée de Godric Gryffondor pour… Pour détruire l’Horcruxe.
-Oh… Bien sur…

Le professeur Dumbledore se leva et se dirigea vers l’étagère située derrière son bureau. Il en sortit une longue épée d’argent dont le manche était incrusté de rubis.
Harry posa le pendentif sur le bureau du professeur avant de prendre l’épée qu’il lui tendait.
A l’intérieur du rubis, on semblait distinguer une sorte de fumée. Des visages flous apparaissaient et disparaissaient et quand le Survivant leva son épée, on crut voir le médaillon trembler. L’épée s’abattit et une longue plainte retentit : La chose qui était dans l’Horcruxe avait été détruite. Dumbledore rompit le silence qui suivit :

-Bien Harry… Doit-on croire que Voldemort est désormais mortel ?
-Je pense que oui, professeur, répondit Harry.

Il se tourna vers Ron et Drago. C’était la première fois depuis qu’Anastasia avait été prise par les Mangemorts que l’ombre d’un sourire se dessinait sur les lèvres du Serpentard.

-Si Ann et Hermione savaient… Murmura Ron.

Le silence s’installa de nouveau dans le bureau du directeur. Ce dernier lança :

-Allez plutôt vous occuper à trouver quelque chose pour sauver vos deux amies.

Les trois jeunes hommes relevèrent la tête.

-Bien professeur, au revoir.
-Au revoir…

Ils descendirent les marches de l’escalier en colimaçon et partirent s’enfermer dans la salle commune des Préfets-en-Chefs. Une fois la bas, Ron demanda :

-Vous avez une idée ?

Les deux autres firent un signe de tête négatif, mais Drago déclara :

-Je sais qu’elles sont au manoir Malefoy, j’en suis sur ! C’est le QG des Mangemorts, elles ne peuvent être que la.
-Tu as pensé à Azkaban ? Questionna Harry.
-Non, mais connaissant mon père et Greyback, répondit le Serpentard, qui eut une moue dégoûté, j’imagine qu’ils ne les auraient pas laissées aux Détraqueurs.

Drago grimaça comme quelqu’un qui vient de manger quelque chose de particulièrement amère.

-Je ne veux pas penser à ce qu’ils peuvent leur faire ! Cria-t-il, ils sont…

Il ne finit pas sa phrase et fondit en larmes.
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