Le Futur d'Harry Potter
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 Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent

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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 EmptyVen 29 Aoû - 16:30

Partie 2... Et aussi, désolé pour les fans de Hermione, cette fois...
* Sur l’air de Harry in winter (Musiques de HP et la Coupe de Feu)
** Sur l’air de death of Cedric (Musique de HP et la coupe de Feu)

Un long mois passa sans qu’on entendent parler d’Anastasia et de Hermione. Les autres élèves avaient d’abord était surpris et murmuraient sur le passage de Harry, Ron et Drago. Mais au bout de plusieurs semaines, les murmures s’évanouirent. Harry, Ron et Drago, qui n’étaient pas de mauvais élèves, virent leurs résultats scolaires chuter à une vitesse vertigineuse. Le Serpentard déprimait un peu plus chaque jour ; Il ne mangeait plus, ne dormait plus, ne travaillait plus. Un matin, au début du mois de Février, dans la grande salle, il tomba nez à nez avec Pansy Parkinson et Blaise Zabini. La jeune fille lança :

-Tu n’as pas l’air d’aller bien Draki…
-Bien sûr que je ne vais pas bien, la coupa brusquement Drago.
-Tu pense encore à cette Sang-de-Bourbe, dit Blaise avec une moue dédaigneuse.
-NE L’APPELLE PAS COMME ÇA ! Hurla le Serpentard.

Un silence pesant prit place dans la grande salle et tous les élèves se tournèrent vers eux. Pansy reprit :

-Mais elle n’est plus la, on s’en est enfin débarrassée.

Elle jeta un coup d’œil à Blaise. Drago sentait son sang battre à ses oreilles. Il n’arrivait pas à y croire ; Il hurla :

-C’EST TOI ! C’EST TOI QUI L’A FAIT ENLEVE ! TU AS TOUT DIT AUX MANGEMORTS !
-Elle était à Gryffondor et toi à Serpentard, dit Blaise d’une voix dure.
-CE N’ETAIT PAS NE RAISON ! Hurla de nouveau Drago.

Avant que quelqu’un ait pu faire un mouvement, il sortit sa baguette et la pointa sur Blaise et Pansy.

-Endoloris ! S’écria t’il.

Blaise tomba au sol dans un hurlement. Drago allait faire de même avec Pansy lorsque Harry se jeta sur lui et que le professeur McGonagal lui prit sa baguette.

-LAISSEZ-MOI ! Cria le Serpentard en se débattant.
-Drago arrêtes ! Ils n’en valent pas la peine.

Le Serpentard fut emmené dans ses appartements par Harry et Ron pendant que le professeur McGonagal traînait Blaise et Pansy jusqu’au bureau de Dumbledore.

*Au milieu du mois de Février, au manoir Malefoy, dans sa petite cellule, Anastasia regardait la neige tomber au dehors, à travers le soupirail. Elle était assise par terre, face au mur où se trouvait la petite ouverture. Elle pensait à Drago, à ses amis. Il y avait quatre mois, elle dansait sous un arbre dans le parc de Poudlard et une pluie de feuilles morte volait autour d’eux. Ron les avait d’ailleurs pris en photo.
Les paroles d’une chanson chantée par Tatiana, qu’elle entendait quand elle était patite lui revint en tête.


Moya veselaya Ma si drôle
Moya semshnaya bol Ma si amusant douleur
Nikomv nikto ne vinovat Personne n’est coupable
Tol’ko bol’she nettu koordinat Il n’y a plus aucune adresse
Na kotoryh ty naidyoshoya mne Où je peux te joindre
Ya uzhe ne tam a ty nezdes Je ne suis pas la, tu n’es pas la
Ne optustit ni tebe ni mne Pas d’absolution ni pour toi ni pour moi
S etoi grusti nam ne soskochit Nous ne pouvons nous échapper de ce chagrin

La jeune fille sentit une larme couler le long de sa joue. Elle n’avait jamais su être heureuse…
Hermione cria de nouveau dans les étages. Anastasia n’y tint plus ; Ses nerfs lâchaient. Elle donna un violent coup de poing dans le mur et hurla de douleur et de rage. Elle observa sa main dont les jointures saignaient et s’effondra sur le sol, en larme. Pourquoi ? Pourquoi elle ? Elle avait perdu ses parents, sa famille, avait faillit se faire tuer, avait été dans un orphelinat douteux avant de partir à l’académie de magie de Beaubâton, en France puis à Poudlard où elle avait rencontré tous ses amis.
Elle avait quand même passé de bons moments avec eux… Puis le dérapage… Elle se redressa et leva la tête vers le soupirail pour y observer de nouveau les flocons qui tombaient au dehors.
Elle baissa son regard sur ses vêtements, sales, déchirés, tâchés de sang.
Quand allait-elle sortir de la ? Quand et dans quel état ? Pourrait-elle sortir de nouveau ?
La clé tourna dans la serrure et la fit sortir de sa rêverie. Elle ne fut pas surprise de voir Lucius Malefoy entrer.

-Debout ! Lança t’il, une fois qu’il eut fermé la porte.

Anastasia ne voulait pas lui donner satisfaction et ne bougea pas. En revanche, elle le fixa avec un tel mépris qu’il en perdit son sang froid. La Gryffondor était consciente de l’avoir provoqué mais elle s’enfichait. Elle ne voulait pas lui être soumise. Le Mangemort l’attrapa par les cheveux et l’obligea à se lever. D’un mouvement de baguette magique, il fit tomber les chaînes pour la claque violemment contre la mur opposé.
Elle était sonnée mais réussit à ne pas s’effondrer sur le sol.

-Il y a quoi encore ? Demanda t’elle, sur un ton de défit.

Lucius Malefoy ne répondit pas. Il avança vers elle, mais la jeune fille avait décidé de ne pas se laisser faire et, quand il l’attrapa, elle griffa sa main jusqu’au sang.

-Espèce de garce ! Rugit le Mangemort.

Profitant de sa distraction, elle le poussa et prit sa baguette magique au passage puis se tourna vers la porte.

-Tu n’iras nul part ! Lança le sorcier.

Il sortit une dague d’argent qu’il lança en direction d’Anastasia et qui traça une profonde entaille sur le poignet de celle-ci. Sous le choc, elle laissa la baguette tomber au sol et, dans un bruit métallique, la dague heurta les dalles froides, pour se poser à coté de la baguette.
Au moment où le jeune fille allait se baisser pour ramasser la baguette, Lucius Malefoy se jeta sur elle ; Il passa un bras autour de sa taille pour la bloquer contre lui.

-LACHEZ-MOI ! Hurla la jeune fille.

Elle lui envoya un coup de coude dans les côtes, ce qui le fit grogner de douleur. Il desserra son étreinte et elle se dégagea pour aller contre le mur opposé.
Ils se jugèrent du regard puis le Mangemort lança :

-Tu étais bien mieux l’autre fois, tu ne résistais pas.

La Gryffondor ne répondit pas et lui lança un regard noir. Il reprit :

-N’avais-je pas été clair le soir du bal d’Halloween en ce qui concernait Drago ?
-Je n’en ai jamais tenu compte, répondit Anastasia.
-Tu aurais dû.

Il avança vers elle et posa une main sur son épaule. La jeune fille ferma les yeux et inspira à fond. Elle sentit qu’i repoussait l’une des mèches de cheveux qui tombait devant son visage. Elle en fut dégoûtée. Quand elle sentit qu’il posait une main sur sa hanche, elle sursauta violemment et tenta de la repousser.
Il ricana.

-Tu ne pourras pas te refuser encore longtemps, murmura t’il, ça fait bien longtemps que Granger a cédé, en même temps, elle avait affaire à Greyback…
-Vous êtes immonde, lança la Gryffondor.
-Remarquable compliment, répliqua Lucius Malefoy, mais si tu veux bien…

Il arracha son chemisier. Elle hurla.

-HERMIONE ! Cria t’elle.
-Quoi "Hermione" ? Demanda sèchement le Mangemort.
-Hermione… Laissez la partir…
-Tu ne crois tout de même pas que je ferais ça.
-S’il vous plaît… Je ferai tout ce que vous voudrez…

L’homme la considéra un moment, une leur d’envie dans les yeux.

-Vraiment tout ? Questionna t’il.
-Tout, mais avant, laissez partir Hermione…

Furieux, mais sachant qu’elle ne se laisserait pas faire, Lucius Malefoy ouvrit la porte et cria :

-GREYBACK !

Le loup-garou arriva quelques minutes plus tard, en soufflant bruyamment.

-Monsieur Malefoy ?
-Libère Granger.

Greyback, visiblement surpris dit :

-Je dois… quoi ?
-Libérer Granger je te dis ! Jette la dehors, va la larguer en pleine campagne, fait n’importe quoi mais qu’elle vire d’ici !

Un sourire Machiavélique s’étira sur les lèvres du loup-garou. Il lança, en lorgnant Anastasia par dessus l’épaule de Malefoy :

-J’aurais l’autre gamine alors.
-Certainement pas !

Greyback fit la moue et se détourna pour aller chercher Hermione.
Quand il fut parti, Lucius Malefoy cerrouilla la porte et se tourna vers la Gryffondor. Il luidit :

-Alors, satisfaite ?

Elle fit un signe de tête positif et sentit des larmes couler le long de ses joues. Le Mangemort avança vers elle. Il la prit par les cheveux et la foudroyant du regard, il murmura :

-Maintenant, tu n’as plus aucune raison de refuser…

Il fit tomber sa jupe et ajouta, à son oreille :

-Tu es à moi…

**Harry, Ron et Drago marchaient dans les ruelles de Pré-au-Lard. Ils avaient pu enfin obtenir une autorisation de sortie.
Dans le village, il n’y avait personne en raison du froid glacial et de la petite tempête de neige qui s’abattait.
Ils allaient entrer dans l’auberge des Trois Balais quand un détail les arrêta : A quelques mètres d’eux, une silhouette filiforme avançait péniblement dans la neige. Quand elle fut un peu plus près, ils remarquèrent qu’il s’agissait d’une jeune fille ou jeune femme mais ils ne voyaient pas son visage à cause d’une lourde chevelure bouclée et emmêlée. Elle était vêtue de haillons et chaque centimètre carré de sa peau était couvert d’écorchures et d’ecchymoses.
Ils se précipitèrent vers elle pour l’aider lorsque Harry la reconnut. Ils s’écria :

-HERMIONE !

La jeune fille releva la tête quand deux bras l’enlacèrent. Harry, les larmes aux yeux bredouilla :

-Mais comment… Qu’est ce que…

Ron passa sa cape autour des épaules d’Hermione qui grelottait et Harry la prit dans ses bras.

-Il faut rentrer à Poudlard et vite, lança Drago, elle ne tiendra pas longtemps…

Tous les quatre retournèrent au château le plus vite qu’ils purent.
Une fois les portes franchies, ils se précipitèrent vers l’infirmerie où le professeur McGonagal parlait avec Madame Pomfresh. Drago hurla :

-VITE ! MADAME POMFRESH ! HERMIONE !

Les deux femmes sursautèrent et quand la professeur de métamorphose reconnut Hermione, elle plaqua ses mains sur sa bouche.

-Mon Dieu ! Pompom vite !

Harry posa délicatement Hermione sur un lit. La Gryffondor était à bout de force mais fut prise d’une affreuse quinte de toux et se mit à cracher des filets de sang.

-NON ! HERMIONE ! RESTE AVEC NOUS ! Hurlèrent Harry, Ron et Drago.

Un fantôme de sourire passa sur les lèvres de la jeune fille qui murmura :

-Ann… Manoir Malefoy…

Elle essaya de lever sa main pour attraper celle de Harry mais à peine l’avait-elle soulevée de quelques centimètres, qu’elle la laissa retomber, inerte sur le matelas.

-Hermione… Hermione… Répéta Harry, en la prenant par les épaules.

Mais voyant qu’elle ne réagissait pas, il hurla :

-HERMIONE NON !!

Ron et Drago se regardèrent un instant. Le Serpentard murmura d’une petite voix :

-Elle n’est… Elle n’est pas… Morte…
-Harry… Dit moi qu’elle n’est pas morte ! hurla Ron.

Le Survivant ne répondit pas. Il regarda le corps d’Hermione. Il n’y avait plus rien à faire...
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 EmptyVen 29 Aoû - 17:17

Chapitre 16...
* sur Null and Void (Obezyanka Nol) de t.A.T.u (Dangerous and Moving)
** sur Rise de Craig Armstrong ( The Space between us )

Ma vie ne vaut rien…

*-Non ! Hermione !Hurla Ron.

Harry ne réagit pas. Il gardait les yeux rivés sur le corps d’Hermione. L’un de ses bras tombait sur le bord du matelas et ses cheveux épars étaient étalés sur l’oreiller et le mince filet de sang qui coulait de sa bouche venait tâcher de rouge les draps blancs.
Drago restait en arrière. Il était dans un sorte d’état second et ses yeux fixaient le visage de la Gryffondor. Hermione. Il se souvint de la première fois qu’il l’avait rencontrée ; Il l’avait tout de suit haie à cause des préceptes de son père sur les Sangs-Purs et Sangs-Impurs alors qu’il ne la connaissait pas. Mais depuis le début de l’année, il avait appris à la connaître, à éprouver de la sympathie, même de l’amour, un sentiment auquel on aurait jamais fait allusion chez lui. A présent, il regrettait toutes ces années passées dans la haine.
Encore derrière lui, le professeur McGonagal et Madame Pomfresh se regardèrent. La professeur de métamorphose avança et posa une main sur l’épaule de Ron. Elle murmura :

-On ne peut plus rien faire Monsieur Weasley…

Le rouquin, qui pleurait de tout son saoul dans les draps du lit, ne chercha même pas à repousser la directrice quand elle l’éloigna du lit. Harry et Drago suivirent, le regard vide pendant que l’infirmière recouvrait le corps d’Hermione avec un drap.

Une semaine avait passé. Anastasia était allongée sur le sol de sa cellule, contre le mur. Ses poignets était toujours retenus par les lourdes chaînes. L’un de ses bras reposait sur son ventre et l’autre était étalé à terre. Elle était dans un était lamentable : Ses vêtements avaient été savamment déchirés ; Il manquait une manche à son chemisier qui était loin d’être blanc, il n’y avait plus que trois boutons au niveau de sa poitrine qui tenaient à peu près fermés. Sa longue jupe rouge, qui était remontée au dessus des genoux était couverte de tâches sombres qui ressemblaient à s’y m’éprendre à du sang. Ses chaussures avaient disparues, ainsi que son gilet noir. Ses cheveux, habituellement brillants, doux et légèrement ondulés étaient emmêlés, ternes. Des cernes apparaissaient sous ses yeux qui avaient perdu leur éclat de vie et dont la couleur ne changeait plus que très légèrement. Son teint était blême, à la limite du cadavérique et son corps était presque couvert d’ecchymoses mais c’était beaucoup moins frappant qu’Hermione ; Lucius Malefoy l’avait quand même frappée, blessée. Il l’avait fouettée, si bien que son dos était couvert de longues raies rouges, il l’avait giflée à plusieurs reprises et violemment, ainsi, sa joue avait pris une légère teinte bleuâtre et sa lèvre saignait sur le bord. Elle avait aussi une égratinure sur le front, à cause d’un jour où Lucius Malefoy, qui était de mauvaise humeur, l’avait violemment claquée contre le mur.
Elle soupira et se recroquevilla davantage lorsqu’elle entendit son bourreau dans le couloir, puis déverrouiller la porte qu’il claqua après être entré. Il observa la jeune fille un moment puis s’agenouilla à coté d’elle. La Gryffondor était dos à lui et il la tira par l’épaule pour la mettre face à lui, pour pouvoir voir son visage. Après avoir bougé, Anastasia ressentit cette douleur au bas du ventre et cette envie de vomir qu’elle n’avait plus ressentit depuis plusieurs semaines.

-Qu’est ce que vous allez me faire cette fois ? Demanda la jeune fille, d’une voix sifflante, me frapper ? Encore abuser de moi ?

Lucius Malefoy resta de glace et la regarda se redresser. Finalement, il répondit :

-Tu es tellement affaiblie que je ne prendrais plus aucun plaisir, mais…

Il l’attrapa par le bras pour la relever et lui dit :

-Il y a une chose, et tu l’as certainement remarquée… Quand tu es arrivée ici, tu n’étais pas très bien. C’était évident, non ?

Un sourire machiavélique fendit ses lèvres quand il vit l’expression interrogative de la jeune fille. Cette dernière bredouilla :

-Mais… Mais de quoi… De quoi parlez vous ?

Le Mangemort la repoussa contre le mur et sortit sa baguette magique de s poche. Il lança :

-Voyons voir si ton bâtard pourra résister à ça !

D’un coup négligent et désinvolte de la baguette de bois, il traça une profonde plaie au bas du ventre de la Gryffondor. Anastasia hurla et s’écroula, ses bras repliés autour de sa taille, laissant le sang couler à flots.
Lucius Malefoy ne s’attarda pas et sortit. La jeune fille n’avait pas réalisé sur le coup mais maintenant, elle savait…

**Ce même jour, Harry, Ron et Drago avaient décidé de se rendre au manoir Malefoy. Ils étaient dans le bureau du professeur McGonagal qui ne cessait de leur poser des questions au lieu de les laisser partir.

Mais comment comptez vous vous y rendre ? Demanda t’elle.

-On transplanera à coté du manoir après, on entrera, répondit Drago, avec une moue agacée.
-Mais vous êtes sûr que…
-Oui professeur, coupa Harry, mais il faut qu’on y aille.

Les trois élèves sortirent du bureau et se rendirent à Pré-Au-Lard, où ils pourraient transplaner. Une fois la bas, Ils partirent s’isoler dans une ruelle sombre où personne ne pouvait les voire. Après avoir transplaner, ils arrivèrent devant les grandes grilles noires d’un manoir à l’aspect assez sombre et peu rassurant.

-On fait comment ? Demanda Ron.
-Par là, répondit Drago, en se dirigeant vers la droite, il y a un trou dans la haie.

En effet, à quelques mètres de l’endroit où ils avaient « atterris » , un trou assez large pour permettre à une personne de passer se dessinait dans la haie de conifères.
Drago passa le premier et, s’assurant qu’il n’y avait personne, fit signe aux deux autres de le rejoindre. Ils étaient dans un grand jardin, derrière une petite haie de rosiers qui ne les cachait pas vraiment car il n’y avaient plus aucune feuille.

-Il n’y a pas une porte de domestiques ou quelque chose du genre ? Demanda Harry, on ne va pas rentrer par la grande porte.
-Il y a une entrée derrière, répondit le Serpentard, on arrivera directement dans les sous-sols, mais… J’espère qu’ils ne vont pas nous voir à travers les fenêtres…
-Les rideaux sont tirés, lança Ron.

Effectivement, de longues tentures noires obstruaient les fenêtres de tous les étages.

-C’est encore plus sinistre que la dernière fois, murmura Drago, en avançant vers le manoir.

Harry et Ron suivaient. Bientôt, ils se retrouvèrent face à une petite porte en bois écaillé. Ils l’ouvrirent pour se retrouver devant un escalier que descendait en pente raide et dont on ne voyait pas la fin à cause de l’obscurité. Ils prirent leurs baguettes magiques pour avoir un peu de lumière et descendirent lentement.
Le cœur de Drago battait à tout rompre et le lourd silence ne faisait que renforcer son angoisse. Anastasia. Comment allait-il la retrouver ? Put-être était-elle déjà morte ?
Il chassa de son esprit cette pensée macabre et continua de descendre les marches. En bas de l’escalier, ils débouchèrent au bout d’un long couloir, éclairé par des torches dont la lumière qu’elles diffusaient était bleutée, bordé de lourdes portes de bois. Les trois garçons avancèrent.

-Je ne suis jamais venu ici, murmura Drago, je suis incapable de voir quelqu’un souffrire, mon père n’a jamais compris pourquoi…

Le Serpentard fit une grimace. Ils avaient fait quelques pas quand Harry s’arrêta. Il demanda :

-Comment on va faire pour trouver la bonne cellule ? Il y en a trop…
-Je pense qu’il faudrait ouvrir les portes unes à unes, suggéra Ron, Harry, tu démarres d’ici, Drago, tu vas à l’autre bout et moi je vais au milieu…

Les deux autres acquiescèrent et allèrent se placer. Toutes les portes qu’ils ouvrirent étaient ouvertes et les cellules vides mais c’est seulement au bout de plusieurs minutes que le Serpentard tomba sur une porte fermée.

-Alohomora, murmura t’il.

Le déclic indiqua qu’il avait réussit. Il poussa la porte et étouffa une exclamation. Anastasia était allongée sur le dos, une énorme quantité de sang à coté d’elle. Le jeune homme se précipita sur elle. Quand il s’agenouilla, la Gryffondor eut un sursaut de panique mais ne put remuer davantage à cause de son affaiblissement.

-Je vous en prie… A… Arrêtez… Murmura t’elle en pleurant et en se couvrant le visage de ses bras.
-Ann… Ce… C’est moi, Drago, murmura t’il, les larmes aux yeux.
-Dra… Drago… Souffla la jeune fille.

Le Serpentard prit la main qu’elle avait tendue et remarqua la présence des chaînes qui entravaient ses poignets jusqu’au sang. D’un mouvement de sa baguette magique il les fit tomber puis il l’emmitoufla dans sa cape avant de la prendre dans ses bras. Au moment où il sortait de la cellule, il faillit entrer en collision avec Harry et Ron qui arrivaient en courrant. Ces derniers plaquèrent une main sur leur bouche quand ils découvrirent leur amie couverte de sang, les vêtements arrachés et à demi évanouie.

-Ne t’inquiète pas Ann… On… On va te sortir de la… Murmura Harry.

Ils se dépêchèrent de rebrousser chemin et sortirent par où ils étaient venus. Ils étaient encore au milieu d’une allée lorsqu’une voix les fit sursauter.

-Où allez vous comme ça, jeunes gens ?

Les trois garçons se retournèrent pour faire face à trois Mangemorts : Fenrir Greyback, Peter Pettigrow et –à la grande horreur de Drago- Lucius Malefoy. Tous trois tenaient leurs baguettes magiques pointées sur les étudiants. Le Serpentard resserra son étreinte sur Anastasia et il lança :

-On compte partir d’ici ! Ça ne se voit pas.
-Quelle insolence Drago, répliqua son père, fréquenter des Sangs-de-Bourbe et des Traîtres à leur sang ne te réussit pas.
-LA FERME !! Hurlèrent Drago, Harry et Ron à l’unisson, puis Harry poursuivit, vous avez tué Hermione… ELLE EST MORTE A CAUSE DE VOUS !
-Quel dommage… Murmura Malefoy, avec un ton faussement compatissant.

Pendant que Harry s’occupait à répondre une nouvelle fois, Pettigrow lança un sort de désarmement à Ron et l’envoya à terre. Drago répliqua par un sort de stupéfixion qui le toucha en pleine poitrine. Greyback se jeta sur les deux Gryffondors, laissant le Serpentard face à son père. Anastasia remua légèrement dans ses bras et le jeune homme s’agenouilla à terre, incapable de supporter son poids plus longtemps.

-Tu me déçois vraiment , lança Lucius Malefoy, je ne t’ai jamais appris à aimer, encore moins des Sangs-de-Bourbe.

Drago serra les dents et répliqua :

-Si vous insinuez ma place chez les Mangemorts, elle n’y est pas. Je ne serai jamais… Comme vous.
-C’est ta… Chère amie qui t’a mis ça dans la tête ? Demanda le Mangemort, je commençais pourtant à l’apprécier… Et ces blessures… Quel dommage…

Le jeune homme n’aurait une expression différente s’il s’était fait gifler. Il dit :

-Mais… Mais qu’est ce que… Qu’est ce que vous lui avez fait ?

L’homme eut une moue méprisante et expliqua :

-Elle m’a résisté longtemps… Elle s’est débattue aussi…
-Mais elle était beaucoup moins bien habituée que mère à vos coups ! Coupa Drago, sentant la rage monter en lui.

Le Mangemort fit de gros efforts pour se contenir. Anastasia, qui était à moitié évanouie, s’aperçut d’un détail : Lucius Malefoy avait fait un petit mouvement de sa baguette magique. La jeune fille arracha des mains de Drago sa bguette de bois et murmura :

-Protego…

Le sort du Mangemort fut dévié et il fit un vol plané avant d’atterrir quelques mètres plus loin, complètement sonné. L’attention de Greyback fut détournée et Harry et Ron le stupéfixièrent.

-Ils faut y aller… Vite !

Les trois adolescents sortirent de la propriété par le trou de la haie et transplanèrent pour se retrouver à Pré-au-Lard, dans la même ruelle qu’ils avaient quittée quelques heures auparavant. Harry se tourna vers Drago qui tenait toujours Anastasia. Cette dernière s’était évanouie complètement et saignait abondement.

-Elle perd et elle a déjà perdu beaucoup de sang, on n’a plus le temps de retourner à Poudlard, il faut aller direct à St Mangouste.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 EmptyVen 29 Aoû - 17:22

Partie 2...
** sur Rise de Craig Armstrong ( The Space between us )
*** sur Starless II de Craig Armstrong ( As if to nothing )

**Ils transplanèrent de nouveau pour se retrouver dans un hall d’entré beaucoup trop propre à leur goût. Drago attrapa littéralement un Guérisseur au passage et lui hurla presque dessus :

-Vite ! Aidez moi, s’il vous plaît !
-Suivez moi, répondit le Guérisseur, en l’emmenant dans une salle voisine.

Dans la salle, il y avait plusieurs lits. L’homme lança au Serpentard avant de sortir :

-Allongez la sur un lit, je reviens dans deux secondes.
-Faites vite !

Le jeune homme allongea la Gryffondor sur le lit le plus proche puis l’observa. Subitement, il se mit à pleurer. Il était entrain de pleurer de tout son saoul quand la porte s’ouvrit, laissant entrer quatre Guérisseurs portant des blouses blanches avec les armoiries de l’hôpital : un os et une baguette magique croisés.

-Sortez, s’il vous plaît, ordonna l’un des Guérisseurs, avant de le pousser vers la sortie.

Drago sortit de la salle en évitant de regarder en arrière. Il ferma la porte, tête basse. Harry et Ron se précipitèrent vers lui. Ron demanda :

-Alors ? Qu’est ce que… Qu’est ce qu’elle a ?
-Je ne sais pas, répondit le Serpentard, on ne m’a rien dit…

Les trois garçons attendirent une bonne heure ensemble, puis Drago dit :

-Vous devriez rentrer à Poudlard pour rassurer, si on peut dire, les profs… Je reste ici et…
-Non, on reste, coupa Harry.
-Ça fait plus de quatre heures qu’on est parti, allez dire que nous avons récupéré Ann et que pour nous trois tout va bien… Vous reviendrez ici après.
-Il a raison Harry, dit Ron, en plus, il faudrait éviter que les membres de l’Ordre du Phénix se déplacent.

Le Survivant acquiesça et les deux Gryffondors transplanèrent, laissant le Serpentard seul dans le grand hall. Ce dernier alla s’asseoir sur une chaise et attendit.

-Ma vie ne vaut rien, songea t’il, en prenant sa tête entre ses mains, j’arrive à aimer… Et je laisse la seule personne que j’aime se faire presque tuer… Ma vie… Je ne vaux rien…

Il attendit plusieurs heures. Au bout de trois heures, ne voyant toujours rien venir, il s’approcha du comptoir d’accueil profitant qu’i n’y avait personne.

-Vous désirez ? Demanda la standardiste, sans lever les yeux de ses papiers.
-Je… Je souhaiterais avoir le numéro de la chambre d’Anastasia Rhomanov, répondit le jeune homme, le gorge nouée.

La jeune femme leva la tête et leva un sourcil. Elle re-demanda de la même voix lente et monocorde :

-Vous êtes de la famille ?
-Euh… Oui… Je… C’est ma femme !

La standardiste lança un regard soupçonneux à Drago qui ne cilla pas avant de lâcher d’une voix métallique :

-Chambre 213, service de pathologie des sortilèges, quatrième étage.

Sans prendre la peine de remercier, le jeune homme se rua dans les escaliers qu’il gravit quatre à quatre. Il poussa une lourde porte de couleur grise et se retrouva au bout d’un long couloir. Le mur de gauche était percé de fenêtres alors qu’il y avait une porte tous les trois mètres sur le mur de droite. Le Serpentard regarda le numéro indiqué sur les portes. Il était devant la chambre 195. Il remonta, moitié marchant, moitié courant une bonne partie du couloir avant d’arriver devant la porte de la chambre 213.
***Il allait poser sa main sur la poignée quand la porte d’ouvrit d’un coup. Drago sursauta et fit un pas en arrière. Un Guérisseur sortit de la pièce et le regarda surpris.

-Excusez moi, dit ce dernier, je ne pensais pas que quelqu’un serait déjà la…
-…
-Au fait, poursuivit le Guérisseur, vous êtes de la famille ?
-Oui, répondit le Serpentard, c’est ma femme.
-Votre femme ? Déjà ! S’étonna le médecin.
-Oui, enfin non, pas vraiment, continua de mentir le jeune homme, on était sensé se marier dans deux semaines, mais…
-Ah… Je vois…

Il y eut un petit moment de silence que Drago rompit. Il demanda :

-Je peux la voir maintenant ?
-Oui mais allez y doucement ; Elle est encore très affaiblie et a perdue beaucoup de sang… On lui a aussi fait boire une grande, voir même trop grande, quantité de potion qui annihile ou affaiblit considérablement les pouvoirs magiques de celui qui la boit pendant quelques temps… Je ne serais pas surpris qu’elle soit incapable d’exécuter un sort de base convenablement pendant au moins un mois…
-Bien, j’y veillerai…

Le jeune homme allait appuyer sur la poignée mais le Guérisseur l’interrompit dans son geste. Il ajouta :

-J’ai aussi quelque chose d’autre à vous dire…

Il éloigna le Serpentard de la porte et murmura :

-Elle…Elle était enceinte…
-Que voulez vous dire par « elle était » ? Demanda Drago, perplexe.
-Cette plaie qu’elle a à son ventre est beaucoup trop profonde…
-Et… Elle était enceinte depuis combien de temps ? Questionna de nouveau le jeune homme, après avoir dégluti.
-Un bon mois et demi environ…

Le Serpentard acquiesça et, pendant que le Guérisseur s’en allait, il entra dans la chambre.
La pièce n’était pas grande et il n’y avait qu’une fenêtre sur le mur parallèle au lit dans lequel Anastasia était allongée. Ses blessures et ecchymoses avaient disparut mais son teint restait pâle et elle était sous perfusion. Drago ferma doucement la porte et s’approcha du lit. Elle devait sûrement dormir. Le jeune homme s’assit sur la chaise qui était à la tête du lit et prit dans sa main celle de la jeune fille. Il ne put s’empêcher de presque crier :

-C’est de ma faute !
-Drago… Mais qu’est ce qui est de ta faute ? Murmura une voix faible.

Le Serpentard sursauta et constata qu’Anastasia le fixait de ses yeux qui avaient une teinte bleu-vert. Il s’essuya les yeux et bafouilla :

-Je… Euh… Rien ma puce, mais… Ann… Je… J’ai… J’ai tellement envie de te serrer dans mes bras…

Un sourire vint prendre place sur ses lèvres et elle essaya de se redresser, mais le jeune homme l’en empêcha. Il lui dit :

-Tu dois être complètement épuisée, reste allongée… Je pense que ça vaut mieux…

Elle se laissa faire quand il l’aida à se ré-allonger. Le Serpentard demanda :

-Comment te sens tu ? Ils ont…
-Ça va mieux, ne t’inquiète pas, répondit-elle.
-Mais… Tout ce qu’ils t’ont fait… Le Medicomage, m’a dit qu’ils t’avaient forcée à prendre cette potion pour annihiler tes pouvoirs magiques…
-Mais, ça ce n’est pas grave, répliqua t’elle, dans un mois ce sera fini.
-Peut être, mais ça va être pénible pour toi ; Les semaines à suivre ne vont pas être faciles…
-Je sais…

Ils restèrent silencieux, Anastasia regardait en face d’elle comme si elle trouvait un intérêt certain au mur jaunâtre et Drago ne la lâchait pas du regard. Il décida d’aborder le sujet, autant douloureux pour lui qu’il l’était pour elle.

-Et… Tu… Tu étais… Enceinte ? Murmura t’il, d’une voix rauque.
-Oui, je m’en suis aperçue dès le début, j’avais des étourdissements et mal au ventre… Répondit-elle.

Elle essuya ses yeux où les larmes commençaient à perler et continua :

-Je… J’aurais été si contente dans d’autres circonstances…

Elle éclata en sanglots et se couvrit le visage de ses mains. Le jeune homme se pencha sur elle pour écarter ses mains et lui parler mais la Gryffondor se redressa dès qu’il lui prit ses poignets et préféra s’agripper à son cou. Il la serra contre lui. Elle murmura, entre deux sanglots :

-Il était de toi… Notre enfant et je n’ai même pas été capable…
-Arrête de culpabiliser, coupa le Serpentard, toujours en la serrant contre lui, on en aura d’autre…

Il se rendit compte et prit conscience de ce qu’il avait dit. Il bredouilla :

-Mais… Mais si… Si tu ne veux pas… Ce… C’est ton choix…

Les pleurs de la jeune fille se transformèrent en un fou rire incontrôlable. Elle lâcha Drago pour plaquer une main sur sa bouche afin de ne pas rire trop fort. Elle dut finalement cesser de rire car un mal lancinant vint s’installer au niveau de sa plaie, au bas de son ventre. Elle sécha ses larmes et se ré-allongea avec l’aide du jeune homme. Ce dernier, un peu mal à l’aise de lui demander ça questionna :

-Au fait, que… qu’est ce qu’ils t’on fait là bas ?

Anastasia perdit son sourire. Voyant que cela la gênait, il dit précipitamment :

-Mais si tu ne veux pas je comprendrais très bien… C’est juste que…
-Tu veux savoir, finit la Gryffondor, alors qu’il acquiesçait.
-Je me sens un peu responsable à vrai dire…
-Tu n’as rien à te reprocher, c’est à cause de ton père, et seulement de ton père que je suis comme ça.

Dès qu’elle eut fini sa phrase, elle attrapa la main du Serpentard, de peur qu’il ne tombe à la renverse. Mais ce dernier se leva brusquement de sa chaise et s’écria :

-Je le tuerai !

En le voyant amorcer une sortie, Anastasia s’assit sur le bord du matelas et murmura d’une voix suppliante, en resserrant son étreinte dans la main du jeune homme :

-Drago...

Il se retourna et ses yeux rencontrèrent ceux emplis de la Gryffondor. Il s’assit prestement à coté d’elle sur le lit et la serra contre lui. Une fois qu’il l’eut enlacé, la jeune fille s’accrocha à ses bras comme si sa vie en dépendait.

-Je ne veux pas que tu partes… dit elle d’une voix enrouée.
-Non, bien sur que non… Je ne pars pas… Je ne pars plus…
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 EmptyVen 29 Aoû - 17:31

Chapitre 17... au fait, je devais dire que je m'en suis aperçu aprsè: Les parloes en russe dans le chapitre 15, la traduction y est collée alors que sur mon doc Word, c'était deux colones bien distinctes.

Tempête au ministère

-Mais qu’est ce qui s’est passé ? ! Hurla Voldemort.
-Potter, le jeune fils Weasley et le jeune Malefoy ont aidé la gamine à s’échapper, répondit un Mangemort.

Tous les Mangemorts étaient rassemblés dans le salon sombre et étouffant du manoir Malefoy.

-Ton fils me déçois beaucoup, Lucius, dit le Mage Noir.
-J’en suis désolé Maître… Répondit le Mangemort, en baissant les yeux.

Tout le monde crut que le Seigneur des ténèbres allait exploser, mais au contraire, il éclata d’un rire froid et cruel.

-Ce n’est rien, répliqua t’il, tous les Sangs-de-bourbe vont bientôt vivre un cauchemar.
-que voulez vous dire Maître ? Demanda Fenrir Greyback, dans un murmure rauque.
-Ce que je veux dire, c’est que j’ai réussi à prendre le contrôle du Ministère de la Magie, répliqua Voldemort.

Devant l’ai abasourdi de ses partisans, il expliqua :

-J’ai tué Scrimgeour, et Yaxley va de ce pas le remplacer au poste de Ministre de la Magie avec l’aide d Dolorès Ombrage. Ce nom doit, pour certains d’entre vous, évoquer des souvenirs. (Voir Harry Potter et l’Ordre du Phénix)
-Qu’est ce qu’il se passe en suite ? Demanda Barty Croûpton junior.
-vous verrez quand le moment sera venu, répondit le Mage Noir, les Sangs-de-Bourbe ne seront bientôt plus qu’histoire ancienne…

Trois jours avaient passé et aucun incident grave ne s’était produit. Harry, Drago et les Weasley étaient à St Mangouste, dans la chambre d’Anastasia. Cette dernière s’était remise à une vitesse étonnante. Les Guérisseurs avaient d’ailleurs était très surpris. En revanche, elle s’était écroulée en apprenant pour Hermione.
Ils discutaient tous de choses diverses quand la porte s’ouvrit, laissant entrer Remus Lupin, visiblement paniqué.

-Le ministre, Rufus Scrimgeour, est mort, annonça t’il.

Mr Weasley se redressa et demanda, pendant que les sourires des autres disparaissaient :

-Quand est-ce arrivé ?
-Il y a trois jours, répondit Lupin, mais on n’a découvert son corps qu’aujourd’hui… Sûrement Voldemort… Les Mangemorts en ont profité pour prendre le contrôle du Ministère… Ce qu’il s’y passe…

Il s’arrêta net quand il croisa la regard d’Anastasia. Elle demanda :

-Qu’est ce qu’il s’y passe ?
-Rien… Rien qui te concerne Anastasia… Mais Arthur, j’aimerais quand même vous parler.

Mr Weasley se leva et sortit en compagnie de Lupin.
Anastasia se rassit sur le lit en soufflant ; Elle détestait qu’on lui cache des choses.

-Je suis de trop ou ce n’est qu’une impression ? Lâcha t’elle, vexée.

A l’extérieur de la chambre, Lupin et Mr Weasley s’étaient un peu éloignés de la porte et mis dans un coin à l’écart. Ils parlaient à voix basse.

-Qu’est ce qu’il se passe Remus ? Demanda Mr Weasley.
-C’est très grave, répondit précipitamment Lupin, Yaxley, un Mangemort fini que tout le monde écoute, a pris la place du ministre avec l’aide de cette horrible bonne femme, Dolorès Ombrage, mais il y a pire…
-Qu’est ce que tu veux dire ? Pourquoi Anastasia…

Lupin expliqua d’une voix si basse que Mr Weasley eut du mal à l’entendre :

-Yaxley et Ombrage ont fait passé une réforme contre les Nés-Moldus, ce qui se passe la bas est horrible : Les Nés-Moldus doivent se faire ficher à une commission d’enregistrement au Ministère, mais pour la plupart, ils n’en ressortent pas, c’est synonyme de mort ; Des Détraqueurs gardent les entrées des salles d’audience, mais les « Accusés » qui n’ont plus de baguettes magiques car on leur a retiré à l’entrée ne peuvent pas se défendre contre les Détraqueurs et souvent on leur fait subire le Baiser de Détraqueur après l’interrogatoire…
-Donc Anastasia sera…
-elle est obligée d’y aller. Tous les sorciers et sorcières Nés-Moldus de six ans et plus doivent se faire ficher…Mais pour Anastasia… Elle est condamnée à mort, on ne lui laisserait même pas le temps d’entrer qu’elle serait déjà tuée…

Mr Weasley resta silencieux, une expression d’horreur sur le visage. Il demanda

-Et… Que devra t’elle faire ?
-Il faut qu’elle reste à Poudlard et qu’elle n’en sorte plus, même pas dans le parc, répondit Lupin, mais je ne serais pas surpris que les Mangemorts viennent de temps en temps… Il faudra qu’elle, et tous les autres Nés-Moldus de Poudlard, soient cachés dans un endroit sûr : Si les Mangemorts viennent avec les Détraqueurs, même l’invisibilité sera inutile…
-Il faut le lui dire, murmura Mr Weasley, et le plus vite sera le mieux…

Ils entrèrent dans la chambre. Harry, Drago, Ron et Mme Weasley étaient toujours la, les autres étaient partis.
Anastasia était assise sur le lit et Drago la tenait dans ses bras. Harry et Ron étaient assis sur le rebord du lit et Mme Weasley était assise sur une chaise.
Quand les deux hommes entrèrent dans la pièce, Anastasia et Drago se redressèrent et Mme Weasley se leva.

-Anastasia… Il faut que tu saches quelque chose… Murmura Mr Weasley, d’une voix rauque.

Sous les regards interrogateurs des personnes présentes, ils révélèrent tout.
Au fur et à mesure que Lupin et Mr Weasley parlaient, les expressions devenaient de plus en plus horrifiées. Quand ils eurent fini, Anastasia soupira. Elle s’éclaircit la gorge et murmura :

-Bien… Mais ils me trouveront forcément un jour… Je ne pourrai pas rester cacher éternellement…
-On le sait, répondit Lupin, mais c’est la seule solution que nous avons…

La jeune fille soupira pendant que le Loup-Garou transplanait pour aller à Poudlard.

Le lendemain, Drago se réveilla aux cotés d’Anastasia. La veille, après la révélation de Lupin, il avait refusé de la quitter et s’était endormi en la serrant contre lui.
Il regarda le réveil. 10h15. Il fronça les sourcils ; D’habitude, les Médicomages les auraient déjà réveillés en apportant le petit déjeuner.
Le jeune homme se redressa et se pencha sur la Gryffondor encore endormie. Son visage était encore pâle et ses lèvres comme décolorées. Elle restait tout de même ravissante à ses yeux.

-Ann… réveilles-toi ma puce, chuchota t’il, en remuant légèrement son épaule.
-… Keskia ?
-réveilles-toi, il est 10h15.
-Mais le Médicomage… Il n’est pas venu ?
-Non, je ne sais pas…

La jeune fille se retourna entre les bras du Serpentard avant de se redresser. Drago se leva, imité par Anastasia. Tous les deux lissèrent leurs vêtements car ils avaient dormi dans leurs tenues de ville. Le jeune homme se dirigea vers la porte et allait l’ouvrir quand celle-ci s’ouvrit à la volé. Le Médicomage s’arrêta net, l’air gêné, quand il aperçut Drago, la main tendue vers la poignée.

-Vous nous avez oubliés ce matin ? Demanda Drago, méchamment.
-Non… Pas… Pas du tout, bredouilla le Médicomage, pris de court.
-Cela fait une heure que vous auriez du passer, répliqua le Serpentard, agressif.
-Oui… Oui, je sais…Mais…
-Qu’est ce qu’il se passe ? Lança une voix forte.

Un autre Médicomage arriva et celui qui avait ouvert la porte s’éloigna rapidement. Anastasia s’avança et dit :

-On se demandait seulement pourquoi on n’avait pas reçu de petit déjeuner ce matin.

Le Médicomage plissa ses paupières, réduisant ainsi ses yeux à deux fentes, et fixa longuement le visage de la Gryffondor.

-Quoi ? Qu’est ce que j’ai ? Lança Anastasia.
-Vous ne pouvez pas rester ici, siffla l’homme, entre ses dents.
-Mais et pourq… Commença la jeune fille, mais le Médicomage la coupa.
-Vous ne savez pas lire, dit il si bas que les deux adolescents durent tendre l’oreille pour le comprendre.

Le sorcier montra un écriteau rose où il était écrit en lettres dorées :


Les Nés-Moldus sont désormais interdits
De fréquenter les lieux publics tel que :

° Les hôpitaux
° Les hôtels/restaurants
°Les boutiques en tous genres…


-Vous voyez, Vous n’êtes plus les biens venus ici, souffla méchamment le Médicomage en poussant brutalement Anastasia.

Il s’en alla. La jeune fille resta figée d’effroi. Elle ne pensait pas que la loi de Yaxley contre les Nés-Moldus était entrée en vigueur si vite.
Elle se détourna en se frottant les yeux et commença à rassembler ses affaires dans son sac. En dix minutes, elle avait fini. Pendant qu’ils marchaient dans le couloir, Drago murmura :

-Ann, ne… N’y pense pas… Tu ne penses tout de même pas que…

Mais il ne finit pas sa phrase ; Ils venaient d’arriver dans le hall d’entré et toutes les conversations avaient cessées. Tout le monde les regardait passer. La main d’Anastasia se resserra dans celle de Drago. Ils sortirent et quand ils se retrouvèrent dans la rue la jeune fille laissa échapper une exclamation : Il y avait des affiches roses partout.

Les Nés-Moldus ne peuvent
Plus fréquenter les lieux publics






Les Nés-Moldus doivent se faire
Recenser en commission d’enregistrement
Des Nés-Moldus






Les Nés-Moldus ne peuvent
Plus posséder de baguette magique
Ils doivent aller la rendre auprès
Du Ministère de la Magie




Les Nés-Moldus, comme signe
Distinctif doivent porter, cousu
Sur tous leurs vêtements, une
Etoile Rouge à cinq branches






Les Nés-Moldus de six ans
Et plus doivent porter
L’Etoile Rouge



-Drago… Je… Mon Dieu…
-Ann… Qu’est ce que… ANN !

La jeune fille lui tomba dans les bras.

-Ainsi c’est ça que fait le Ministère, songea le Serpentard, en la prenant dans ses bras.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 EmptyVen 29 Aoû - 17:41

Chapitre 18... J'ai que des chapitres trop long... ^^
A lire avec une musique déprimante derrière...

Clandestinité

Drago transplana à Pré-au-Lard. Même si elles étaient peu nombreuses, le jeune homme remarqua tout de suite les affiches roses du Ministère de la Magie. Anastasia était toujours inconsciente dans ses bras. Il avançait du plus rapidement qu’il pouvait. Le chemin jusqu’à Poudlard était encore long. Lorsqu’il passa près des Trois Balais, la patronne de l’auberge, Mme Rosmerta, sortit en trombe et se précipita vers le Serpentard.

-Mr Malefoy… Mon Dieu ! Venez ici tout de suite ! Même à Pré-au-Lard on n’est plus sur…
Elle jeta un regard inquiet à Anastasia et l’entraîna à l’intérieur. L’auberge était vide, alors qu’habituellement, elle aurait été bondée.

-Il n’y a personne ? S’étonna Drago, ni dehors, ni ici !
-Oh que non ! Répondit Mme Rosmerta, en se dirigeant vers les escaliers, cette réforme du ministère fait peur à tout le monde…
-Mais il n’y a que des sorciers à Pré-au-Lard ! S’exclama le jeune homme, en s’engageant lui aussi dans l’escalier.
-Oui, et c’est pour ça que Pré-au-Lard est connu, répliqua t’elle, mais en trois jours il y a déjà eut deux tournées de Détraqueurs et une rafle, hier dans l’après-midi… Votre amie aura intérêt à ne plus venir ici, du moins pas maintenant, pour sa sécurité…

Ils étaient arrivés dans un petit couloir et Mme Rosmerta ouvrit une porte. Elle annonça :

-Vous serez mieux ici, sur tout si quelqu’un vient… Je reviens, je vais prévenir le professeur Dumbledore pour dire que vous êtes ici…

Drago pénétra dans la chambre et déposa Anastasia sur le lit pendant que Mme Rosmerta refermait la porte après être sortie.
Le Serpentard s’assit sur le lit et prit la main de la Gryffondor. Cette dernière remua légèrement. Le jeune homme se pencha sur elle et déposa un baiser sur son front avant de se lever pour aller à la fenêtre. Il écarta un peu le rideau et détailla les rues désertes du village, les hautes montagnes et enfin le château de Poudlard. Harry et Ron devaient les attendre…
La porte s’ouvrit et Mme Rosmerta entra.

-Le professeur Dumbledore est prévenu, il arrive… Mais au fait, qu’est ce qu’il s’est passé ?
-On est sortit de St Mangouste après qu’un Médicomage nous ait dit qu’on était indésirables. Une fois dehors, on a vu toutes ces affiches… Elle s’est effondrée… Expliqua Drago et il ajouta, vous parliez de rafles tout à l’heure, les gens du ministère ont emmené beaucoup de monde ?
-Un certain nombre de personnes, répondit Mme Rosmerta, et d’ailleurs…

Elle ne finit pas sa phrase : Anastasia semblait revenir à elle. Elle remua un peu et finit par ouvrir les yeux.

-Ann ! Duis moi que tu vas bien ! S’écria le Serpentard en la prenant par les épaules.
-Mais… Oui Drago, je… Je vais bien… Murmura t’elle, mais… où est ce qu’on est ?
-Aux Trois Balais, répondit le jeune homme.
-A cause des rafles récentes, je ne voulais pas vous laisser dehors, ajouta Mme Rosmerta.
-Des rafles ? S’étonna la Gryffondor, à Pré-au-Lard ?
-Oui, malheureusement, et d’ailleurs, venez…

La patronne de l’auberge sortit de la pièce suivie par Anastasia et Drago. Ils s’arrêtèrent au bout du couloir, face au mur.
Mme Rosmerta fit tournoyer sa baguette magique et une porte apparut dans le mur, la où quelques instants au par avant il n’y avait rien. Elle poussa le panneau de bois et ils se retrouvèrent dans une petite pièce comportant qu’une seule fenêtre.

-Les voisins d’en face m’ont laissé ça, le problème, c’est que je ne peux pas les garder, c’est bien trop dangereux !

Elle écarta un rideau dévoilant deux fillettes dont la plus âgée ne devait pas avoir plus de dix ans et la plus jeune six ou sept. Elles se ressemblaient énormément : Les cheveux noirs, longs et bouclés, les yeux verts en amande et le visage fin. Elles étaient toutes les deux recroquevillées, terrifiés, la plus grande serrait contre elle la plus petite. Anastasia et Drago échangèrent un regard.

-Calmez-vous, murmura Mme Rosmerta, en se rapprochant des fillettes, ce ne sont que des élèves de Poudlard.
-Ils ne vont pas nous dénoncer alors ? Demanda la plus petite des deux filles.
-Dénoncer ?! Mais on ne ferait jamais ça ! S’exclama Anastasia, et je suis moi même Née-Moldue !
-Nos parents, eux, ont été dénoncés, répliqua la plus âgée des deus filles, du coup, tout Pré-au-Lard a été fouillé.

Ils restèrent tous silencieux un moment et la plus petite dit :

-Nos parents devaient revenir hier soir, ils ne sont pas revenus… On a entendu que s’ils ne revenaient pas c’était à cause des Détraqueurs…

Elle commença à pleurer sur l’épaule de sa sœur. Drago, qui tenait la main d’Anastasia, lui jeta un coup d’œil. Au fond d’elle même, la jeune fille aurait voulu se précipiter sur les deux fillettes pour les prendre dans ses bras, mais elle n’osait pas vraiment.

-Bref, je ne peux vraiment pas les garder, lança soudainement Mme Rosmerta, elles restent tout le temps seules ici et moi, je ne peux pas venir les voir, je ne suis pas tranquille…
-Elles pourraient peut-être venir à Poudlard, suggéra Drago.

A ce moment la, une sonnerie retentit au rez-de-chaussée. Les cinq personnes firent un bond.

-Pourvu qu’il s’agisse du professeur Dumbledore et non de quelqu’un d’autre… Murmura Mme Rosmerta en sortant de la pièce en courant.
-Au fait, vous êtes qui ? Demanda la plus grande des deux filles, une fois que Mme Rosmerta eut disparut, moi c’est Pauline et elle c’est Mélina.
-Moi c’est Anastasia, dit la Gryffondor, et lui c’est Drago…
-Malefoy ! Coupa Pauline, en se levant, c’est à cause de ton père que nos parents ont été pris !

La fillette allait se jeter sur le Serpentard mais Anastasia s’interposa. A cause de son élan, Pauline tomba au sol, entraînant la jeune fille avec elle. La Gryffondor poussa un petit cri de douleur ; Elle ressentait toujours les blessures que Lucius Malefoy lui avait infligées.

-Mais pourquoi tu le défends !? Hurla la gamine, qui commença à sangloter.
-Parce qu’il n’est pas comme son père, répondit Anastasia, le souffle court, s’il était comme lui, il m’aurait déjà tuée.

Les deux sœurs jetèrent un regard apeuré à Drago qui restait bouche bée sous l’effet de la surprise. La Gryffondor se releva et aida Pauline à se remettre sur pieds. Elle se retourna pour faire face au jeune homme et éclata de rire, ce qui eut pour effet qu’il prenne un air encore plus stupide.

-Fais pas cette tête la, lança t’elle, en lui donnant une petite tape sous le menton, tu n’as pas l’air très intelligent.

Le Serpentard allait répliquer mais les pas de Mme Rosmerta et du professeur Dumbledore se firent entendre. Ils parlaient à voix basse. En entrant, le professeur Dumbledore dit :

-Vous venez tous à Poudlard, j’ai un Portoloin mais vite, j’ai repéré deux Mangemorts dans la rue. Faites attention à vous, ajouta t’il à l’adresse de Mme Rosmerta.

Ils se rassemblèrent autour du Portoloin, un stylo, qui les emmena dans le bureau du professeur, laissant seule la patronne de l’auberge.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 EmptyVen 29 Aoû - 18:03

Partie 2...

Quand ils arrivèrent dans le bureau, le professeur McGonagal, qui les attendait, se leva d’un bond.

-Vous voilà enfin ! S’exclama t’elle, je me demandais…

Elle s’interrompit en voyant les deux fillettes. Elle ajouta précipitamment :

-Mais… Mais qui… Qui sont-elles ?
-Leurs parents ont été emmenés hier dans la rafle de Pré-au-Lard, répondit le professeur Dumbledore.
-Ah… Vous deux, j’aimerais vous parler, lança le professeur McGonagal à l’adresse des deux adolescents.

Ils sortirent à sa suite. Cinq minutes plus tard, ils arrivèrent dans son bureau.

-Vous connaissez la situation, dit la professeur de métamorphose, vous savez ce que fait le ministère aux Nés-Moldus.
-Bien sur.
-Je ne serais pas surprise que les gens du Ministère, voir même carrément des Mangemorts viennent à Poudlard. Mlle Rhomanov et vous aussi Mr Malefoy, il serait plus prudent que vous resteriez cachés pendant leurs… « Visites ». Vous et une partie des autres Nés-Moldus viendrez ici.

A l’aide d’un sort de lévitation, elle déplaça l’armoire qui se trouvait à gauche de son bureau et une porte apparut immédiatement après. La professeur l’ouvrit et les laissa entrer avant de les suivre. Après avoir monté un escalier en colimaçon assez long, ils se retrouvèrent devant une autre porte. Drago la poussa et ils se retrouvèrent dans une sorte de grande salle commune du style de celle de Gryffondor ; Il y avait une grande cheminée dans un coin, plusieurs fauteuils et petites tables, trois grandes fenêtres à coté de la porte donnaient une vue splendide sur le parc. Au bout de la salle, à coté de la cheminée, il y avait un autre escalier qui débouchait sur un palier où l’on avait une vue plongeante sur la salle commune et qui devait sûrement mener aux dortoirs.

-Vous viendrez ici, la Salle sur Demande est déjà connue d’Ombrage, dit le professeur McGonagal, mais pour le moment, vous assisterez à vos cours normaux, et interdiction de sortir du château, même dans le parc !
Les deux adolescents acquiescèrent et redescendirent dans le bureau. Au moment où ils allaient sortir, la professeur lança :

-J’oubliais, Mlle Rhomanov, nous avons décidé de vous nommer Préfète-en-Chef, vos affaires ont été mises dans votre appartement.
-Comment ? S’étonna la jeune fille, non… Je… Je ne peux pas…
-Ne discutez pas et allez rejoindre vos amis, ils doivent se demander ce qu’il se passe.

La professeur leur accorda l’un de ses rares sourires et ferma la porte derrière eux. Quand ils se furent éloignés du bureau, Drago demanda :

-Tu veux faire quoi ?
-Je ne sais pas, je n’ai pas envie de voir du monde mais j’aimerai quand même voir Harry et Ron…
-Hum… Je sais : Tu vas à la salle commune des Préfets-en-Chefs et moi je vais chercher les deux autres.
-Ouais…

Le jeune homme l’accompagna à la salle commune et repartit dans la foulée.
Quand il fut parti, Anastasia se laissa tomber dans l’un des canapé et soupira. Elle tira de sa poche sa baguette magique que Drago qui avait ramené à St Mangouste. Les Médicomages lui avaient dit qu’elle ne pourrait pas effectuer un sort de base convenablement pendant au moins un mois. Elle mit une boulette de papier en face d’elle et prononça, d’une voix claire en articulant :

-Wingardium Leviosa !

La boulette de papier ne bougea pas. La jeune fille leva un sourcil. Elle réessaya trois fois de suite mais rien ne semblait changer. Elle attendit quelques instants et recommença. La boulette frémit mais ne bougea pas davantage. De dépit, elle envoya la boulette dans la cheminé et sa baguette magique à l’autre bout de la salle. Elle attrapa un coussin et enfouit sa tête dedans au moment où Harry, Ron et Drago entraient. Harry se précipita sur elle et lui demanda, en la prenant dans ses bras :

-Ann… Mais qu’est ce qu’il se passe ?

Elle frotta rageusement ses larmes et répondit :

-Quelque chose de tellement stupide ! Je n’arrive même plus à effectuer un sortilège de Lévitation ! Tout ça à cause de…
-Mais Ann, tout le monde sait que tu es une très bonne sorcière, répliqua Ron, en s’asseyant à coté d’elle.
-Tout ira mieux dans un mois, renchérit Drago, en s’agenouillant en face d’elle, et Ron à raison, tout le monde sait ce que tu sais faire… Ils ne peuvent rien te dire…

Ils passèrent le reste de la soirée ensemble en essayant de penser à des choses plus réjouissantes.

Le lendemain, Anastasia se réveilla à huit heures. Elle se changea, sortit de sa chambre et trouva Drago entrain de prendre son petit déjeuner.

-Bonjour, lança t’elle.
-Bonjour, ça va ? Tu n’as pas l’air bien…
-Moué… On peut dire...

Trois quart d’heure plus tard, ils partirent en direction des cachots pour le cours de potions avec Rogue. Ce dernier ne manqua pas de se montrer odieux avec la Gryffondor.
Quand ils entrèrent dans la salle, ils se placèrent en binômes. Anastasia eut la chance de se retrouver avec Drago mais ce ne fut pas le cas des autres : Harry et Ron se retrouvèrent avec Crabbe et Goyle qui avaient réussi, par on ne sait quel enchantement, à se retrouver en classe d’ASPIC.

-Voyons… Pas d’absents… Parfait… Mlle Rhomanov est donc de retour après cette longue absence… Oui, je pense que je vais retirer cinquante points à Gryffondor pour cette absence prolongée et mettre en retenue cette charmante demoiselle.

La jeune fille serra les dents pour ne pas pleurer. Une fois que le professeur eut donné les instructions pour préparer un philtre soporifique, elle se leva rapidement pour aller chercher les ingrédients.

-Drago, allume le feu, murmura t’elle, une fois qu’elle se fut rassise.
-Vingt points de moins pour Gryffondor, annonça Rogue, Rhomanov, il me semblait que vous saviez effectuer un sortilège de lance-flammes.

Crabbe et Goyle ricannèrent et leur fou rire redoubla quand ils virent la jeune fille baisser la tête. Anastasia fut tranquille un moment, environ une heure, mais quand il fallut remuer le contenu du chaudron, elle murmura :

-Euh… Drago… Il vaut peut-être mieux que tu le fasses…

Rogue, qui était à quelques mètres entrain de critiquer Harry, se détourna brusquement de sa cible favorite et lança d’une voix dure :

-Savez vous faire quelque chose par vous même, Rhomanov ? A ce que j’entend, il me semble que non…
-Je n’ai pas besoin de votre aide pour faire autre chose, répliqua la jeune fille, alors il me semble que j’arrive tout de même à faire des choses par moi-même !
-Cinquante points de moins pour Gryffondor et une deuxième retenue pour vous, Rhomanov… Pauvre Gryffondor… Il ne doit plus lui rester beaucoup de points…

Les nerfs à vif, Anastasia rassembla ses affaires dans son sac et en le balançant sur son épaule, donna un violent coup dans le chaudron, ce qui envoya la moitié de son contenu à terre. La potion, qui n’avait pas encore été mélangée était un acide redoutable, commença à ronger les pieds des chaises, des tables et le sol.

-Voilà qui fera encore cinquante points en moins pour Gryffondor et une retenue pour vous.
-ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE !!!! Hurla Anastasia, en claquant la porte de la salle.
-RHOMANOV ! REVENEZ IMMEDIATEMENT !!
-JAMAIS !!

A la fin du cours, Drago fut le premier à ramasser ses affaires et à sortir de la salle. Il se précipita vers les appartements des Préfets-en-Chefs en espérant y trouver la jeune fille. Il la trouva allongée sur son lit, la tête dans son oreiller. Son sac était par terre et le contenu s’était étalé.

-Ann… Murmura le jeune homme, en poussant la porte.
-Je ne le supporte plus ! Lança la Gryffondor.
-Moi non plus, répondit le Serpentard en s’asseyant sur le lit, il n’aurait jamais du te provoquer…
-Surtout qu’il ne sait rien de ce qu’ils m’ont fait ! Hurla Anastasia, en se redressant brusquement pour se jeter au cou de Drago.
-Non… Il ne sait rien…

Une demi heure plus tard, ils descendirent dans la grande salle pour aller manger quelque chose. Quand ils entrèrent, les élèves cessèrent leurs conversations ; Apparemment, tout le monde était au courant pour la prise de bec lors du cours de potion.
La Gryffondor s’était à peine assise à sa table à coté de Harry que le professeur McGonagal arriva vers elle, moitié courant, moitié marchant.

-Mlle Rhomanov, vous n’auriez jamais dû provoquer le professeur Rogue ! Lança t’elle, dès qu’elle fut arrivée.
-Lui non plus n’aurait pas dû me provoquer, répliqua la jeune fille.

La professeur de métamorphose s’apprêtait à faire une objection lorsqu’un élève de Serdaigle débarqua dans la salle et cria :

-Des Mangemorts aux grilles de Poudlard !

Anastasia se tourna vers Drago et se retourna vers McGonagal qui lui lança un regard éloquent. La Gryffondor et d’autres Nés-Moldus se précipitèrent hors de la grande salle pour rejoindre leurs salles cachées.
Quand Anastasia et Drago arrivèrent dans la salle commune ainsi qu’un vingtaine de personnes, ils remarquèrent tout de suite les deux fillettes qu’ils avaient rencontrés aux Trois Balais.
Le professeur McGonagal qui était allée avec eux dans son bureau referma la porte et remit l’armoire en place quand tous furent montés. Elle redescendit en quatrième vitesse.
Dans la salle commune, tous restaient silencieux, ils osaient à peine respirer.

-J’ai peur, murmura un élève de première année.

En bas, les Mangemorts, qui étaient au nombre de sept, firent irruption dans le hall d’entré. Le professeur McGonagal, qui descendait les marches du grand escalier à ce moment là lança sévèrement :

-Que faites vous ici ?
-Nous venons chercher certains de vos élèves, répondit l’un des sept Mangemorts, qui s’avéra être Avery, faites les tous venir dans la grande salle ! Pendant ce temps, vous quatre, ajouta t’il, en se tournant vers les autres, allez dans la Salle sur Demande, je ne serais pas surpris que certains d’entre eux se soient cachés !

Une heure plus tard, tous les élèves étaient dans la grande salle ainsi que tous les professeurs.

-Quand vous entendrez votre nom, vous sortirez de la salle, lança Avery, bien… Accart Caroline.

Une fille de quatrième année de Serdaigle aux cheveux bruns et aux yeux bleus lança un regard affolé à ses amies avant de sortir des rangs. Le professeur Flitwick s’écria :

-Mais elle n’est pas une Née-Moldue !
-Son père l’est, c’est suffisant, répliqua Nott, d’une voix dure.

La fille essuya une larme sur sa joue avant de sortir de la salle. Plusieurs élèves s’entre regardèrent ; Alors pour eux aussi c’était fini.
Beaucoup de Gryffondors, Poufsouffles et Serdaigles furent emmenés par les Mangemorts. Quand ils descendirent, ceux qui s’étaient cachés s’étonnèrent de ne plus retrouver leurs amis ou furent surpris du nombre d’élèves manquants.

-C’est écœurant ! Hurla Drago, lorsque Ron eut tout raconté.

Harry lui aussi s’était caché. Il s’était effondré quand il s’était aperçut, en cherchant les autres, que Seamus Finnigan, Dean Thomas et plusieurs autres de ses camarades avaient été pris.

-J’ai l’impression que tout ça va très mal se terminer, murmura Anastasia.
-Qu’est ce que tu veux dire ? Demanda Harry.
-On va tous mourir, répondit-elle.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 EmptyVen 29 Aoû - 18:24

Chapitre 19… Vous en pensez quoi ?

Retenue à haut risque

Anastasia et Drago retournèrent dans leurs appartements de Prefets-en-Chef plus tôt que d’habitude, c’est à dire tout de suite après le dîner. Ils étaient presque arrivés au portrait lorsqu’une voix retentit derrière eux :

-Eh ! La Sang-de-Bourbe ! On voudrait te parler !

Anastasia ne se retourna pas et continua de marcher. Drago lui lança un regard interrogateur auquel elle ne répondit pas et il préféra l’imiter.

-Rhomanov ! Ils sont où tes parents déjà ?! A oui ! Ils sont morts ! Lança de nouveau la voix, qui semblait être celle de Goyle.

Il y eut des ricanements, indiquant qu’il y avait plusieurs personnes. La Gryffondor s’arrêta net et se retourna ainsi que le Serpentard. A quelques mètres en face d’eux, il y avait un groupe de cinq personnes de la maison vert-argent, comprenant Crabbe et Goyle, une fille aux cheveux blonds foncés au visage en pointe et deux autres garçons, l’un avec les cheveux noirs, l’autre avec des cheveux oscillant entre le brun et le roux.
La fille, qui rappelait étrangement quelqu’un à Anastasia, lança d’un ton provocateur :

-Chiale pas Volkovna, ou plutôt Rhomanov ! Tu vas bientôt les rejoindre… Tes parents !

Drago regarda alternativement La Gryffondor et la Serpentard, sans comprendre.
Anastasia, en revanche, sursauta à l’entente de ce nom. Elle connaissait maintenant l’identité de la fille.

-Rostov ! S’exclama t’elle.
-Wah ! Ta mémoire ne défaille pas, ironisa la vert-argent.
-Toujours aussi perspicace, répliqua la rouge et or
-Cesse de te prendre de haut, reprit la Serpentard, j’ai toujours su qu’il y avait un truc qui n’allait pas chez toi, mais quand on sait de qui… Qui tu es vraiment…
-Qu’est ce que tu veux dire ? Demanda Anastasia, en s’avançant de quelques pas.
-Ah ! C’est vrai ! Etre fille de Tsar, c’est la condition la plus banale possible !

Les autre ricanèrent quand Rostov se tourna vers eux.

-Et alors ? Jalouse ? Demanda ironiquement la Gryffondor.
-Absolument pas ! Moi je ne suis pas une Sang-de-Bourbe, au moins !

Anastasia serra les dents et les poings pour ne pas aller frapper la Serpentard. Cette dernière avait sortit sa baguette magique. Elle lança :

-Sang-de-Bourbe qui ne sais même plus lancer un sort. Tu es sur que tu n’es pas une Moldue ?

La Gryffondor n’eut pas le temps de réagir qu’une raie de lumière bleue arriva dans sa direction. Elle l’esquiva à temps et mis sa main dans sa poche pour attraper sa baguette magique mais elle se rendit rapidement compte que c’était inutile : Elle ne savait plus lancer de sorts.

-Tu ne sais même pas te défendre ! C’est incroyable !

Voyant que la Serpentard allait envoyer un autre sort, Drago se précipita devant Anastasia et jeta un sort du bouclier, ce qui dévia le rayon rouge. Mais il n’eut pas le temps de répliquer quoi que ce soit car des mains qui s’étaient refermées sur ses bras le tiraient sans ménagement. Il s’aperçut qu’il s’agissait de Crabbe et Goyle et ils le retenaient fermement ; Ils ne le lâcheraient pas.
L’attention de la rouge et or, qui avait été un peu effrayée, fut détournée par la vert-argent qui lança :

-Tes parents… Des salauds mais ils doivent te manquer non ? Tes sœurs et ton frère aussi ? Je peux t’aider à les rejoindre si tu veux…

Elle leva sa baguette magique mais la Gryffondor, qui avait anticipé son action, se précipita sur elle et lui arracha le fin bâton de bois des mains avant de l’envoyer derrière elle, loin dans le couloir.

-Tu es folle à lier, Rostov, murmura Anastasia.
-Peut-être, mais contrairement à toi, je n’ai pas de tare à cause de mes parents !

La réaction fut aussi surprenant qu’immédiate ; La Serpentard se retrouva à terre, en frottant sa joue rouge, la où la Gryffondor l’avait frappée.

-Ne parle plus jamais de mes parents, dit elle, d’une voix froide et métallique qui ne lui allait pas.
-Tu crois vraiment que je ferais ce qu’une sang-de-Bourbe me dira ? Répliqua la vert-argent, en se relevant.

Par la suite, personne ne comprit vraiment ce qui s’était passé ; Anastasia avait dit des paroles en russe que personne à part Rostov et elle n’avaient compris et les deux filles en étaient venues aux mains.
Crabbe et Goyle lâchèrent Drago et se précipitèrent sur les deux filles pour les séparer. Goyle tira la Serpentard par les bras alors que Drago essayait d’éloigner Anastasia en la tirant par la taille.
Il y eut un bruit de déchirure et une manche de la robe de sorcier de la Gryffondor se retrouva à terre, puis tout de suite après, la Serpentard s’écria, en se débattant :

-LAISSE-ÇA !

Anastasia avait agrippé une chaîne en argent au cou de la Vert-Argent. Cette dernière, en voulant lui faire lâcher prise brisa la chaîne, qui resta dans la main de la Rouge et Or. Du sang commença à couler autour du cou de la Serpentard et de grosses gouttes, provenant de la chaîne, allaient s’écraser au sol. Lorsqu’elle vit le pendentif, la Gryffondor bredouilla :

-A… Alors tu… Tu étais de son… son coté…
-Et alors ! répliqua Rostov, en cessant de se débattre, tu l’as tué ! A cause de toi, j’ai tout perdu ! JE VAIS MOURIR ! TU ENTENDS !

Anastasia laissa la chaîne tomber par terre avec un petit bruit métallique pendant que le groupe de Serpentards s’en allait. Drago et la jeune fille se retrouvèrent seuls.

-Ann ? Murmura le jeune homme, quand il n’y eut plus personne, qu’est ce que… qui…

La Gryffondor ramassa la chaîne ensanglantée et prit le pendentif entre ses doigts. Le Serpentard, penché par dessus son épaule l’observait également ; La chose en question était noire, fine et brillante et représentait une barre verticale dans un cercle, le tout enfermé dans un triangle.

-Raspoutine a repris la marque de Grindelwald qui lui même l’a pris aux frères Peverell. Ce symbole est la marque des Reliques de la Mort et Raspoutine l’a imposé à tous ses partisans, comme Voldemort avec la Marque des Ténèbres, expliqua Anastasia, mais elle, Yulia… Je n’y crois pas…
Drago observa la jeune fille. Sa robe de sorcier était arrachée, sa lèvre saignait et sa joue prenait une teinte bleue. Il dit, en l’entraînant vers le portrait qui masquait l’entrée des appartements des Préfets-en-Chefs :

-Je ne te suis plus… Viens, tu m’expliquera à l’intérieur…

Après que le jeune homme eut soigné ses plaies, les deux adolescents s’assirent, ou plutôt s’allongèrent, dans un canapé du salon. Le Serpentard lui demanda en la serrant contre lui :

-C’était qui cette fille ? Et où as tu appris à te battre comme ça ?

La Gryffondor éclata d’un rire amère avant de répondre :

-A l’orphelinat. Tu battais ou tu te faisais battre, tu n’avais pas le choix.
-Mais… Personne ne réagissait ! S’étonna Drago !
-Non. Les surveillants ils s’en fichaient : Ils te regardaient mais n’intervenaient pas. Aucun jour ne pouvait passer sans que tu prennes ou donnes des coups pour des raisons banales : Pour manger, dormir dans un lit, passer dans un couloir, sortir d’une pièce…
-Mais et cette fille ? Ce nom, Volkovna ou je ne sais plus quoi, qu’est ce que… Demanda le Serpentard, perplexe.
-Yulia Rostov, c’est avec elle que je me suis le plus souvent battue et Dakota Volkovna c’était mon… Nom d’emprunt ; Je ne pouvais pas me présenter sous le nom d’Anastasia Nicolaïevna Rhomanov… Je n’aurais pas tenu deux minutes dans cet enfer…
-Mais… Tu n’y vas plus à cet orphelinat !
-Non et heureusement ! J’habitais en France jusqu’à cet été.
-Pourquoi tu me caches tout ça ? Demanda Drago, en faisant semblant d’être boudeur.
-Je ne pensais pas que ça t’intéresserait, répondit la jeune fille.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 EmptyVen 29 Aoû - 18:26

Partie 2...

Le lendemain, en se rendant à ses cours, Anastasia ne vit aucune trace de Yulia Rostov. Soit elle se cachait et l’évitait, soit elle était partie.
A l’heure du déjeuner, comme elle ne voulait voir personne, la Gryffondor se dirigea vers la sortie avant de se rappeler qu’elle n’avait plus le droit d’aller dans le parc. Elle se dirigea alors vers la tour de Gryffondor et entra dans la salle commune. La pièce était vide ou plutôt, elle ne remarqua pas tout de suite la présence de Harry. Ce dernier était assis près de la cheminée. Il avait ramené ses genoux contre sa poitrine et avait pris sa tête entre ses mains. Des morceaux de miroir étaient étalés à ses pieds et un album photo était ouvert à coté.

-Harry… Murmura la jeune fille, en s’approchant.
Il ne releva pas la tête tout de suite mais quand il leva les yeux vers elle, elle put voir qu’il pleurait.

-Mais... Qu’est ce que tu as ? Demanda Anastasia, en s’asseyant à coté de lui.
-Tu sais ce que c’est de perdre un être cher toi, répondit le jeune homme, tu sais ce qu’on ressent quand on a connu une personne et que celle-ci disparaît…

Elle hocha légèrement la tête avant d’observer la photo de l’album ; Elle représentait un homme et une femme qui tenait un bébé dans ses bras. L’homme ressemblait beaucoup à Harry : Les mêmes cheveux en batille, la même forme de visage… Les yeux de la femme étaient exactement les mêmes que ceux du jeune homme assis à coté d’elle. Pour la première fois, elle voyait les parents de son ami, de celui qu’elle considérait comme son frère.

-J’ai fait une chose affreuse… reprit Harry, ça fait deux ans que je n’arrête pas d’y penser…
-Qu’est ce que… De quoi parles-tu ? Demanda la Gryffondor, qui ne savait pas vraiment de quoi il parlait.
-Sirius, répondit le jeune homme, mon parrain et meilleur ami de mes parents… Il y deux ans, Voldemort m’envoyait des visions pour me faire venir au ministère, c’était une ruse et j’y ai été ! Si j’avais été plus intelligent, j’aurais regardé dans le miroir – Il montra les morceaux de verre brisé – C’est Sirius qui me l’avait donné. Il en possédait un identique et on aurait pu se voir… Je n’y ai même pas pensé… Il est venu au ministère pendant l’attaque de Mangemorts et il s’est fait tué ! C’est de ma faute ! Je l’ai tué !

Il se remit à sangloter. Anastasia répliqua tout de suite :

-Mais non Harry ! Ce n’est pas ta faute ! Tu voulais le protéger, je suis sur que moi aussi je serais tombée dans le piège !

Elle le prit par les épaules.

-Je n’en peux plus Ann, murmura le jeune homme, je ne peux plus attendre que Voldemort vienne me trouver ! Je veux le tuer et mettre fin à cette période de terreur ! Et venger Sirius, mes parents, Cédric et tous ceux qui sont morts par sa faute…
-Tu les vengeras un jour…
-Mais comment quand on m’empêche d’agir !

Anastasia ne répondit rien ce qui plongea a pièce dans un silence total pendant quelques instants. La jeune fille dit, doucement :

-C’est juste que les autres ont peur pour toi, et moi aussi…
-Ça va… Vous ne me faites pas confiance ! S’écria le Gryffondor, en se levant brusquement, je te signal que j’ai combattu Voldemort plus de cinq fois et je m’en suis toujours sorti !
-Ce n’est pas…
-Laisse-moi ! Je vais très bien !

La jeune fille se releva et prit violemment son sac qu’elle balança sur son épaule. Elle répliqua immédiatement :

-Non Harry ! tu ne vas pas bien du tout ! tu es frustré et en colère ! Tu ne veux que te venger ! Tu n’y arriveras pas comme ça…

Elle se dirigea vers la sortie mais Harry l’attrapa par le bras. Anastasia s’arrêta mais ne se retourna pas et l’entendit murmurer :

-Je… Excuse moi… Je n’aurais pas du crier comme ça…
-Ce n’est rien, répondit elle, en se retournant, disons que tu avais besoin de relâcher la pression.

Ils étaient proche l’un de l’autre. Leurs corps étaient presque collés…
La cloche retentit et les fit sursauter. Anastasia lança, avant de s’éclipser :

-Désolé… Je dois y aller…

Elle se précipita vers la salle de métamorphose où elle retrouva Drago. Le cours se passa sans encombre mais les nerfs de la jeune fille furent mis à rude épreuve : En effet, elle ne pouvait effectuer un sortilège pour métamorphoser son bureau en labrador.
Le soir, elle semblait plus déprimée que jamais. En la voyant jouer avec ses pommes de terre, Harry demanda :

-Qu’est ce que tu as ?
-Mretnuacrogue… Répondit elle, entre ses dents.
-Comment ?
-Ma retenue avec Rogue, ce soir.

Elle laissa tomber sa fourchette qui heurta l’assiette bruyamment.
Pour plaisanter, Ron ajouta :

-Harry, Drago et moi, on va rester derrière la porte du bureau de Rogue… Comme ça, s’il t’agresse, il ne pourra pas !

Elle sourit. Cette remarque la, elle l‘avait déjà faite à quelqu’un.
Elle regarda sa montre. 19h50. Elle se leva ; Le temps qu’elle arrive au bureau du professeur de potions, il serait 20h. Elle arriva devant le bureau comme elle l’avait prévu et au moment d’entrer, Ron, qui l’avait suivit avec Harry et Drago, souffla :

-Vas-y ! Ne t’inquiète pas, on est derrière !

Elle lui fit un clin d’œil avant de frapper contre la porte et d’entrer. L’odeur qui régnait ans la pièce était insupportable et elle comprit vite pourquoi ; Rogue était penché sur le cadavre d’une bête et nombre de bocaux contenant des substances étranges étaient ouverts.
Sans lever les yeux, le professeur de portions demanda :

-Que voyez vous, Rhomanov ?
-Un rat éventré, Monsieur, répondit la Gryffondor, le souffle coupé à cause de l’odeur, et vous essayez d’en tirer le cœur.
-Exactement, mais malheureusement, je ne peux vous faire subir la même chose même si ce geste m’inspirerait la plus grande sympathie… Passons, asseyez vous la – Il montra une petite table dans un coin sombre – Vous allez recopier ces fiches.

La jeune fille tourna a tête vers la table et remarqua une pile de fiches, cornées, jaunes, certaines arrachées, posées sur un coin. Elle avança lentement, posa son sac par terre et s’assit. Elle prit la première fiche de pile entre ses doigts ; Il s’agissait de fiches répertoriant les punitions de certains élèves. Elle soupira. Vu la taille de la pile, elle en aurait pour plus de quatre heures.
Les minutes passèrent. Ni Rogue, ni Anastasia ne prononcèrent un mot. On entendit uniquement le grattement de la plume sur le parchemin.
Au bout de deux heures, et demi, Rogue releva la tête pour voir où la jeune fille en était arrivée. Elle avait fait un peu plus de la moitié de la pile.
Il l’observa ; Ses cheveux bruns-roux tombaient devant son visage et elle relevait régulièrement les mèches, la chandelle posée sur la table, en face d’elle, se reflétait dans ses yeux bleu-vert. Le professeur de potion ne put s’empêcher de penser à Lily Evans qu’il avait tant et aimait toujours. Il avait tellement regretté sa mort…
Une idée lui traversa l’esprit ; Il voulait encore avoir Lily près de lui, qu’elle lui appartienne…
Il faisait tourner entrer ses doigts une fiole d’un somnifère, simple mais puissant, très puissant. Ses yeux se posèrent sur une seringue en face de lui. Il l’attrapa et après l’avoir désinfectée, il plongea la longue aiguille dans la fiole pour en extraire le somnifère. Il se leva et silencieusement se rapprocha de la Gryffondor.
Ron, qui observait ce qui se passait dans le bureau par le trou de la serrure, murmura à l’adresse de Harry et Drago :

-Rogue vient de faire un truc bizarre : Il s’est levé avec une seringue à la main et je ne le vois plus.

Les deux autres se levèrent d’un bond.
Le professeur de potions était derrière Anastasia. Cette dernière se redressa pour s’étirer un peu. Rogue en profita : Il la bâillonna à l’aide de sa main gauche. La jeune fille laissa échapper un petit cri de surprise et de terreur.
A l’extérieur, Harry fit sauter le verrou de la porte à l’aide d’un sort. Quand lui et les autres entrèrent, Rogue avait planté l’aiguille à la base du cou de la Gryffondor. Les mains de cette dernière, qui s’étaient agrippées au bras qui tenait l’aiguille glissaient et desserraient leur étreinte au fur et à mesure que la potion infiltrait son sang, pénétrait ses veines…
Pendant qu’elle s’effondrait et glissait de sa chaise, Drago s’élança sur Rogue, sa baguette magique à la main, en hurlant :

-S*** ! Qu’est ce que vous lui avez fait !?

La seringue heurta le sol en même temps que le professeur qui avait été stupéfixié.
Harry s’était assis par terre, adossé contre une armoire et tenait Anastasia entre ses bras.

-Ann… Ann, murmura t’il, mais qu’est ce qu’il t’a fait ?
-Euh… Il ne l’a pas tué ? Demanda Ron, d’une petite voix.
-Je ne pense pas, répondit le Survivant, mais va quand même chercher Dumbledore ou McGonagal…

Pendant que Ron sortait, Drago s’agenouilla à son tour, au cotés de Harry. Il dit :

-Pourquoi Rogue a t’il fait ça ?
-Je l’ignore… Peut-être que quelqu’un aura la réponse, répondit le Gryffondor.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 EmptyVen 29 Aoû - 18:34

Chapitre 20...

Etrange emprisonnement

Harry, Ron et Drago étaient à l’infirmerie. Après que Dumbledore fut arrivé, ils étaient partis à l’infirmerie avec Anastasia où cette dernière s’était faite emmenée immédiatement par Mme Pomfresh. Au bout d’un quart d’heure, l’infirmière réapparut de derrière un paravent. Elle annonça :

-Je ne peux rien faire, je pense que le mieux c’est d’attendre qu’elle se réveille…
-On peut la voir alors ? Demandèrent Harry et Drago, à l’unisson.
-Oui, mais je pense que ce ne sera pas très intéressant, répliqua Mme Pomfresh.

Ils se précipitèrent vers le lit de la Gryffondor. Elle était toujours en robe de sorcier, ce qui contrastait avec la blancheur des draps. Elle avait un sommeil profond mais agité : Elle remuait légèrement, gémissait par moments et ses cheveux étaient collés à son front par la sueur

-Je ne veux pas qu’il lui arrive quoi que ce soit, murmura Harry.

A ce moment, le professeur Dumbledore entra. Les trois élèves se tournèrent vers lui et Drago demanda :

-Savez vous pourquoi il a fait ça ? Il aurait pu…
-Calmez vous monsieur Malefoy, dit le professeur, je n’ai même pas eu besoin d’avoir recours à du Véritaserum pour obtenir des explications.
-J’espère qu’elles sont valables, grogna le Serpentard.
-Tout à fait, cela dépends de vos critères, répliqua Dumbledore.

Drago se retourna pour voir Mme Pomfresh passer un tissu humide sur le front d’Anastasia. Il dit, d’une voix plus dure qu’il ne l’aurait voulu :

-Qu’a t’il dit pour se justifier ?
-L'Amour éternel, répondit Dumbledore.
-QUOI ! S’écrièrent Harry et le Vert-Argent, pendant que Ron glissait de sa chaise.
-Messieurs ! Vous êtes dans une infirmerie ! S’exclama Mme Pomfresh, dont la voix claqua comme un fouet.

Drago lui lança un regard agacé avant de dire plus calmement et moins fort :

-Je ne peux que vous dire que je suis septique à ce propos, comment… Comment a t’il pu…
-Les explications suivantes étaient assez intéressantes, reprit Dumbledore, il se trouve qu’il aime toujours votre mère Harry.

Ce dernier devint livide avant de rougir fortement.

-Co… Comment ma mère ? demanda t’il, en déglutissant avec peine.
-Lily était son amie d’enfance et les liens entre eux étaient un peu comme ceux entre Mr Malefoy et Mlle Rhomanov sauf que Lily le considérait seulement comme un ami alors que Severus l’aimait vraiment. Il ne s’est jamais remis de sa mort et il a vu en Anastasia une personne qui avait beaucoup de point commun avec Lily, autant physiquement que moralement. Il aurait voulu la garder pour lui à défaut d’avoir eu votre mère, Harry. Severus n’a jamais eu l’intention de la tuer ou de lui faire du mal.

Les trois élèves ne dirent rien mais regardaient Dumbledore avec une expression complètement ahurie que le visage. Avant qu’il ne les congédie, Harry demanda quand se réveillerait Anastasia.

-Dans quelques heures maintenant, répondit le professeur, ne vous inquiétez pas.

Dès qu’il fut parti, Harry s’assura que Mme Pomfresh n’était pas là et lança tout haut :

-Je n’en reviens pas que Rogue avait le béguin pour ma mère.
-Nous non plus, répliqua Ron.

Comme l’avait dit Dumbledore, Anastasia se réveilla au bout de deux heures. Elle n’en revint pas d’apprendre la raison pour laquelle Rogue l’avait endormie.
Quand elle se sentit mieux, elle demanda à Mme Pomfresh de quitter l’infirmerie pour finir sa nuit dans ses appartements mais celle-ci refusa net. La jeune fille ne put sortir que le lendemain matin.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 EmptyVen 29 Aoû - 18:37

* Across the Stars (Star Wars ) de John Williams

Il n’y eut plus de graves incidents pendant trois semaines. Rogue avait été remplacé par un certain Horace Slughorn, vielle ami de Dumbledore et ancien professeur de potion de Poudlard. Avec le temps, les effets secondaires de la potion que les Mangemorts avaient faite boire à Anastasia, en sur-dose, s’estompaient et elle récupérait rapidement, ce qui était encourageant ; Au bout de deux semaines et demi, elle savait de nouveau maîtriser parfaitement les sorts les plus complexes qu’elle connaissait. Chaque jour, les nouvelles du monde extérieur étaient de plus en plus inquiétantes : A présent, la Gazette du Sorcier parlait des « Exploits des Mangemorts », ce qui confirma les pensées de chacun : La presse était sous contrôle et les nouvelles censurées. Les rafles de Nés-Moldus étaient de plus en plus fréquentes et Azkaban croulait sous les détenus si bien que la plupart d’entre eux étaient exécutés. A Poudlard, il y avait eu deux passages coup sur coup de Mangemorts mais ils étaient repartis sans emporter d’élèves, ni personne d’autre.
Le Samedi de la deuxième semaine d’Avril, durant l’après midi, les Mangemorts passèrent de nouveau à Poudlard mais cette fois, ils ne s’arrêtèrent pas au bureau de Dumbledore pour ordonner le rassemblement des élèves, ils se dirigèrent directement vers celui du professeur McGonagal. Ils entrèrent sans prendre la peine de frapper. Le Mangemort que se trouvait en tête lança :

-Où sont les Nés-Moldus ?
-Il n’y a plus de Nés-Moldus ici, répondit sèchement le professeur McGonagal, qui, au fond d’elle même, avait compris qu’ils savaient pour les planques organisées.
-Je vais vous dire, moi, où ils sont, reprit le Mangemort, en sortant sa baguette magique, ils sont la !

L’armoire qui masquait la porte fit un vol plané pour se retrouver dans le couloir et un autre Mangemort fit sauter la porte.
En haut, Anastasia et Drago, ainsi que les autres Nés-Moldus, sursautèrent. Des murmures commençaient à se répandre.

-Montez à l’étage, murmura Drago, à l’adresse des autres, ce n’est pas normal.

Silencieusement, mais rapidement, la vingtaine d’élèves obéit, mais malheureusement, la porte qui donnait dans la salle commune s’ouvrit à la volé au moment où le Serpentard, qui était le dernier, refermait la porte du dortoir.

-La haut ! S’écria un Mangemort, en pointant le palier du doigt.

Les autres se ruèrent dans l’escalier.
En claquant la porte, Drago hurla à Anastasia, qui était derrière lui :

-Verrouille la porte vite !

Elle lança le sort au moment où celle-ci s’ouvrait. Le sort ricocha et toucha le plafond en décrochant de la pierre.
Il y eut un moment de silence et personne ne réagit, puis les Mangemorts se précipitèrent à l’intérieur de la pièce et en sortir les élèves en les poussant brutalement. Il s’en suivit une cohue incroyable pendant laquelle plusieurs élèves passèrent par dessus la balustrade pour tenter de s’échapper, sans succès. Les sorts fusaient de toutes part, ricochant sur les murs, brisant les vitres, atteignant plusieurs personnes, l’un d’eu brisa la chaîne du lustre qui s’effondra au beau milieu de la salle commune. Anastasia et Drago abattirent chacun un Mangemort mais furent finalement pris et emmenés avec les autres à l’extérieur du château. Un autre groupe les attendait en face de la grande porte et avec soulagement, Anastasia s’aperçut que Harry n’était pas avec eux. Drago remarqua la même chose.

-Conduisez les à la gare de Pré-au-Lard ! Hurla un Mangemort, tous, excepté eux deux, ajouta t’il, en pointant du doigt Anastasia et Drago, ils viennent avec nous !

Pendant que les autres Nés-Moldus partaient pour la gare et que deux autre Mangemorts s’emparaient des deux jeunes gens, Avery, qui avait fait tomber sa cagoule, s’avança devant les professeurs qui s’étaient rassemblés, entre autre le professeur McGonagal qui s’accrochait au bras de Dumbledore pour ne pas tomber. Il dit :

-Vous avez fait une grosse erreur en cachant ces Nés-Moldus, la sanction ne sera pas immédiate mais elle viendra sans tarder.

Il se détourna. Anastasia et Drago lancèrent un dernier regard à leurs professeurs et pour la première fois, ils purent voir de la peur dans le regard du professeur Dumbledore. Dès qu’ils furent hors de l’enceinte de Poudlard, les Mangemorts qui les tenaient transplanèrent, les entraînant avec eux ainsi qu’Avery. Quand leur passage dans les ténèbres prit fin, ils se retrouvèrent dans le hall du manoir Malefoy.

-Pas encore… Songea Anastasia.

Il leur sembla attendre indéfiniment dans ce hall puis finalement, une porte s’ouvrit ; Greyback apparut et se dirigea vers eux. Il annonça :

-Toutes les cellules du bas sont occupées, il n’y a qu’une chambre à l’étage.

Les Mangemorts acquiescèrent et entraînèrent Anastasia et Drago au premier étage et on les jeta sur le plancher avant de verrouiller la porte. La jeune fille se releva en se frottant le bras et le Serpentard s’étira. La pièce n’était pas grande mais elle n’était pas étriquée non plus. De longues tentures noires encadraient la grande fenêtre à battants, un lit recouvert de draps vert émeraude se trouvait à coté de cette fenêtre, il n’y avait aucun autre meuble.
La Gryffondor s’approcha de la fenêtre qui donnait sur les jardins. Dans un autre cadre, elle aurait trouvé ça ravissant, voir même semblable, en beaucoup plus petit, aux jardins du palais Peterhof, en Russie. Drago s’approcha d’elle.

-Je me sens mal, murmura Anastasia, je pensais ne plus jamais revenir ici.
-Et moi je ne pensais pas revenir ici dans ces conditions, répliqua le jeune homme.

Ils restèrent quelques heures seuls, sans vraiment échanger de mots. A travers la fenêtre, ils voyaient le jour décliner ; Le soleil prenait une teinte orangé, les nuages devenaient roses et le ciel bleu violacé. Anastasia, ainsi que Drago étaient assis sur le lit, adossés au mur et la jeune fille somnolait sur l’épaule du Serpentard quand une clé tourna dans la serrure. Ils sursautèrent et se levèrent d’un bond. Lucius Malefoy entra dans la pièce et claqua la porte.

-Tiens, tiens, comment on se retrouve ! Lança t’il, en regardant la Gryffondor.

Cette dernière sentit une sueur froide couvrir son corps mais elle ne laissa rien paraître, elle continua de fixer Malefoy avec un regard froid.

-Quel accueil glacial, ironisa le Mangemort.
-Vous croyez peut être qu’on allait vous saluer chaleureusement, rétorqua le jeune homme, froidement.
-Et en plus agressif, reprit-il, non, en vérité, je ne pensais pas obtenir la moindre sympathie de votre part, je venais juste dire qu’il y a un bal masqué ce soir et qu’on n’allait pas vous laisser seuls à cette occasion.

Anastasia et Drago se regardèrent, perplexes et confus. Lucius Malefoy lança un paquet à la jeune fille et un autre à son fils. Il dit :

-Enfilez ça, sinon je me ferai un plaisir de le faire moi même. Je reviens dans une demi heure.

Il sortit et verrouilla la porte.

-Un bal masqué avec des Mangemorts, quelle perspective réjouissante, dit la jeune fille, d’un voix rauque, et ça va être quoi la fin ? Tout le monde se jette sur nous pour nous tuer ?
-Peut-être, répondit le Serpentard, en déballant son paquet, punaise ! Ils ont fait fort sur les costumes !

Il sortit, sous les yeux d’Anastasia, qui avait relevé la tête, une cape noire et or ainsi qu’un costume de la même couleur. Il retira aussi un masque noir qui dissimulait une partie de son visage.
La Gryffondor ouvrit son paquet à son tour et en sortit un longue robe noir, rouge et or. Elle était entièrement noir sauf une bande de au milieu qui était rouge sang et or. Elle retira des plis de la robe un masque de couleur dorée qui lui cacherait le visage au niveau des yeux et sa joue gauche.
Ils s’habillèrent silencieusement mais rapidement. Anastasia noua ses cheveux en un chignon assez bien fait en dissimulant les deux mèches blanches du mieux qu’elle le pouvait.

-Finalement, ça nous va assez bien, dit Drago, en aidant la jeune fille à nouer son masque.
-Ouais… Grogna la Gryffondor, mais si le but c’était de nous mettre mal à l’aise, c’est réussi.

Le Serpentard avait juste fini de nouer le masque que Lucius Malefoy entra. Son costume de couleur noir et or ressemblait un peu à celui de Drago, son masque ne couvrait que ses yeux et ses cheveux blonds étaient retenus en une queue par un ruban noir. Ils les observa longuement, s’attardant sur la jeune fille et les fit sortir en les menaçant de sa baguette magique.

-Si vous tentez quoi que ce soit, murmura t’il, d’une voix à faire froid dans le dos, vous le regretterez.

*Ils descendirent les escaliers, recouverts d’un tapis rouge pour l’occasion. Le hall était éclairé par des chandelles diffusant une lumière jaune orangé qui rendait l’atmosphère plus chaleureuse. Ils pénétrèrent dans le grand salon qui avait les dimensions d’une salle de bal éclairé par deux immenses lustres en cristal. Le centre était complètement dégagé, permettant aux invités de danser sur la musique qui sortait d’on ne sait où. Un buffet était disposé dans le coin gauche de la pièce, près des grandes baies vitrées qui étaient ouvertes, laissant pénétrer un air chaud et agréable. La vue sur le parc était superbe.
Lucius Malefoy les congédia sans rien leur dire.

-Oh, mon Dieu… Murmura Anastasia, alors que Drago l’entraînait dans un coin sombre.

Plusieurs Mangemorts, dont Pettigrow et Barty Croûpton, entrèrent. La jeune fille et le Serpentard furent surpris de voir autant de monde, ils en furent dégoûtés.
La soirée avançait, ils devaient être la depuis au moins deux heures quand Lucius Malefoy se dirigea vers eux. Drago murmura :

-Qu’est ce qu’il veut encore ?
-Arrête de grommeler Drago, lança le Mangemort, je viens juste t’emprunter ta partenaire.
-Ne la touchez pas, répliqua le jeune homme, en s’interposant entre son père et la Gryffondor.
-Pousse toi de la immédiatement, susurra Lucius Malefoy, en sortant sa baguette magique de sous sa cape.

Il n’attendit pas que le Serpentard ait bougé qu’il le poussa et empoigna brutalement la jeune fille pour l’entraîner au centre de la pièce, au milieu des autres Mangemorts. Il passa un bras autour de sa taille pour l’attirer davantage contre lui et lui murmura :

-Tu n’as pas intérêt à tenter quelque chose.
-Vous me haïssez et c’est réciproque, alors pourquoi tenez vous à danser avec moi plutôt que de me laisser tranquille ? Demanda froidement Anastasia.
-Justement, je pensais que ce n’était pas amusant d’être seul, répondit Malefoy.
-Je déteste votre humour, rétorqua la jeune fille, qu’est ce que vous allez me faire en retour ? Encore abuser de moi ?

Drago les regardait. Il admirait la façon avec laquelle la Gryffondor essayait de maîtriser la situation, elle fixait le Mangemort avec un tel mépris et gardait la tête haute. Le jeune homme en voulait terriblement à son père, il l’aurait tué sur place. Le Serpentard commença à trouver son père un peu trop entreprenant avec Anastasia. Il regarda derrière lui et attrapa le chandelier qui était posé sur le buffet. Il enflamma la longue nappe noire qui recouvrait la table et jeta le chandelier que le Mangemort le plus proche, provoquant les cris de la foule. Anastasia, que Lucius Malefoy tenait fermement, s’empara de la baguette magique de ce dernier et le repoussa violemment. Plusieurs couples qui dansaient encore s’écartèrent en poussant des cris lorsque le Mangemort chuta, ce qui facilita le passage à la jeune fille. Elle se précipita vers Drago qui avait enflammé les tentures et se trouvait à l’extérieur, sur le balcon.

-Ann ! Vite ! S’écria t’il.
-Il faut qu’on parte, lança t’elle, en se penchant par dessus le balcon avant de l’enjamber précautionneusement.
-Mais qu’est ce que tu fais ? Demanda le jeune homme, en hurlant pour couvrir les cris des Mangemorts de l’intérieur.
-Fait comme moi et saute, répliqua la Gryffondor, de toute façon, on ne peut pas faire demi tour.

Ils se retournèrent pour voir le salon en proie aux flammes. Un lustre vint s’écraser au sol avec un grand bruit. Anastasia sauta du balcon, immédiatement imité par le Serpentard.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 EmptyVen 29 Aoû - 18:46

Chapitre 21... On m'avait fait remarqué (sur l'autre site) que l'idée du bal était glauque !
* sur l’into de If I Was your Vampire de Marilyn Manson (Ou air semblable (instrumental) car j’aime beaucoup l’intro mais la suite ne colle pas avec le récit je trouve)


Vision du futur

Ils s’étaient éloignés de plusieurs dizaines de mètres du manoir lorsqu’ils entendirent un cri de la part de Lucius Malefoy :

- Ne les laissez pas s’enfuir !

Anastasia et Drago hâtèrent leur course mais ne purent aller bien loin : Quelques secondes après, trois Mangemorts apparurent en face d’eux, leur baguette brandie. A la grande surprise de tout le monde, la jeune fille s’élança sur le Mangemort en face d’elle, qui s’avéra être Nott.

- Pas deux fois ! S’exclama t’elle.

Le Mangemort tomba à la renverse avec la Gryffondor. Profitant de la diversion et que les deux autres Mangemorts étaient distraits, Drago l’imita et il se jeta sur Avery, qui eut la malchance d’être le plus proche du Serpentard. Le troisième Mangemort semblait complètement perdu il sursauta lorsque Nott l’interpella :

- Queudver ! Qu’est ce…
- Silencio ! S’écria Anasatasia, qui s’était emparée de la baguette magique de Nott, Stupefix !

Drago assomma Avery avant de désarmer Peter Pettigrow. Derrière eux, d’autres Mangemorts arrivaient en courant, dont Lucius Malefoy, Greyback, Macnair et Barty Croûpton junior.

- Ann ! Cours ! S’écria le Serpentard, en se mettant lui même à courir.

Deux « Impedimenta » retentirent. L’un d’eux manqua sa cible et passa à coté d’Anastasia, en la frôlant mais le deuxième atteignit Drago en plein milieu du dos et le jeune homme se retrouva à terre. La jeune fille s’arrêta et se précipita vers lui.

- Vas t’en ! S’exclama t’il, sauve toi !
- Non ! Répliqua t’elle, avec véhémence, je ne te laisserai pas tomber !
- C’est stupide !

Elle lui adressa un regard noir.
La fréquence des bruits de pas, derrière eux, ralentit. Ils entendirent la voix de Lucius Malefoy s’élever :

- Et vous avez eut l’espoir de vous échapper après avoir incendié mon manoir !

Alors que les Mangemorts formaient un cercle autour des deux adolescents, deux d’entre eux les forcèrent à se relever. Il y eut un long temps mort pendant lequel Drago et Anastasia défièrent Lucius Malefoy du regard.

- Je pourrais vous tuer sur place… Murmura le Mangemort.
- Pourquoi ne le faîtes vous pas alors ? Rétorqua la jeune fille.

Malefoy avança vers elle. Celle-ci eut un mouvement de recul mais ne laissa aucune expression de peur paraître sur son visage.

- Pour une bonne raison, répondit le Mangemort, Endoloris !

La Gryffondor s’écroula à terre, en se repliant sur elle même à cause de la douleur, mais elle ne leur fit pas le plaisir ni d’hurler, ni de pleurer et encore moins de le supplier d’arrêter. Pourtant, elle avait l’impression que des milliers de lames chauffées à blanc transperçaient son corps de part en part. Après quelques dizaines de secondes qui semblèrent un éternité, Lucius Malefoy leva le sort. Anastasia se laissa alors rouler sur le dos, la respiration sifflante et saccadée. Drago, qui était retenu par Barty Croûpton et Macnair, se débattait furieusement, ce qui n’arrangeait pas sa situation : On le força à se mettre à genoux et on lui tint une baguette magique pointée sous la gorge. En levant les yeux, il s’aperçut que l’incendie du manoir avait été maîtrisé. Apparemment, uniquement la grande salle avait été endommagée. Il entendit alors son père ordonner :

- Ramenez les au manoir !

Le jeune homme vit le Mangemort attraper Anastasia par les cheveux et il se retrouva plongé dans le noir complet.
Quand il reprit conscience, il était enchaîné au mur d’une petite cellule obscure qui se trouvait au sous-sol du manoir. Il se remémora ce qui s’était passé… Anastasia n’était pas avec lui. Elle devait sûrement être dans un autre cellule. Avant qu’il n’ait pu faire quoi que ce soit d’autre, un « pop » retentit et un Elfe de Maison apparut devant lui.

- Hey… Je te connais toi, murmura Drago, en regardant l’arrivant avec des yeux ronds.
- En effet, je suis Dobby, répondit simplement l’Elfe.

Ce dernier n’avait pas l’air net : Il semblait être en transe et ses yeux verts étaient à la limite de sortir de leurs orbites. Le Serpentard le regarda avec un air encore plus perplexe avant de demander :

- Qu’est ce qui t’amènes Dobby ?
- Votre père doit disparaître, il le faut absolument, répondit l’Elfe, en automate.
- Disparaître ? Pourquoi ? Questionna le Sepentard.
- Mademoiselle Anastasia Rhomanov va mourir, lâcha Dobby, après un instant de silence.
- Comment !

S’il n’avait pas été attaché, Drago aurait sûrement envoyé l’Elfe à travers la porte.

- Ann ne mourra pas ! S’écria t’il, plus fort qu’il ne l’aurait voulu.
- Pas maintenant, reprit Dobby, mais c’est soit elle, soit votre père.

*Avant qu’il n’ait eut le temps de répliquer, le jeune homme se retrouva dans le coin d’un grand salon où il pouvait se déplacer car il n’était plus retenu. La pièce était richement décorée et éclairée par deux petits lustres en cristal. Trois grandes fenêtres donnaient une vue sur le parc mais on ne distinguait pas grand chose à cause de la nuit. Le Serpentard n’avait absolument aucune idée d’où il pouvait bien se trouver. Il tourna la tête et s’aperçut qu’un homme était assis sur le canapé. Il portait un pantalon noir et une chemise blanche et la ressemblance entre lui et le jeune homme était frappante. Il devait avoir à peine plus d’un vingtaine d’années. Il faisait sortir des étincelles de sa baguette magique, ce qui amusait un petit garçon qui devait être âgé de deux ans environs. Le gamin était en tout point le portrait craché de son père, sauf les yeux : Ces dernières passèrent du bleu au vert lorsque son père demanda :

- Qu’est ce que l’Alohomora ?
- Euh… C’est un sort de… Déverrouillage ! Répondit le garçon, en dodelinant de la tête.
- Bien, et Legilimens ?
- Sort qui sert à voir les pensées, récita le gamin.
- Ainsi que les rêves, les désirs et le passé, ajouta une voix féminine.

Les trois autres se retournèrent vers une jeune femme d’environ vingt ans, peut être un peu plus, qui était appuyée contre une porte. Elle était vêtue d’une longue chemise de nuit blanche, faite avec un sorte de voile. Le tissus semblait familier à Drago, qui la détailla davantage ; Ses longs cheveux roux foncé méchés de noir étaient attachés en une demi queue mais deux mèches blanches encadraient son visage. Le jeune homme sentit son estomac se nouer lorsqu’il se rendit à l’évidence qu’il s’agissait d’Anastasia et que l’homme du canapé n’était autre que lui même avec quelques années de plus ; Il était entrain de voir son futur. Mais qu’avait fabriqué cet Elfe ?

- On avait dit quelques minutes, Nicolas, maintenant tu dois aller dormir, lança la jeune femme.

Le garçon regarda sa mère, puis son père avant de faire « non » de la tête. Anastasia regarda son mari puis son fils avec un air faussement fâché.

- Tu me remercieras demain, dit la jeune femme, en prenant Nicolas à bras.

Elle se dirigea vers un porte et sortit de la pièce suivie du jeune homme. Apparemment, il pouvait se déplacer, on ne l’entendait pas et on ne le voyait pas. Ils traversèrent un petit couloir et se retrouvèrent dans le hall d’entré. La pièce était immense : Deux grands escaliers de marbre blanc menaient à l’étage. Après les avoir gravit, on se retrouvait sur un palier qui donnait une vue plongeante du hall éclairé par un immense lustre de cristal également. Il y avait encore un ou deux étages, mais ils n’allèrent pas plus loin. Drago ne s’attarda pas et continua de suivre Anastasia. Ils se retrouvèrent dans un long couloir après avoir franchis une double porte ouverte. A leur droite, le mur était percé de fenêtres et à leur gauche, de portes. La jeune femme ouvrit l’avant dernière porte du couloir et déposa son fils à terre quand un bruit de verre brisé retentit et fit sursauter tout le monde. Une fenêtre, environ à cinq mètres de la porte, s’était ouverte puis brisée sous le choc.

- Vas dans ton lit, je reviens, murmura Anastasia, à son fils, en l’embrassant sur le front.

La gamin entra dans la pièce alors que sa mère s’éloignait, intriguée, voir même inquiète. Elle arriva près de ladite fenêtre et regarda dehors. Il n’y avait rien d’anormal. N’ayant pas sa baguette magique et donc ne pouvant pas réparer la vitre, elle décida de fermer les volets. Elle venait à peine de les attraper qu’elle les laissa s’échapper car un ombre derrière elle la fit sursauter. Elle se retourna vivement et étouffa un cri de surprise et d’effroi.

- Vous ! S’exclama t’elle.
- N’ai je pas le droit de voir mon fils, ma belle-fille et mes petits enfants ? Ironisa Lucius Malefoy, en s’approchant d’elle.

La jeune femme resta sans voix et elle ne se débattit même pas lorsqu’il l’attrapa par la taille. Elle ne fit qu’écarquiller les yeux quand il sortit sa baguette magique. Visiblement, elle avait complètement oublié le Mangemort qui était sensé être mort ou enfermé, se dit Drago. Ils sursautèrent en entendant un poignée tourner et une porte s’ouvrir.

- Maman… Qu’est ce qui se passe ? Demanda une fillette, d’environ quatre ans, en passant sa tête par la porte ouverte.

Cette dernière était, à l’inverse de son frère, tout le portrait de sa mère, sauf les yeux : Elle avait ceux de son père.
Avant qu’Anastasia n’ait pu faire un mouvement ou dire quelque chose, Lucius Malefoy se retourna et un rayon de lumière verte partit en direction de la fillette. Celle-ci tomba raide sur le sol, morte.

- TATIANA !! Hurla sa mère.

Elle poussa violemment le Mangemort et se jeta sur sa fille qu’elle prit dans ses bras et serra contre elle.

- Pourquoi ! Cria t’elle, à l’adresse de l’homme à quelques mètres en face d’elle, elle n’avait que quatre ans !
- Pourquoi épargner les enfants quand on veut tuer la famille ? Répliqua Lucius Malefoy, sur le ton de conversation et en regardant durement la jeune femme.

Cette dernière se releva précipitamment et se rua dans la chambre de son fils. Elle claqua la porte, la verrouilla et mit une chaise devant.

- Maman ?… Murmura Nicolas.

Elle ne lui répondit pas mais le prit à bras et le serra contre elle. Elle était terrifiée et voyant sa mère ainsi, le garçon se mit à pleurer. Anastasia se dirigea au pas de course vers la fenêtre la plus proche qu’elle ouvrit au moment où la porte volait en éclat. Elle hurla ainsi que Nicolas.

- Où est passé le légendaire courage des Gryffondors, Sang-de-Bourbe !? S’écria Malefoy, en se jetant sur elle.

Il lui arracha le garçon des bras et lui lança, en la précipitant à terre :

- Toi, je te garde pour après…

Il jeta Nicolas sur le lit. Le gamin était paralysé de terreur et les larmes coulaient à flot de ses yeux. Le Mangemort leva sa baguette magique. Anastasia se releva et courut se mettre devant son fils au moment où Malefoy lançait le sort. Un « Avada-Kedavra » retenti ainsi que le cri de Nicolas. La jeune femme s’effondra sur le sol, morte, laissant son fils seul, face au Mangemort.
Drago, qui n’avait pu assister qu’en temps que spectateur au meurtre d’Anastasia, s’était figé d’horreur. La vision disparut et il se retrouva dans son cachot, tremblant. Dobby n’était plus la. Des bruits de pas provenant de l’extérieur le ramenèrent brutalement à la réalité.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 EmptyVen 29 Aoû - 18:57

Chapitre 22… Commentaires ???????????? Le titre du chapitre est nul, je sais…

Terrifiant à faire trembler Lord Voldemort

Drago sursauta en entendant des bruits de pas qui provenaient de l’extérieur de sa cellule. Quelques secondes après, la porte de sa cellule s’ouvrit brutalement pour laisser apparaître Macnair. Ce dernier, d’un mouvement nonchalant de sa baguette magique, fit tomber les chaînes qui entravaient les poignets et les chevilles du jeune homme.

- Ton père souhaite te parler, Traître à ton Sang ! Lança le Mangemort, en le saisissant par le collet.
- Maintenant, c’est Traître à ton Sang, ironisa le jeune homme, avec un rire moqueur.
- Perspicace, répliqua Macnair, en le traînant dehors, et c’est Sang-de-Bourbe pour la petite Russe, mais ça tu étais sensé déjà le savoir avant de flirter avec !

Le Mangemort l’entraîna jusqu’au premier étage du manoir. Ils étaient à peine arrivés sur le palier qu’ils entendirent des cris et des éclats de rire. Drago eut un mouvement pour s’enfuir : Ces cris, c’était ceux d’Anastasia qui devaient sûrement être tourmentée par d’autres Mangemorts.

- Ça donne bien, là bas ! S’esclaffa Macnair.
- Taisez-vous ! S’écria le Serpentard, en se débattant davantage.

Le Mangemort allait répliquer lorsque l’une des portes en face d’eux s’ouvrit brusquement, laissant apparaître Lucius Malefoy. Il s’était revêtu de « manière normale » ; Il portait un pantalon noir ainsi qu’une chemise noire en dessous d’une cape de la même couleur. Il semblait énervé et passa à coté de Drago et Macnair comme s’ils avaient été de simples décorations. Il pénétra dans le long couloir situé sur sa gauche et se dirigea vers la source des cris. Un bruit sourd et un cri de douleur retentit immédiatement suivit d’un « Espèce de salaud ». Drago étouffa un éclat de rire. Poussé par un certaine « envie-de-voir-ce-qui-se-passe », Macnair se lança à la suite de Lucius Malefoy, entraînant Drago avec lui. Malefoy ouvrit une porte qui se trouvait au bout du couloir et… Drago se mit à hurler et à se débattre plus furieusement encore ; Cinq Mangemorts, Barty Croûpton, Yaxley, Nott, Avery et au grand étonnement de Drago, Blaise Zabini s’étaient jetés sur Anastasia alors que Queudver, Crabbe, Goyle et Greyback, à son grand désarroi, devaient se contenter de regarder. Yaxley était derrière la jeune fille et lui tenait les bras alors que Barty Croûpton arrachait le corsage de sa robe, dévoilant un soutien-gorge noir. Les autres la retenaient et, entre autre, Zabini se montrait plutôt entreprenant. Quand les Mangemorts s’aperçurent de la présence de Lucius Malefoy, ils cessèrent tous mouvements, laissant la jeune fille se reculer un peu pour se mettre à l’écart.

- Sortez ! Lâcha durement Lucius Malefoy.

Les Mangemorts obéirent, mais avant de sortir, Zabini se retourna vers la Gryffondor et un sourire sadique s’étira sur ses lèvres. Anastasia lui répondit par un regard noir, presque effrayant. Le sourire de Zabini s’élargit lorsqu’il vit Drago.

- Espèce de *** ! S’exclama Drago, quand Zabini passa devant lui.

Lucius Malefoy se tourna vers son fils alors que l’autre s’éloignait en compagnie des autres Mangemorts. Il se détourna et avança vers Anastasia. Il lui murmura quelque chose que Drago ne comprit pas car Macnair le poussait sans ménagements à l’intérieur de la pièce. Apparemment, Lucius Malefoy ne fut pas satisfait de la réponse que la jeune fille donna car il l’attrapa par un bras pour la jeter sur la table qu’il y avait dans un coin de la pièce, près de la porte. Un peu sonnée, la Gryffondor ne se redressa pas tout de suite et resta allongée sur la planche de bois. Pendant qu’elle se massait le crâne, Lucius Malefoy fit remarquer son « inconvenance » :

- Belle position, Rhomanov !

En effet, elle n’était pas vraiment habillée : Sa robe était en lambeaux, ce qui dévoilait ses jambes et au delà, il manquait sa manche droite, qui avait été arrachée et le corsage était très échancré, découvrant une bonne partie de sa poitrine. De plus, sa position sur la table n’arrangeait pas les choses.

- Je peux la saigner, Mr Malefoy ? Demanda Macnair, en sortant un long couteau de sous sa cape.
- Non, Macnair, pas maintenant, répondit Malefoy, avec une moue agacée tout en levant les yeux au ciel.

La jeune fille se redressa brusquement, comme si elle avait reçu une décharge électrique. Les deux Mangemorts ricannèrent. Alors qu’elle sautait de la table et croisait les bras sur sa poitrine pour se défaire de cette position gênante, Lucius Malefoy fit apparaître une robe sombre qu’il lui jeta. Elle l’attrapa au vol et le Mangemort répondit à sa question muette :

- Met ça car la prochaine fois je laisserai les autres s’amuser !

- Qu’est ce que vous êtes attentionné, répliqua la Gryffondor, avec ironie, vous m’en voyez flattée !

Lucius et Anastasia se lancèrent un regard noir sous les yeux de Macnair et Drago puis les Mangemorts sortirent sans ajouter un mot en verrouillant la porte à clé. Dès qu’il furent partis, Anastasia décroisa ses bras pour déplier sa nouvelle tenue. Elle avait à peine tendu les bras que ce qui retenait le reste de vêtement qu’elle portait craqua. Elle se retrouva en sous-vêtements devant Drago, qui laissa échapper un éclat de rire.

- Maintenant, je me surprend à remercier chaleureusement ton père, lâcha la jeune fille, en esquissant un sourire.

Elle ramassa les reste de sa robe de bal qu’elle posa sur la table et enfila l’autre. Cette dernière lui allait bien, voir même très bien ; C’était une robe style empire, pas très ample ( vous voyez les robes de Susan et Lucy dans le Monde de Narnia), une robe à manteau noir, qui laissait paraître un tissu vert émeraude en dessous avec de longues manches. Une corde vert émeraude en roulée autour de sa taille servait de ceinture.

- Je ne vais pas te cacher que je m’attendais à pire, annonça Drago, en la regardant avec des yeux ronds.
- Moi aussi, avoua t’elle, en essayant de s’observer, incroyable, ma mère avait presque la même…

Dans l’impossibilité de sortir par la porte, et par défaut de poudre de Cheminette, ou par la cheminée, Anastasia se dirigea vers la fenêtre obstruée par de lourdes tentures noires. La jeune fille écarta un peu l’épais pan de tissu et regarda au dehors. Elle s’exclama alors :

- Il y a une réunion de Mangemorts ce soir, ou quoi ?
- Comment ça ? Demanda Drago, en s’approchant.
- Regarde ! On va être en compagnie de toutes les énergumènes imaginables…

En effet, dans l’allée centrale qui menait aux grandes portes du manoir, une foule de personnes se pressait sur le pavé.

- Il faut partir d’ici ! S’exclama alors le jeune homme.
- Et comment ? On se fera tuer avant d’avoir fait deux mètres.
- Pas faux…

Ils restèrent un long moment sans parler, sans rien faire, à rester debout près de la fenêtre. Des bruits de pas et des exclamations les firent sursauter. Ils se rapprochèrent de la porte silencieusement.

- Qu’est ce que c’est que ça encore ? Songèrent-ils.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 EmptyVen 29 Aoû - 19:01

Partie 2...
*sur The Chess Game de John Williams ( HP and the Sorcerer’s Stone ) de 2min41 à 3min25
** sur Hall of Prophecy de Nicholas Hooper ( HP and the Order of the Phenix )

Un éclat de rire leur parvint et une voix froide et sifflante qu’ils connaissaient bien vint leur glacer les entrailles :

- Bien Lucius, cette fois tu m’impressionnes.
- Merci Maître, elle n’en reviendra pas, mais… J’espère qu’elle ne sera pas comme la Granger…

Une fureur incroyable s’empara d’Anastasia lorsqu’elle entendit le nom d’Hermione et, sans le vouloir, fit craquer les vitres. Les voix se turent dans le couloir.

- Mais qu’est ce que tu fais ? Murmura Drago, paniqué.
- Ne fais rien, surtout.
- Mais Ann…
- *Tait-toi !

Une clé tourna dans la serrure. Les deux adolescents reculèrent un peu, Drago plus qu’Anastasia. La porte sauta de ses gonds et fit un vol plané de plusieurs mètres, derrière les jeune gens qui se baissèrent à temps pour ne pas se faire cogner. Lord Voldemort, précédé de Lucius Malefoy fit son entrée dans la pièce. Les traits du visage de Drago se tordirent en une expression d’horreur alors qu’Anastasia restait de marbre.

- Quelle surprise… Murmura Voldemort de sa voix doucereuse, en s’inclinant légèrement.
- Allez vous faire voir… Murmura Anastasia, sans bouger d’un poil.
- Mauvaise réponse, lâcha le Mage Noir.

Quand la jeune fille avait répliquée, Lucius Malefoy s’était raidi, mais en voyant l’air désinvolte de la Gryffondor, il se jeta sur elle. Cette dernière n’esquissa aucun mouvement. Le Mangemort était à quelques centimètres d’elle lorsqu’il s’effondra sans raison apparente, la respiration anormalement haletante et sifflante. Voldemort leva sa baguette mais ne lança aucun sort. Lucius Malefoy releva la tête et souffla :

- Mais qu’est ce que tu m’as fait ?

Elle ne répondit pas et le fixait d’un regard… Un regard froid, dur… Ses yeux étaient noirs, c’était terrifiant. L’atmosphère s’était considérablement alourdie et refroidie. C’était presque irrespirable. Drago s’était presque effacé et Voldemort s’était retiré dans un coin près de la porte et assistait comme spectateur à la scène ; Cette Sang-de-Bourbe pouvait être très douée en Magie Noire… D’après le feu Seigneur Raspoutine… Mais plus pour très longtemps. Lucius Malefoy se releva difficilement et brandit sa baguette magique vers la jeune fille qui ne bougea pas, telle une statue.

- De toute façon, tu ne seras jamais rien de plus qu’une…
- Je sais, coupa la Gryffondor, épargnez moi vos discours et ne gaspillez pas votre salive !

Elle avait une voix dure et cassante qui ne lui allait pas et son regard… C’était de pire en pire, elle faisait presque démente.

- On dirait que tu vas tuer quelqu’un ! Railla Malefoy.
- Pour une fois vous avez réfléchis avant de parler où c’est mon impression ? Demanda Anastasia, en haussant les sourcils.
- Oh… Toi… Murmura le Mangemort, avec un air désolé, tu ne peux pas en arriver la…

**Pendant qu’il parlait, il s’était décalé sur le coté. Il lança soudainement un sort mortel en direction de Drago que la jeune fille dévia d’un geste négligent de la main. Lucius la regarda, stupéfait. Le rayon lumineux s’échoua sur un armoire qui commença à flamber. Le Mangemort allait jeter le sort pour éteindre l’incendie mais sa baguette refusait de lui répondre. La Gryffondor éclata de rire quand elle le vit réessayer pour la cinquième fois. A la grande et horrible surprise de Malefoy, sa baguette disparut lentement de sa main pour apparaître dans celle d’Anastasia.

- MAIS QU’EST CE QUE C’EST ! Hurla le Mangemort.
- De la magie, répondit calmement la jeune fille, alors que Greyback, Barty Croûpton et Blaise Zabini faisaient irruption dans la pièce.

Le fils Croûpton bondit sur Drago, qu’il attrapa par les cheveux.

- Ne fait plus rien, ou c’est lui qui meurt ! S’exclama t’il, en tenant le jeune homme en joute.
- Oui… Murmura la Anastasia, comme pensive, sauf si c’est toi qui meurt le premier…

Elle lui adressa un regard désolé auquel il répondit par un regard incrédule. La Gryffondor sourit d’un sourire démoniaque, voir machiavélique.

- Avada-Kedavra ! S’écria t’elle, soudainement.

Drago ferma les yeux. Il sentit le froid rayon frôler sa joue. Il frémit et sursauta lorsque Croûpton, dans un bruit sourd, s’effondra à ses pieds, mort.

- Pourquoi tuer… ? Murmura Lucius.
- Je vous retourna la question, Malefoy, répliqua t’elle, du tac au tac.

Quand il avait parlé, elle s’était immédiatement retournée pour le fixer… Ses yeux étaient-ils noirs ou c’était lui qui délirait ? Il eut soudain l’impression que tout tournait autour de lui, il n’avait plus aucune force, ne voyait plus rien, sauf un ballet de lignes. Il s’effondra au sol de nouveau. Derrière elle, Drago avait ramassé la baguette magique de Croûpton et la tenait prête pour lancer un sort… Qui n’aurait jamais atteint sa cible tellement il tremblait. Greyback et Zabini tirèrent tous deux leur baguette magique qu’ils pointèrent vers les jeunes gens.

- Vous êtes stupides, nargua Anastasia, en laissant échapper un rire froid et cruel.
- Répète un peu pour voir et je te tue ! S’exclama Zabini, en avançant vers elle.
- J’ai déjà entendu cette phrases quelque part, lança la jeune fille, mais toi, tu est encore plus stupide que les autres…

Un sort de Zabini partit dans sa direction.

- Retour à l’envoyeur ! Annonça la Gryffondor.

Sans qu’elle n’ait eut besoin de faire quoi que ce soit avec la baguette magique de Lucius Malefoy, le rayon lumineux avait fait demi-tour et se dirigeait, à présent vers son expéditeur. Zabini et Greyback s’écartèrent à temps et le rayon vint s’échouer dans le mur, en créant à un beau trou. Voldemort, Lucius Malefoy et les deux autres Mangemorts observèrent le visage d’Anastasia ; Elle semblait s’amuser.

- Je ne te reconnais plus, Rhomanov ! Lâcha Zabini, terrifié.
- Je suis désolé pour toi, rétorqua t’elle, d’un air faussement compatissant.
- Tu vas me tuer ? Demanda L’ex-Serpentard.
- Tu as voulu me tuer il y a quelques mois, dit la Gryffondor, tu m’as ratée… Mais moi, je ne te raterais pas !

Zabini sembla soudain être face à une vision d’horreur, cependant, Anastasia n’avait toujours rien fait.

- Arrête ! Je t’en prie ! S’écria la Serpentard.
- Arrêter quoi !? Demanda durement la jeune fille, puis elle reprit, alors les Sangs-de-Bourbe ne flottent pas… Voyons voir les Sangs-Purs !

Le plancher commença alors à s’effriter sous le jeune homme. Ce dernier commença à pleurer tant d’effroi que de pitié. Des larmes coulaient le long de ses joues… Des larmes… Non, du sang ! Ses cheveux blanchissaient à vue d’œil et il semblait être en prise à de si terribles souffrances qu’il ne bougeait même plus. Greyback recula, effrayé avant de s’enfuir. Il fut rattrapé par un sortilège qu’Anastasia lui lança et il fut stupéfixié. Lucius Malefoy recula, en plaquant une main sur sa bouche. Voldemort se redressa, mais ne fit rien.

- Rhomanov ! Hurla soudain Zabini, qui s’apprêtait à passer à travers le plancher.

Avec horreur, tous virent que chaque partie de son corps disparaissait comme de la fumée, laissant à la place des moignons sanglants. Zabini hurla davantage, de douleur et de peur.

- Je vais t’aider, pauvre imbécile ! Cracha le jeune fille, en s’approchant, Avada-Kedavra !

Ce qui restait du corps du Mangemort cessa de bouger.

- D’autres adeptes ? Demanda la Gryffondor, d’un air innocent.
Voldemort applaudit tout en avançant pour sortir de son coin sombre. Il regarda longuement le corps de zabini et réprima un frisson… C’était absolument terrifiant.

- Pourquoi tant de douleur ? Murmura le Mage Noir, sans détacher son regard du corps atrocement mutilé du Mangemort.
- C’est à vous d’y répondre, répliqua Anastasia.

Voldemort releva la tête et pour la première fois on put voir de la crainte dans son regard.

- Comment y répondre ? Lança alors Lucius Malefoy, qui semblait essoufflé.
- Cela vous arrive de regarder dans les yeux ceux que vous tuez ? Questionna la jeune fille, savez vous qui vous tuez ?

Ni Lucius Malefoy, ni Voldemort ne répondirent, en revanche ils ressentirent tous les deux une douleur au coté gauche de la poitrine. Ce n’était pas moral, c’était physique, mais rien ne leur avait été infligé pourtant.

- Vous n’exécutez que des innocents, continua la Gryffondor, en s’exprimant avec le plus de haine qu’elle le pouvait, des innocents, répéta t’elle, plus fort, des enfants… Eux ils n’ont rien fait ni rien demandé… Hermione… Et je sais aussi que les autres Nés-Moldus que vous avez emmené avec Drago et moi sont déjà mort eux aussi !
- Arrête ! Hurlèrent, en même temps, les deux hommes.
- Jamais ! Ils avaient un avenir devant eux ! Ils voulaient vivre ! Ils ne connaîtront rien, alors qu’ils auraient pu… Tout ça à cause de vous !

Malefoy, qui s’était redressé, retomba à terre et Voldemort se laissa tomber sur une chaise, comme assommé. A présent, la douleur qu’ils ressentaient était incroyablement forte et lancinante ; C’était un pieu qu’on leur enfonçait dans le cœur, pas autre chose… Mais rien de matériel n‘était présent...
- Ce sont des Sangs-Impurs… Tenta Lucius Malefoy, des êtres inferieurs…
- Des gens comme vous ! Répliqua sèchement Anastasia, vous, vous êtes même plus impurs qu’eux ! Vous tuez des gens innocents après les avoir désarmés !

Les deux sorciers semblaient être assommés, en tout cas, ils ne réagissaient plus. La Gryffondor se dirigea vers la sortie, suivie de Drago mais elle s’arrêta et pointa sa baguette sur Lucius Malefoy.

- Vous avez oublié de nous rendre ça, lança t’elle.

Deux baguettes magiques s’envolèrent dans sa direction et elle les attrapa, leurs baguettes à elle et à Drago. Puis, avant de disparaître dans le couloir sombre, elle laissa tomber, hors de leur portée, bien sur, celle du Mangemort. Drago fit de même avec celle de Croûpton et la suivit. Le Serpentard n’osait pas lui parler… Il ne l’avait jamais vu comme ça et c’était terrifiant. Finalement, il eut la réponse qu’il voulait lorsqu’ils entrèrent dans le bureau de Lucius Malefoy.
Après avoir annoncé « Bureau d’Albus Dumbledore », ils disparurent dans un tourbillon de flammes vertes.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 EmptyVen 29 Aoû - 19:05

Chapitre 23...

Cruelle vérité

- Comment ça ! S’exclama Harry , c’est impossible ! Je l’ai vu ! Je l’ai détruit !
- On sait, Harry…

Ce dernier, ainsi que Ron, Fred, Georges, et le professeur McGonagal étaient réunis avec le professeur Dumbledore dans son bureau. Le Survivant était effondré : D’une part, il n’avait pu aider Anastasia et Drago, il en était malade de contrariété ; Anastasia était comme sa sœur et Drago était devenu un très bon ami. D’autre part, il venait d’apprendre, de la part des jumeaux Weasley, qu’un autre Horcruxe subsistait. Ce dernier était introuvable, même inconnu de Voldemort. Ils discutaient donc de ce problème lorsque des flammes vertes jaillirent dans l’âtre de la cheminée du bureau. Ils sursautèrent, en particulier Ron, qui était juste à coté. Quelques minutes après, Drago et Anastasia sortirent de l’âtre. Tout le monde les regarda avec des yeux ronds. De plus de leur tenues étranges, ils étaient tous les deux très pales, en particulier la jeune fille, et Drago semblait mal à l’aise, très mal à l’aise. La Gryffondor, qui semblait à bout de force, chancela légèrement lorsqu’elle arriva sur le plancher du bureau. Avant qu’elle n’ait put faire quoi que ce soit, Harry lui sauta au cou.

- Ann… Qu’est ce que tu as ? Demanda le jeune homme.
- Qu’est ce qui s’est passé ? Demanda Fred, qui semblait particulièrement inquiet.

Drago ne répondit pas mais lança un regard à la Gryffondor. Cette dernière repoussa doucement Harry et se tourna vers le Serpentard ; Elle paraissait effrayé, d’ailleurs, ce n’était pas une impression : La terreur déformait les traits habituellement angéliques de son visage. Elle regarda ses mains et demanda d’une voix étrangement tremblante et aiguë :

- Drago… Je… J’ai vraiment… ?

Il acquiesça et déglutit avec peine. Anastasia s’éloigna de quelques pas, tournant le dos à tout le monde puis elle s’arrêta. Elle semblait particulièrement bouleversée et prit sa tête dans ses mains ?

- Anastasia… Ça ne va pas ? Murmura Fred, en s’approchant lentement d’elle.

Elle se retourna vers lui. Elle paraissait paniquée et effrayée. Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais aucun son n’en sortit ; Elle s’effondra. Fred se jeta sur elle pour la rattraper avant qu’elle ne heurte le sol. Il murmura, en la secouant légèrement, pour qu’elle reste consciente :

- Ann… Qu’est ce que tu as ?
- Rien… Si… Non, ça ne va pas bien… Bredouilla t’elle.

Puis, sans prévenir, elle fondit en larmes. Alors que Fred la serrait contre lui et que Harry venait le rejoindre, le professeur McGonagal demanda à Drago :

- Qu’est ce qui s’est passé, monsieur Malefoy ?

Le Serpentard, qui était autant choqué qu’Anastasia elle même, restait en arrière. Il ne savait pas vraiment quoi faire ; S’il devait dire ou pas ce qu’elle avait fait. Il préférait la laisser tout expliquer. Il répondit au professeur :

- Je préfère qu’elle vous le dise elle même.
- C’est grave ? Questionna Georges.
- Oui.

Ils entendirent alors Anastasia murmure un « Je vais bien » et immédiatement après Harry et Fred répliquer « Non, tu ne vas pas bien » Le roux l’aida à se redresser et ils allèrent s’asseoir sur un banc qui se trouvait sur le coté. La jeune fille avait un teint pale à faire peur, quasiment cadavérique, qui ressortait davantage que sa robe était noire.

- Vous devriez aller à l’infirmerie, suggéra le professeur McGonagal.
- Non ! S’exclama la Gryffondor, si fort qu’elle fit sursauter Fred, à ses cotés.
- Pourquoi ? Demanda le professeur Dumbledore, Minerva à raison.
- Je ne veux pas étaler cette histoire… Répondit Anastasia, je ne veux pas que tout le monde sache…
- Sache quoi ? Pressa Harry

Elle lui lança un regard éperdu, craintif. A présent, elle tremblait de tous ses membres. Fred la frictionna et lui murmura :

- Dit le, tu te sentiras soulagée…
- Je ne sais pas… C’était horrible…

Elle raconta alors ce qui s’était passé au manoir, comment elle avait tué Barty Croûpton, puis Blaise Zabini et enfin la réaction de Voldemort. A l’évocation du Mage Noir, Harry se remit subitement à penser à l’Horcruxe et son visage s’assombrit.

- Je… J’ai dit quelque chose… Souffla Anastasia, inquète.
- Non, pas toi, quelque chose dont on parlait avant…
- Ah… Mon Dieu… Qu’est ce que j’ai fait… ? Murmura t’elle, malgré sa gorge nouée.
- Pourquoi tu ne les as pas tous tué ? Demanda soudainement Drago, mon père, Tu-Sais-Qui…
- J’estime que ce n’est pas à moi de le faire, dit elle, en se frottant les yeux, c’était horrible…

Il y eut un moment de silence puis le Serpentard murmura :


- C’était des Mangemorts, Ann…
- Mais… Et alors ? Lança la jeune fille, en relevant la tête, tu as vu… la façon dont je les ai tués…
- Ils l’ont mérité, répliqua le Serpentard.
- Comment peux tu dire ça ! S’écria alors Anastasia, en bondissant de son siège, personne ne mérite de souffrir ainsi ! Effrayant…
- Mais toi tu l’as vécu ! Se défendit le jeune homme, avec véhémence.
- Justement… C’est si stupide… Souffla la Gryffondor.
- Alors pour toi, quelqu’un qui tue des Mangemorts est stupide ! S’exclama Drago, en posant ses mains sur ses épaules, des gens ont souffert à cause d’eux !
- Je sais ! Hurla la jeune fille, en le repoussant violemment, mais quand tu sais que c’est à cause de Raspoutine que je détiens ce… Ce pouvoir ! Je ne sais même pas pourquoi j’ai fait…
- Disons que Zabini et Croûpton se sont trouvés la au mauvais endroit et au mauvais moment… Lança le jeune homme.

Anastasia le considéra un moment avant d’exploser.

- Tu dis ça ! Tu ne sais pas à qui je pense moi maintenant ! Cria t’elle, à s’en casser la voix, alors que les larmes coulaient à flot de ses yeux, je ne cesse de penser à la ma famille ! Ils ont tous fini pareil ! Il vaut mieux que je m’en aille…

Elle avait à peine fini sa phrase qu’elle descendit les quelques marches de l’estrade pour se diriger vers la porte. Drago la suivit et l’attrapa par le bras mais ne la vit pas venir ; Elle se retourna pour lui donner une violente gifle, particulièrement retentissante. Le Serpentard vacilla et la regarda s’éloigner puis claquer la porte. Il se frotta la joue : C’était particulièrement cuisant. Fred et Harry passèrent à coté de lui et se lancèrent à la suite de la Gryffondor. Le Serpentard donna un violent coup de pied dans le mur, qui ne lui procura rien d’autre qu’une douleur fulgurante au gros orteil et s’assit sur un chaise. Il prit sa tête dans ses mains et se mit à pleurer.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 EmptyVen 29 Aoû - 19:10

Partie2... Non, désolé, ça ne deviendra pas un Anastasia/Fred, même si on pourrait le croire… désolé pour les fan des jumeaux Weasley…
Les paroles de la chanson sont les paroles russe de Once Upon a December.
- Ann ! Attend ! S’exclama Harry, qui courait après elle suivit de Fred.

La jeune fille ne ralentit pas l’allure et dévala les escaliers si rapidement que les deux autres crurent qu’elle allait chuter. Elle descendit les étages jusqu’au deuxième et se dirigea vers les appartements des Prefets-en-Chefs.

- Amaranth ! Cria t’elle, au portrait, alors que Harry et Fred s’époumonaient derrière elle.
- Il me semble, apparemment, que ces deux la veulent vous parler, rétorqua le personnage du portrait, en indiquant les deux autres.
- Je me fiche d’eux ! Ouvrez moi vite ! Amaranth !
- Je refuse de vous ouvrir, lâcha catégoriquement le portrait, en lui tournant le dos.
- Merci, je vous adore, Siffla la Gryffondor.

Elle ne reprit pas sa course car Harry et Fred l’avaient rattrapée ; Elle semblait furieuse Le Survivant lui prit la main et demanda :

- Mais qu’est ce qui te prend ?
- laisse tomber, Harry, et fiche moi la paix ! Répliqua t’elle, d’une façon qu’elle voulait agressive.
- On n’est pas venu pour continuer d’en parler, expliqua Fred, sachant de quoi il parlait, sauf si tu veux… On veut juste que tu te calmes… Et puis Harry doit te demander quelque chose.

Le brun adressa un regard interrogateur à Fred qui le regarda avec insistance, ce qui n’échappa pas à Anastasia. Elle demanda, en se frottant les yeux embués de larmes :

- Quoi ? Qu’est ce que c’est ?
- Euh… Peut-être pas ici… Répondit Harry, dans un murmure.
- On peut entrer maintenant ? Lança la jeune fille au portrait.
- Le mot de passe ? Demanda ce dernier.

La Gryffondor souffla et leva les yeux au ciel avant de répéter :

- Amaranth !
- Bien, et tâchez d’être moins insolente la prochaine fois ! Railla le portrait.
- Allez vous faire voir, souffla Anastasia, en passant.

Elle entra dans la salle commune, suivie de Harry, puis de Fred. Tous les trois prirent place dans les fauteuils près de la cheminée éteinte. Anastasia fut la première à rompre le silence

- Qu’est ce que tu avais à le dire ?

Harry et Fred se regardèrent. Le roux commença :

- Nous étions dans le bureau de Dumbledore car… Georges et moi avons mené une enquête avec l’Ordre et nous avons découvert qu’il existait encore un Horcruxe.
- Mais Harry les a tous détruits ! S’exclama la jeune fille.
- Oui, mais ce dernier Horcruxe était inconnu de tout le monde jusqu’à maintenant, même de Tu-Sais-Qui, qui l’ignore toujours, reprit Fred.
- Comment pensez vous que ce soit arrivé ? Demanda la Gryffondor.
- On ne sais pas, justement, c’est pour ça que j’espérais que tu avais une idée, murmura Harry.

Anastasia se leva, incapable de rester plus longtemps assise et se mit à faire les cents pas devant la cheminée. Elle dit :

- Tu as déjà éliminé six Horcruxes, c’est ça ? Et le dernier serait celui dans le corps de Voldemort.

Harry acquiesça. Elle reprit :

- Tu as étudié l’histoire de ces Horcruxes et tu sais pourquoi ils ont été crées.

Le jeune homme acquiesça de nouveau. Et ajouta :

- Voldemort trouvait que le nombre sept était… Spécial ; Il aimait bien ce nombre… Et tous les objets qu’il a transformés en Horcruxes avaient une signification pour lui…
- Et pendant toutes ces années, depuis sa disparition, le jour où il a essayé de te tuer, il n’a pas pu créer d’Horcruxe, finit Anastasia, ce dernier Horcruxe a été crée involontairement.

Fred et Harry la regardèrent avec des yeux ronds : Voldemort et involontairement n’allaient pas ensemble. Pourtant, ils ne voyaient aucune autre explication plausible. Celle de la Gryffondor était la plus certaine.

- Tu es sur ? demanda Fred, suspicieux.
- On n’est jamais sur de rien, répondit la jeune fille, amis pour moi, c’est ce qui est le plus réaliste… Mais je ne vois toujours pas qui ou quoi peut être l’Horcruxe…

Elle se rassit et un long moment de silence s’abattit pendant plus d’une demi-heure. Harry et Anastasia réfléchissaient en silence alors que Fred pensait à autre chose en gardant les yeux rivés sur la jeune fille ; Il devait le lui dire… Depuis qu’il l’avait aperçue à la gare de King’s Cross, depuis la première fois qu’il lui avait parlé…
Harry releva soudain la tête : Ça faisait un moment qu’Anastasia le fixait. Il demanda :

- A quoi tu penses ?
- Un truc de fou, répondit elle, en se mettant à genoux à ses pieds et en lui prenant les mains, et si c’était toi l’Horcruxe !

Harry déglutit et Fred sursauta. Ce dernier s’écria :

- Mais c’est complètement fou ! Pourquoi ?
- La dernière fois que Voldemort a atteint Harry, c’était il y a presque dix-huit ans, expliqua t’elle, on ne sais pas pourquoi mais l’Avada-Kedavra qu’il a lancé s’est retourné contre lui et il s’est alors retrouvé au trois-quart mort ! Tu me diras : « normal, il possède des Horcruxes », mais c’est quand même un sort mortel qu’il a reçu et le septième Horcruxe, celui de son corps, aurait du disparaître entièrement… Ce qui n’a pas été le cas… Le sort était assez puissant, alors imagine que le septième Horcruxe ce soit malencontreusement scindé en deux pour en former un huitième ! Ce huitième c’est alors rattaché à la seule chose vivante qu’il a trouvé, c’est à dire Harry.

Ce dernier ne réagissait plus tellement il était abasourdi et Fred ne disait toujours rien. Anastasia continua :

- Ce n’est pas seulement à cause de sa cicatrice que Harry peut voir les pensées de Voldemort et ressentir son humeur, mais grâce à cet Horcruxe.

Le Survivant redressa la tête et lança d’une voix dénudée de tout sentiment :

- Comment détruire cet Horcruxe alors ? Cela signifie que je dois mourir ?
- En théorie, oui, répondit la Gryffondor, mais ce ne sera pas le cas ; tu es Celui qui a Survécu, tu ne dois pas mourir !

Le jeune homme se redressa et lui adressa un regard éperdu et complètement bouleversé. Il murmura, tristement, avec un sourire désolé sur les lèvres :

- Ne pas mourir… C’est impossible.
- Tu as déjà vaincu Voldemort plus de quatre fois, Harry, dit Anastasia, tu le vaincras encore une fois et tu survivras encore ! Ce sera le morceau d’Ame que Voldemort détruira, pas la tienne ! Et une fois que ce sera fait, tu pourras le tuer, il n’en sera que plus surpris, te croyant mort.

Son ton était si certain, si convaincant. Fred l’admirait. Harry était trop bouleversé pour penser quoi que ce soit. Il blêmit puis murmura :

- J’ai peur, Ann…
- A ta place, je ne serais pas plus rassurée.
- Je… Je pense que je vais aller voir Dumbledore, il faut lui dire, déclara t’il, en se levant.
- Je… Commença la jeune fille, ne vais pas venir tout de suite.

Les deux autres lui lancèrent un regard interrogateur. Elle montra sa robe en disant qu’elle en avait mare de porter quelque chose appartenant à Lucius Malefoy et partit dans sa chambre. Avant de pousser la porte, elle, elle dit :

- Partez devant, je vous rejoint !

Harry sortit, mais Fred resta dans la salle commune. Il devait lui avouer, même s’il n’avait aucun espoir, sauf celui de se faire ne plus jamais adresser la parole. Il se surprit à écouter une faible musique provenant de la chambre d’Anastasia. C’était une musique douce et mélancolique. Il avança alors vers la porte et murmura :

- Ann, je peux entrer ? Je dois te dire quelque chose…

Elle ne répondit pas mais lui ouvrit rapidement la porte et le laissa entrer dans la pièce éclairée par un petit lustre. Elle avait fait simple et avait troquée sa robe noire et verte contre une robe rouge à dos nu. Fred regarda autour de lui ; Il distingua quelques robes magnifiques dans la penderie et celle qu’elle avait mis au bal de Noël sur une chaise, une petite boite en or, de forme ronde sur le bureau était ouverte et laissait s’échapper la musique ainsi que danser deux personnages : une femme en robe d’empire violette et un homme en costume blanc et pantalon rouge tournoyaient au centre d’un plateau. Derrière la boite à musique, il y avait trois photos, en noir et blanc et dont les personnages ne bougeaient pas, accrochées à une tige métallique, qui servait de porte-photos. Bien sur, il y avait des photos de ses amis également. Fred s’approcha du bureau pour regarder les photos en noir et blanc de plus près. Il fut rejoint par Anastasia qui déposa une pile de livre sur le bureau.

- Ce… C’est toi ! S’étonna le jeune homme en montrant la photo du haut.
- Oui, j’avais sept ans.

Cette première photo montrait Anastasia assise sur un canapé, les jambes repliées sous elle et accoudée au dossier. Elle portait une longue robe de couleur claire, assez simple, ainsi qu’un petit collier de perles, sûrement blanc et ses cheveux étaient attachés sur les cotés par des rubans. Les deux autres photos montraient la famille royale, Anastasia, ses sœurs, son frère et ses parents, vêtus bien plus richement : Le tsar était en costume de sacre et le tsarévitch en portait un semblable. La tsarine et ses filles portaient des robes style empire avec de nombreux bijoux.
La musique cessa et la boite se referma. La jeune fille l’attrapa et tourna la molette. Elle murmura :

- C’est ma chanson préférée… En russe.

Kak uzor na okne
Snova prochloe rjadam
Kto-to pel pesnju mne
V zimniy vecher kogda-to
Slovno v proshlom ozhilo
Ch’ikh-to bereznhykh ruk teplo
Vals izyskannykh gostey
I beg lihikh konei
Val’s kruzhil I njos menja
Slovno v skozku svoju manja
Pervyj bal I pervyj val’s
Svuchat vo mne sejchas
Zerkala vjantare
Moj vostory otrazhajut
Kto-to pel na zare
Dom rodnoj pokidaja
Budesh’ty v dekabre
Vnov’so mnoj, dorogaja


Fred prit délicatement la petite boite des mains de la Gryffondor. Cette dernière attrapa la dernière photo. Elle sourit et laissa échapper une larme en caressant le papier.

- Ils me manquent tellement… Murmura t’elle.
- Il ne faut pas vivre dans le passé, souffla Fred, en la prenant par les épaules, seulement dans le présent…
- Tu as raison, répondit-elle, en levant les yeux vers lui, mais c’est tellement dur de les avoir connus puis… De les avoir vus disparaître…

Elle sécha ses larmes et demanda :

- Au fait, tu voulais me dire quoi ?
- Je… Euh… C’est compliqué, tenta le jeune homme, subitement mal à l’aise.
- Commence par le début, alors, lança t’elle, en lui adressant un sourire timide qui le fit rougir.

Ils restèrent tous les deux silencieux pendant de longues minutes, se regardant dans les yeux.

- Je ne sais pas comment te le dire… Dès que je t’ai vu… Enfin, je n’ai pu te le dire avant, mais disons que Mal… Drago a beaucoup de chance.

Pendant qu’il parlait, il s’était rapproché et Anastasia comprenait enfin son attitude étrange. Sans savoir vraiment comment, ils se retrouvèrent dans les bras l’un de l’autre puis leurs lèvres se rencontrèrent.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 EmptyVen 29 Aoû - 21:12

Chapitre 24… Niark ! Vous en pensez quoi ?
*sur Ascension of the Spirit de Evanescence.
**sur The Poet and the Pendulum (intro) de Nightwish (jusqu’à 1min10)


Résurrection d’un Mage Noir

*Fred resserra son étreinte autour de la taille d’Anastasia et approfondit davantage le baiser. Il serait resté la des heures à la serrer dans ses bras, la sentir près de lui… Soudain il repoussa la jeune fille et recula, avec une expression d’effroi sur le visage. Il dit, précipitamment :

- Je… Je suis désolé… Je n’aurais pas du…

Avant qu’elle n’ait pu répliquer quoi que ce soit, il ouvrit la porte et s’en fuit en courant.

- Non ! Fred ! Attend ! Cria t’elle, en se lançant à sa suite.
- Ann… Oublie moi, je t’en prie, murmura t’il, en s’arrêtant et en se retournant vers elle.

Elle hocha négativement la tête puis avança vers lui, en le fixant. Elle prit ses mains dans les siennes et murmura, sans le quitter des yeux :

- Il est des choses qu’on ne peut pas oublier, je ne peux t’oublier Fred…

Ce dernier était complètement captivé par le regard de la Gryffondor… Un regard émeraude. Il aurait tellement aimé pouvoir s’y noyer et pouvoir lui montrer davantage son amour… Il l’entendit continuer :

- On a tous besoin d’aide en ce moment, et moi la première… J’ai l’impression que tu seras, avec Harry, l’un des seul à me parler, j’ai besoin de toi…
- Je me sens si stupide… Dit-il en regardant ailleurs, si bien qu’Anastasia put voir que des larmes perlaient aux coins de ses yeux, et si désespéré à la fois…
- Te sentir stupide à cause de quoi ? Répliqua t’elle, en cherchant son regard, les sentiments ça ne se maîtrise pas… Ce n’est pas ta faute.

Tout ce qu’elle disait… C’était tellement vrai. Le jeune homme ne savait s’il devait se réjouir ou être encore plus désespéré. Il eut un regard désolé.

- Viens la… Murmura t’il, en attirant la jeune fille vers lui.

Il la serra contre lui. Elle passa ses bras autour de sa taille puis posa sa tête contre son épaule. Fred se demanda pourquoi tout était si compliqué… Il aurait voulu aller plus loin, bien plus loin ; Sentir davantage sa peau sous ses doigts, avoir le plaisir de la déshabiller, pouvoir coucher avec elle. Ils restèrent ainsi pendant plusieurs minutes, enlacés, sans faire un bruit. Anastasia avait fermé les yeux lorsqu’elle sentit quelque chose couler le long de son bras et une douleur cuisante au niveau de son épaule. Elle s’arracha à l’étreinte de Fred et recula précipitamment.

- Mais qu’est ce que c’est que ça ! S’écria t’elle.

Du sang coulait tout le long de son bras gauche et une grande griffe s’étalait de son épaule jusqu’en dessous de sa robe. Elle leva un regard effrayé vers Fred. La chemise de ce dernier n‘était plus bleue, mais rouge, tâchée de sang. Lui aussi était effrayé et il était d’autant plus inquiet qu’il ne savait pas ce qui s’était passé. Soudain, la jeune fille poussa un cri effroyable en tombant à genoux puis elle se plia en deux, ses bras la ceinturant.

- Mon Dieu ! Ann ! Hurla le jeune homme, en se jetant sur elle, mais qu’est ce qui s’est passé ?!
- Je… Je n’en sais rien… Haleta t’elle, moitié suffocant de douleur, moitié pleurant, je n’avais… Pas ça quand… Je suis rentrée…

Alors que la Gryffondor tirait sur le nœud des cordons qui maintenait sa robe sur sa poitrine, Fred, complètement paniqué, enleva sa chemise, à défaut d’autre chose, pour tenter d’estomper cette hémorragie soudaine.

- Enlève tout… Souffla Anastasia, en grimaçant et en arrachant le nœud.

Précautionneusement, le jeune homme tira le haut de la robe, laissant apparaître un soutien-gorge rouge et dévoilant une plaie assez important qui partait de la base du cou, sur le coté gauche et se stoppait au milieu de sa poitrine.

Ils avançaient, un groupe de quatre personnes. Celle de tête marchait d’un pas décidé alors que les trois autres auraient, apparemment, préféré ne pas se trouver là. Ils évoluaient dans un couloir sombre, aux murs de pierre brute, à peine éclairé par quelques lumières blanches, vertes ou rouges ; Tout dépendait de l’endroit où l’on se trouvait.

- C’était vraiment nécessaire de venir dans ces catacombes, Maître ? Demanda une petite silhouette à la personne de tête.
- Oui, Queudver, répondit simplement Voldemort, sans se retourner.
- Mais pourquoi tout ce chemin ? Lança la voix de Lucius Malefoy.
- Tu le verras bien assez tôt, répliqua le Mage Noir.

Ils poursuivirent leur chemin dans le silence et arrivèrent bientôt où Voldemort les menaient ; Ils s’arrêtèrent au croisement de plusieurs allées. Au centre de la vaste étendue qui s’offrait à leur vue, il y avait un trou béant dans le sol, une sorte de très large puits d’où un courant d’air frais et fétide s’échappait. La lumière verte qui éclairait la scène ne réchauffait guère l’atmosphère glaciale qui y régnait.

- Ici ?! Il n’y a que des tas de cailloux… Bougonna Peter Pettigrow.
- Tu es bien trop ignorant Queudver, railla Voldemort, vois ce que la Magie peut faire !

Le Mage Noir se lança dans un longue incantation puis brandit sa baguette magique vers le puits. Un éclaire rouge aveugla tout le monde. Quand ils eurent retrouvé un vision normale et se furent ré-habitués à l’obscurité, les quatre personnes purent voir flotter une forme sombre à environ un mètre au dessus de la bouche béante du puits. La quatrième personne, celle qui n’avait pas encore parlé, poussa un cri de stupeur et s’effondra, faisant tomber, par la même occasion, le capuchon qu’elle avait sur la tête. De longs cheveux blonds foncés tombèrent sur ses épaules et le long de son dos. Alors que Lucius Malefoy la soutenait, elle s’écria, moitié effrayée, moitié captivée :

- Comment-est-ce possible ?
- Tu n’es pas au bout de tes surprises, ma chère Yulia, répondit Voldemort.

Il avança vers une sorte d’autel et frotta l’épaisse couche de poussière qui s’y était déposée, dévoilant ainsi la marque de Grindelwald, en même temps, signe de Raspoutine.

- Nous avons le sang de l’ennemi, annonça Voldemort, en brandissant un fiole qui contenait un liquide rouge foncé.
- Rhomanov en mourra ? Demanda Malefoy, qui maintenait toujours Yulia Rostov.
- Non lucius, elle sera seulement affaiblie et aura un très désagréable moment à passer, répondit le Mage Noir, je disais donc, la sang de l’ennemi, nous avons aussi celui du serviteur… Il ne manque plus que le sacrifice.

Queudver et Malefoy échangèrent un regard.

- le sacrifice ? S’exclamère t’ils, à l’unisson
- Etant donné que le Seigneur Raspoutine avait vendu son Âme aux Ténèbres, il faut lui en trouver une autre, expliqua Voldemort.

Il avait à peine finit sa phrase que des bruits de pas et des cris se firent entendre. Deux Mangemorts, Macnair et Greyback, arrivèrent à leur gauche, traînant quelqu’un ligoté. Ils jetèrent ladite personne sur le pseudo-autel et vinrent rejoindre les trois autres. Voldemort s’approcha du prisonnier et l’attrapa par les cheveux pour voir son visage. Il s’exclama :

- J’aurais préféré un Weasley… Mais un Londubat fera amplement l’affaire !

Tous virent Neville se recroqueviller sur lui même, une fois que Voldemort se fut éloigné. Derrière Macnair et Greyback, Yulia Rostov semblait avoir repris ses esprits et s’être remise de ses émotions. Elle s’exclama :

- Maintenant que tout est la… Mon Maître peut s’éveiller de nouveau !

Elle avança rapidement, d’un pas décidé, en faisant tournoyer les pans de sa cape rouge foncé. Elle s’arrêta devant la forme sombre, toujours en lévitation et sortit quelque chose de sous sa cape ; Elle posa les débris du Reliquaire sur le bord du puits et tira une grande dague d’un fourreau accroché à sa ceinture. Elle remonta sa manche et murmura :

- Que mon sang, volontairement donné, refasse battre le cœur du Maître !

Ceci dit, elle entailla profondément son avant bras, du poignet jusqu’au coude et laissa le sang couler en abondance dans le puits. Dès la première goutte de sang tombée, Des entrelacs de fumée rouge sombre sortirent de l’ouverture béante et formèrent des volutes qui vinrent entourer la forme sombre, quelques mètres plus haut. Voldemort avança à son tour, en débouchant la fiole qui contenait le d’Anastasia et dit :

- Que le sang de l’ennemi coule dans les veines du Seigneur des Ténèbres et lui assure la puissance !

Il versa le contenu de la fiole et cette fois, ce furent des entrelacs de fumée noire qui entourèrent la forme sombre. Yulia sortit alors une nouvelle dague et avança vers Neville qu’on avait solidement attaché dos à la table de pierre.

- Que l’Âme d’un Sacrifice, prise par la force, puis vendue aux ténèbres fasse revivre le Maître ! s’écria t’elle.

La jeune fille planta la dague dans la poitrine du jeune homme. Ce dernier ne hurla même pas, suffoqué de douleur. Alors, plus qu’un tourbillon, un véritable torrent de flammes vert émeraude jaillit du puits et engloutirent la forme sombre. Les morceaux du Reliquaire furent comme aspirés par les flammes et rejoignirent ce qu’à présent on pouvait appeler un corps.

Anastasia poussa un nouveau hurlement et la plaie se mit à saigner davantage. Sa main se resserra sur la chemise de Fred. Ce dernier, qui était parti chercher des serviettes dans la salle de bain revint en courant.

- Ann ! Cria t’il, qu’est ce qui se passe ?
- C’est pire… Qu’un doloris… Souffla t’elle, je vais… Mourir… Je ne tiendrais pas…
- Non ! Ne dis pas ça, je t’en prie !

Le jeune homme prit sa chemise, désormais entièrement rouge de sang et observa avec effroi le sang gicler à gros bouillons.

**Au bout d’un moment, la bourrasque de vent s’estompa et les flammes vertes disparurent. Raspoutine sembla alors descendre les marches d’un escalier invisible et il se retrouva sur le sol de pierre. Il était vêtu de la même manière que le jour de Noël : une robe de sorcier noire, en lambeaux ainsi qu’une cape rouge foncé dont le capuchon était rabattu sur sa tête. Le Reliquaire pendait à sa ceinture et diffusait une lumière vert fluorescent, irréelle. Son visage était à peine visible dans la lumière blafarde que diffusait les torches, seulement l’éclat de ses yeux était réfléchit. Le Mage Noir semblait plus grand et plus imposant que la dernière fois ; Il inspirait une sorte de charisme, de respect effrayant. Il inspirait la terreur et il semblait émaner de lui une crainte certaine qui entraînait adoration. Yulia Rostov tomba à genoux dès que les pieds de Raspoutine eurent touchés le sol. Les Mangemorts présent reculèrent un peu et Voldemort s’inclina légèrement. Raspoutine passa à coté de Yulia et de campa devant son « homologue » . Il dit :

- Lorrrd Voldemorrrt… Vous ici ! Jeû deûvrrrais vous fairrreû savoirrr votrrreû grrrossièrrre errreûr… J’ai perrrdu la vie… Mais vous m’avez tout de mêmeû rrrameûné… Jeû neû ferrrais rien…

Sa voix était toujours désincarnée, dépourvue de vie, sifflante.

- Merci Seigneur Raspoutine, répondit Voldemort, qui sentit un soulagement au fond de lui.

Fred était désemparé ; Anastasia ne remuait plus tellement elle avait mal, sa respiration était sifflante et faible et surtout, le sang ne cessait de couler à flots de sa poitrine. Le peu de couleur que la jeune fille avait repris avait disparu, son teint était blême, cireux.

- Ann… Je t’en supplie… Reste avec moi… Murmura le jeune homme, en plongeant son regard dans le sien.
- On ne peut rien faire… Souffla t’elle, mais… Ne me laisse pas, Fred… J’ai peur…

Celui-ci la serra contre lui, conscient qu’elle allait sûrement mourir, et des larmes commencèrent à couler le long de ses joues.

- Tu ne peux pas mourir… Murmura t’il, comme pour s’en persuader, Ann… Non, tu ne peux pas…

A ce moment la, où serait-ce quelques secondes après, la Gryffondor sursauta. Fred desserra son étreinte et vit qu’Anastasia avait porté une main à sa poitrine ; La plaie était entrain de se refermer et le flot de sang de s’estomper. Ce fut à lui de sursauter lorsqu’il sentit la jeune fille saisir sa main droite. Quand les derniers centimètres de la griffe se furent refermés, le jeune homme sentit la main de la Gryffondor se resserrer brusquement dans la sienne.

- Une plaie due à un sortilège… Murmura Anastasia, mais à quel sortilège… ?

Elle échangea à un regard avec Fred et prit conscience de leur position gênante ; Elle était en sous-vêtements et lui était torse-nu. Ils étaient tous les deux sur le sol de la salle commune, lui à genoux, elle dans ses bras. Elle rougit fortement, en se redressant, ce qui fit sourire le jeune homme, et s’aperçut qu’elle serrait toujours contre elle sa chemise. Elle regarda ses mains pleines de sang et le vêtement. Elle bredouilla, gênée au plus haut point :

- Je… Je suis désolé… Je ne…
- Laisse, ce n’est qu’une chemise, répliqua Fred, j’en ai d’autres.
- Oui, mais quand même… Tu vas faire comment maintenant ? Demanda la jeune fille.
- Je n’avais pas pensé à ça…

La Gryffondor remonta sa robe sur sa poitrine et fit un nœud grossier puis se leva. Elle murmura un « Je vais chercher ma baguette » et s’en alla. Apparemment, elle allait bien mieux, mais pas tranquille, le jeune homme la suivit, sa chemise à la main. En regardant par la porte entre-ouverte, il vit qu’elle était face à son miroir et s’activait à faire disparaître le sang avec sa baguette magique. Il lâcha sa chemise et profita qu’elle avait la tête baissée pour s’approcher d’elle, par derrière puis posa ses mains sur ses hanches. Elle redressa brusquement la tête et Fred put voir la surprise de son regard se transformer en soulagement. Il poussa ses longs cheveux sur son épaule gauche et susurra à son oreille :

- Ça ne tomberait pas si c’était attaché…

Il entreprit alors de faire le nœud de la robe d’Anastasia puis laissa ses mains glisser le long de ses bras. Elle ferma les yeux et laissa sa tête tomber sur l’épaule du jeune homme. Ce dernier entrelaça ses doigts avec ceux de la Gryffondor et ramena ses bras autour de sa taille. La jeune fille ouvrit les yeux.

- Tu trembles… Murmura t’elle.
- Tu ne peux pas savoir combien j’ai eu peur tout à l’heure… Répliqua t’il, il y a encore deux minutes, je pensais te voir t’effondrer, voir du sang couler… Je ne sais pas et je ne veux pas le savoir…
- Oh ! Fred !

Anastasia lâcha sa baguette magique et se retourna pour l’embrasser. Surpris, le jeune homme recula de quelques pas avant de basculer sur le lit qui se trouvait derrière lui, la Gryffondor allongée sur lui.

- Il faudra que je leur dise… Commença t’elle.
- Plus tard… Lança Fred, en l’embrassant.

Une phrase lui revint en tête avant qu’elle ne se laisse griser par ses caresses : « Poudlard va être attaqué et sûrement dans les jours à venir, voir peut-être même, les heures ! »
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 EmptyLun 15 Sep - 20:08

Chapitre 25… Je pense, et j’ai bien dit je pense que ma fic sera finie dans quelques chapitres (une petite dizaine au grand maximum), mais comme je ne sais pas où je vais… (Les auteurs sont dingues^^)
S’il y a des erreurs dans les noms, je suis absolument désolée, je n’ai pas pris le soin de vérifier dans un livre. DESOLE !
*Sur Eva de Nightwish (version instrumentale)

Début des mesures avant l’arrivée fatidique

*Raspoutine le toisait avec une sorte de mépris hautain et Voldemort n’en menait pas large.

- Attaquer Poudlarrrd… Quand ? Lâcha Raspoutine, d’une voix autoritaire.
- Maintenant, répondit Voldemort, alors qu’ils dorment encore…
- Les tuer dans leurrr sommeil… Quelle affrrreuseû surrrprrriseû, dit Raspoutine.

Les deux Mages Noirs, les quatre Mangemorts et Yulia Rostov s’en allèrent, laissant le corps de Neville à coté du puits.

Ils étaient allongés dans les bras l’un de l’autre. Aucun d’eux ne bougeait ni ne semblait vouloir bouger ; Fred jouait avec des mèches de cheveux d’Anastasia et cette dernière triturait le pendentif qu’elle avait à son cou en regardant dans le vide. Elle tourna la tête vers la fenêtre. Il faisait noir. Elle se redressa, incapable de rester allongée plus longtemps. Fred se redressa lui aussi et l’enlaça. Il demanda :

- Qu’est ce que tu fais ?
- Il faut que je parle à Dumbledore, répondit-elle, j’ai un mauvais pressentiment… Et les Mangemorts ont dit qu’ils allaient attaquer… Je ne pense pas que ce sera dans des mois, mais plutôt dans quelques jours où quelques heures…
- Au fait, pourquoi… Pourquoi ils ne t’on pas…tuée ? Questionna le jeune homme.
- Ils ne nous ont pas emmené avec les autres à Azkaban ou je ne sais où… Répondit la Gryffondor, d’ailleurs, je me demande si je ne préfèrerais pas être morte avec eux…

Fred l’observa ; Elle avait des larmes qui perlaient aux coins de ses yeux et elle semblait particulièrement nerveuse.
Elle se leva et défroissa sa robe et passa un pantalon noir, en dessous. Elle avança vers le miroir… Il n’y avait plus aucune trace de la griffe. Elle leva un sourcil et se retourna. Fred était entrain de faire disparaître le sang de sa chemise, comme elle l’avait fait pour sa robe auparavant. Dès qu’ils furent prêts, ils se hâtèrent vers le bureau de Dumbledore. Quand ils furent devant la porte, Anastasia souffla, entres ses dents :

- Pas un mot pour la griffe !
- Mais je ne sais pas si c’est une bonne idée…
- Je ne veux pas qu’on s’inquiète pour moi !
- Mais…

La porte s’ouvrit ce qui coupa court à leur conversation. Drago était assis dans un coin, Harry et Ron à ses cotés, et tenait sa tête entre ses mains. Georges, le professeur McGonagal et le professeur Dumbledore étaient entrain de discuter de la thèse d’Anastasia concernant les Horcruxes, à en entendre les paroles échangées. Ils se turent lorsque la jeune fille suivie de Fred entra dans la pièce. Dumbledore se leva et lança, à l’adresse de la Gryffondor :

- Je dois avouer, Mlle Rhomanov, que votre idée est la plus réaliste… Euh… Vous avez trouvé ça toute seule… ?
- Non, répondit-elle, cynique, par l’opération du Saint-Esprit…

Elle était toujours un peu énervé depuis son retour du manoir Malefoy et elle sentait la colère revenir. Elle souffla un bon coup et murmura :

- Excusez-moi, professeur… Je ne me sens pas très bien…
- Mais ça se comprend, répondit simplement Dumbledore.
- Euh… Donc, pour l’Horcruxe… Reprit la Gryffondor.
- Harry a tout expliqué, coupa le directeur, calmement, et tout cela est fort intéressant.

Il adressa un regard au Survivant par dessus ses lunettes. Fred partit rejoindre Georges. Ce dernier le regarda avec insistance. Fred le remarqua et lui lança, dans un murmure presque inaudible :

- Quoi ?
- Bah… Qu’est ce qui s’est passé ? Demanda Georges, intéressé.
- Quoi, qu’est ce qui s’est passé ?
- Je sais que t’en pince pour elle, dit son frère, ça se voit sur ton visage… Vous avez fait quoi ?
- On n’a rien fait du tout !
- Vraiment !?
- Toi ! Tu la fermes !

Entre temps, Drago s’était levé. Il avança vers Anastasia et murmura, confus :

- Je… Je suis désolé pour tout à l’heure, je me suis emporté… Tu as raison, ce n’est pas facile.
- Tu en as mis du temps, répliqua t’elle, sèchement.

Le Serpentard baissa les yeux, honteux et se sentant complètement ridicule. Anastasia l’ignora et reprit :

- Il faut… Enfin… Préparer une défense de Poudlard… J’ai bien peur que Voldemort ainsi que les Mangemorts attaquent directement l’école et rapidement… Dans les heures à venir… Il serait plus prudent de renvoyer les élèves chez eux où de les mettre en sécurité…

Dumbledore la considéra un moment avant de lâcher :

- Minerva, veuillez avertir les autres professeurs d’une attaque certaine et de renvoyer les élèves chez eux… Seuls ceux âgés de plus de quinze ans, et qui le désirent, pourront rester, mais ce sera à leurs risques et périls…

Ella acquiesça et sortit de la pièce. Dumbledore, qui semblait songeur, lança soudainement :

- Si ce que vous dites est vrai, alors nous courrons à notre perte…
- Non ! Nous n’allons pas mourir ! S’exclama Anastasia, il faudra nous battre jusqu’au bout et ne pas baisser les bras… Voldemort n’est pas invincible, il est mortel ! N’importe qui peut mourir…

Fred, qui ne la quittait pas des yeux, fut tiré de sa rêverie par Georges :

- Tu n’as jamais regardé une fille comme ça ! Lança ce dernier, moqueur.
- Tais-toi ! La situation n’est pas bonne pour plaisanter !

Environ deux heures plus tard, tous les élèves, de la première à la cinquième année étaient dans le Poudlard Express, direction Londres, les plus âgés, ceux qui étaient majeurs ayant voulu rester pour se battre, malgré les avertissements des professeurs. Ces derniers se préparaient d’ailleurs à établir la défense de l’école.
Tous les élèves et professeurs qui avaient décidé de rester pour se battre étaient réunis dans la Grande Salle, assis aux différentes tables. Il y avait aussi tous les membres de l’Ordre du Phénix. Parmi les élèves, il n’y avait aucun Serpentard et une grande majorité de Gryffondors. L’ambiance dans la salle était glaciale ; Seules quelques torches étaient restés allumées et elles diffusaient une lumière blanche, si bien qu’on avait l’impression de veiller un mort. De plus, certains élèves étaient tout de même anxieux à l’idée de se battre contre Le Mage Noir ; Ils tremblaient. Le professeur Dumbledore avança sur l’estrade et réclama le silence, ce qui ne fut guère utile car toutes les attentions étaient déjà sur lui. Le directeur annonça :

- Vous savez pourquoi vous êtes ici… Une guerre va commencer contre Lord Voldemort et il faut défendre Poudlard pour l’anéantir…

Pendant qu’il parlait, Anastasia et Harry avaient senti quelques regards se poser sur eux. Regards anxieux, effrayés ou au contraire, pleins d’espoir.
Dumbledore parla des sortilèges de défense, des charmes d’illusion qu’il fallait mettre en œuvre. Le professeur Flitwick partit immédiatement pour les établir. A la fin du discours, Anastasia se leva. Elle trouvait que le plan de Dumbledore était lacunaire.

- Mais professeur, il faut tout mettre en œuvre pour défendre Poudlard, répliqua t’elle, c’est contre Voldemort que nous allons nous battre !
- Qu’est ce que vous voulez dire par tout, Mademoiselle Rhomanov ? Demanda le professeur McGonagal, en se tournant vers elle.
- Tout ce que nous avons à disposition, expliqua la jeune fille, dans les serres de botanique, il y a sans aucun doutes des plantes dangereuses, telles une Tentacula Vénéneuse, un Filet du diable ou des Mandragores… Les Fantômes aussi peuvent nous aider ; Ils sont immortels… La moindre petite chose peut s’avérer utile !

Les professeurs et les élèves la regardèrent avec des yeux ronds. Elle reprit :

- Croyez vous que Voldemort fera attention à toutes ces choses si on ne les utilises pas ? Il en tirera son profit !

Il semblait que les professeurs aient été convaincus et le professeur Chourave s’élança en appelant plusieurs élèves pour l’aider. Les plus doués en botanique la suivirent.

- Où est Neville ? Demanda Ron, j’aurais pourtant été sur qu’il viendrait, de tout Poudlard, c’est lui le meilleur en botanique!
- Ouais… Et je ne le vois nul part… Murmura Harry, en guise de réponse.

La petite conversation n’avait pas échappé à Anastasia qui s’était étrangement sentie mal à l’aise. Un mauvais pressentiment s’empara d’elle, quelque chose ne tournait pas rond, mais elle n’aurait su dire quoi. Elle ne laissa pas voir son malaise davantage, même si ceux qui étaient autour d’elle comme Fred, Georges, Drago, Harry et Ron, ainsi que quelques autres l’avaient remarqué. La Gryffondor reprit :

- Il faudrait aussi protéger tous les passages secrets et autres entrées spéciales du château…
- Ça c’est pour nous ! Lancèrent les jumeaux et Lee Jordan, à l’unisson.

Anastasia se tourna vers eux et leur adressa un pale sourire. Fred sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine. Georges lui donna un violent coup dans les côtes lorsque la jeune fille se fut détournée. Cette dernière ouvrit la bouche pour dire quelque chose quand des cris retentirent dans le hall d’entré. Quelques secondes après, Colin Crivey, poursuivit par Rusard déboula dans la grande salle en criant :

- JE VEUX ME BATTRE ! JE VEUX ME BATTRE MOI AUSSI !!
- Mais… Mais qu’est ce que c’est que ça ! S’exclama le professeur McGonagal, alors que tout le monde se tournait vers le garçon.
- Je n’ai pu l’arrêter ! Souffla le concierge, visiblement furieux.
- Crivey ! Aboya la directrice des Gryffondors, retournez tout de suite d’où vous venez ! Vous ne pouvez pas rester !

Le Gryffondor se précipita vers Harry, en s’écriant :

- Je veux me battre aux cotés d’Harry Potter !

Des sourires se dessinèrent sur les lèvres de certains. C’est vrai que la situation prêtait à rire, mais pas les circonstances et aucun éclat de rire fusa.

- C’est dangereux, laissa tomber Harry, il vaut mieux que tu ailles ailleurs…
- Mais j’ai seize ans ! Protesta Colin.
- Tu n’es pas majeur, murmura Anastasia.
- Toi non plus ! Répliqua t’il.
- Stop ! Intervint le professeur Dumbledore, Anastasia n’a pas la même capacité magique que vous Colin.

Ce dernier baissa la tête, mais il n’avait aucune envie de partir. Anastasia profita que l’attention des professeurs fut détournée pour lancer aux jumeaux :

- Vous ne deviez pas faire quelque chose ?
- Quoi... ? Ah ! Si ! Répondit Fred, en se levant.

Il fut tout de suite imité par les deux autres. Alors que Georges et Lee s’éloignait, la jeune fille effleura discrètement la main de Fred. Celui-ci se détourna vers elle et remarqua que les larmes perlaient aux coins de ses yeux. Elle murmura, de façon à ce que lui seul puisse l’entendre :

- Soyez prudents…

Ils ne se quittaient pas des yeux et, même si cela ne dura que quelques secondes, cela leur parut une éternité. Le jeune homme fit volt face et partit rejoindre les deux autres. La jeune fille le suivit du regard, jusqu’à ce qu’il franchisse les portes de la Grande Salle.
Le petit duel entre les professeurs et Colin Crivey avait pris fin et le garçon s’était assis à la table, à la place que Lee Jordan venait de quitter. Anastasia, qui ne cessait de fixer la porte sentait comme un vide en elle. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, comme si le fait d’avoir vu disparaître Fred à l’angle du mur avait signé son arrêt de mort. Il lui manquait quelque chose. Elle détourna la tête.

Voldemort, Raspoutine et les Mangemorts avaient transplané à Pré-au-Lard et ils avançaient silencieusement dans les ruelles sombres du village. Prendre Poudlard par surprise… Cette sale Sang-de-Bourbe de Rhomanov et ce Traître à son Sang de Drago devaient déjà avoir prévenu Dumbledore, songea Lucius Malefoy, en rage contre lui même.
Le château était en vue et aucune lumière ni source de vie ne transparaissait au travers des fenêtres, ni dans le parc… Tout semblait mort… Mort, comme ce qu’ils seraient dans quelques minutes, tous égorgés dans leurs lits ou poignardés par derrière.
A présent, le château était en vue, ils allaient descendre dans le parc.
Raspoutine ricana. Anastasia Rhomanov… Elle allait mourir ! Il pourrait enfin la tuer et reprendre sa vie maudite !

C’était incroyable, en moins de deux heures on avait réussi à assurer la défense de Poudlard… Et il était temps car des silhouettes sombres se dessinaient dans l’ombre du parc. Il n’y avait aucune lumière, sauf un halo vert comme… Une sorte de néon fluorescent qui pendrait à la ceinture de l’une des personnes de tête.
Anastasia, qui était en haut de l’une des plus hautes tours du château avec un groupe de Serdaigles cligna des yeux plusieurs fois. C’était impossible !

- Non ! Murmura t’elle.

Sous les yeux des Serdaigles, elle se détourna et descendit les marches de la tour. Elle courait presque et allait si vite qu’elle crut qu’elle allait tomber à plusieurs reprises. Elle arriva dans le hall d’entré quelques minutes après. Les gens qui étaient là, dont Harry, Ron, Drago, Fred, Georges et Lee se tournèrent vers elle quand ils entendirent ses bruits de pas dans les escaliers.

- Mais… Mais qu’est ce que vous faites la ! S’étonna la professeur McGonagal, en remettant son chapeau en place.

Anastasia ne répondit pas et se dirigea silencieusement vers un soupirail qu’il y avait près de la porte. Elle étouffa une exclamation.

- Ann, mais qu’est ce qui se passe ? Demanda Harry, dans un murmure.
- Je l’ai détruit, ce n’est pas possible ! Je l’ai vu ! Souffla t’elle.

Elle prit sa tête dans ses mains et sans en dire plus elle retourna devant le soupirail. Les autres ne baissèrent pas leur garde pour autant mais ils échangeaient des regards interrogateurs.

- Mon Dieu ! S’exclama la jeune fille.

Elle se recula vivement, sa baguette magique devant elle. Harry lui donna un coup de coude dans les côtes et lui adressa un regard interrogateur. Elle ouvrit la bouche mais à ce moment là, une voix froide retentit :

- Rendez-vous, livrez-nous Harry Potter et vous aurez la vie sauve !

On se demandait qui de Anastasia ou Harry était le plus remonté. D’ailleurs, les yeux de la Gryffondor avaient pris un teinte rouge vif. Fred effleura son bras et fut à la fois terrifié et surpris par son regard.
Un bruit se fit entendre dehors, comme une explosion. Des étincelles sortirent de la baguette magique d’Anastasia. La porte se mit à trembler. La jeune fille avança et s’écria, à la surprise de tous :

- COMPACTA MAXIMA !

La porte s’arracha de ses gonds et fit un vol plané de plusieurs mètres. Anastasia emprisonna à l’aide d’un sort le pus de Bulboblubs qui devait s’écouler à l’ouverture de la porte et l’envoya sur le groupe de Mangemorts. Plusieurs furent gravement brûlés et poussèrent des cris de douleur, mais ce ne fut rien comparé à ce que la Gryffondor lança :

- S’il faut me battre encore une fois, je le ferai et vous tuerai, Raspoutine !

A présent, tout le monde comprenait la réaction de la jeune fille, quelques minutes plus tôt.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 EmptyLun 15 Sep - 20:23

Chapitre 26… Et un chapitre en une après midi ! Je n’ai jamais fait si vite !!
Kyaaaaa ! Le combat final ! (enfin, le début… Et déjà des morts… Enfin, trois morts… Snif… ) Enjoy !
*Sur Ghost Love Score de Nightwish (en principe, on peut tout lire sans remettre la musique)

Prémices de la dernière bataille

*La tension était palpable et se faisait de plus en plus insoutenable, à la limite de l’écrasement et de l’étouffement. Les deux camps qui s’opposaient étaient immobiles et silencieux mais une seule personne de chaque camp était en avant par rapport aux autres : Raspoutine et Anastasia se fixaient du regard ; C’était presque une joute visuelle, si l’on peut dire. Les deux semblaient déments, leurs yeux noirs plongés dans ceux de l’adversaire gardaient un éclat meurtrier, assassin. Le combat engagé allait être compliqué et on se demandait qui des deux tomberait le premier.

- Même mort vous arrivez encore à tuer ! Lâcha soudainement Anastasia.

Raspoutine fut déconcentré une fraction de seconde et tituba. Devant les regards interrogateurs des autres, elle lança, avec un sourire ironique :

- Il y a des Mangemorts qui feraient bien de pratiquer l’Occlumancie !

Peter Pettigrow se senti particulièrement visé. Il comprenait à présent le mal de tête qu’il avait depuis un certain temps. Raspoutine lança, avec hargne :

- Ton copain neû s’est mêmeû pas défendu ! Londubat c’est ça !?
- Il a fait d’autre choses, répliqua durement Anastasia.

Harry, incapable de se taire plus longtemps s’écria :

- Mais qu’est ce qui s’est passé ? Ann !
- Il seû trrrouveû qu’il a serrrvi leû prrrogrès ! répondit Raspoutine, à la place de la jeune fille.
- Je ne sais pas si vous faire renaître était un progrès, répliqua cette dernière.

Il y eut des murmures et certains poussèrent des cris. Le temps mort ne dura pas longtemps car sans prévenir, Raspoutine sortit sa baguette magique et lança un sort mortel en direction d’Anastasia. Cette dernière répliqua par un sort du bouclier particulièrement puissant. Elle s’exclama :

- Et Neville sera bientôt vengé !

Etait ce la peur ou la colère ? Non, la peur, certainement pas ! Mais elle se sentait prête à détruire Raspoutine à jamais. On dit toujours que la colère ne mène nul part, cependant, cette fois elle lui permettrait de vaincre, elle le savait.
Elle lança un sort mortel en direction du Mage Noir. Ce dernier le dévia et l’envoya vers Drago, qui se trouvait derrière Anastasia. Celle-ci, lança un nouveau sort dont le rayon vint percuter l’autre. Ce fut comme un feu d’artifice qui éclata, mais ce n’était pas l’occasion d’une fête mais celle d’un combat. Voldemort et quelques Mangemorts voulurent intervenir mais Raspoutine leur fit un signe de la main et cria :

- Neû faites rrrien ! Elle est à moi !
- Ne serait-ce pas plutôt le contraire ! Cingla la jeune fille.

Le Mage Noir fulmina et éleva son Reliquaire. La Gryffondor n’aimait pas ça ; Cette magie la était difficile à contrer. Et d’ailleurs, elle avait détruit le Reliquaire… Oui, elle l’avait détruit, mais pas les morceaux restants. Tout devenait clair à présent dans son esprit et elle ignorait beaucoup plus de choses qu’on ne pouvait penser… Du moins, c’est ce qu’elle croyait.
Raspoutine murmurait des paroles en russe et d’après ce que Anastasia comprit, c’était effrayant. Une sorte de fumée fluorescente sortit de la bouche de la tête de mort qui ornait le sommet du tube de verre et se répandit sur le sol.

- Neû rrrésisteû pas et jeû teû tuerrrai rrrapidement ! Railla le Mage Noir, j’abrrrègerrrai mêmeû tes souffrrranceûs !
- Allez rêver ! Jamais je ne me rendrai ! Jamais !

Raspoutine eut une moue faussement désolée et lança un mot en russe. Juste après, un immense serpent de fumée verte se dressait devant la jeune fille. Cette dernière ferma les yeux, incapable de se défendre. Elle entendit les autres crier et quelques Mangemorts applaudire puis elle se sentit projetée. Elle finit son vol plané contre une surface dure ; Quand elle se fut remise, elle se redressa, la colonne vertébrale douloureuse, et s’aperçut qu’elle avait buté contre le mur du château. Harry, Fred et Drago s’étaient précipités immédiatement vers elle pour l’aider à se relever.

- Et c’est toi qui me disait d’être prudent ! Murmura Fred à l’oreille d’Anastasia.

Cette dernière fit un vague sourire qui disparut bien vite lorsqu’elle vit Raspoutine lever de nouveau le Reliquaire. Ignorant la douleur lancinante qui parcourait son corps, elle se redressa et s’écria :

- EVANESCO !

Au début, tout le monde se demanda en quoi cette formule pouvait bien l’aider et ils comprirent bien vite lorsque la jeune fille eut fini de murmurer une formule russe. Le serpent qui s’était volatilisé apparut derrière elle et ce fut face à Raspoutine qu’il se dressa. Le Mage Noir sembla prit au dépourvu. Derrière lui, plusieurs Mangemorts et Voldemort levèrent leur baguette magique. Raspoutine leur refit signe de le laisser. Ils obéirent mais ne baissèrent pas leur garde pour autant.

- Tu crrrois pouvoirrr leû maîtrrriser ! Lança Raspoutine.
- J’y arriverai ! Répliqua Anastasia, d’un ton déterminé surprenant.

Un sifflement sortit de sa bouche que Harry, Raspoutine et Voldemort seuls purent comprendre. Personne ne savait qu’elle parlait fourchelangue. Le serpent de fumée se dressa davantage et s’abattit sur Raspoutine. Pendant un moment, la jeune fille eut l’espoir fou qu’elle avait réussi à le tuer. Mais il se redressa tant bien que mal. Il y eut des exclamations. Le serpent, qui était vert aveuglant vira au rouge orangé et quelques secondes après, il était la proie de flammes qui dégageaient une chaleur infernale.

- Ma douleurrr serrra tienne ! S’écria Raspoutine.

C’était effrayant. Tout de suite après, Anastasia s’effondra en hurlant de douleur ; C’était comme si c’était elle qui brûlait. Son corps se consumait de l’intérieur, ses os se tordaient, éclataient, ses muscles s’étiraient jusqu’à s’arracher, on l’éventrait pour tirer ses entrailles, les battements de son cœur s’accéléraient jusqu’à le faire exploser, son sang bouillonnait et remontait ses veines à une pression bien trop forte, ses ongles se retournaient et s’arrachaient, ses doigts se crispaient à avoir des crampes, sa peau se lacérait…
La jeune fille tomba à genoux et se roula par terre ; C’était bien pire qu’un doloris… A coté, le sortilège de torture n’était rien. Elle voulait que tout s’arrête, qu’on la tue, qu’on la fasse disparaître, qu’on l’oublie. Ses cris se faisaient de plus en plus forts, de plus en plus insoutenables… Elle sentit quelqu’un la prendre dans ses bras et la douleur cessa immédiatement. Elle ouvrit dans la seconde ses yeux aveuglés par les larmes. Son serpent avait disparut et à présent, elle était dans les bras de Drago. Ce dernier la tenait fermement. Elle lui souffla :

- Va t’en tout de suite ! Il va te tuer !
- Commeû c’est mignon ! Lança Raspoutine.

Drago se vit projeté sur Fred. Tous les deux tombèrent à terre.

- Vous neû viendrrrez plus interrrférrrer, lança la Mage Noir.

Drago, aussi inconscient qu’il était amoureux d’Anastasia, voulut se précipiter sur Raspoutine et… Buta sur un mur invisible qui lui envoya une sorte de grosse décharge électrique. Il poussa une exclamation avant de s’effondrer à terre. Anastasia se détourna. A présent, elle était seule. Avant qu’elle n’ait pu réagir, Raspoutine s’écria :

- Incarcerem !
- Protego ! Répliqua la jeune fille.

La corde qui allait s’enrouler autour d’elle rebondit sur une barrière invisible puis disparut.

- Expelliarmus ! S’exclama la Gryffondor.

La baguette magique de bois noir du Mage Noir s’envola et atterrit plusieurs mètres plus loin. Un deuxième sort le projeta contre le mur invisible qu’il avait crée autour d’eux. C’est bien affaibli qu’il se redressa et souffla quelques mots, en russe. Des billes de lumière jaillirent du Reliquaire et restèrent en suspend un moment dans l’air à coté de lui. Puis une dizaine d’entre elles se dirigèrent vers Anastasia.

- Qu’est ce que c’est que ça encore ? Songea t’elle.

Elle ne tarda pas à le savoir ; La première bille puis les autres qui suivirent se fracassèrent sur elle, causant des trous dans ses vêtements et comme des brûlures sur sa peau. Elle serra les dents et protégea sa tête de ses bras. Raspoutine lança avec un sourire mauvais :

- J’ai bien envie deû voir tes amis seû défendrent avec ça !
- NON !

Il ricana. La Gryffondor sentit de nouveau la rage s’emparer d’elle. Elle hurla quelque chose de presque inaudible et de l’eau mêlée à des flammes noires vint noyer les billes de lumières. Ces dernières explosèrent et mirent le feu à plusieurs arbres qui se trouvaient en bordure du château.
Le Mage Noir ricana de nouveau et une sorte de loup à longues pattes apparut à coté de lui. Sans que le sorcier lui en ait donné l’ordre, il se mit à courir en direction d’Anastasia. Cette dernière se métamorphosa en loup également. Alors que l’autre était gris, la bête qu’elle était, était blanche avec l’échine rousse foncée. Le loup gris poussa une plainte déchirante quand du sang gicla de sa poitrine. Avant de disparaître, il donna un violent coup de l’une de ses pattes avant et la fourrure blanche se tâcha de rouge. La jeune fille reprit forme humaine. De plus de ses nombreuses autres blessures, une large plaie entaillait sa gorge et le sang coulait le long de sa poitrine avec une lenteur exagérée. Elle resta un moment à genoux, à moitié inconsciente. Elle sentait son sang couler, sa tête tourner, ses oreilles bourdonner. Raspoutine se rapprocha lentement d’elle, alors que le professeur McGonagal s’écriait :

- Anastasia ! Ressaisissez-vous !

Mais elle ne pouvait plus, elle ne se sentait plus capable de lutter. Raspoutine allait la tuer et ce serait la fin… De tout. Raspoutine murmura, en lui tournant autour :

- Tu es faible, Anastasia Nicolaïevna Rhomanov, tu n’es pas de taille à lutter contrrreû moi carrr vois tu, je suis invincible !

Il avait raison, elle était faible…

- Tu vas tout perdrrre et jeû vais te tuer, Anastasia… La derrrnièrrreû héritièreû des Rhomanov disparrrueû, je serrrai enfin vivant !

Il avait raison, vivante ou pas, elle allait perdre beaucoup.

- Tu n’as plus deû familleû, plus d’amis, Anastasia… Tu vas mourrrir !

Il avait raison, elle n’avait plus de famille, mais il avait tort : Il n’était pas invincible, personne ne l’est, ses amis ne pouvaient peut-être pas l’aider pour le moment, mais ils étaient présents et il ne renaîtrait pas car elle n‘allait pas mourir.
Il passa devant elle et l’éclat d’une lame brilla sous la lueur des flammes qui consumaient les arbres. Brusquement, elle se redressa et arracha la dague qui était accrochée à sa ceinture. Elle la leva pour l’enfoncer dans la poitrine du Mage Noir mais ce dernier, avec une rapidité surprenante, attrapa son poignet qu’il tordit violemment. Un craquement sonore et sinistre s’ensuivit. Cependant, la jeune fille resta impassible alors que les autres grimaçaient. Elle lâcha la dague qui tomba dans l’herbe avec un bruit mat et se contenta de fixer les yeux morts de Raspoutine. Lui, faisait de même ; Elle sentait un mal de tête lancinant s’amplifier au fur et à mesure que les minutes passaient et ses jambes trembler, mais elle tiendrait bon… Ils étaient avec elle, ses amis, ses parents… Tous. Finalement et à sa grande surprise, le Mage Noir tomba à genoux. Elle répliqua :

- C’est vous qui êtes faible… Vous ne connaîtrez jamais l’amour !

Elle arracha le Reliquaire au moment où Raspoutine se relevait. Ce dernier écarquilla les yeux. La jeune fille recula de quelques pas et murmura d’une voix terrifiante :

- Cette fois vous ne reviendrez pas !

Elle serrait le Reliquaire dans sa main gauche et on aurait dit que le tube de verre était en proie à un acide particulièrement puissant.

- I umirai ! (1) Lâcha la Gryffondor.

Elle laissa tomber les restes déformés du Reliquaire sur le sol et ils se volatilisèrent sans qu’Anastasia ait eut besoin de faire quelque chose.
Quelqu’un fendit les rangs parmi les Mangemorts, et Yulia Rostov s’effondra au sol ; Elle venait de s’enfoncer un couteau d’argent dans la poitrine. Même si elle la détestait, la Gryffondor ne put s’empêcher de ressentir une certaine peine pour elle.

- Qu’est ceû queû tu attends ? Lança Raspoutine.
- Rien du tout, répliqua la jeune fille, je vous tuerai pour la deuxième fois ! Avada Kedavra !

Juste avant de s’effondrer le Mage Noir lança rapidement la dague qu’Anastasia avait laissée tomber quelques instants auparavant. La jeune fille entendit un cri derrière elle et se retourna au moment où le corps de Raspoutine retombait inerte sur l’herbe.
Ce qu’elle vit, elle ne le crut pas, d’abord : Georges et Harry soutenaient Fred qui semblait ne plus pouvoir tenir sur ses jambes. Elle comprit vite pourquoi ; Le jeune homme essayait de contenir le flot de sang qui s’échappait de sa poitrine où la dague s’y était profondément enfoncée.

- FRED ! S’écria t’elle, en se précipitant vers eux.

Il lui tomba littéralement dans les bras. La Gryffondor s’agenouilla à terre et le prit dans ses bras. Harry, Lee Jordan, tous les Weasley s’agenouillèrent à coté d’eux et pour la première fois de sa vie, Georges resta sans voix.

- Tu as été magnifique, Ann, souffla Fred, avec un faible sourire sur les lèvres.

La jeune fille ne savait que dire et elle ne voulait pas le voir mourir, ce serait… Trop dur. Cependant, elle resserra quand même son étreinte et commença à pleurer.

- Et moi… Je n’ai pas vu le coup venir… Continua le jeune homme, d’une voix presque inaudible.

Il sentait qu’il ne tiendrait pas longtemps et demanda, supplia presque :

- Ann… Embrassa moi encore… S’il te plait…

Elle laissa échapper un petit éclat de rire qui fut masqué par un sanglot et se pencha pour poser ses lèvres sur celles de Fred. Malgré sa faiblesse, il parvint à lui rendre son baiser, même si celui-ci fut court.

- Merci… Dit il, dans un murmure inaudible.

Il ne sentait plus son corps, sa tête tournait et sa respiration se faisait de plus en plus lente… Si c’était ça mourir… C’était presque indolore… Ça aurait pu être son idéal : Mourir dans les bras de celle qu’il aimait.
Puis il cessa de respirer, ses yeux à jamais fixés sur le visage de celle qui avait fait basculer son cœur par un regard.
Anastasia éclata en sanglots et lui ferma les yeux. Personne ne réalisait vraiment… Frederick Weasley était mort…
Personne ne voulait bouger, cependant, derrière eux, les Mangemorts ainsi que Voldemort attendaient pour frapper et retourner le couteau dans la plaie encore récente…

______________________________________

1 - I umirai : Et meurs
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 EmptyLun 15 Sep - 20:34

Chapitre 27… J’aime être sadique ! Mais si non, je me demande pour qui j’écris…

La fin

Ils n’avaient plus aucune envie de lutter, plus envie de voir, plus envie de parler… Plus envie de rien… Tout s’effondrait autour d’eux. Mme Weasley était abattue et pleurait sur la poitrine de Fred, Mr Weasley avait posé ses mains sur ses épaules et lui aussi pleurait, Ginny s’était effondrée dans les bras de Ron et Georges restait à genoux, en face du corps de son jumeau. Il semblait ne pas réaliser ce qui venait de se passer. C’était si… Irréel. Anastasia s’était relevée et reculée, mise à l’écart… Elle ne voulait pas le croire… Impossible… ce mot résonnait dans sa tête, dans leurs têtes à tous. Impossible… IMPOSSIBLE… Impossible… Et pourtant, Fred était bel et bien mort, c’était réel. Il était mort… Par sa faute à elle. Il n’y avait pas de mots pour décrire la culpabilité qu’elle ressentait envers les Weasley.
Un éclair bleu jaillit dans sa direction. Elle ne prit même pas la peine de le dévier et se retrouva projetée quelques mètres plus loin. Il y eut quelques exclamations tant parmi les Mangemorts que parmi ses alliés et Drago se précipita immédiatement vers elle, pour l’aider à se relever. Elle n’avait rien, mais était bien sonnée.

- Oh ! Mon Dieu ! Il y a des étoiles par tout ! S’exclama t’elle.
- Des flammes, je suis d’accord, mais pas les étoiles, répliqua le jeune homme, en la remettant sur pieds.

Dès qu’elle fut debout, elle brandit sa baguette magique, en direction de Lucius Malefoy, qui avait décidé d’ouvrir les hostilités.
Les yeux de la jeune fille avaient repris une teinte noire, que Drago regarda avec appréhension. Lorsqu’elle lança un sort, ce fut pour mettre à terre une dizaine de Mangemorts d’un coup. Ces derniers ne se relevèrent pas. Voldemort parut quelque peu effrayé. Il fallait abattre cette gamine au plus vite ou ce serait eux qui se feraient abattre.
Alors que les Mangemorts lançaient une attaque en masse, cette fois, Anastasia se dirigea vers Harry, qui était resté près des Weasley.

- Tu sais ce que tu dois faire, Harry ! Cria t’elle, alors que plusieurs membres de l’Ordre du Phénix engageaient le combat.
- Ce que je dois faire ? Répéta le jeune homme, en relevant la tête.
- Tu vas mourir, Harry, dit Anastasia, pour toute réponse.
- Quoi ! S’exclamèrent Ginny, Ron et Georges, à l’unisson.

La Gryffondor ne répondit pas mais envoya au Survivant un regard éloquent avant de rejoindre les autres dans la bataille. Ginny se tourna vers Harry, complètement affolée. Elle lui adressa un regard éperdu et s’exclama :

- Mais… Mais qu’est ce qu’elle a voulu dire ? Harry !

Elle le secoua et les larmes qui coulaient le long de ses joues redoublèrent.

- Tu ne vas pas mourir ! Tu ne peux pas !
- Non… Je… Je ne vais pas… Mourir…

Au fond de lui, le jeune homme ne savait plus très bien. Il doutait. Non, il ne devait pas ! Il devait aller de l’avant ! C’est comme ça qu’il réussirait. Il se tourna vers Ginny puis il l’embrassa. Il l’embrassa comme jamais il n’avait embrassé, il l’embrassa comme il avait toujours rêvé de l’embrasser. Il espérait qu’elle comprendrait enfin l’amour qu’il avait pour elle, depuis toutes ces années.

- Oulà ! Harry ! Ce n’est pas le moment ! Cria Ron, juste avant qu’un sortilège ne les manquent.

Ron stupéfixia le Mangemort qui avait loupé sa tentative d’assassinat et aida George à mettre le corps de Fred à l’abri, quelque part où l’on ne pourrait pas le trouver par hasard. Harry, resté seul, regarda autour de lui ; A présent tout n’était qu’un immense champ de bataille. Les sorts fusaient de partout et nul part, des rayons de lumières, tous plus mortels les uns que les autres se perdaient dans la foule, des cadavres jonchaient déjà le sol, un pan de mur du château s’était écroulé, plusieurs arbres brûlaient, éclairant la triste scène d’une lumière dorée et dansante. Voldemort n’était plus la… Il semblait s’être volatilisé pour mieux attaquer. Harry scrutait la foule qui combattait, inquiet. Le Mage Noir pourvait frapper à tout moment. Le jeune homme repéra Anastasia qui se battait quelques mètres plus loin contre trois Mangemorts, dont Lucius Malefoy. Les trois l’attaquaient ensemble et rapidement. Elle détournait les sorts sans problèmes mais ne pouvait attaquer sans risquer de se faire abattre. Un Auror et un Mangemort se battaient en plein transplanage, laissant derrière eux de longues traînées de fumées, blanche et noire. Le professeur McGonagall ainsi que le professeur Dumbledore se battaient contre quatre Mangemorts. Harry vit Ginny, Ron et George combattre deux Mangemorts. Plus loin, Mme Weasley, que la mort de Fred semblait avoir enragée, envoya Nott s’encastrer dans un mur. Ce dernier s’écroula au sol, traçant une longue traînée de sang sur la pierre grise.
Harry se lança dans la tourmente. Il fallait qu’il retrouve Voldemort. Une fois qu’il l’aurait tué, les autres Mangemorts se laisseraient tomber face contre terre.
A plusieurs reprises, il dut affronter des Mangemorts, mais qu’importe, il les anéantit vite. Sa principale préoccupation était Voldemort, c’était une obsession. Il y avait déjà eu trop de crimes commis en son nom.
Le jeune homme avançait péniblement, slalomant entre les cadavres et les sorts manqués quand il se rendit compte que la température avait considérablement diminué. Il regarda droit devant lui, redoutant ce qu’il allait découvrir ; Il le savait déjà, ils allaient encore devoir faire face à une attaque de Détraqueurs. Et il avait raison.
Des milliers de silhouettes encapuchonnées longeaient le lac dont la surface de l’eau commençait à geler. Mais il n’y avait pas que des Détraqueurs. Derrière cette vague noire, des silhouettes pales, blafardes, blanches, cadavériques avançaient en direction du château. Silhouettes cadavériques… Elles rappelaient quelque chose au Survivant, mais il ne pouvait se souvenir quoi exactement.

- Ce… C’est impossible… Souffla une voix, à coté de lui.

Il sursauta et se retourna. C’était Anastasia qui venait de parler. Elle était en mauvais état : Ses vêtements étaient en lambeaux, plusieurs autres blessures s’étaient ajoutées à celles que lui avait infligé Raspoutine, elle saignait beaucoup mais elle gardait son courage et il semblait qu’elle ne renoncerait pas. Cependant, la couleur de ses yeux passa du noir, au rouge, puis au violet. Elle avait peur de quelque chose.

- Quoi ? Qu’est ce qui se passe ? Demanda Harry.
- Des Inferi ! Je n’y crois pas ! répondit elle.

Le jeune homme ne répondit rien. Il ne se souvenait que trop bien des Inferi que Dumbledore et lui avaient eu à combattre l’année précédente. Ces choses étaient immortelles ; Des cadavres ressuscités par Voldemort. Il en avait une armée. Le Survivant demanda, d’une voix tremblante :

- Comment on fait déjà pour les anéantir ?
- Ils… Ils ont peur du feu, répondit Anastasia, sans cesser de fixer les Inferi, d’ailleurs c’est le seul moyen de les… Faire disparaître…
- Ouais, à défaut de les tuer, lança une autre voix.

Les deux Gryffondors se retournèrent. Georges les avait rejoint. Lui aussi avait les vêtements bien abîmés et il avait une belle balafre sur la joue gauche. Il continua :

- Mais simplement enflammer les arbres ne servirait à rien, il y en a trop…

Harry se tourna vers Anastasia et questionna :

- Tu penses à quoi ?
- A quelque chose d’illicite, dit elle, je me demandais si un Feudeymon suffirait à… Les faire partir.
- Tu sais maîtriser ça !? S’étonna Georges.
- A vrai dire, je n’ai jamais essayé, répondit la jeune fille, même si je connais les formules pour les allumer et les éteindre.
- Ce qui veut dire… Continua Harry.
- C’est trop dangereux ! Répliqua Anastasia, je risquerai de brûler vif tous les gens présent ici !

Ils regardèrent autour d’eux, et ils n’étaient pas les seuls à avoir remarqué la présence des Détraqueurs et des Inferi. La plupart des personnes paraissaient effrayées, même les Mangemorts. Plusieurs « Expecto Patronum » retentirent et des animaux de fumée argentée se précipitèrent vers les Détraqueurs. Un bon nombre de Détrqueurs furent détruits, mais il en restait autant.

- Ann… Tu pourrais faire fusionner nos Patronus ? Demanda Harry, qui commençait à entendre les cris de sa mère dans sa tête.
- Ça ne coûte rien d’essayer, répondit la jeune fille.

Elle se tourna pour regarder autour d’elle et reprit :

- On essaiera à nous trois, personne d’autre ne peut nous rejoindre.
- Tu crois qu’on y arrivera ? Lança George, qui déglutit avec peine, en voyant le nombre de silhouettes encapuchonnées.
- On n’a pas le choix, répliqua la jeune fille, et puis, on l’a déjà fait, à Saint-Pétersbourg.
- Oui, mais on n’était plus que trois, souffla Harry.
- Pas faux…

Ils lancèrent leur Patronus quelques secondes après et Anastasia les fit fusionner. La lumière blanche qui sortait de l’embout de sa baguette magique était aveuglante. Pendant deux ou trois minutes, tout sembla figé ; Les combats cessèrent et tout le monde, Mangemorts y compris regardèrent dans la direction de Harry, Anastasia et Georges. Quand la jeune fille leva la sort, il ne restait plus que cinq Détraqueurs, mais ces derniers semblaient être plus agressifs que jamais. Ils fondirent dans la foule de sorciers.

- Mon Dieu ! Mais c’est affreux ! S’exclama Anastasia.
- Je n’ai jamais vu… Commença Georges.

Le Mangemort qui venait de se faire embrasser par l’un des Détraqueurs tomba face contre terre, en face d’eux. C’était un spectacle horrible : Il était devenu pale, son visage exprimait la terreur et ses yeux… Ses yeux, ils avaient viré au blanc. Le Détraqueur avança lentement vers Harry, Anastasia et Georges. Ces derniers reculèrent. Harry s’effondra.

- C’est pas le moment, Harry ! S’exclama Georges.

Le Détraqueur se rapprochait dangereusement puis…

- EXPECTO PATRONUM ! S’écria Anastasia.

Le Détraqueur disparut, laissant derrière lui un nuage de fumée noire. Entre temps, les combats avaient repris et personne ne semblait se soucier des Inferi qui, à présent, se rapprochaient rapidement.

- Ann… Il faut que tu essayes… Pour le Feudeymon, lança Georges, en lançant un regard à la jeune fille.
- Mais… Je… Je ne sais pas… C’est trop… Bredouilla t’elle.

Trois Mangemorts apparurent devant eux et lancèrent chacun un sort. Anastasia se plaça devant Harry et Georges puis lança un sort du bouclier. Les trois Mangemorts furent projetés à terre.

- Dégagez de la ! Cria t’elle.

On aurait dit qu’une petite bombe venait d’exploser entre les Mangemorts. Quand ils rouvrirent les yeux, Harry et Georges s’aperçurent que les corps de ces derniers avaient disparu.
Les Inferi n’avaient plus que quelques mètres à parcourir et ils seraient en mesure d’attaquer. Harry lança, terrifié :

- Ann ! Mais qu’est ce que tu attends !
- Je…

Elle hésita. Un Inferius se rapprocha dangereusement d’eux. Harry lança un « Sectumsempra » sur la créature, dont les entrailles jaillirent hors de sa poitrine. L’Inferius, qui était une jeune femme qui aurait pu être charmante, baissa la tête pour constater les dégâts du sort, mais elle ne semblait guère affectée par la perte de ses intestins.

- Ann ! lance le sort ! S’écria Georges, alors que plusieurs Inferi attaquaient des Aurors et des Mangemorts.

La jeune fille se résigna et leva sa baguette magique. Une chaleur intense envahit l’atmosphère. Un immense serpent de flammes se dressait derrière la Gryffondor. Cette dernière semblait un peu paniquée mais elle reprit vite contenance. Elle siffla quelque chose en Fourchelangue et le serpent se dirigea vers la masse D’Inferi qui se trouvait sur les berges du lac. La chaleur que les flammes dégageaient était telle que l’eau du lac commença à s’évaporer, créant des nuages de vapeur d’eau, une sorte de brouillard, pas particulièrement épais mais qui aveuglait vite.

- Bah tu vois que tu y arrives ! Lança Harry, j’en étais sur !

Anastasia ne répondit rien et elle envoya le serpent de flammes vers la foule de Mangemorts. Ces derniers reculèrent en hurlant, effrayés. Quand la jeune fille rappela son serpent, plusieurs Mangemorts couraient en tous sens, les vêtements en feu. Les corps des Inferi jonchaient le sol, brûlés, où simplement tombés à cause des flammes qu’ils ne supportaient pas. Spectacle de désolation… Spectacle morbide… C’était si terrifiant.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 EmptyLun 15 Sep - 20:36

Partie 2

Un éclair vert manqua Georges de peu. Ce dernier, Anastasia et Harry se tournèrent vers la source du sort et ils découvrirent un Mangemort encapuchonné qui courait vers eux. La jeune fille tourna sa baguette magique vers le Mangemort et siffla en Fourchelangue, avant que quiconque ait pu faire le moindre mouvement. Le serpent se détourna et se précipita vers le Mangemort. Celui-ci détalla en courant mais s’étala vite à terre. Il hurla quand le serpent s’abattit sur lui.
Harry et Georges grimacèrent.
Anastasia fit disparaître le serpent, ce qui refroidit considérablement la température de l’air.
Un grand bruit fit sursauter tout le monde : Il s’avéra qu’un pan de la muraille du château venait de se faire enfoner par un arbre en feu.

- Où est Voldemort, à votre avis ? Demanda Harry, en regardant autour de lui.

Il n’y avait plus beaucoup de personnes debout dehors ; Le nombre de cadavres était impressionant. Mangemorts, Aurors, élèves…

- Aucune idée, répondit Anastasia, mais j’opterais pour l’interieur du château.
- Tu es sur ?
- Absolument pas, mais à l’entente des cris… Ça ne m’étonnerais pas

Harry se mit à courir et il fut immédiatement immité par Georges et Anastasia. Ils s’arrêtèrent net lorsqu’ils furent sur le seuil ; On en reconnaissait plus le hall d’entrée… C’était… Un désastre… Une désolation ! Les chandeliers avaient été fracassés, le dallage avait sauté, les murs étaient fissurés ou en partie écroulés, il manquait un bon bout du grand escalier de marbre, les portes étaient arrachées à leurs gonds… Sans oublier les corps et les flaques de sang…
Georges, Harry et Anastasia, qui avait été mise au courant de la situation, furent extrêmement surpris de voir Percy passer en courant d’un couloir sombre à la Grande Salle, en envoyant voler un Mangemort au passage. Au dernières nouvelles, Percy était un partisan du Ministre de la Magie qui était lui même un Mangemort.

- Voldemort est dans la Grande salle ! S’écria t’il, en direction de Georges, Harry et Anastasia.

Ces derniers le suivirent dans la Grande Salle, où effectivement, Voldemort s’y trouvait, en plein combat contre le professeur Dumbledore.
Il se déroulait plusieurs combats : Drago contre son père, Mr et Mme Weasley contre deux Mangemorts.

- Rhomanov ! Hurla une voix.

La jeune fille se retourna et évita de justesse un rayon vert. Celui-ci vint frapper la vitre derrière elle, projetant sur elle, Harry et Georges une cascade de bouts de verre, tous plus coupants les uns que les autres. Une fois que la chute eut cessé, Anastasia leva sa baguette magique et tous les morceaux de vitre s’envolèrent en même temps pour se rassembler derrière elle. Lucius Malefoy, qui avait lancé le sort précédent sembla perdre contenance. Il eut juste le temps de lancer un sort du bouclier, ce qui réduit les bouts de verre, que la jeune fille avait envoyé vers lui, en poussière.

- Oh ! Mais que vont faire les enfants quand leurs parents auront pris le même chemin que Freddie ! Railla une voix.

Anastasia tourna rapidement la tête et s’aperçut qu’il s’agissait de Nott, l’un des deux Mangemorts qui se battaient contre Mr et Mme Weasley. La jeune fille sentit de nouveau la colère et le chagrin l’envahir, si bien qu’elle brisa une statue qui se trouvait dans un coin de la salle. Elle entendit soudain Drago hurler puis elle ressentit une douleur cuisante au bas de son ventre. Elle baissa la tête et remarqua que le sortilège lancé par Lucius Malefoy lui avait fait une profonde entaille au bas de son ventre. Elle saignait encore… Elle saignait toujours plus… Elle saignerait à en mourir.

- Ann !

Elle tomba à genoux et Georges et Drago se précipitèrent vers elle. Georges fut le premier à arriver près d’elle et entreprit de soigner, en partie, la large plaie et réussit tout de même à arrêter le saignement. Drago arriva tout de suite après, mais il s’était à peine agenouillé qu’Anastasia murmura un vague « Attention ». Elle attrapa sa baguette magique et lança un sort de bouclier. Le sort de Lucius Malefoy fut dévié et fracassa une nouvelle vitre puis la Mangemort fit un joli vol plané avant d’atterrir quelques mètres plus loin, près de l’estrade des professeurs. Drago lança en même temps un sort mortel qui frappa le Mangemort de plein fouet.

- Ça va ? Demanda le Serpentard à la jeune fille.
- Oui, très bien, répliqua t’elle, en se redressant.

Elle regarda autour d’elle ; Lucius Malefoy était mort et demeurait allongé sur les dalles du marbre, Mr et Mme Weasley venait à peine de se débarrasser des deux Mangemorts et Dumbledore, qui se battait toujours contre Voldemort, reçut en pleine poitrine un sortilège lancé par le Mage Noir. Le professeur fit un petit vol plané puis retomba face contre terre alors que sa baguette magique volait jusqu’à Voldemort. Ce dernier la brisa en posant son pied dessus et se rapprocha de Dumbledore. Il prépara une attaque.

- Ça suffit ! S’écria Harry.

Ce dernier lança un sort du bouclier plus puissant que tous ceux qu’il n’avait jamais lancés. Il en fut surpris lui même lorsqu’il vit Voldemort voler jusqu’à l’autre bout de la Grande Salle et s’écraser contre un mur puis le sort mortel qu’il avait jeté, être dévié puis faire s’effondrer une partie du mur.

- Oh ! Je vois ! Tu viens aider ce cher directeur ! Ironisa le Mage Noir, en avançant.
- L’aider, en quelque sorte, mais vous détruire à jamais, sûrement ! Répliqua Harry, d’une vois forte.
- Eh bien, c’est ce que nous allons voir ! Avada Kedavra !

Drago, Georges et Anastasia, qui étaient entrain de reculer tombèrent sur le sol à cause de la puissance du sortilège. Dans la foule qui s’était rassemblée et grossie, il y eut maintes exclamations et cris qu’horreur, mais la seule personne qui resta impassible, fut Anastasia ; Harry n’était pas mort, et elle le savait : Il ne pouvait pas mourir.
De son coté, Harry était un peu sonné, comme s’il venait de se réveiller, mais il se sentait toujours aussi près à vaincre Voldemort. La sort mortel ne lui avait apparemment rien fait, au contraire, il se sentait libéré d’un poids. Il n’ouvrit pas les yeux tout de suite et entendit le Mage Noir ricaner.

- Vous voyez ! La Grand Harry Potter ! S’exclama ce dernier, je l’ai abattu, alors qu’il ne s’y attendait pas ! Regardez ! Endoloris !

La douleur transperça le corps de Harry, mais ce dernier ne sentait rien, c’était comme s’il était immunisé contre la douleur. Quand Voldemort leva le sort, il entendit la voix d’Anastasia s’élever parmi la foule.

- Harry n’est pas mort ! Il ne mourra pas face à vous !
- Que dis-tu, Sang-de-Bourbe ? Lança voldemort, en se tournant vers elle.
- Harry est toujours vivant ! Répéta t’elle, plus fort.
- Tu es stupide ! Tu l’as vu comme moi ! J’ai lancé un sort et il l’a reçu !

Alors, à ce moment là, Harry sut que c’était le bon moment. Il se releva et s’exclama :

- Elle a raison ! C’est votre dernier Horcruxe qui est parti en fumée, Tom !

Tout le monde, Voldemort y compris, sursautèrent, quoi que ce dernier sursauta plus par l’entente de son vrai prénom que par la voix de celui qu’il avait tué quelques minutes plus tôt. On murmura et on s’exclama. Harry avança vers le Mage Noir, qui recula un peu.

- Mon dernier Horcruxe ? Répéta Voldemort, mais je n’en n’ai jamais…
- Bien sur que si ! Rétorqua Harry, mais c’était par inadvertance.

Le jeune homme entre prit alors de raconter rapidement ce que Anastasia lui avait quelques heures auparavant et le Mage Noir semblait tomber des nues.
Pendant qu’ils parlaient, les deux sorciers continuaient de se tourner autour sans s’attaquer puis…

- AVADA KEDAVRA !
- EXPELLIARMUS !
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 EmptyLun 15 Sep - 20:47

Chapitre 28… On va dire que l’épilogue sera le 30ème chapitre, celui la, il raconte… Vous verrez bien ! Ce que je peux faire, c’est m’excuser pour ceux qui ne voulaient pas déprimer… Mais je n‘ai pas pu résister…
*Sur Evenstar ( Lord of the Rings : The Two Towers )
**Sur Lucie de Pascal Obispo ( Version instrumentale : Parce que je le joue au piano et c’est très… Mélancolique )

Il faut revenir à la réalité

*-AVADA KEDAVRA !
- EXPELLIARMUS !

Les deux rayons lumineux, un vert, venant de la baguette magique de Harry et un rouge, venant de la baguette magique de Voldemort, entrèrent en collision. Il y eut un grand bruit, comme une explosion puis une lumière aveuglante. Tous les gens présent dans la Grande Salle furent projeté à terre à cause du souffle produit. Si une bombe avait explosé, les effets ressentis auraient été exactement les mêmes. Il sembla se passer de longues minutes dans un silence pesant. Remis de leur surprise, certains relevèrent doucement la tête puis se redressèrent complètement, alors que d’autres préféraient rester couchés sur le sol. Harry et Voldemort étaient allongés de tout leur long au milieu de la Grande Salle, de part et d’autre d’un gros trou dans le sol. Leurs baguettes magiques avaient été projetées quelques mètres plus loin derrière eux. Aucun des deux sorciers ne semblaient bouger puis… Harry remua légèrement et se redressa. Il se remit sur pieds et s’approcha de Voldemort. Ce dernier restait inerte sur le dallage, alors le jeune homme sut qu’il avait réussit : Il avait tué le Mage Noir ! C’était fini ! Il se retourna, l’air rayonnant… Il avait vaincu Voldemort… Mais au prix de combien de vies ? Il regarda autour de lui et on reconnaissait à peine Poudlard : Les murs effondrés, les fenêtres brisées, les cadavres sur le sol, dans les escaliers, les arbres du parc brûlés…
Peu à peu, les esprits se dénouèrent, et ce fut une ovation qui fut offerte à Harry.

- Harry !

Le jeune homme fut momentanément aveuglé par une touffe de cheveux roux. C’était Ginny et elle s’agrippait à lui comme si sa vie en dépendait. Le jeune homme la serra contre lui et regarda par dessus son épaule. Personne ne semblait vraiment réaliser ce qui s’était passé ; Certain murmuraient, d’autres, riaient, d’autres encore pleuraient…
Harry chercha Ron, Anastasia et Drago des yeux. Il les trouva dans un coin de la Grande Salle, la jeune fille était soutenue par Drago et Georges, qui apparemment, craignaient pour elle à cause de son équilibre précaire. Ron les avait rejoint et les autres Weasley étaient juste à coté d’eux. Mme Weasley ne cessait de pleurer, tant de douleur d’avoir perdu Fred que de joie. Harry repoussa légèrement Ginny et tout deux se dirigèrent vers eux.

- Ann… Murmura le jeune homme, je ne sais pas comment dire…
- Ne dis rien… Je comprend… Répliqua t’elle, avec un pale sourire.

Elle demanda à Drago et Georges et la lâcher. Elle chancela un peu, ce qui inquiéta le Serpentard, mais elle reprit vite son équilibre.

- Tu l’as vaincu Harry ! S’exclama Ron, je savais que tu y arriverais !

Et il manqua d’ajouter un « Si Hermione avait été la… », mais il garda sa pensé pour lui.
Les Mangemorts restant, qui étaient comme anéantis par la mort de leur Maître, se laissèrent emmener par les Aurors au Ministère de la Magie.
Durant les heures qui suivirent, on entreprit de ramasser les corps des victimes et de les regrouper dans la Grande Salle. Les corps de Voldemort et des Mangemorts furent mis dans une pièce voisine, pour ne pas choquer les esprits, ni les mélanger aux autres. Le corps de Raspoutine n’était pas la ; Il avait sûrement disparut, comme la dernière fois.
Une dizaine de minutes après qu’on ait commencé à déplacer les corps pour les regrouper, Anastasia, qui était absente des conversations, s’éloigna un peu puis faussa compagnie aux Weasley, à Harry et à Drago. Elle sortit de la Grande Salle et se dirigea dans le parc. Il n’y avait personne : Pour le moment, on s’occuper de regrouper les cadavres qui étaient éparpillés dans le château.
Le parc était en triste état : la pelouse, arrachée par endroits, était couverte de sang, rongé par l’acide extrait des différentes plantes, et les cadavres, d’Inferi, de Mangemorts ou autre jonchaient le sol, certains arbres étaient brûlés et flambaient encore. Puis l’un Mangemort avait jugé bon de faire apparaître la Marque des Ténèbres. La lumière verte éclairait la scène, refroidissant l’atmosphère déjà glaciale, même si on était en Juin.
**Anastasia repéra le corps de Fred, derrière les arbres. Elle s’approcha et s’agenouilla à coté de lui. Elle ne put s’empêcher de pleurer. Elle ne l’avait pas vu souvent, trois fois, en fait, avec ce soir. La première fois qu’elle l’avait vu, c’était en début d’année, à la gare de King’s Cross et elle l’avait trouvé séduisant… Très séduisant. Elle avait ensuite eut le temps de parler un peu avec quand ils étaient allés à Saint-Pétersbourg, au mois de Décembre. Mais avec le recul, elle s’aperçut qu’elle l’avait vite oublié au cours des mois de Septembre, Octobre et Novembre. Et apparemment, lui était tombé tout de suite éperdument amoureux d’elle.
Les sanglots de la jeune fille redoublèrent ; Elle espérait seulement ne pas lui avoir brisé le cœur.
Elle se releva, sécha rageusement ses larmes et arracha son regard au visage blafard de Fred puis continua à arpenter le parc encore désert.
Elle passa à coté du corps d’une jeune fille, d’environ son âge et dont les cheveux étaient blonds foncés.

- Yulia… Moya smeshnoya bol… Navsegda… Gomenasai, i tvoi vrag… (1) Murmura la Gryffondor, en s’agenouillant de nouveau.

Yulia Rostov était étendue dans une mare de sang, due à la profonde plaie qu’elle s’était faite en enfonçant un poignard dans sa poitrine. Anastasia tira délicatement cette dague et l’arracha à la poitrine de Yulia. Elle posa la longue lame à coté du corps et prit l’une de ses mains dans la sienne, une main glacée. Jamais la Gryffondor n’aurait un jour imaginé verser des larmes pour Yulia Rostov. Yulia aurait pu devenir une belle femme, mais elle n’avait pas eu de chance. Anastasia doutait qu’elle se soit enrôlée de gré aux cotés de Raspoutine. Mais pourtant… Elle ne pouvait pas justifier son idée. C’était tellement… Indescriptible…

- Anastasia… ? Murmura une voix.

La jeune fille sursauta et fit volt-face. Elle souffla lorsqu’elle s’aperçut qu’il s‘agissait de Georges, mais fut tout de même contrariée : Elle espérait être seule et ne voulait parler à personne.

- Tu m’as fait peur… Répliqua t’elle, dans un murmure.

Elle avait une voix rauque, comme si elle n’avait plus parlé depuis plusieurs jours et avait dit ces mots avec un accent russe, assez prononcé, qui ne lui était pas coutume.

- Je… J’allais juste voir Fred… Expliqua Georges, maladroitement, et je… Je t’ai vue…

Anastasia se leva et laissa tomber la main de Yulia qu’elle n’avait pas lâchée. Elle rejoignit Georges mais ne quitta pas le corps de la jeune fille des yeux.

- Pourtant elle a essayé de me tuer… Et je n’arrive pas lui en vouloir, lança la Gryffondor, je suis pathétique…
- Mais non, ce n’est pas vrai… Murmura le jeune homme, en la prenant par les épaules.

Ils marchèrent un peu à deux, parlant de ce qu’ils faisaient avant la guerre. Anastasia parla de ses parents, bien sur, de ses sœurs, de son frère, de sa famille, en fait. Puis comment ils avaient été tués et ce qu’elle avait fait avant de partir en France à l’âge de onze ans pour aller à l’académie de Magie de Beauxbâtons. Elle parla de ces deux ans et demi, qu’elle avait passé à l’orphelinat, dans la banlieue de Saint-Pétersbourg, là où elle avait rencontré Yulia Rostov. Et enfin, comment elle était arrivée à Poudlard.
Georges parla de son enfance, toutes les stupidités qu’il avait faites avec Fred, leur arrivée à Poudlard, leurs nouvelles conneries…

- Dès le premier jour, Rusard était déjà entrain de nous courir après ! Dit il, avec un petit rire, d’ailleurs, je pense qu’il n’a jamais, et ne connaîtra jamais pire que nous…
- A ce qui paraît, c’est quand j’étais petite que j’étais une petite teigne, dit Anastasia, qui ne souriait guère franchement, à trois ans et demi, je montais à cheval et j’envoyais le cuisinier à l’eau… Et ma mère m’a toujours dit que mon comportement n’était guère princier… J’ai l’impression de les avoir perdu de nouveau… Ajoute t’elle, tristement.

Georges lui lança un regard. Elle luttait, visiblement, pour ne pas pleurer. Tout semblait silencieux et des personnes commençaient à descendre dans le parc, afin de récupérer les corps. Les deux jeunes gens se dirigèrent vers l’endroit où était étendu le corps de Fred. Ron, Drago et Harry les avaient devancés. Anastasia, soutenue par Drago, restait derrière, incapable de faire un mouvement, alors que Harry, Ron et Georges portaient Fred. Ils l’emmenèrent dans la Grande Salle, avec les autres. Incapable de voir tous les Weasley en larmes, et ressentant toujours une grande culpabilité, la jeune fille arpenta la Grande Salle. Les morts étaient nombreux et elle reconnu parmi eux Remus Lupin, Nymphadora Tonks, Colin Crivey et plusieurs élèves qu’elle avait côtoyés durant l’année scolaire. Elle se sentait mal et avait envie de disparaître, de ne plus exister…

- J’aurais dû mourir avec eux, songea t’elle, où avec ma famille… J’ai eu tant d’occasion de mourir et je les ai laissées passer…

Elle regrettait presque à présent, elle se sentait si malheureuse…
Ne regardant pas où elle allait, elle heurta quelqu’un, ou quelque chose. Elle leva les yeux et s’aperçut qu’elle avait butté sur le professeur McGonagal. Cette dernière avait les larmes aux yeux et était complètement échevelée.

- Excusez-moi, professeur, je ne vous avais pas vue… Murmura la jeune fille, confuse
- Mais c’est très compréhensible, répliqua la professeur de métamorphose, mais vous devriez vous aller vous faire soigner, vous avez une très mauvaise plaie…
- Une de plus ou une de moins, je ne fais plus la différence… Et puis on n’est plus à un décès prêt… Souffla Anastasia, qui sentait son moral fondre comme une glace au soleil.
- Au contraire ! S’exclama McGonagal, vous ne pouvez pas dire ça ! Vous devez… Aller de l’avant.
- Ça ne sert à rien d’essayer de me remonter le moral, professeur, dit la jeune fille, en regardant autour d’elle, c’est la deuxième guerre, la deuxième fois que je perd des êtres chers… Je ne crois plus en rien… On ne peut avoir un avenir ainsi.

La directrice des Gryffondors ne sut quoi répondre. Anastasia lui lança un dernier regard abattu et continua son chemin. Finalement, elle sortit en courant de la salle commune, s’attirant les regards de plusieurs personnes. Elle déboucha dans le hall d’entré. On continuait de ramener des cadavres du parc, entre autre, celui de Yulia Rostov, qui passa juste devant les yeux de la jeune fille. Cette dernière déambula dans la hall avant de monter le grand escalier de marbre effondré. Elle se voyait encore descendre ce même escalier pour se rendre au bal de Noël.
Elle s’arrêta, quand elle fut caché des autres personnes, et donna un violent coup de poing dans la rampe de l’escalier. Elle poussa un cri de rage, et non de douleur : La colère l’anesthésiait, elle ne sentait plus rien… Elle regarda longuement, hébétée, le sang couler de ses phalanges endolories. Elle aurait préféré subir n’importe quel sort de torture, même revivre la douleur que Raspoutine lui avait infligé si cela pouvait faire revivre Fred, Tonks, Lupin, Colin et les autres. Elle donna un autre violent coup de poing dans la rampe. Cette fois, le sang gicla plus loin et ses os craquèrent.
Complètement abattue, Anastasia se laissa glisser au sol, contre la rampe et laissa couler ses larmes. Elle sentit une main se poser sur son épaule. Elle sursauta et redressa la tête.

- Je veux mourir, Drago… Souffla t’elle, en s’apercevant de qui il s’agissait.
- Oui mais non, tu es comme Harry, tu ne peux pas mourir, répliqua le Serpentard, la relevant.

Elle se laissa faire et, alors qu’ils descendaient les quelques marches qu’elle avait gravit, elle reprit :

- Je ne sais pas ce que je veux… Je ne veux voir personne, mais je sens que j’ai besoin d’être entouré… Je me sens mal… Je ne sais pas… Je ne sais plus…

Elle s’effondra dans le hall, contre le mur, à coté de la porte de la Grande Salle. Drago s’agenouilla et l’observa. Il ne l’avait jamais vue aussi désespérée qu’à présent, même quand elle était revenue du Manoir Malefoy, au mois de Mars ; Elle avait plusieurs plaies importantes et saignait beaucoup, cependant, elle semblait ne pas s’en soucier. Instinctivement, elle saisit le pendentif qui pendait sur sa poitrine.
Les deux sursautèrent lorsque Harry passa la porte. Il lança à Anastasia, qui avait sursauté, puis relevé la tête :

- Il ne faut pas que tu restes là… Aller… Viens…

Drago l’aida à se relever puis ils partirent rejoindre les Weasley, là où la jeune fille laissa vraiment éclater ses sanglots sur l’épaule de Georges.


* *
*

Trois jours plus tard, Anastasia se réveilla vers cinq heures du matin, se ce n’était pas plus tôt. Elle, Drago et Harry étaient au Terrier. Comme Poudlard ne pouvait plus héberger ses élèves, on les avait donc renvoyés chez eux. La jeune fille avait tout de suite refusé la demanda de Mme Weasley, mais finalement, tout le monde avait tellement insisté…

- Si tu ne viens pas, on craindra pour toi à chaque seconde, avait lancé Drago.

Elle partageait la chambre avec Ginny et pour éviter de la déranger, elle se leva et sortit discrètement dans le jardin.
Aujourd’hui, c’était l’enterrement de Fred et elle se sentait vraiment mal. Ils devraient aussi se rendre à Poudlard, dans la semaine, pour célébrer une sorte de cérémonie pour toutes les victimes puis pour reprendre ce qui restait de leurs affaires personnelles. Pour une fois, elle ne voulait vraiment pas retourner à l’école… C’était presque le même sentiment qui l’envahissait que celui qu’elle avait ressentit lorsqu’elle était retournée au Tsarskoïe Selo, en Décembre… Tous ses amis étaient encore la…
Hermione, Fred, Neville, Luna… Certains autres qu’elle avait côtoyés… Même Yulia Rostov…

_________________________________________________________

1 ) Yulia… Moya smeshnoya bol… Navsegda… Gomenasai, i tvoi vrag… : Yulia… Ma si amusante douleur… Pour toujours… Je suis désolée, et je suis pourtant ton ennemie…
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 EmptyLun 15 Sep - 21:08

Chapitre 29… Avant dernier chapitre (si on compte l’épilogue dans les chapitres)
Ça me fait tout drôle d’avoir fini… (Enfin presque : Epilogue à venir) Ça me fait presque le même effet que quand j’ai achevé la dernière page du dernier livre de Harry Potter… Vous en avez pensé quoi ?
*Sur The Invisibility Cloak and the Library Scene (HP and the Sorcerer’s Stone) de John Williams. (De 1min52 à 2min38)
**Sur Leaving Hogwarts ( HP and the Sorcerer’s Stone) de John Williams.

Quitter Poudlard

Vendredi… Jolie journée ensoleillée… Mais pas pour tout le monde. Les élèves étaient revenus à Poudlard pour quelques jours. Le château avait été rapidement remis en état par les professeurs et quelques autres personnes. Cependant, certains endroits restaient tout de même impraticables. Le parc avait presque retrouvé sa splendeur, mais les quelques arbres noircis restaient témoins de la Bataille.
cinq personnes, trois garçons, deux fille, marchaient le long d’un pont en bois, couvert, aux voûtes de pierre. Ils n’avaient pas revêtu l’uniforme de l’école et étaient habillés « normalement ». Ils arrivèrent dans une petite cour puis pénétrèrent dans un grand hall.

- Ils ont quand même fait vite… Pour tout réparer… Murmura Ron, admiratif, en regardant autour de lui.

Harry et Drago approuvèrent. Et ils n’avaient pas tort ; Le grand escalier de pierre avait retrouvé sa moitié effondrée, les portes avaient été remises sur leurs gonds, le dallage était de nouveau parfait, les fenêtres n’était plus béantes… En fait, tout semblait être redevenu normal.

- C’est normal, rétorqua Ginny, ils ne pouvaient pas de nouveau recevoir les élèves sur les restes d’un champ de bataille !

Des cinq, la seule qui n’avait pas réagit était Anastasia. Elle allait seulement avoir dix-sept ans et elle en paraissait bien plus, pour la bonne raison qu’elle ne dormait plus et ne mangeait plus, au grand désarroi de Mme Weasley. De profondes cernes creusaient ses yeux et elle paraissait comme défraîchie. Son état de santé inquiétait ses amis d’ailleurs. Depuis plus d’une semaine qu’elle ne dormait plus et ne mangeait pratiquement rien. Rien ne la faisait changer, ni les paroles de ses amis, ni les réconforts de Georges et Drago, ni les attentions de Mme Weasley, rien. Elle leur avait déjà confié sa peine et ses craintes, comme quoi elle se sentait responsable de la mort de Fred, qu’elle avait l’impression de perdre sa famille une deuxième fois, qu’elle était anxieuse pour l’avenir…

- Ann… Tu te sens bien ? Lança une voix.
- Hein… ? Que… Comment… ? Bredouilla t’elle.
- Je sais que tu n’es pas bien, mais la, ça ne va vraiment pas, répliqua Harry.
- Je...

Elle tourna son regard vers lui, et Harry put y voir les larmes perler aux coins de ses yeux. Puis sans prévenir, elle éclata en sanglots et s’en retourna pour aller courir dans le parc et disparaître. Les quatre autres se regardèrent.

- J’y vais… Dit Drago, en partant à sa suite.

Il sortit, laissant Harry, Ron et Ginny en plein milieu du hall d’entré, face aux portes de la Grande Salle. Une fois dans le parc, le jeune homme regarda autour de lui. Anastasia n’était nul part en vue.

- Ann ! Appela t’il.

Pas de réponse. Inquiet, il se mit à courir. *Après cinq ou dix minutes, il la trouva assise sous un arbre, près du lac. Il en était sur, elle pleurait et elle ne voulait pas qu’on la voit. Le Serpentard s’approcha lentement de la jeune fille et vint s’asseoir à coté d’elle. Il attendit, sans rien faire : La dernière fois qu’il avait voulu l’aider, elle l’avait rejeté d’une manière assez violente. Et elle ne semblait pas décidée à lui adresser la parole, à faire attention à lui, tout court, d’ailleurs. Finalement, il lança, prudemment :

- Ann… Je sais que ça ne va pas… Tu veux peut être parler…
- Ça va, je te dis… Répliqua t’elle, entre deux sanglots, je n’ai pas besoin d’aide…
- Tu ne me feras jamais gober ça ! La coupa Drago, ce n’est pas tout à fait pareil, mais j’imagine bien ce que tu peux ressentir, détrompe toi !

Anastasia, qui s’était levé entre temps, se tourna vers lui et se frotta les yeux.

- Ce que je peux ressentir… ?! S’étonna t’elle, non, tu l’ignores…

Elle paraissait parfaitement calme. Le jeune homme murmura, avec un air désolé :

- Pour une fois, tu as tort…

Il se leva à son tour pour la rejoindre et continua d’expliquer :

- Je n’en ai jamais parlé auparavant, pour la bonne raison que je ne pouvais pas… Mon père m’a toujours défendu d’en parler… Mais quand ma mère et ma sœur sont mortes… Ça a fait comme un grand vide… Surtout que je n’avais jamais été très proche de mon père… Ça, tu peux comprendre : Perdre des êtres chers et ne plus être aimé comme avant.
- C’est la deuxième fois dans ma vie que je perd des êtres chers, répliqua t’elle, je ne supporte plus…
- Maintenant, c’est fini, il n’y aura plus jamais de guerre…

La jeune fille laissa le Serpentard la serrer contre lui. Elle murmura :

- Tu ne peux pas promettre des choses incertaines.
- Mais il n’y a plus de menaces ! Raspoutine n’est plus la, Voldemort non plus, les anciens Mangemorts sont enfermés et vont peut être, être exécutés… On peux être heureux, maintenant !
- Qu’est ce que tu entends par « on » ? Demanda Anastasia, en levant un sourcil.

Drago sembla embarrassé. Il rougit fortement et se lança dans des explications quelque peu implicites.

- Enfin… Quand je disais « on » … Je voyais tout le monde… Et nous deux…

Il se tut net, en réalisant ce qu’il venait de dire et devint carrément cramoisi. Il bredouilla, devant la mine amusée de la jeune fille :

- Je… Je… J’ai vraiment… Dit ce qu j’ai dit…
- En tout cas, il m’a semblé l’entendre, répondit elle, évasivement.

Le jeune homme l’observa. Ça lui faisait du bien de la voir sourire de nouveau ; Depuis ce foutu jour qu’elle n’avait plus souri, plus parlé, plus dormi, plus mangé, plus vraiment rien fait. Il se laissa tomber à genoux, prit les mains de la Gryffondor dans les siennes et supplia presque :

- Ann… je t’en supplie, essaye de redevenir comme avant !
- Oh… Je… Bégaya t’elle, prise de cours, je… Oui…
- Parfait ! Et… Euh… Essketvoudrébenmpouser ?
- Pardon ? Je n’ai rien compris…

Drago rougit davantage, si cela était possible et répéta sa question :

- Est ce… Est ce que tu voudrais bien m’épouser ?

Le jeune homme fut surpris lui même de sa hardiesse et il songea tout de suite qu’elle allait l’envoyer se faire voir ailleurs. Anastasia crut, pendant un instant, avoir mal entendu, cependant, elle ne lui demanda pas de répéter une troisième fois. Elle devait refaire sa vie et à vrai dire, elle aimait énormément Drago, bien plus qu’un ami.

- Je ne suis pas contre… Murmura t’elle.

Le jeune homme se releva et la prit dans ses bras pour la faire tourner.
Ils rejoignirent les autres quelques minutes plus tard. Ces derniers, qui n’avaient pas quitté le hall d’entré les regardèrent arriver, main dans la main, médusés. Harry ressentit une certaine joie, en s’apercevant qu celle qu’il considérait comme sa petite sœur souriait de nouveau.

- On dirait que Drago a réussi à lui remonter le moral… Souffla Ginny.
- Un peu de trop, répliqua Ron, qui commençait déjà à bouder.
- Non Ron ! Pesta sa sœur, tu as eu dix huit ans ! Et arrête un peu de toujours bouder dès qu’un truc ne te plait pas !

Ron émit un grognement ; Il n’avait jamais vraiment accepté le fait qu’Anastasia s’entende parfaitement bien avec Drago. La jeune fille perdit vite le sourire qui dessinait ses lèvres quand elle vit le visage de Ron, mais elle ne dit rien. Ginny lui donna un coup de coude entre les deux omoplates.
Tous les cinq partirent en direction de la tour de Gryffondor, mais en chemin, Anastasia et Drago les quittèrent pour se rendre aux appartements des Préfets en chefs. Ils passèrent le long d’un couloir où toutes les statues avaient disparu et où les murs et le sol étaient encore abimés.

- Tu le pensais vraiment tout à l’heure ? Demanda Anastasia à Drago, alors qu’ils arrivaient devant le portrait de leurs appartements.
- Bien sur ! Répliqua le jeune homme, indigné, je ne te l’aurais jamais dit si non !

Il lui déposa un baiser sur la joue et prononça le mot de passe. Rien avait bougé depuis la dernière fois qu’ils étaient venus, c’est à dire, il y avait environ deux semaines. La Gryffondor ressentit un pincement au cœur lorsqu’elle passa à coté de la mare de sang qu’elle n’avait pas effacée. Elle se sentait toujours coupable pour la mort de Fred… Elle sortit sa baguette magique et prononça « Recurvite » mentalement. Le sang se volatilisa.
Chacun de leur coté, les deux adolescents rassemblèrent leurs affaires : Les vêtements, les livres et autres objets personnels se retrouvèrent dans leur malle.

**En repliant ses habits, Anastasia s’attarda sur la robe argenté qu’elle avait mise au bal de Noël. Bons ou mauvais souvenirs ? la jeune fille décida d’en garder que les bons souvenirs et mit sa robe dans la malle. Elle ne voulait plus y penser.
En rangeant ses vêtements, Drago retrouva sous une pile de pulls une longue robe de chambre de couleur blanche aux reflets bleus. Il esquissa un sourire ; La robe de chambre, qui appartenait à Anastasia était là depuis quasiment le mois de Décembre. Le jeune homme se souvint qu’à ça moment la, la Gryffondor était sujette à des cauchemars qui ressassaient l’exécution de sa famille et elle ne dormait plus vraiment. Il retrouva également, sur son bureau cette fois, trois cadres : L’un représentant lui et Anastasia qui dansaient sous un arbre, sous une pluie de feuilles mortes, dans le parc, sur le second, Harry, Ron et Hermione dépassaient leur tête de derrière un mur lors de leur première année et le dernier montrait Harry, Ron, Hermione, Anastasia et lui même lors du bal de Noël. Drago se souvint les avoir pris dans la chambre de Hermione après qu’elle et Anastasia eussent été enlevées par les Mangemorts juste après Noël. La séparation avait été longue et terrible, puis finalement ils avaient d’abord retrouvé Hermione, qui était décédée suite à ses blessures, puis ils avaient été au Manoir Malefoy pour y chercher Anastasia.
Ils se rejoignirent tous les deux dans la salle commune et parcoururent du regard, pour la dernière fois, leurs appartements.

- Ça me fait drôle de tout quitter et me dire que c’est fini, murmura Drago, en regardant devant lui.
- Hum… Moi aussi… Souffla Anastasia.

Ils restèrent silencieux un moment puis le jeune homme prit la Gryffondor par les épaules. Il lança, d’un ton qu’il voulait enjoué :

- Bon… On y va ? Ils doivent nous attendre…
- Il n’y a plus que ça à faire de toute façon.

La jeune fille attrapa sa grosse valise alors que le Serpentard sortait les trois cadres qu’il avait retrouvé, de son sac. Quand Anastasia se retourna, elle demanda, en s’approchant :

- Qu’est ce que c’est ?
- Des photos que j’avais pris dans la chambre de Hermione quand… Quand les Mangemorts vous ont enlevées, elle et toi… J’étais désespéré, pour tout dire…

La jeune fille regarda les photos et elle ne put s’empêcher de sourire. Elle murmura, en montrant la photo du bal de Noël :

- Tu te souviens de celle la ? Ron était furieux après nous…

Ils jetèrent un dernier coup d’œil à la salle commune puis quittèrent les lieux, laissant le portrait verrouiller l’accès jusqu’à l’arrivée de leurs homologues, l’an prochain. Ils retrouvèrent Harry, Ron et Ginny dans le hall pour prendre la direction de la gare de Pré-au-Lard ainsi que les autres élèves. La foule d’élève semblait bien peu consistante par rapport à d’habitude, quoi que, ce n’était pas une impression. Traînant leurs grosses valises, Harry, Ron, Anastasia, Drago et Ginny entrèrent dans la locomotive écarlate pour se chercher un compartiment dans l’un des wagons.
Le voyage se passa calmement, dans la meilleur humeur possible. Personne n’avait vraiment envie que le voyage se termine, pourtant, tous les bons moment passent trop vite.
Ils étaient presque arrivés à King’s Cross lorsque Drago lança, sur le ton de conversation :

- Eh ! Vous viendrez au mariage cet été !
- Au mariage ? ! S’exclamèrent Harry, Ron et Ginny, d’une même voix.
- Ben oui… On attend ma majorité puis Drago et moi allons nous marier, expliqua Anastasia, sûrement fin Août ou début Septembre.

Les trois autres semblaient avoir été assommés sous l’effet de la surprise. Ce fut Harry qui reprit la parole le premier. Il bredouilla :

- Euh… Oui… Oui, pourquoi pas…

Durant les dernières minutes du trajet on ne parla que des préparatifs du mariage et Ginny se proposa immédiatement pour aider Anastasia à choisir sa robe.
Quand ils furent sur le quai de la gare de King’s Cross, ils restèrent longtemps à parler ensemble puis avec les Weasley qui vinrent les rejoindre quelques minutes plus tard. Chacun, Anastasia surtout, avait les larmes aux yeux.

- Allez puce, ça va aller, lui murmura Harry, en la serrant contre lui, je te promet qu’on viendra vous voir, toi et Drago, très souvent… Et puis on se reverra sûrement tous dans un peu plus de deux mois…
- Pourquoi ? Demanda George.
- On vous enverra les invitations, répondit Anastasia, entre rires et larmes.

Ils se séparèrent en deux groupes : Harry partit avec les Weasley puis Anastasia et Drago partirent ensemble, à la maison de cette dernière, en banlieue de Londres.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 EmptyLun 15 Sep - 21:14

Chapitre 30… Epilogue.
Désolé, pour les quelques chapitres en bleu, j'ai oublié de mettre la couleur noire... ( :will: )
Bon, alors, pour eux qui sont pas content à propos de Ron (lisez, vous verrez bien pourquoi) je ne voulais pas le laisser tout seul. Et quand même HAPPY END ! Malgré mes idées morbides !
Voilà, fini ! (Et j’ai tapé ça en une après midi ! j’y crois pas que j’ai été si rapide !)


Epilogue : Quinze ans plus tard

Ils étaient encore allongés dans leur lit, enlacés. Les volets encore fermés laissaient filtrer un peu de lumière dans la chambre. Soudain, la porte s’ouvrit à la volé et quelques secondes après, quelque chose tomba sur le lit.

- Allez ! Réveillez vous ! C’est aujourd’hui que je rentre à Poudlard !

Drago grogna et mit un oreiller au dessus de sa tête qui lui fut immédiatement retiré. Anastasia se redressa et s’étira. La première chose qu’elle vit en en parcourant des yeux les alentours fut une tête blonde qui la regardait fixement.

- Allez m’man !
- Mais… Nicolas ! Il n’est que huit heures ! Ton train est à onze heures !
- Et alors ? Papa ! Te rendors pas !

Drago daigna enfin se redresser et regarda son fils, qui était son portrait craché. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose lorsqu’ils entendirent une petite voix endormie près de la porte :

- Moi aussi je veux y aller à Poudlard…

Nicolas se retourna pour voir son petit frère, qui avait des cheveux châtain clair et des yeux verts, marcher jusqu’au lit, d’une démarche peu assurée. Nicolas lança au petit dernier :

- Alexandre ! Tu ne peux pas ! Tu es trop petit ! Faut avoir onze ans et toi, tu en as sept !
- Eh ! Mais j’irais aussi ? Demanda Alexandre, en cherchant le regard de son père pour y trouver une réponse à sa question.
- Mais bien sur que tu iras à Poudlard, répondit Drago, dans quatre ans.

Ils se levèrent tous en même temps pour se rendre dans la cuisine. Alors que leurs parents se dirigeaient vers la cuisine, les deux garçons se précipitèrent vers une autre chambre. Ils ouvrirent la porte en grand et hurlèrent en même temps :

- TATIANA ! DEBOUT !
- Hein ! Qu’est ce que c’est ? Lança une voix de fille, affolée.

Les deux garçons s’écroulèrent de rire et un oreiller atterrit dans le couloir après avoir atteint Nicolas à la tête, sans aucun doute, lancé par la dénommé Tatiana. Cette dernière, qui était tout le portrait de sa mère, sortit de sa chambre, l’air grognon, en insultant ses deux frères de noms d’oiseaux peu glorieux.
Deux heures et demi plus tard, la petite famille partit pour la gare de King’s Cross et à présent, Nicolas semblait un peu anxieux. Pendant toute la duré du trajet, il ne cessa de poser des questions.

- Tu crois que je vais être envoyé dans quelle maison ? Demanda t’il à sa sœur, qui entrait en troisième année, à Gryffondor.
- Vu ton mauvais état d’esprit, je parierai sur Serpentard, répondit Tatiana, en plissant ses yeux, les réduisant à deux petites fentes.
- Dans ce cas, Serpentard gagnera un très bon élève, répliqua Anastasia, amusée.
- Et en plus, ils ont tous hérités de ton intelligence, lança Drago, en jetant un petit coup d’œil à sa femme.

Ils arrivèrent à King’s Cross vers onze heures moins le quart et Nicolas était de nouveau excité, alors qu’Alexandre boudait dans son coin, contrarié de devoir attendre encore quatre ans pour aller à l’école. Sur le quai 9 ¾, ils retrouvèrent Harry, qui s’était marié avec Ginny, et Ron, qui avait épousé Lavande Brown. James, l’aîné chez Harry et Ginny, et Rose, l’aîné de Ron et Lavande, entraient tous les deux en première année, comme Nicolas. Albus-Severus Potter, le cadet de James, partit rejoindre Alexandre, pour bouder. Lui non plus n’allait pas à Poudlard cette année.
Tout ce petit monde fut rejoint quelques minutes plus tard par Georges, qui s’était marié avec Angelina Johnson, une ancienne élève de Poudlard. Leur fils, qu’ils avaient prénommé Frédérick, rentrait en cinquième année. Ce dernier ressemblait tellement à Georges, et à Fred, par la même occasion…

- Maman, on va chercher un compartiment, lança Tatiana.

Nicolas, Rose et James la suivaient de près, légèrement intimidés. Les quatre disparurent à l’intérieur de la locomotive écarlate, suivi par Frédérick.
Ginny murmura, émue :

- Je me souviendrai toujours la première fois que je suis montée dans ce train…
- Moi aussi, murmura Anastasia puis elle ajouta, en se tournant vers Drago, et toi tu me détestais…
- Et alors, Malefoy ? Rétorqua Drago, un sourire en coin et en se tournant vers elle.
- N’empêche, vous vous êtes mariés, dit Harry, en souriant.
- Ouais, et je n’avais jamais vu une mariée pleurer autant le jour de son mariage, lança Georges, avec un clin d’œil.

En effet, Anastasia, tant d’émotion que de joie, n’avait pas cessé de sangloter légèrement pendant la cérémonie. Chacun sourit à ce souvenir.

- Vous faites quoi aujourd’hui ? Demanda soudainement Ginny.
- Rien de prévu, annonça Drago, pour une fois, Anastasia a posé congé…
- C’est vrai ! Lança Georges, avec un étonnement exagéré, les Aurors ne doivent pas être très contents que leur meilleur élément soit absent !

Anastasia lui tira la langue. Alors que Georges et Anastasia se lançaient dans un concours de grimaces, Angelina répondit :

- Non, nous non plus nous n’avons rien prévu.
- Très bien, on peut tous se rejoindre au Terrier alors, suggéra Ginny.

Les autres acquiescèrent et Alexandre parut soudain plus joyeux.
Un sifflement retentit et le train s’ébranla. Les parents se retournèrent pour faire des signes à leurs enfants. Ces derniers dépassaient leur tête des fenêtres entr’ouvertes et agitaient la main.
Anastasia, Harry et les autres regardèrent le train disparaître à l’horizon.
Quinze ans déjà…
Quinze ans que la cicatrice de Harry ne l’avait plus fait souffrir.
Quinze ans qu’Anastasia ne sentait plus l’ombre de Raspoutine.
Quinze ans qu’ils vivaient enfin heureux.
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 EmptyMer 15 Oct - 20:02

Alors, cette fanfic est terminée mais je vois que le site a changé ( confused ) donc on ne voit plus ce qui est écrit... Suspect
C'est parceque ma police a une couleur noire :idiot:

( c'était plus pratique avant! Le fond d'écran, il était blanc ou je ne sais plus quelle couleur claire! capiche :con: )

Donc désolé si ça vous embête ( crie ) mais vous devrez continuer à sélectioner pale
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Léïlan Valingaï
Membre du staff progressiste
Léïlan Valingaï


N o m b r e D e M e s s a g e s : 4727
 g e : 32
H u m e u r : super, nickel ^^
G r o u p e ( s ) : Etudiante, et victime et tueuse des Mangemorts aussi ^^
D a t e D ' i n s c r i p t i o n : 23/01/2008

La Pensine
Rp en cours
:
Relations
:
Les Gallions: 1660

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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 EmptyMer 15 Oct - 20:18

Si tu le souhaites, je peux changer la couleur de la police Wink
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MessageSujet: Re: Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent   Quand deux Seigneurs des Ténèbres s'assemblent - Page 2 Empty

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