Le Futur d'Harry Potter
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 Aurore Noire [en cours]

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MessageSujet: Aurore Noire [en cours]   Aurore Noire [en cours] EmptySam 30 Aoû - 11:11

Un membre du forum m'a invité à publier ma fanfiction ici, donc merci Tania. La fanfiction est déjà présente sur ff.net.

Disclaimer: L'univers de Harry Potter appartient à J.K.Rowling. Je ne fais qu'emprunter ce qui m'arrange, c'est-à-dire, pas mal de choses.

Raiting: Je pose un raiting élevé, qui est T sur ff.net, dès le début pour le vocabulaire libre et certaines scènes à venir plutôt dures.

Résumé: L'histoire est un univers alternatif:
Harry Potter est le Survivant, et a grandi heureux entouré de ses parents et ses amis... Et son frère jumeau alors?... Disons juste qu'il a du boulot!

Le point de vue se focalise donc sur le jumeau non-survivant et ses amis.

Topic pour les commentaires: ici


Dernière édition par Lynn Silverstone le Sam 30 Aoû - 11:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Aurore Noire [en cours]   Aurore Noire [en cours] EmptySam 30 Aoû - 11:13

Prologue


La nuit recouvrait le paysage jusqu’à l’horizon et la lune éclairait le petit village de Godric’s Hollow. En cette soirée de Halloween, les enfants débordaient de joie et d’énergie pour effrayer leurs parents ou voisins. « Des bonbons ou la vie » clamaient-ils.
Alors que les adultes faisaient semblant d’être mortellement effrayés, un jeune couple était vraiment mortellement effrayé. Il avait pour obligation de rester cloîtré chez eux, dans leur petite maison en plein centre du village. Et pourtant, personne dans les rues ne s’en souciaient.
Plusieurs jours avaient passé depuis James et Lily Potter avaient été placé dans cette demeure par le professeur Dumbledore. Et depuis qu’ils s’y étaient installés, ils vérifiaient sans cesse tous les sorts et dispositifs de sécurité. Lily se préoccupait principalement de ceux installés dans la nurserie du rez-de-chaussée, et dans la chambre de ses enfants. La nervosité de Lily augmentait heure après heure.
Le changement de gardien à la dernière minute du sort de Fidelitas la dérangeait. Elle se demandait si une telle charge sur les épaules de son ami Peter Pettigrow était une bonne chose. Certes, personne ne pouvait s’en douter mais si quelqu’un venait à le découvrir, Peter serait-il assez fort pour garder le Secret ? Lily doutait. Enormément. Elle ne voulait pas en parler avec James, persuadé que Sirius avait eu une excellente idée.

Des pleurs interrompirent ses sombres pensées. La jeune femme rousse retourna dans la chambre de ses enfants. Ses deux autres petits hommes, deux adorables jumeaux. Elle se rapprocha de celui qui pleurait pour voir ce qui le dérangeait, et remarqua que son chien noir en peluche était tombé au sol, au pied du berceau. Celui-ci était placé le long du mur face à la porte de la chambre. Lily ramassa la peluche et le donna à son fils, qui cessa aussitôt de pleurer. Les larmes cessèrent aussitôt de couler des beaux yeux émeraude du petit garçon. Il avait ses yeux, et les cheveux bruns de son père. Il était celui qui ressemblait le plus à ses parents, et ceux-ci étaient fiers d’Harry James Potter.
- Allez couche-toi, mon garçon. Il se fait tard, tu devrais dormir.
La rouquine aida son enfant à se coucher, et celui-ci se cala complètement contre sa peluche.
-Mama… se fit entendre une petite voix douce, derrière Lily.
La jeune femme se tourna vers son autre enfant, dont le berceau était situé de l’autre côté de la pièce, près de la fenêtre. Au contraire de Harry, son cadet avait des yeux noisettes et reflétait déjà une malice qui brillait. Lily se pencha vers son bébé qui s’agrippait au barreau de son berceau, debout, et lui fit un bisou sur le front, en passant quelques doigts dans les cheveux châtains clairs. Les rayons de la lune révélaient un reflet roux. Lily sourit:
- Ah non, mon bébé. Tu ne t’échappes pas encore de ton berceau ce soir. Tu nous as déjà fait assez peur, même à Harry, tu te rends comptes. Tu ferais mieux de dormir.
L’enfant se contenta de sourire à sa mère et attrapa son doudou en forme de croissant de lune.

Soudain, un claquement venant du rez-de-chaussée retentit dans toute la maison. Lily en eu un sursaut, et sortit sa baguette. Elle voulait descendre voir ce qu’il se passait, mais elle devait rester auprès de ses enfants. Combien de fois James lui avait-il répété dans la soirée! Un cri indistinct retentit. Celui de James qui injuriait le vandale.
Un Crucio lui répondit, et des hurlements de douleurs résonnèrent dans la maison. Les deux enfants chougnèrent, et Lily espéra qu’ils n’allaient pas pleurer. Cela pouvait alerter plus vite l’intrus : Lord Voldemort.

Les pas lourds et traînants dans les escaliers, Lily se rappela que le système d’alarme devait alerter l’Ordre du Phoenix en cas d’infraction. Pourvu qu’il fasse vite. Apeurés de la situation, les deux enfants chougnèrent un peu plus, l’un couché, et le second agrippé à ses barreaux. Les pas se rapprochaient de la chambre.

La tension montait et Lily était effrayée, face à la porte de la chambre. Elle voulait répondre aux hurlements de son époux, mais en était incapable. Puis la porte s’envola en éclat, et une majestueuse ombre noire s’immisça dans la pièce.
- NON! SORTEZ D’ICI! VOUS N’AUREZ PAS MON ENFANT! Hurla Lily, brandissant sa baguette sur l’intrus.
- Tsss… Plus de paroles, que de sorts! Que c’est misérable!
- PRO…
Crucio… Un éclair rouge sortit de la baguette du Mage Noir et s’abattit sur la jeune femme. Elle tomba sur le sol, se tordant et hurlant toute sa douleur. Pendant ce temps, dans le berceau derrière elle, Harry s’était relevé, effrayé. Un rire dément éclata.
- Comme si un bébé pouvait me vaincre… persifla la silhouette noire.
AVADA KEDAVRA.
Un jet de lumière verte jaillit de la baguette sur Harry, mais au moment où le jet allait le frapper, il sembla s’élargir dans la pièce puis rebondit, se retournant sur l’envoyeur. Le corps massif s’effondra alors sur le sol en une pyramide de poussière, et de robes noires, une baguette à ses côtés.
Les enfants n’étaient pas en pleurs, mais voyaient leur mère se tordre de douleur, dont les hurlements qui avaient rejoint un instant ceux de leur père s’étaient éteints. Les jumeaux chougnèrent de peur, tristesse et incompréhension. Ils restèrent dans cet état un moment, qui leur parut être une éternité.
Enfin, ils purent entendre des gens arrivés, des membres de l’Ordre du Phénix.


- PAR MERLIN, JAMES!!
- Où sont Lily et les enfants?
- Ils devraient être à l’étage, dans la chambre.
Des pas rapides montèrent les escaliers et deux silhouettes entrèrent dans la chambre.
- LILY!!
L’une d’elle était un grand homme, et s’était jeté sur la jeune femme. Il sembla l’ausculter un instant.
- Elle est encore en vie, s’exclama-t-il.
La seconde personne, une femme pas bien grande et un peu potelée, s’était approchée de Harry qui pleurait puis le prit dans ses bras.
- Par Merlin, que lui est-il arrivé?! Son front est en sang! OH son jumeau!
Et l’Aurore se tourna vers l’autre qui était toujours agrippé à ses barreaux, les joues inondées de larmes.

D’autres bruits de pas plus agités. D’autres souffles. D’autres voix :
-JAMES !
-LILY !
-LES ENFANTS !
- Sirius, Remus, attendez! Gronda un homme, auditivement âgé.
Et deux autres personnes arrivèrent dans la chambre. Le plus grand se dirigea vers l’Auror, et prit l’enfant dans ses bras.
-HARRY !
Le deuxième, plus chétif, se dirigea vers celui qui était encore dans son berceau et le prit doucement dans ses bras.
- Chut, calme! Murmura ce dernier à l’oreille de son filleul.
- Qu’est-ce cette robe et cette poussière, à votre avis? Demanda la femme Auror.
Les parrains se tournèrent alors vers ce quoi la femme pointait:
- Lord Voldemort, mes chers!
D’un sursaut, tous se retournèrent. Albus Dumbledore venait d’entrer dans la petite chambre. Il s’accroupit et récupéra la baguette, étendue sur le plancher.
- Mais c’est impossible! S’exclama la femme.
- Non, Hestia, pas tout… Kingsley, comment va Lily?
- Elle est vivante, je lui prodigue les premiers soins.
- Elphias s’occupe de James. Hestia, préviens Sainte-Mangouste.

Puis le vieux mage se tourna vers les deux hommes, portant chacun leur filleul. Mais il se dirigea plutôt vers Sirius et Harry, intrigué par le sang qui s’absorbait dans les cheveux noirs. Il le prit et nettoya son front. Il vit distinctement un éclair zébré la peau, là où il y avait tout le sang. Et il l’examina de sa baguette. Enfin, il se tourna vers Remus et son protégé. Le professeur Dumbledore dégagea le front de l’enfant, et passa sa baguette autour de lui. Puis il se retourna sur les yeux émeraude.
- Harry a vaincu Voldemort.
Un chœur de « Quoi?! » lui répondit.
- Voldemort a lancé le sort de la Mort sur Harry, mais celui-ci l’a rejeté. Le sort s’est donc retourné sur celui qui l’a lancé. Voldemort a été vaincu par Harry Potter.

Harry Potter n’était qu’un enfant d’un an et demi. Pourtant, il fut aussitôt considéré le Grand Sauveur qui avait vaincu l’un des plus terribles mages noirs, mais aussi comme le Survivant, le seul qui ait survécu au maléfice de la Mort. Ses parents, James et Lily Potter, s’étaient sortis de leurs blessures sans trop de peine, tant ils étaient fiers de leur fils. Ils aimaient répéter à toute personne qui venait remercier et féliciter le jeune enfant que sans eux, il n’y aurait jamais eu de Survivant pouvant affronter Celui-dont-on-doit-pas-prononcer-le-nom. Leur égo avait pris un coup et celui de leur fils aîné aussi. Et à ceux-ci, toute personne leur répondait à tel point leur fils leur ressemblait tant : les magnifiques yeux émeraudes de Lily et le visage chaleureux de James.

Ce fut dès cette période que tout le monde associait la victoire et la paix au nom de Harry James Potter.
Ce fut dès cette période qu’un petit garçon eu, tous les matins, de vaines espérances d’attention de ses parents envers lui.
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MessageSujet: Re: Aurore Noire [en cours]   Aurore Noire [en cours] EmptySam 30 Aoû - 11:17

Chapitre 1: Deux frères


Le mois de juillet débutait, et le soleil ravissait le pays. Flynn en était content: c’était bien plus agréable de voyager avec ce beau temps que sous la pluie ou contre le vent.
Flynn avait été requis comme toutes les autres chouettes de l’école de Poudlard par le professeur McGonagall. Un parchemin accroché à une de ses pattes, il volait en direction du sud-ouest de l’Angleterre. Il savait très bien quel était le type de message qu’il portait à la patte. Tous les ans, c’était la même chose. Chaque parchemin annonçait à un jeune sorcier son inscription à l’école de sorcellerie Poudlard. Et chaque année, il aimait ce qu’il faisait. Il aimait, tout d’abord, voir la réaction des enfants qui s’emportaient de joie à la découverte du missile, puis ensuite les gâteries que donnaient les apprentis sorciers. Chaque année, c’était différent. Mais il y avait quelque chose d’autre différent, cette année. Il ne faisait pas le voyage seul. Apparemment, un autre enfant sorcier se trouvait dans la maison où il allait. Mais Flynn s’en moquait, lui, il portait l’inscription de Harry Potter! Oui, même les chouettes le connaissaient bien. Grâce à lui, elles étaient plus tranquilles pour faire leurs missions postales. Pendant la grande guerre contre Celui-dont-on-ne-doit-pas-dire-le-nom, combien de chouettes avaient été blessés et tués par les Mangemorts pour découvrir, espionner les correspondances!
A présent, grâce à Harry Potter, Flynn était une chouette heureuse!
Le village de Godric’s Hollow s’offrit à la vue de l‘animal, et celui-ci fondit en piqué vers sa destination. Son comparse le suivit aussitôt.

Les toits de maison se rapprochaient, mais les deux chouettes les évitaient avec grâce se dirigeant vers le modeste manoir situé en retrait. Dans le jardin, Flynn vit des humains de divers âges voler sur des balais, riant, criant de joie. Il arrivait à un bon moment. C’était à ce moment que son compagnon de voyage se sépara de lui, mais notre bonne chouette ne s’en préoccupa plus que ça. Il piqua droit sur le jeune garçon qui venait de poser pieds à terre. La Trace le lui disait: c’était lui, Harry Potter!
Quand il se montra aux sorciers sur la table d‘extérieur, il fut accueilli avec joie.
- Harry, regarde la chouette! Je crois que c’est pour toi! S’exclama une femme rousse.
- C’est mon inscription! C’est Poudlard! S’écria le nommé Harry.
Flynn sentit le garçon lui arracher violemment le parchemin, et le lire aussitôt avec avidité. Le jeune garçon hurla de joie et se jeta dans les bras d’un homme près de lui, qui le félicita. Tout le monde qui était à côté de lui le félicita, oubliant la chouette.
Ils pourraient s’occuper de lui, après le voyage qu’il venait de faire. Mais ce n’était pas la peine. Ils se préoccupaient tous du garçon. Flynn observa autour de lui s’il n’y avait pas de la nourriture qui traînait. Non même pas! Quelle honte!

- Hé, la chouette!
Ah enfin! On se préoccupait de lui. Il se tourna alors vers la personne qui l’avait appelé. Il fut surpris de constater qu’il n’avait pas vu ce jeune garçon dans le jardin en arrivant. Et pourtant, Flynn était un sacré observateur! C’est là qu’il remarqua que le garçon avait aussi un parchemin, encore non-ouvert, au sceau de Poudlard. Celui-ci rappela l’animal.
- Viens, suis-moi.
Flynn ne se fit pas prier. Allait-il avoir une gourmandise? Quand il entra dans la cuisine, à la suite de l‘apprenti sorcier, il vit son comparse sur la table principale, manger ce qui semblait être des grains jaunes. Tiens, il ne connaissait pas ça! Il se posa sur la table et pris dans son bec un de ces mystérieux grains. Il l’avala et sentit que c’était bon. Il tourna les yeux vers le jeune humain et hulula pour le remercier.
- C’est du maïs. Mangez tout ce que vous voulez puis repartez quand vous voulez. Annonça celui-ci.
C’était une trop belle occasion, et les deux chouettes ne se firent pas prier, remerciant le jeune humain, qui, curieusement, resta auprès d’elles, sans se soucier des autres faisant la fête à l’extérieur. En même temps, ces derniers ne semblaient pas s’intéresser à lui. Flynn trouva cela étrange, alors qu’il venait de recevoir sa lettre pour Poudlard. Les autres devaient bien s’en douter, non? D’ailleurs, le jeune garçon n’avait toujours pas ouvert le parchemin. Curieux! Habituellement, les enfants recevant le sceau de Poudlard, se précipitait d’ouvrir pour la lire pour ensuite la montrer à ses parents. Ce garçon semblait vraiment différent du Survivant, qui devait ce surnom au fait qu’il avait survécu au sortilège de la mort! Physiquement, il ne portait ni lunettes, ni cicatrice sur son front. Des mèches châtains-rousses retombaient devant ses grands yeux noisettes. Ce garçon avait une peau pâle qui faisait ressortir une aura de mystère. Celui-ci, quand il vit que les deux chouettes avaient fini tout le maïs, leur ouvrit la fenêtre de la cuisine.
- Vous pouvez partir si vous voulez.
Les deux chouettes ne se le firent pas dire deux fois et s’envolèrent hors de la maison, ravies d’avoir eu un tel festin…
- Et bon voyage! Leur cria le garçon.
… et un tel accueil. En s’éloignant, Flynn eu un léger pincement au cœur, se rappelant qu’il ne connaissait pas le nom de ce jeune sorcier mais il se dit qu’il le saurait bientôt.

Après avoir fermer la fenêtre, le jeune Potter nettoya la table où s’étaient posés les chouettes. Il n’avait pas vraiment envie de se faire engueuler par ses parents, pour la énième fois. D’un soupir las en pensant à eux, il sortit de la pièce, écrasant légèrement le parchemin. Il regarda par la fenêtre du salon pour voir son père, son frère jumeau et son oncle s’amuser au Quidditch. Il soupira encore. Il aurait voulu les rejoindre, jouer avec eux mais il n’avait pas de balai. Ses parents ne lui en avaient jamais offert, privilégiant ce plaisir à Harry. En voyant leur cadet les yeux rivés dans les livres, ils avaient pensé que celui-ci était désintéressé par le Quidditch. Mais non, c’était faux! Ce n’est pas parce que l’on aime lire, que forcément on est pas intéressé par le sport. Mais ça, personne ne le savait, sauf son meilleur ami. Neville.
Neville était le fils de deux grands Aurors, Frank et Alice Londubat mais il était au soin de sa grand-mère. Quand il était petit, le jeune Potter voyait souvent Neville venir à la maison avec sa grand-mère, invités par Lily. Il ne comprenait et ne savait pas où étaient les parents de Neville. Ce fut à l’âge de sept ans qu’ il apprit son malheur: Frank et Alice avaient été torturés à coups de doloris par des Mangemorts qu’ils en avaient perdus la raison. Ils étaient internés à Sainte-Mangouste, et Augusta Londubat emmenait souvent son petit-fils là-bas. Le plus dur pour lui fut de savoir que le couple Londubat ne reconnaissait pas leur propre enfant. A ses instants où le cadet s’en rappelait, il se sentait infiniment proche de Neville.
Le jeune Potter reconnaissait quand même la chance qu’Augusta Londubat soit auprès de Neville. Sous ses airs hautains et fiers, elle était une femme généreuse et aimante, et prenait toujours soin de lui: lui qui était le dernier Potter, lui qui n’était pas le Survivant, lui qui n’était pas reconnu de ses parents. Il lui témoignait une profonde reconnaissance et un respect immense. Car après tout, elle était une des rares adultes à s’occuper de lui.

Un des rares adultes qu’il portait aussi particulièrement dans son cœur était Remus Lupin, son parrain, éternel célibataire et surtout éternel loup-garou. Il se souvint de la surprise de découvrir la nature de son parrain, si gentil, si doux, si compréhensif. Le contraire de son père et son oncle, si fiers de Harry, si fermés d’esprit, si sectaires. Ces deux-là rabâchaient sans cesse à Harry que lorsqu’il entrera à Poudlard, il devra se méfier à tout prix des Serpentard, qui étaient tous mauvais, de futurs Mangemorts intéressés seulement par la magie noire. Parfois le cadet se dit souvent qu’il irait bien à Serpentard rien que pour emmerder son père et son oncle. Et d’autres fois, il leur demandait alors si Peter Pettigrow était aussi à Serpentard. Ceux-ci se renfermaient et ignoraient complètement le faux jumeau de Harry.
Peter Pettigrow… Il avait trahi la confiance de ses amis. Il était devenu l’espion de Voldemort et avait volontairement avoué l’adresse des Potter à son maître. Sirius et Alastor Maugrey l’avaient retrouvés dans le Londres moldu. C’était par Remus qu’il avait tout appris du dernier Maraudeur. C’était évident que Sirius et James n’en parleraient pas, eux préféraient se rappeler des mauvaises farces qu’ils avaient faites à l’encontre des professeurs ou des Serpentards.

C’était aussi ainsi que le plus grand secret des Maraudeurs fut révélé: ils étaient des animagi pour aider leur ami loup-garou à mieux passer ses nuits. Ils avaient révélé leur secret pour mieux prendre Pettigrow au piège et pour bien l’emprisonner. Un rat peut fuir, si facilement!

Les pensées du jeune Potter furent interrompus par le vacarme venant de la cheminée. Tiens, ils avaient de la visite. Quatre jeunes têtes brunes venaient d’apparaître dans le salon. Quatre petites chipies en adoration devant Harry, le Sauveur. Quatre tempéraments proches de leur père qui méritaient bien de se retrouver plus tard à Gryffondor. Ce n’était pas par méchanceté que Potter pensait ça, mais juste par observation. La mère des quatre filles, Anita Black, le salua d’un bref sourire puis sortit, rejoindre ses filles et son époux, félicitant les exploits de son filleul sur un balai.
Le jeune garçon soupira, à la vue de la famille Black et de ses parents autour de son jumeau. Son faux jumeau que tant de monde adulait. Il en avait l’envie de vomir. Tant de joie, de sourires et d’amour lui faisait mal au cœur. Son frère n’avait qu’à être le Survivant pour que tout le monde le voit, lui parle, l’admire. Lui, il n’avait qu’à rester dans son coin, dans l’ombre et peu importe ce qu‘il fasse.

Mais il n’était pas tout à fait seul. Car ce fut à ses pensées que Neville arriva également par la cheminée. Un élan de joie s’empara du cadet Potter.
- Nev’, t’as reçu ta lettre? Ca va? Tiens, ta grand-mère n’est pas là?
- Eh, du calme, je viens d’arriver. Alors de un, oui, j’ai reçu ma lettre, c’est pour ça que je suis là et de deux, oui, je vais bien, et de trois, non, ma grand-mère est assez fatiguée. Je lui ai dis que je rentrerai tôt.
- Tu me la lis, tu me la lis. Enchaîna le frère du Survivant avec entrain.
- Hum, tu préfères pas qu’on aille s’installer dans ta chambre, au calme. Demanda Neville, un peu gêné.
Son ami répondit par un grand sourire et le guida. Une fois installés dans la chambre parfaitement bien rangée, ils jetèrent un coup d’œil par la fenêtre, Harry entouré des quatre sœurs Black.
- On dirait une Rock Star entourée de ses groupies. Remarqua Neville.
- Harry n’est pas une Rock Star, juste le Survivant. Rétorqua le faux jumeau.
- Les Weasley ne sont toujours pas là? Demanda Neville.
Comme réponse, un joyeux tintamarre se produit au salon. C’était à chaque fois la même chose: quand la famille Weasley arrivait, c’était toujours avec animation, souvent menée par les jumeaux. Tout le vacarme qu’ils faisaient ennuyait souvent le jeune duo, plutôt calme et réservé.
- Alors, tu me montres ta lettre? Demanda le jeune Potter, tout excité de savoir qu’il serait à Poudlard avec son meilleur ami.
Neville qui avait déjà ouvert sa lettre, lui montra les premières lignes confirmant son inscription.
- Tes parents peuvent être fiers de toi, Nev’.
Le compliment de son ami le fit rougir. Il savait comment le toucher.
- Et la tienne?
- Je ne l’ai pas encore ouverte.
- Bah pourquoi?
- Parce que je voulais t’attendre pour ça… et puis, ouvrir la lettre alors que mes parents étaient à côté fêtant la rentrée de Harry me faisait mal.
- Et bien, ouvre-la maint…
L’ordre dissimulé sous le conseil de Neville fut vite interrompu par des petits coups à la porte. Les deux garçons sursautèrent tous, ne s’y attendant pas.
- Oui?
La porte s’ouvrit et le visage familier et souriant de Remus apparut.
- Rem’! S’écria son filleul.
Celui-ci se jeta dans les bras du nouvel arrivant. Il était tellement ravi de le voir.
- Je viens d’arriver. J’ai vu que Harry avait reçu sa lettre de Poudlard, alors je me suis que toi aussi.
- Oui, mais je ne l’ai pas encore ouverte.
- Quoi? S’exclama Remus, surpris. Et bien, qu’est-ce que tu attends?
- Plus rien maintenant. Lui répondit son filleul avec un large sourire.
Plus rien maintenant que les gens les plus importants pour lui étaient là. Il souleva le sceau de Poudlard et ouvrit la lettre. Les mots qu’il rêvait depuis tant d’années étaient là, écris devant ses yeux:

COLLEGE POUDLARD, ECOLE DE SORCELLERIE
Directeur: Albus Dumbledore
Commandeur du Grand-Ordre de Merlin
Docteur ès Sorcellerie, Enchanteur-en-chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des Mages et Sorciers

Cher Mr Jack Potter,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d’ores et déjà d’une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 1er août au plus tard.
Veuillez croire, cher Mr. Jack Potter, en l’expression de nos sentiments distingués.
Minerva McGonagall,
Directrice-adjointe


Les choses allaient enfin pouvoir changer pour Jack Potter.
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MessageSujet: Re: Aurore Noire [en cours]   Aurore Noire [en cours] EmptySam 6 Sep - 18:54

Chapitre 2: Poursuiveur de Pie et Plume de Phénix



Les préparations avançaient. La propriété était joyeusement décorée. Tout le monde -vraiment?- aidait, participait. Un remue-ménage incessant résonnait dans la maison. Pourtant, deux jeunes garçons ne bougeaient pas de la plus haute marche des escaliers.

- Heureusement qu’ils nous ont oubliés, sinon on s’écraserait tous les pieds ou se cogneraient la tête…

- Alouette!

Neville éclata de rire. Jack ne pouvait jamais se contrôler. Il devait toujours (se) dire « Alouette » juste après que quelque un ai dit le mot « tête ». C’était devenu un tic verbal. C’était venu après que sa mère avait appris à son frère et lui une comptine moldue dont il ne se souvenait plus des complets. Mais c’était aussi devenu une façon de se manifester, alors que tous les regards étaient tournés vers Harry.

- Un jour, ça te jouera des tours! Annonça Neville.
- Oh, je m’en doute bien!

- Au fait, il manque encore du monde?

- Non, je crois pas… Ah si! Les Tonks!

- Ils viennent? S’exclama Neville de joie.

- Oui, bien sûr.

Visiblement, de savoir que les Tonks venaient ravivaient les deux garçons. Inutile de préciser qu’ils les appréciaient bien plus que les Black ou Potter, ou celle des Weasley.

- On descend? Ils devraient arriver. Proposa Neville.

- On descendra quand on les entendra arriver. Ils arrivent toujours en retard.

- Qu’est-ce qu’on fait alors, en attendant?

Ils n’eurent pas vraiment d’idées pour s’occuper, et restèrent comme ils étaient, observant Lily Potter, Mina Black et Molly Weasley s’affairant à la cuisine, ou James Potter, Sirius Black et Arthur Weasley s’occuper de préparer les tables et les festivités à la moldue, pendant que Harry, Ron, Charlie et les jumeaux jouaient au Quidditch sous les yeux attentifs de Ginny et des quatre sœurs Black, qui étaient jugées toutes trop jeunes pour y jouer- trop injuste…

Finalement, Neville tira son ami par la manche et se dirigea vers une pièce de l’étage. Ils entrèrent et rejoignirent Augusta Londubat, lisant dans un fauteuil. Lily avait insisté pour qu’elle ne participe pas, qu’elle se repose. Augusta avait beau paraître être une vieille femme mais ce n’était pas pour autant qu’elle n‘avait pas la forme. Elle possédait une grande réserve, mais avait accepté l’insistance de Lily. Au moins, elle était au calme !

Les trois occupants ne se dirent rien et restèrent silencieux. Jack soupirait intérieurement, espérant que les Tonks ne tardent pas.

A croire qu’ils l’écoutaient. Soudain, un bruit sec et dur provenant du salon attira leur attention et deux jolis olibrius s’écrasèrent joyeusement sur la table basse du salon.

- Dora! Alex! Gronda furieusement une femme.
Alerté, tout le monde arriva dans le salon pour accueillir les derniers invités.

- Ah enfin! Vous voilà, on se demandait quand vous alliez arriver! S’exclama Sirius en premier, en s’approchant d’eux.

Il prit chacun des membres de la petite famille Tonks dans ses bras. Petite famille, dans un premier sens, où les Tonks étaient bien moins grand que Sirius -en taille- mais aussi en nombres par rapport à la famille Black ou Weasley. Sirius avait tout d’abord embrassé Andromeda, sa cousine, la seconde Black acceptable. Elle avait été renié de la « noble famille Black » quand elle fut éprise de Ted Tonks, un sorcier né-moldu, de Poufsouffle. De leur union, étaient nés Nymphadora, plus communément nommée Dora, et Alexander, plus communément nommé Alex. Ils étaient considérés par tous Black, comme les cousins préférés –aussi, parce qu’ils étaient les seuls.

Les Potter s’étaient vite liés avec eux pendant la Guerre, tout comme les Weasley. Ensemble, les quatre familles se considéraient comme un grand groupe. Ce n’est pas pour autant qu’ils n’accueillaient pas d’autres personnes, d’autres familles, après tout, c’était le cas de Neville. Le couple Londubat avaient été très proches des Potter, et c’était naturellement qu’après le drame, Lily aidait et accueillait Augusta et Neville. Pourtant, au fil du temps, Lily semblait bien plus s’occuper de son fiston chéri qui avait vaincu Lord Voldemort que de Neville, ou même son autre fils. C’était pour cela que Jack et Neville affichait depuis leur petite enfance une certaine complicité. Augusta Londubat n’avait jamais rien reproché au couple Potter, mais parfois Jack avait l’impression qu’elle allait se dresser contre eux.

Le cadet Potter était parti, perdu dans ses pensées. Il ne faisait plus attention à ce qu’il se passait. C’est quand il vit une ombre devant lui, qu’il revint sur terre. Il remarqua alors Dora qui s’était penchée vers lui, alors que le reste des Tonks sortaient dans le jardin.

- Bon anniversaire, gamin!

Ce fut avec un grand sourire que Jack se jeta dans les bras de la jeune femme pour la remercier. Dora était la troisième personne à le lui souhaiter. Et ce n’étaient pas ses parents les premiers, mais Neville et Augusta. D’ailleurs, ses parents ne lui avaient toujours pas souhaité, préoccupés de chérir le Survivant. Amer, Jack allait repartir dans ses pensées, mais Dora l’en empêcha en lui pinçant les joues comme s’il était encore un gros bébé.

-Alors, ça te fait combien, gamin?

- Hé, je sais plus un gamin! J’ai onze ans! La preuve, je rentre à Poudlard à la rentrée!

- Félicitation, gamin! Et à toi aussi! S’adressa la jeune femme à Neville.

- Et nous, on doit te féliciter pour tes Aspics? Demanda Jack.

- Bien sûr que vous devez! J’ai eu un O en métamorphose, gamins! Rétorqua vivement Dora.

Et sur cette entrevue, les cheveux violets devinrent rouge, ainsi que la peau de son visage, mimant d’être en colère. Les deux soi-disant gamins sourirent franchement tandis que la jeune femme se leva.

- Et où je dois poser ton cadeau, en attendant?

- Là-bas, sur le canapé.

- Ah?! Pas dehors avec ceux de ton frère?

- Non. Se renfrogna Jack.

- Oh okay, je vais les poser.

A peine eut-elle dit cela et qu’elle eut fait un pas, qu’elle s’étala par terre, brisant par la même occasion le cadeau qu’elle portait.

- DORA!

Les deux garçons accoururent à côté d’elle pour l’aider à se relever. La chute de la jeune femme alerta James et Sirius qui étaient dehors. Ils se précipitèrent vers elle.

- Poussez-vous! Qu’est-ce que vous avez encore fait?

- Vous auriez pu la blesser!

- Vous voyez pas que vous la gênez! Allez, poussez-vous!

Jack n’en croyait pas ses oreilles. Son père et son oncle les accusait d’avoir fait tomber Dora ? N’importe quoi! La maladresse de la jeune femme était aussi connue qu’elle était métamorphage.

Sur ces mots si gentils des patriarches, les garçons reculèrent et Dora se leva. James vit alors le cadeau qu’elle portait à la main.

- Oh, c’est le cadeau de Harry. Attends! Je vais aller le poser sur la table dehors.

- Euh… non. C’est le cadeau de Jack.

- … Ah! Fut la seule réponse de James.

Il considéra un instant son fils cadet - pour la première fois de la journée, ou depuis plusieurs jours- puis le cadeau, et sortit, suivi de près de Sirius qui s’était assuré que Dora allait bien.

- Ah la la! Toujours aussi Potternel, ton père, Jack. Remarqua la métamorphage. Désolée pour le cadeau, je crois qu’il est un peu cassé. Ajouta-t-elle en remuant le paquet.
- C’est pas grave, renchérit Jack. On est des sorciers.

- Oui, c’est vrai. Tiens, t’as qu’à l’ouvrir maintenant. Comme ça je le réparerai.

- Maintenant? Mais ce n’est pas encore prêt.

- Prêt pour quoi? Pour ouvrir tes cadeaux avec Harry?

Jack allait répliquer mais sa bouche resta ouverte, comme un poisson hors de l’eau. Qu’avait-il à répondre à ça? Neville avait raison. Il ne voulait pas ouvrir ses cadeaux en même temps que son frère. Il ne voulait même pas fêter cet anniversaire, avec son frère dans les parages. Il aurait voulu que toutes les attentions soient tournées vers lui. Et là, c’était bien ce qu’il se passait. Son ami, Augusta et Dora avaient portés toute leur attention sur lui. C’est pourquoi finalement, il prit le cadeau que lui tendait la jeune femme.

- Merci, Dora.

- Pourquoi me remercies-tu? Tu n’as pas encore ouvert ton cadeau!

- Merci d’être là.

Ce fut à ce moment que Remus choisit d’apparaître dans le salon, par la cheminée. C’était parfait !

- Remus! S’écria Jack. Je croyais que tu devais travailler!

- Et bien non, j’ai réussi à me libérer comme tu vois.

- Remus! Répéta rêveusement Dora.

Elle se tourna pour voir le nouvel arrivant, mais ne pu s’empêcher de renverser le pot de fleur qui alla se briser sur le sol, répandant de l’eau sur le tapis.

- Oh non, non, non. Maugréa-t-elle.

- Attends, je m’en occupe.

Le lycanthrope avait déjà sorti sa baguette et répara le vase où il remit les fleurs et de l’eau, puis lança un sort de séchage sur le tapis.

- C’est bon Lily ne se rendra compte de rien, si tu ne recommences pas. Ajouta Remus d’un ton taquin.

- Oui. Merci Remus. Répondit mielleusement la jeune femme.

Derrière, les deux garçons pouffèrent de rire. Ils avaient bien remarqué depuis le temps que leur amie n’était pas indifférente au charme du lycanthrope. Ce dernier se tourna vers son filleul.

- Bon anniversaire Jack.

- Merci.

- Où dois-je mettre ton cadeau? Demanda son parrain, en sortant un paquet de son manteau.

- Sur le canapé derrière toi, mais Jack va ouvrir ses cadeaux maintenant. Répliqua vivement Dora, plaquant toujours un grand sourire sur son visage. Son teint avait viré au rose ce qui amusa le lycanthrope.

- Oh vraiment? Dans ce cas-là, attendez-moi. Je vais saluer les autres. Ca risque de durer un petit peu.

Pendant ce temps, Jack s’était assis sur le canapé où étaient posés les cadeaux de Neville et Remus. Dora récupéra un instant son cadeau, promettant de le réparer. Elle se mit alors dos au jeune Potter et face à Augusta et Neville, ce dernier souriant grandement à la vue du cadeau. Jack en fut intrigué, et se promit de défaire le cadeau de Dora en premier.

Quand la jeune femme eu fini sa manœuvre sans faire de casse -elle en était fière-, elle se retourna et rentra dans Remus qui arrivait juste.

- Et bien, après les objets, c’est les gens que tu veux renverser.

- Que… que…QUOI?! Parce que tu crois que je fais exprès de bousculer et renverser ce qu’il y a sur mon passage.

- Hum… je dirais plutôt que tu en profites.

- Et si on en revenait à Jack ? C’est son anniversaire qu’on fête là. Intervint Neville.

Le nommé remercia son ami d’un geste de la tête, avant que tous présents se tournèrent vers lui pour la « corruption de cadeau », comme avait dit Dora.

Alors que les inviteurs et les autres invités festoyaient à l’extérieur en l’honneur de Harry -bon sang, qu’est-ce qu’ils étaient bruyants !-, Jack profitait du calme de la maison pour ouvrir ses cadeaux en bonne compagnie. Il découvrit alors le cadeau de la métamorphage qui avait fait tant sourire son ami: c’était une figurine du poursuiveur Illiam Bertram des Pies de Montrose , son équipe préférée, et de loin la meilleure, selon lui. Bertram qui était le poursuiveur le plus doué de sa génération frimait sur son socle avec son balai et un souafle. Et la figurine n’avait aucune égratignure de son ancienne blessure. Touché d’avoir enfin une représentation de Bertram, Jack se leva d’un bond et enlaça Dora. Celle-ci faillit tomber sous le poids mais se retint de justesse, et enlaça à son tour le garçon. Cette présence féminine presque maternelle lui fit un bien fou.

- Merci, Nymphadora.

- Ne m’appelles pas comme ça, gamin! Rugit la jeune femme alors que ses cheveux et sa peau devenaient rouge vif de colère.

- Allez, ouvre tes autres cadeaux! Pressa Remus.

- Oui, c’est bon, c’est bon.

Jack empoigna alors le cadeau de Neville et Augusta, un livre sans doute. Il déchira l’emballage et ne fut pas surpris de voir qu’il s’agissait bien d’un livre: Des plantes et des potions. Il se souvint alors d’une petite discussion qu’il avait eu avec Neville après avoir lu leurs lettres d’inscription, autour des différentes matières enseignées à Poudlard et avait chacun dit la matière qui l’attirait le plus: la botanique pour Neville et les potions pour Jack. Le choix du livre combinait très bien leurs préférences. Et c’était sûr que chaque fois qu’il lirait ce livre, Jack pensera à Neville ! Des friandises accompagnaient le livre, toujours de l’attention de Neville et sa grand-mère. Enfin, vint le cadeau de Remus. Jack fut émerveillé de découvrir un nécessaire pour entretenir une baguette magique.

- Merci oncle Remus! Mais tu sais, je n’ai pas encore acheté ma baguette.

- Oui, je sais. Et d’ailleurs, je te propose de t’accompagner acheter tes affaires pour Poudlard dans la semaine, ainsi que ta baguette. Tu acceptes?

- Bien sûr que j’accepte! Tu pensais que j’allais dire non? Par contre, faut demander la permission à…

- Ne t’inquiète pas, je m’en occupe. Ajouta Remus avec un sourire confiant à son filleul.
Celui-ci se tourna vers les Londubat.

- Augusta, est-ce que Neville pourra venir avec nous?

- Oui, bien sûr. Cependant, il ne sera pas nécessaire d’aller acheter une baguette. Neville hérite de celle de son père.

Jack vit alors un triste air apparaître sur le visage de son ami qui tenta de le rassurer avec un maigre sourire. Il se doutait bien que son ami aurait voulu avoir sa propre baguette, et non, celle de son père, bien qu’il le respectât énormément.

Le reste de la journée se passa tranquillement pour Jack, autour d’un gâteau ramené par Remus -ils avaient osé l’oublier lors de la découverte des cadeaux!- discutant tour à tour avec Neville, Augusta, Remus et Dora. Celle-ci leur apprit qu’elle avait été acceptée pour sa formation d’auror, qui débutait dès septembre et qu’elle en avait hâte.

-suite-
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Aurore Noire [en cours] Empty
MessageSujet: Re: Aurore Noire [en cours]   Aurore Noire [en cours] EmptySam 6 Sep - 18:54

Suite du chapitre 2


Quelques jours avaient passés, depuis son anniversaire. Jack s’occupait comme il le pouvait en attendant Remus et Neville pour aller au Chemin de Traverse. Le matin, en se levant, il était prêt à commencer une bonne journée avec son parrain et son meilleur ami, mais quand il apprit que ses parents et son héros de frère allaient également là-bas en même temps qu’eux, il se rembrunit. Il n’avait qu’une envie : prévenir Remus d’y aller un autre jour, mais ce serait fléchir devant les allures et caprices de son cher frère. Il n’allait pas lui faire ce plaisir. Il n’allait pas lui céder. Il allait y aller, essayant de ne pas vomir d’avance.

Jack s’imaginait déjà son frère se pavaner avec son père sur le Chemin, affichant qu’il entrait à Poudlard. Il devait déjà vouloir agrandir sa cour d’admirateurs avant d’y entrer. Ridicule. Et dire que sa mère les suivait, ça l’exaspérait. Elle lui avait toujours donné l’impression d’être une femme intelligente, mais le plus temps passait, plus cette idée lui paraissait infondée.

Heureusement que ses parents et son frère étaient déjà partis depuis un moment. Mais Jack s’impatientait de ne pas voir Remus et Neville passer le chercher. Pourtant, il imaginait bien Augusta Londubat dire toutes les précautions à Remus comme s’il ne savait pas s’occuper de Neville. Le lycanthrope en avait déjà eu l’occasion à plusieurs reprises dans le passé. Mais Augusta Londubat avait toujours un peu de mal à laisser Neville aller dans un lieu public sans elle. Le jeune Potter se disait qu’elle aurait du mal avec Neville à Poudlard, loin d’elle pendant au moins quatre mois.

Finalement, Jack vit Remus et Neville arriver par la cheminée.
- Ah ! Vous voilà, enfin !
- Excuse-nous Jack, mais on ne retrouvait pas Trevor.
- Et tante Enid n’arrêtait pas de se disputer avec oncle Algie, répétant que ça n’avait jamais été une bonne idée de m’offrir un crapaud.
- Bon allez, les garçons, on y va ? Pressa Remus. Je crois qu’on t’a assez fait attendre, Jack.


Les deux garçons approuvèrent, et ils se retrouvèrent tous sur le Chemin de Traverse via le réseau de Cheminées. En ce début d’août, il n’y avait pas encore beaucoup de monde, et le trio pourrait mieux profiter de se balader. Et le reste de la famille Potter ne s’était pas encore montrée.

-Bon, alors, on va où en premier ? Demanda Jack.

-Peut-être chercher ta baguette, tu dois être pressé de l’avoir et de savoir comment elle sera. Proposa Neville.

-Oui, c’est vrai, mais tu vas t’ennuyer là-bas ! T’en as déjà une !

-Oh mais je veux y aller, comme ça je connaitrais au moins le magasin.

-Alors, c’est décidé, on va là-bas ! Enchaîna Remus avec entrain, et poussa légèrement les deux garçons pour qu’ils avancent.

-Et au fait, la baguette de ton père est en quoi ? Questionna Jack, curieux.

-En vigne avec un nerf de dragon.

Alors qu’ils entraient dans le petit et étroit magasin, ils entendirent une vieille voix répéter « Alors ça, c’est vraiment étrange… Vraiment très étrange ! ».
- Qu’est-ce qui est étrange, Mr Ollivander ?

Oh non ! Jack soupira, en voyant ses parents et son frère devant lui.

-Et bien, vous devez savoir que je me souviens de chaque sorcier à lequel j’ai vendu une baguette… Et le plus étrange, c’est que j’ai vendu la baguette jumelle de celle-ci au responsable de cette cicatrice.

-C'est-à-dire que si Voldemort ne lui avait pas laissé cette cicatrice, la baguette ne l’aurait peut-être pas choisi ?

Tout le monde se retourna vers Jack, même Ollivander qui hocha la tête.

-Oui, c’est vrai, jeune homme. Si Mr Harry Potter n’avait été la victime de Vous-savez-qui, peut-être qu’une autre baguette l’aurait choisi.

-Une autre baguette plus banale, peut-être. Supposa Jack.

-Oui, c’est possible, jeune homme.

-Cessez d’approuver tout ce qu’il dit, Mr Ollivander, il essaye juste de faire son intéressant. Grogna James.

-Oh vraiment ? Vous vous connaissez ? Demanda Ollivander, visiblement curieux de savoir qui était le jeune garçon.

-Se connaître est un grand mot… Rétorqua Jack. Je suis le frère jumeau de Harry Potter, Mr. Ollivander.

-Oh vraiment ? Vous ne vous ressemblez pas du tout.

-Sans blague. Pensa méchamment Jack, lui envoyant un regard noir.

-Venez, venez, approchez. Vous êtes venus pour votre baguette, après tout.

-Je suis curieux de savoir quel genre de baguette banale te choisira. Dit violemment Harry.

Jack s’approcha du vieil homme, tandis que Remus et Neville avançaient doucement. Ils s’étaient fais petits durant l’altercation entre les Potter. Mr Olivander s’approcha du cadet Potter avec un mètre.

-De quelle main tenez-vous la baguette ? Demanda-t-il en faisant les mesures.

-Je suis ambidextre.

-Tss. Siffla Harry de manière assez indiscrète.

-Pas de préférence ? Demanda toujours le vieil homme.

-Non.

-Bien. Voyons voir ce qui pourrait vous convenir. Tenez, essayez celle-ci : bois de hêtre avec du ventricule de dragon, de 22,5 cm. Très flexible, agréable à tenir en main.

Jack prit la baguette et l’agita un peu. Rien. Mr Ollivander la lui arracha des mains, et lui en remit une autre, puis une autre, et une autre, et encore d’autres. Jack commençait à se lasser. Il ne savait pas depuis combien de temps il essayait des baguettes, mais cela faisait long. Les Potter s’impatientaient, ainsi que Remus et Neville -qui s’ennuyait. Et des clients entraient dans le magasin, formant déjà une file –et s’extasiant aussi de voir le Survivant « Wahou ! Il est plus beau que ce que je pensais ! ».

-Vous êtes un client difficile comme votre frère, Mr Potter. Avoua Ollivander.

Jack fut furieux à cet instant envers le vieil homme. Comment pouvait-on le comparer à son frère ! Ils ne se ressemblaient aucunement. Il n’était pas son frère, et ça, -presque- tout le monde, ici, le savait. Ses parents, les premiers, à le rabaisser pour valoriser les incroyables et magnifiques qualités du survivant. Rancunier, il prit la baguette que lui tendait son interlocuteur, les yeux sombres brillants d’excitation. Aussitôt en main, un frisson parcourut l’échine du jeune garçon et une gerbe d’étincelles violette et argent jaillit de l’extrémité de la baguette.

-Alors quel genre de baguette banale s’agit-il ? Questionna James, mécontent.

-Elle est en bois de sureau et contient une plume de Phénix, 30,5 cm. Très flexible.

-Du même Phénix que la mienne, Mr Ollivander ? La voix de Harry semblait craintive.

-Non, non. Vous savez, bien qu’il s’agit d’une créature magique rare, il n’existe pas qu’un seul Phénix sur Terre, mais plusieurs…

L’attitude du vieil homme était devenue bien sibylline, et Jack se dit qu’il saurait un jour pourquoi Mr Ollivander employait une telle attitude.

-Allons au magasin de Quidditch, maintenant. Ordonna Harry, entraînant ses parents derrière lui.

Et le cadet Potter fut déçu de voir que ceux-ci partaient sans lui adresser un moindre regard. Puis Jack paya le vieil homme, et laissa de la place aux autres clients.

-Elle est sympa ta baguette, Jack. Lança gaiement Neville, une fois sortie du magasin.

-Ah, tu trouves ? Je vois pas que ce qu’elle a d’exceptionnel. D’ailleurs, j’ai trouvé Ollivander assez étrange.

- Tu ne devrais pas t’inquiéter. Mr Ollivander avait un visage émerveillé quand la baguette t’a choisi. A la tête de tes parents, il ne s’était pas montré aussi admiratif avec Harry. Lui apprit Remus.

A l’énoncé de cette nouvelle, Jack sourit. Il appréciait toujours quand ses parents et son frère étaient remis à leurs places, malgré lui.
Ce fut avec soulagement et tranquillité que les deux garçons et le loup-garou continuèrent leurs courses sur le Chemin, ne croisant plus une fois les célébrités Potter –bien qu’ils entendirent des gens admiratifs qui les avaient rencontrés « Oh Merlin, le Survivant m’a salué ! ».

Chez lui, Jack quitta péniblement son meilleur ami et son parrain, ne voulant rester chez lui le reste des vacances. Pourtant, il du se faire à l’idée puisqu’il passa son temps –entre deux visites de Remus- dans sa chambre à lire tous les livres requis pour cette année à Poudlard, pendant que son frère passait son temps à crâner sur son balai devant Weasley, Black & cie…Jack la sentait bien cette année, heureusement qu’il y aura au moins Neville à ses côtés.
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