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| I dream about this evening, and I want to danse alone again... [pv Jarod] | |
| | Auteur | Message |
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Anya Dellarosa Membre du staff conservateur
N o m b r e D e M e s s a g e s : 132 Â g e : 33 D a t e D ' i n s c r i p t i o n : 09/02/2008
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| Sujet: I dream about this evening, and I want to danse alone again... [pv Jarod] Dim 28 Juin - 20:52 | |
| Lorsque je me réveillais de cette fabuleuse soirée que nous avions passé, il était toujours là, à mes côtés. Il était réveillé lorsque je levais les yeux vers lui, et je ne pus m'empêcher de lui sourire et de l'embrasser délicatement. Pour une fois, depuis longtemps, j'avais dormi d'un sommeil sans cauchemars, tranquille et sans coupures intempestives. J'étais donc d'excellente humeur, un peu planante mais aucun cerne ne soulignait mon regard. Cependant, rapidement après, Jarod dut partir suite à un appel apparemment, et nous nous fîmes la promesse de nous revoir le soir même. Apparemment, le rebelle avait une idée derrière la tête, puisqu'il me demanda de l'attendre chez moi cette fois-ci. J'acceptais bien évidemment, et il partit donc, me laissant seule avec ces souvenirs de la soirée.
Cinq minutes n'étaient pas passées que déjà, il me manquait horriblement. Pour éviter l'accablement qui n'allait pas tarder à arriver, je décidais donc de faire un tour au bureau de Jude, déjà pour lui parler de l'intrusion que j'avais subi, et aussi pour m'excuser de ne pas être revenue le soir. Cependant, dès mon arrivée, je ne réussis pas à la voir de suite : apparemment, le bureau avait été forcé par les fameux individus pro-phénixiens. Un sourire goguenard s'étala quelques instants sur mon visage en pensant à l'avenir de ces intrus, qui allait certainement se faire démonter par la justice magique.
Voyant soudain Jude qui en avait fini avec la police magique chargée de l'enquête, j'allais la voir. Lui faisant donc mes excuses, j'eus le droit à quelques plaisanteries sur ce qui avait pu me retenir, mais je ne dis rien de la vérité, gardant seulement un léger sourire mystérieux. Après tout, elle le découvrirait bien un jour, n'est-ce pas ? Pas besoin de tout lui dire immédiatement, même si c'était mon amie.
C'est ainsi que je passais le restant de ma journée à débattre avec elle et d'autres conseillers politiques sur des sujets divers, aussi inintéressants les uns que les autres, comme toujours en politique. A vrai dire, mon rôle chez les mangemorts me manquait presque à ces moments-là... Toujours est-il qu'à la fin de la journée, je transplanais rapidement chez moi pour me préparer à cette deuxième soirée.
Je savais déjà comment j'allais m'habiller pour cette soirée. J'avais dans mon armoire une robe blanche qui m'arrivait au-dessus des genoux, dos nu mais qui se refermait avec un lacet dans le dos. L'enfilant rapidement, je me refis une coiffure en chignon un peu ébouriffé comme j'aimais de temps à autre et passa ensuite une fine veste blanche, la même que celle d'hier. J'ignorais si l'attente allait être longue, et je n'avais pas envie de l'accueillir en éternuant, cela gâcherait un peu tout cela, non ?
Alors que j'étais enfin prête et que le soleil commençait à se coucher, j'allais attendre sur le perron, m'asseyant sur les marches pour regarder le ciel. Pourquoi le ciel ? Simplement à la base parce que j'aimais le coucher de soleil. Mais, si je n'avais pas fait cela, je n'aurais pas pu voir cette ombre dans le ciel, qui s'agrandissait au fur et à mesure qu'elle semblait s'approcher de la maison. Qu'était-ce donc ? | |
| | | Jarod Goldsmith Membre du staff progressiste
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| Sujet: Re: I dream about this evening, and I want to danse alone again... [pv Jarod] Dim 28 Juin - 22:17 | |
| Jarod était d'excellente humeur lorsqu'il s'était rendu à Gringotts ce matin. C'était peut-être la première fois en sept ans qu'il passait une nuit complète, sans se réveiller en plein milieu de la nuit sous l'effet d'un horrible cauchemar ou bien nauséeux à cause d'une potion de sommeil qu'il aurait dû prendre pour arriver enfin à dormir.
Non, ce matin, tout avait été différent. Non seulement il avait passé une superbe nuit mais il s'était en plus réveillé avec une femme magnifique dans ses bras. Qu'est-ce qu'un homme pouvait rêver de mieux ? S'interrogea-t-il en parcourant les innombrables couloirs de la banque gobeline avant de finalement atteindre le bureau de Ragnok, saluant quelques employés au passage.
L'éminent gobelin l'avait appelé pour discuter des détails d'une nouvelle loi qu'il désirait être agrée par le Magenmagot, en faveur des droits de son peuple. L'homme d'affaires avait bien évidement accepté, tout en négociant quelques services et des parts dans d'importants commerces financés par les gobelins sur le Chemin de Traverse.
Lorsque ce fut fait, il passa rapidement au Ministère, saluant rapidement Bryan avant de s'arrêter par le bureau de Thomas. En effet, il tenait à appuyer la procédure visant à traduire en justice les fanatiques de l'Ordre qui avaient pénétré par effraction chez Anna, ainsi qu'à les faire bénéficier d'une couverture médiatique qui révélerait l'Ordre du Phénix sous le jour d'une organisation semblable à un dogme extrémiste, où ses membres vénéreraient Potter tel Merlin lui-même, et iraient jusqu'à outrepasser sans remords d'importantes lois du monde sorcier.
Bien sûr, il eut droit aux remarques légèrement gênantes de son vieil ami au sujet de sa petite "soirée en amoureux", puisque les souvenirs des mangemorts lui avaient révélé qu'Anna et lui se trouvaient seuls dans la maison ce soir-là, et semblaient plutôt proches...
Toutefois, Thomas ne lui fit aucune allusion à Anya en elle-même, ni à son implication dans le mouvement conservateur. Après tout, ils étaient amis depuis suffisamment longtemps pour voir au-delà des questions "d'allégeance" et Jarod savait qu'Anderson garderait le silence sur sa relation avec "Anya Dellarosa" jusqu'à ce qu'ils ne décident eux-mêmes de la rendre publique. Il avait toutefois laissé entendre que cette information pourrait éventuellement être évoquée lors du procès des agresseurs et qu'il ne pourrait malheureusement rien faire contre ça.
Le soleil était déjà bas dans le ciel lorsque Jarod arriva au Manoir Goldsmith, et il décida de prendre une douche et de se changer rapidement avant d'aller chercher Anna. Revêtant l'un de ces élégants costumes qui avaient fini par devenir sa marque de fabrique, le jeune homme se hâta vers les écuries et sollicita l'aide de Tobby avant de s'envoler vers sa destination.
C'est ainsi qu'un peu moins d'une heure après son départ, alors que le soleil devenait rouge à l'horizon qu'un magnifique carrosse, tirée par deux Sombrals, apparut dans le ciel surplombant la demeure d'Anna, avant de se poser dans le jardin, à seulement quelques mètres du perron. Elle était ornée sur chacune de ses portières par un blason représentant un faucon.
Tobby alla ouvrit la porte et Jarod en sortit, un sourire flottant sur ses lèvres, avant qu'il ne se dirige vers Anna. Prenant un instant pour la dévorer des yeux, il put admirer la robe blanche qu'elle portait, et qui lui allait remarquablement bien. C'était peut-être un simple effet d'optique mais elle lui paraissait encore plus belle et plus désirable que la veille.
Prenant délicatement sa main dans la sienne avant de la porter à ses lèvres, il lui fit une courte révérence avant de lui déclarer d'une voix malicieuse.
- Le carrosse de madame est avancé.
Souriant devant l'expression stupéfaite de sa compagne, le jeune homme monta à sa suite dans le carrosse et choisit de s'asseoir à côté d'elle. Entrelaçant presque par instinct ses doigts dans les siens, il déposa un tendre baiser sur ses lèvres avant de prendre la parole.
- Je me suis dit que ce moyen de transport était plus approprié que de simplement te faire transplaner ou utiliser un portoloin... j'espère juste que tu n'as pas le mal de l'air. Termina Jarod d'un ton rieur.
A peine eut-il fini sa phrase que le carrosse quitta le sol. S'élevant dans les airs à une vitesse de croisière des plus agréables, ils ne tardèrent pas à arriver si haut que les maisons semblaient à présent avoir la taille de dés à coudre.
Bien que la carrosse soit chauffée, il préféra passer un bras autour des épaules d'Anna avant de l'attirer doucement contre lui, pour s'assurer qu'elle n'ait pas froid. Et si la jeune femme trembla sous ses bras, ce fut seulement pendant les brefs instants où ses lèvres effleurèrent la peau dénudée de son cou.
- J'imagine que tu te demandes où nous allons, n'est-ce pas ? Et bien... je dirais qu'il ne s'agit ni d'un hôtel, ni d'un restaurant et pourtant, il est équipé pour remplir ces deux fonctions sans trop de problèmes. C'est un lieu connu de peu de sorciers, peut-être une dizaine voire une quinzaine au grand maximum... Tiens, nous entrons dans la propriété !
Et la propriété en question n'était pas des plus petites. Couvrant plusieurs centaines voire peut-être des milliers d'hectares, recouvertes tantôt de petits bois et par autres endroits de jardins aux fleurs multicolores, il leur fallut encore quelques instants avant d'apercevoir leur destination : le manoir.
Et là encore, il ne s'agissait pas tout à fait du plus modeste. N'ayant pas grand chose à envier à Poudlard, que ce soit par ses dimensions ou par son architecture, l'immense manoir qui se dressait sous leurs yeux et grandissait à vue d'oeil alors qu'ils atterrissaient dans les jardins, aurait sans doute pu accueillir un roi et l'intégralité de sa cour sans le moindre inconvénient.
Lorsqu'ils se furent posés en douceur sur la pelouse, le petit elfe de maison qui conduisait le carrosse, vêtu d'un élégant uniforme portant le blason du faucon vint leur ouvrir la porte. Le gentleman descendit en premier avant d'aider sa compagne.
- Bienvenue au Manoir Goldsmith, ma demeure et d'ordinaire... ma forteresse de solitude. Déclara simplement l'homme d'affaires alors qu'il conduisait la jeune femme vers la porte d'entrée.
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| | | Anya Dellarosa Membre du staff conservateur
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| Sujet: Re: I dream about this evening, and I want to danse alone again... [pv Jarod] Lun 29 Juin - 0:02 | |
| En fait, ce qui n'était au début qu'une tache foncée dans le ciel était un carrosse tiré par deux Sombrals. Imaginez donc ma surprise lorsque ce transport magique atterrit justement dans mon jardin ! Pensant au début qu'il s'agissait d'une erreur, j'allais le signaler au conducteur mais lorsque je vis le blason représentant un faucon sur la portière, je compris qu'il ne s'agissait pas du tout d'une erreur, et eut un regard surpris. Lorsque Jarod descendit ensuite du carrosse par la porte ouverte par un elfe de maison, je me pus m'empêcher de sourire en réponse au sien, toujours aussi surprise mais heureuse. M'étant levée sans m'en rendre compte, je le laissais ensuite prendre délicatement ma main pour un baise-main suivi d'une révérence qui me fit presque croire que j'étais une de ces princesses de contes de fées, reines d'un instant magique et pourtant précieux dans une vie.
- Le carrosse de madame est avancé.
Le ton malicieux de sa réplique me fit sourire puis rire doucement alors que je m'avançais vers lui pour lui soutirer un baiser sur les lèvres. Oh, elles m'avaient tellement manqué que, même si cela était peut-être une illusion, elles me semblaient encore plus désirables que la veille.
Je doute mériter un tel honneur monsieur Goldsmith... Mais permettez-moi d'en être terriblement charmée.
Un sourire amusé aux lèvres, je le laissais me guider dans le carrosse. Observant l'intérieur magnifique et qui respirait la richesse de son possesseur, je ne sentis même pas Jarod s'asseoir près de moi, et ne le vis que lorsqu'il mêla ses doigts aux miens. Le laissant m'embrasser délicatement, je l'écoutais ensuite.
- Je me suis dit que ce moyen de transport était plus approprié que de simplement te faire transplaner ou utiliser un portoloin... j'espère juste que tu n'as pas le mal de l'air.
Son ton rieur me donnait envie de rire également, ce que je vis en le fixant. Lorsque je tournais la tête vers l'extérieur, je compris ce qu'il voulait dire : alors que j'avais l'impression que je venais d'entrer dans ce luxueux transport, les maisons étaient déjà aussi petites que des fourmis. Cependant, cela ne me gênait pas plus que cela : j'aimais un minimum le Quidditch, ayant même joué en remplaçante durant mes années à Poudlard comme poursuiveuse, et n'avais donc aucune peur du vide.
Je n'ai aucune peur du vide, rassure-toi. Au contraire, je trouve même celui-ci grisant. Mais même si j'avais eu peur, il me suffit de te fixer droit dans les yeux pour ne plus avoir peur...
Me laissant délicatement enlacer, je glissais avec plaisir contre lui, profitant de la chaleur qu'il dégageait, même si je n'avais pas froid, au contraire. J'aimais simplement sentir qu'il était là, près de moi, et que nous allions passer une excellente soirée, sans nul doute.Alors que j'avais fermé les yeux, il me prit par surprise en m'embrassant délicatement dans le cou, me faisant gémir de bien-être, alors que je me laissais faire, me bougeant qu'au gré de ses embrassades qui m'étaient plus qu'agréables. J'en tremblais de plaisir, inconsciemment. Profitant ensuite d'un repos de ses lèvres sur ma peau, je me redressais légèrement, m'amusant également à l'embrasser.
- J'imagine que tu te demandes où nous allons, n'est-ce pas ? Et bien... je dirais qu'il ne s'agit ni d'un hôtel, ni d'un restaurant et pourtant, il est équipé pour remplir ces deux fonctions sans trop de problèmes. C'est un lieu connu de peu de sorciers, peut-être une dizaine voire une quinzaine au grand maximum... Tiens, nous entrons dans la propriété !
Rien que par la description qu'il m'en avait faite, je savais qu'il s'agissait sûrement d'un endroit exceptionnel. Si aussi peu de personnes s'y étaient trouvés, et qu'il s'agissait d'une propriété, je pouvais avoir une idée du lieu, même si cela ne restait qu'une supposition parmi tant d'autres. Alors que j'avais eu à la base l'intention de ne pas regarder le lieu avant d'arriver, je ne pus résister et jetais un oeil par la fenêtre, en restant bouchée bée. En effet, ce que je voyais était tout simplement prestigieux. Tout d'abord, ce furent des jardins à perte de vue, formés soit de pelouse avec de magnifiques fleurs multicolores, soit de petits bois qui devaient regorger de vie. Ensuite... Ce fut la demeure en elle-même et là... Je ne pus m'empêcher d'écarquiller les yeux : jamais, même avec les réceptions auxquelles j'avais assisté grâce à mes parents et de par mon rang actuel dans la société, je n'aurais imaginé une tel manoir. Il pouvait largement rivaliser avec Poudlard par la taille, ce qui était déjà prodigieux, mais rien que sa beauté extérieure le faisait devenir le plus beau château que je n'avais jamais vu de ma vie. Ne réagissant même pas lorsque le carrosse atterrit, je sursautais lorsque je vis la porte s'ouvrir sur l'elfe de maison. Alors que Jarod descendait en premier du transport, je me laissais guider vers le rebelle vers la porte d'entrée de l'immense demeure.
- Bienvenue au Manoir Goldsmith, ma demeure et d'ordinaire... ma forteresse de solitude.
C'est...
Les mots me manquaient pour exprimer ce que je pouvais ressentir à cette vue. Je restais plantée là, face à l'entrée, regardant tout avec des yeux d'enfant. Tout était tellement immense que j'avais l'impression d'être redevenue toute petite, insignifiante dans ce monde.
C'est tellement immense, et magnifique, et... Comment as-tu pu avoir une telle demeure ? Je n'en avais jamais vu de pareil...
Aussitôt ma question posée, je l'embrassais rapidement mais passionnément, ne lui laissant pas le temps de parler que je repris la parole.
Excuse-moi, c'est une question stupide et indiscrète. Mais je dois t'avouer que j'ai hâte de découvrir quels secrets peut cacher une telle demeure... | |
| | | Jarod Goldsmith Membre du staff progressiste
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| Sujet: Re: I dream about this evening, and I want to danse alone again... [pv Jarod] Sam 11 Juil - 0:23 | |
| - C'est... C'est tellement immense, et magnifique, et... Comment as-tu pu avoir une telle demeure ? Je n'en avais jamais vu de pareil...
Jarod ne répondit pas tout de suite, se contentant d'esquisser un léger sourire alors qu'il contemplait la lueur d'émerveillement qui égayait les yeux d'Anna. A peine eut-elle posé cette question qu'elle se tourna vers lui et l'embrassa, aussi brièvement que passionnément, avant de reprendre la parole, d'une voix joviale.
- Excuse-moi, c'est une question stupide et indiscrète. Mais je dois t'avouer que j'ai hâte de découvrir quels secrets peut cacher une telle demeure...
L'homme d'affaires se contenta d'élargir le sourire qui illuminait son visage avant de lui tendre son bras, en bon gentleman qu'il était.
- Disons que je l'ai rachetée alors qu'elle était à l'abandon, la famille de sang-pur qui la possédait s'étant éteinte sans laisser d'héritiers. Puis, j'ai acheté les terrains alentours et je l'ai refaçonnée selon mes goûts. Je n'ai jamais été très à l'aise dans les lieux étroits alors quand je suis arrivé en Angleterre, je me suis immédiatement mis en quête d'un lieu ouvert et un peu isolé, alors... voilà! Je suis content qu'elle te plaise, en tout cas.
Une fois qu'ils eurent monté les quelques marches qui les séparaient encore de la porte d'entrée. Et quelle porte! Haute d'au moins trois ou quatre mètres, à double battants, qui s'ouvrit d'elle-même lorsqu'ils arrivèrent à son niveau, révélant l'intérieur du hall. Là encore, les dimensions titanesques du hall auraient pu donner le vertige à quiconque n'aurait pas été habitué aux grandes pièces.
Le plafond avait la forme d'une voûte à six branches, au sein de laquelle étaient peintes différentes fresques. Les fresques en question étaient magnifiquement représentées, et pouvaient presque être comparées à celles qui ornaient les plus belles cathédrales moldues. Cependant, les personnages qui y étaient représentés n'étaient pas des pourvus d'ailes, mais possédaient à la place des épées et de longs bâtons de bois avec lesquels ils semblaient se combattre.
Les murs les entourant étaient d'une blancheur immaculée et les seuls autres détails ornementaux étaient peut-être les bustes et statues qui se trouvaient de part et d'autres, représentant aussi bien des sorciers modernes que des figures antiques, mais tous reflétant un style semblable à celui de la Grèce ancienne.
Face à eux se trouvaient deux escaliers de marbre, symétriques l'un par rapport à l'autre, et légèrement courbés. Il y avait également plusieurs couloirs qui partaient dans différentes directions, six exactement, alignés qu'ils étaient sur les branches de la voûte.
Esquissant un nouveau sourire face à l'air absolument stupéfait de sa compagnie, le rebelle claqua des doigts d'un air serein. Une elfe de maison apparût immédiatement devant eux, vêtu du même uniforme aux armoiries du faucon que portait celui qui conduisait le carrosse.
- Bonsoir, maître Jarod. Voulez-vous que Winry prenne le manteau de madame... Hiii!!
L'elfe de maison poussa un petit cri aigu, les yeux exorbités alors qu'elle venait de poser son regard sur Anna. La peur était clairement lisible dans ses yeux globuleux et à en croire sa respiration saccadée.
- M... maître Jarod... c'est... c'est la... la veuve... - Je sais qui elle est, Winry mais ce soir, Anna est mon invitée et devra être traitée avec tous les égards qui lui sont dus.
L'elfe acquiesça faiblement de la tête mais alors qu'elle tournait une fois de plus les yeux vers elle, Winry ne put s'empêcher de tressaillir à nouveau avant de disparaître dans un "pop" sonore.
- Désolé, Anna. Je crains que mes elfes n'aient gardé quelques hmm... appréhensions à l'égard des mangemorts, majoritairement à cause de leur passé. La plupart appartenaient à de vieilles familles de sang-pur avant que je ne les libère. - En effet, veuillez excuser Winry, elle est encore jeune et les cicatrices laissées par l'ignoble sang-pur qui fut son ancien maître sont encore vives dans son esprit, plus encore que dans sa chair.
Celui qui venait de prononcer ces paroles ne tarda pas à sortir de l'ombre. Egalement vêtu d'un uniforme similaire à celui des autres elfes, il portait à son cou un petit médaillon en argent aux armoiries du Faucon. Paraissant un peu plus âgé que Winry, même s'il était difficile de donner un âge aux elfes, il fixa Anna du regard sans la moindre hésitation, ni la moindre peur.
Ou plus exactement, il sembla la passer aux rayons X, la dévisageant de la tête aux pieds avant de se tourner vers Jarod. D'une certaine manière, il semblait irradier d'une aura de calme et de puissance assez inhabituels pour un elfe de maison.
- Quincy ne pensait plus pouvoir être surpris par maître Jarod, mais celui-ci se montre véritablement imprévisible. Jamais Quincy n'aurait pu imaginer il y a cinq ans que le noble héritier du Faucon puisse aimer la Maîtresse des mangemorts... mais les temps changent. Finit par déclamer l'elfe, dans un soupir de résignation.
Jarod passa une main dans ses cheveux d'un air gêné, peinant à cacher le rougissement qui lui montait aux joues.
- Anna, je te présente Quincy, mon ami, mais aussi l'intendant du manoir, et le dirigeant des elfes de maison qui ont choisi de se mettre à mon service.
- La famille de Quincy sert la noble lignée du Faucon depuis des générations. Celui-ci a beau être le dernier et le plus puissant descendant, encore beaucoup à apprendre, il lui reste. S'exclama l'elfe, esquissant ce qui pouvait s'apparenter à un sourire ironique.
Jarod ne put s'empêcher de soupirer devant les boutades de Quincy. De tous les elfes de maison qui vivaient au château, il était l'un des seuls qu'il connaissait depuis toujours, et une relation amicale s'était nouée entre eux, l'elfe prenant même rôle d'une vraie "mère poule" à son égard.
L'elfe se tourna encore une fois vers Anna, son expression parfaitement neutre alors qu'il prenait la parole sur le ton de la discussion.
- Quincy va prévenir les autres elfes de votre venue mais ne vous offusquez pas si certains semblent méfiants. Tous ou presque n'éprouvent que du mépris pour les mangemorts, et ont combattu librement aux côtés de Maître Jarod à l'époque où celui-ci incarnait encore le Tourmenteur. Beaucoup ont fait verser le sang des serviteurs de l'Héritier de Serpentard par torrents à l'époque...
L'elfe avait fini ces derniers mots avec une pointe de nostalgie avant de simplement tourner les talons, repartant par là d'où il était venu tout en prenant une dernière fois la parole.
- La salle de dîner est prête à vous recevoir quand vous le désirerez. Veuillez prendre soin de Maître Jarod, Dame Valingaï.
Et sur ces mots, l'elfe se fondit dans les ténèbres, laissant Jarod et Anna seuls au milieu de l'immense hall. L'homme d'affaires laissa échapper un profond soupir de soulagement avant de tourner vers sa compagne.
- Bon, il l'a plutôt bien pris. Quincy n'en a pas l'air comme ça mais la première et unique fois où j'ai amené une mangemort en tant qu'invitée, il l'a envoyée voltiger à travers la pièce comme un fétu de paille. Il a toujours été très protecteur à mon égard, et même si ça peut te sembler bizarre, il est mon premier ami.
Jarod ne voulait pas imposer ses opinions, ni même quoi que ce soit à Anna, il essayait juste de lui expliquer les relations qu'il entretenait avec ces elfes, et son amitié sincère pour cet elfe-là en particulier. Il ne désirait pas garder de secret envers elle, et c'était peut-être la première étape vers une confiance plus étendue encore.
Passant une main sur la joue de la jeune femme, il finit par plonger son regard dans le sien, esquissant un de ses irrésistibles sourires malicieux.
- Est-ce que milady serait tentée par une visite des lieux ? | |
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| Sujet: Re: I dream about this evening, and I want to danse alone again... [pv Jarod] Sam 11 Juil - 19:40 | |
| Rien que mon émerveillement semblait lui faire plaisir, et je ne pouvais m'empêcher de l'être. Tout était tellement grand, immense même ! Le voir sourire me faisait également énormément de bien, ce qui expliquait ce baiser fugace mais montrant ma grande passion envers lui. J'avais l'impression d'être l'une de ces princesses de contes de fées, et cela me donnait presque envie de tourner sur moi-même, faire voler ma robe autour de moi et de danser. J'étais habillée pour, d'un sens, et je savais qu'il était excellent danseur... Mais ce n'est pas pour autant que j'allais ainsi me laisser aller pour paraître ridicule. Jarod passait pour un roi dans cette demeure, et je me devais de faire la reine, rien que pour lui. Je saisis donc son bras, avançant avec lui sur les marches du perron pendant qu'il répondait à ma question.
- Disons que je l'ai rachetée alors qu'elle était à l'abandon, la famille de sang-pur qui la possédait s'étant éteinte sans laisser d'héritiers. Puis, j'ai acheté les terrains alentours et je l'ai refaçonnée selon mes goûts. Je n'ai jamais été très à l'aise dans les lieux étroits alors quand je suis arrivé en Angleterre, je me suis immédiatement mis en quête d'un lieu ouvert et un peu isolé, alors... voilà! Je suis content qu'elle te plaise, en tout cas.
Cela aurait été du gâchis de la laisser entre de mauvaises mains, tu as bien fait.
Je ne connaissais absolument pas de familles de sang-pur possédant une demeure en ces lieux, mais je ne pouvais prétendre connaître tout le monde de toute façon. Et puis... Les "familles de sang-pur" poussent comme des champignons en temps de crise alors... De toute façon, cette famille n'existait plus, donc je m'y intéressais autant qu'à mon premier doudou torturé, c'est pour dire. Tout en réfléchissant, j'observais cette fabuleuse porte d'entrée qui était à elle seule le symbole de la maison : immensité et beauté côte à côte. D'ailleurs, elle s'ouvrit assez rapidement à notre arrivée, et la vue que cela m'apporta me laissa pantoise, m'immobilisant à l'entrée, bouche ouverte.
Je n'arrivais même pas à croire ce que je voyais. Tout était tellement luxueux que jamais je n'aurais imaginé ceci possible. Oh, bien sûr, j'avais vu des lieux richement décorés mais là... c'était tout autre chose. C'était proportionné certes, mais tellement hors norme pour une demeure que j'avais l'impression de rêver. Voir en effet une voûte titanesque pourvues de telles fresques n'était pas courant dans un manoir, si grand soit-il, et j'avais l'impression d'être dans un musée ou dans un lieu de culte royal. Tant de blanc, tant de marbre... J'en aurais presque eu le vertige si j'avais été fragile mentalement. Heureusement pour Jarod, je n'étais pas du genre à m'évanouir facilement et ne le fis donc pas : faut dire qu'une évanouie comme amante ne le faisait pas vraiment...
- Bonsoir, maître Jarod. Voulez-vous que Winry prenne le manteau de madame... Hiii!!
Sursautant face à ces paroles et surtout ce cri qui me sortirent de mes pensées, je jetais un regard surpris sur les environs pour enfin m'apercevoir que ces sons provenaient d'un elfe de maison qui me regardait d'un air terrifié. Hésitant quelques instants sur l'attitude à prendre, je me décidais à être naturelle : je lui jetais un regard assez effrayant pour que ses yeux globuleux affichent encore sa peur. J'aimais être crainte, je me devais de le reconnaître. Sachant que l'elfe devait être aux ordres de Jarod, je pouvais donc faire ceci sans trop craindre de représailles.
- Je sais qui elle est, Winry mais ce soir, Anna est mon invitée et devra être traitée avec tous les égards qui lui sont dus.
Qu'est-ce que je disais ? Même si, vu mon rang, je ne devais pas mériter tant d'égards que cela, cela me fit sourire alors que je fixais Jarod de nouveau. J'entendis l'elfe partir grâce à leur bruit caractéristique, mais je ne le lâchais pas du regard.
- Désolé, Anna. Je crains que mes elfes n'aient gardé quelques hmm... appréhensions à l'égard des mangemorts, majoritairement à cause de leur passé. La plupart appartenaient à de vieilles familles de sang-pur avant que je ne les libère.
Cela ne fait rien tu sais.
D'un sens, je n'appréciais pas vraiment les elfes de maison, cela était un fait. Qu'ils ne m'apprécient pas ne me ferait donc pas grand chose, à part m'agacer.
- En effet, veuillez excuser Winry, elle est encore jeune et les cicatrices laissées par l'ignoble sang-pur qui fut son ancien maître sont encore vives dans son esprit, plus encore que dans sa chair.
Je ne savais absolument pas qui avait parlé, et ne le découvris qu'en me retournant. C'était encore un elfe, certes, mais il était différent. Contrairement aux autres, il était plus sûr de lui, comme s'il n'était pas asservi, ce qui était étrange : un elfe libre ? D'un sens, cela ne me surprendrait pas plus que cela connaissant Jarod, mais je n'appréciais aps ce genre d'actes. Pour moi, ils devaient servir, et non pas être des égaux à nous-mêmes. Cependant, il semblait presque humain avec son regard qui ne contenait ni hésitation ni frayeur. En fait... C'était comme si je passais auprès de lui pour une personne normale, ce qui était à la fois frustrant et agréable, subtil cocktail à manier avec précaution. En plus de cela, il me dévisageait de telle manière que j'avais l'impression d'être passée au crible de la tête aux pieds. Le fixant de la même sorte que lui, il fallait bien avouer que le silence qui s'installait était glacial à mon niveau.
- Quincy ne pensait plus pouvoir être surpris par maître Jarod, mais celui-ci se montre véritablement imprévisible. Jamais Quincy n'aurait pu imaginer il y a cinq ans que le noble héritier du Faucon puisse aimer la Maîtresse des mangemorts... mais les temps changent.
Son soupir de résignation m'agaçait profondément. Qu'il ne puisse remarquer ainsi que mon appartenance au mouvement conservateur opposé aux progressistes m'insupportait, et j'étais bien heureuse que Jarod ne voie pas que cela. Que ce dernier soit aussi gêné que pouvait le montrer son passage de main dans les cheveux était un signe qui m'énervait encore plus contre cet elfe.
- Anna, je te présente Quincy, mon ami, mais aussi l'intendant du manoir, et le dirigeant des elfes de maison qui ont choisi de se mettre à mon service.
Qualifier d'ami un elfe était déjà quelque chose d'assez incroyable pour moi, mais j'aurais pu l'accepter pour lui. Mais accepter d'autant plus que cet ami puisse ainsi le dénigrer devant moi, j'avais énormément de mal. Si j'avais été seul avec cet être, je l'aurais déjà tué, mais la présence du rebelle m'en empêchait, et je me contentais donc de lui jeter un regard froid tout en contenant ma colère.
- La famille de Quincy sert la noble lignée du Faucon depuis des générations. Celui-ci a beau être le dernier et le plus puissant descendant, encore beaucoup à apprendre, il lui reste.
N'est-il pas assez grand pour apprendre seul ?
Je n'avais pas réussi à garder un ton neutre, et celui-ci tremblait légèrement de colère contenue et était assez froid. J'essayais vraiment de garder mon calme... Heureusement que la présence de Jarod m'apaisait énormément. Je savais qu'il n'apprécierait peut-être pas mon intervention, mais cela avait été plus fort que moi : je détestais qu'on s'en prenne à mes proches.
- Quincy va prévenir les autres elfes de votre venue mais ne vous offusquez pas si certains semblent méfiants. Tous ou presque n'éprouvent que du mépris pour les mangemorts, et ont combattu librement aux côtés de Maître Jarod à l'époque où celui-ci incarnait encore le Tourmenteur. Beaucoup ont fait verser le sang des serviteurs de l'Héritier de Serpentard par torrents à l'époque...
Ce n'est pas un problème pour moi. Qu'ils se méfient si cela leur chante.
En effet, je me fichais plutôt pas mal de l'avis des autres. Qu'ils soient méfiants ne changerait rien entre Jarod et moi, cela était sûr. A moins que cela lui change quelque chose... Lui coulant un regard rapide et presque inquiet, je me reconcentrais ensuite de nouveau sur l'elfe qui partit après quelques mots finaux.
- La salle de dîner est prête à vous recevoir quand vous le désirerez. Veuillez prendre soin de Maître Jarod, Dame Valingaï.
Comme si je n'allais pas le faire ! Un sourire ironique apparut sur mes lèvres alors que je fixais encore le lieu de la disparition de l'elfe. Ce fut le soupir de soulagement poussé par Jarod qui me fit détourner le regard pour le poser sur lui.
- Bon, il l'a plutôt bien pris. Quincy n'en a pas l'air comme ça mais la première et unique fois où j'ai amené une mangemort en tant qu'invitée, il l'a envoyée voltiger à travers la pièce comme un fétu de paille. Il a toujours été très protecteur à mon égard, et même si ça peut te sembler bizarre, il est mon premier ami.
En fait, cela ne serait-il qu'un test de plus ? Je ne pensais pas. Mais il semblait tellement rassuré que cela me faisait presque peur, surtout vu l'anecdote qu'il m'avait raconté. J'en avais froid, et mon regard contenait quelques larmes qui ne couleraient pas. Me détournant de son regard durant quelques instants, je pus enfin me retourner une fois que j'eus repris un contrôle assez neutre de mes émotions.
Fermant les yeux alors qu'il passait sa main sur ma joue, je le laissais me parler, légèrement apaisée mais pas totalement.
- Est-ce que milady serait tentée par une visite des lieux ?
Oh, que ce genre de sourire pouvait me faire craquer rapidement... Acquiesçant d'un signe de la tête, je le laissais me mener vers les escaliers mais, une fois arrivés en haut, je m'arrêtais. Je n'avais qu'une question en tête et, n'arrivant pas à me l'enlever, j'avais décidé de la lui poser directement.
Jarod... Et si Quincy m'avait fait subit la même chose qu'à cette mangemorte, qu'aurais-tu fait ? M'aurais-tu aimé encore malgré ton amitié envers lui ou m'aurais-tu congédiée ? | |
| | | Jarod Goldsmith Membre du staff progressiste
N o m b r e D e M e s s a g e s : 514 Â g e : 35 D a t e D ' i n s c r i p t i o n : 02/08/2008
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| Sujet: Re: I dream about this evening, and I want to danse alone again... [pv Jarod] Ven 31 Juil - 23:43 | |
| Jarod... Et si Quincy m'avait fait subit la même chose qu'à cette mangemorte, qu'aurais-tu fait ? M'aurais-tu aimé encore malgré ton amitié envers lui ou m'aurais-tu congédiée ?
Jarod s'était arrêté net en entendant ces paroles, prononcées par Anna d'une voix neutre mais qui laissait tout de même percevoir son appréhension. L'homme d'affaires se retourna alors vers elle et secoua la tête avant de poser délicatement la main sur sa joue. Plongeant son regard azuré dans le sien, il prit la parole d'un ton infiniment doux, en contraste avec la flamme qui brûlait dans ses yeux.
- Je pensais que tu l'avais déjà compris. Quand je t'ai dit que rien ni personne ne serait en mesure de me séparer de toi, ce n'était pas des paroles en l'air, Anna. Comme tu l'as probablement déjà remarqué, je peux me montrer particulièrement persévérant quand je choisis de m'engager dans une cause... mais c'est bien peu de chose comparé aux sentiments qui me lient à toi, ma rose.
Tout en s'adressant à elle, il s'était mis à caresser tendrement sa joue. Néanmoins, ses yeux n'avaient pas quitté les siens car il désirait qu'elle sache, qu'elle soit sûre qu'il était sincère en cet instant et qu'il n'envisageait en aucune manière leur relation comme étant seulement "éphémère".
Puis il se rapprocha un peu plus d'elle, l'enlaçant par la taille tout en ne détachant pas son regard du sien.
- Quincy est un vieil ami et il occupe une place dans mon cœur... mais ce cœur, c'est à présent toi qui le détiens. Je reconnais avoir redouté qu'il s'en prenne à toi, parce que ça m'aurait peiné de devoir me confronter à lui mais je l'aurais fait quand même... parce que je t'aime et que je ne laisserai personne te faire du mal.
Déposant un tendre baiser sur ses lèvres, Jarod la sentit se détendre un peu dans ses bras alors qu'elle répondait à son étreinte. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, le rebelle prit sa main dans la sienne, entrelaçant ses doigts avec deux d'Anna avant qu'ils ne se remettent en route.
- Pour être tout à fait honnête, je ne m'attendais pas à ce qu'il le prenne si bien d'ailleurs. Quincy est à mes côtés depuis toujours, il m'a vu grandir et... de tous les elfes, voire même de tous les êtres sur cette terre, il est le seul à avoir été témoin de ma vie d'avant. Il m'a vu perdre tout ce qui comptait à mes yeux, il m'a vu mourir et revenir et... c'est lui qui a pris soin de moi après ça.
C'était une partie de son histoire particulièrement difficile à raconter mais il en ressentait le besoin à présent. Il ne voulait pas garder de secrets vis à vis d'Anna, et s'était décidé à lui confier des choses à son sujet, des choses personnelles dont un nombre particulièrement restreint de gens avaient connaissance. Il avait serré compulsivement sa main gantée de noir tout en parlant avant de prendre une profonde inspiration.
- Il m'a assisté pendant ma croisade en Amérique, et c'est lui qui m'a enseigné une partie de mes connaissances en matière de magie noire. Comme quoi, tu avais raison à mon sujet lors de notre première rencontre, je n'ai rien d'un ange... Déclara l'homme d'affaires d'un ton mélancolique.
Tout en discutant, ils étaient arrivés dans un couloir aux proportions aussi grandes que le reste de la maison. Des tableaux étaient accrochés aux murs, mais contrairement à Poudlard, il ne s'agissait pas de portraits. Certains étaient des paysages enchanteurs, d'autres plus désolés, et certains même illustraient des batailles épiques ou encore des scènes romantiques. Il s'agissait d'ailleurs tout autant de peintures réalistes que de fantaisistes. Toutefois, il régnait une réelle harmonie entre ces toiles, comme si elles étaient toutes liées les unes aux autres.
L'étrange beauté des lieux résidait dans le paradoxe de son agencement. Le manoir en lui-même était grand, ou plus honnêtement, gigantesque mais il n'était pas décoré avec le faste et l'exubérance des sang-purs. Le décor était simple mais tout de même enchanteur, par les petites touches d'art classique qui étaient visibles à certains endroits.
Ils finirent par arriver devant une porte ouverte, qui les fit pénétrer dans ce qu'un impie aurait appelé une "immense salle de séjour". Pour la sang-pur qu'elle était, Anna reconnût probablement qu'il s'agissait d'une galerie comme il en existait dans un grand nombre de châteaux mais celle-ci était assez particulière.
Longue d'au moins une cinquantaine de mètres, elle était constituée d'un plancher parfaitement ciré, qui brillait presque par endroits. Le plafond en forme de voûte était tapissé de peintures de dimensions variées, reflétant mille et une scènes, allant de batailles héroïques aux portraits d'enfants jouant gaiement dans une prairie. Innocence, violence et féérie semblaient se refléter dans une ambiance de mystère et de mélancolie.
D'un côté, de multiples baies vitrées laissaient entrer les rayons déclinants du soleil, rayons qui étaient reflétés par les très nombreux miroirs situés de l'autre côté de la pièce. Cet agencement donnait une certaine luminosité à la pièce, tout en s'abstenant d'agresser les visiteurs pour autant.
Des meubles étaient visibles par endroits, de style anciens, tout comme l'étaient les bustes grecques et les diverses statues antiques qui parcouraient la pièce. Un Français fusse-t-il venu en ces lieux, il n'aurait probablement pu s'empêcher de la comparer à la galerie des glaces du Château de Versailles, et à raison d'ailleurs, puisqu'il s'agissait d'une des modèles ayant inspiré cette pièce.
Toutefois, certaines différences majeures subsistaient avec le "modèle original", comme la présence d'un grand nombre d'artefacts et reliques magiques, exposés dans des vitrines et sur la plupart des meubles. Certains étaient simplement des baguettes anciennes ou des bâtons, comme en utilisaient les sorciers des temps anciens.
Il y avait aussi des épées et armes enchantées diverses, haches, masses d'armes, lances, arcs... mais aussi des modèles de balais de tous les âges, et plusieurs grimoires dont les pages étaient si jaunies et racornies qu'ils seraient probablement tombés en poussière s'ils n'étaient pas conservés par des sortilèges empêchant leur décomposition.
- Voici l'une des pièces du manoir que j'affectionne le plus. Je l'appelle la Galerie des Ombres. Hormis ma grande passion pour les livres, j'aime aussi beaucoup l'Histoire et les objets qui font partie intégrante de cette histoire. Elle peut aussi servir de salle de bal mais jusqu'ici, je n'avais pas vraiment de partenaire avec qui m'exercer. Expliqua Jarod, un sourire amusé flottant sur ses lèvres.
L'enlaçant par la taille avant de déposer un baiser dans son cou, il continua de l'embrasser jusqu'à l'oreille avant de lui murmurer:
- Est-ce que ça te plait ? | |
| | | Anya Dellarosa Membre du staff conservateur
N o m b r e D e M e s s a g e s : 132 Â g e : 33 D a t e D ' i n s c r i p t i o n : 09/02/2008
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| Sujet: Re: I dream about this evening, and I want to danse alone again... [pv Jarod] Sam 1 Aoû - 2:22 | |
| Même s'il était devant moi, mes paroles semblèrent l'atteindre puisqu'il s'arrêta net dès qu'il les entendit. Moi aussi, j'étais à l'arrêt, et je tremblais légèrement à cause de l'attente de sa réponse. Oui, j'avais peur, terriblement peur que sa réponse soit qu'il m'aurait congédiée. Pourtant, il s'avança vers moi pour poser sa main sur ma joue. Oh, s'il savait combien j'aimais l'avoir, cette main apaisante qui me soulageait de tous mes maux... Jamais je ne voulais la perdre et, encore une fois, je ne pus m'empêcher de fermer quelques secondes mes yeux afin de ne sentir que sa peau sur la mienne, ne voulant fixer au début son regard de peur d'y voir un quelconque sentiment négatif. Si c'était le cas, je ne savais pas si je réussirais à conserver un minimum de dignité : sans nul doute, je tomberais dans un gouffre sans fond, restant dans un état d'inconscience éveillée dont rien ne pourrait me sortir. Je me savais bien plus fragile dans ce genre de situations, et n'espérait en retour que le fait que je ne m'étais pas trompée. Pourtant, quand je rouvris les yeux, je fus emportée par cette flamme qui brillait dans son regard : elle était tellement dynamique et positive...
- Je pensais que tu l'avais déjà compris. Quand je t'ai dit que rien ni personne ne serait en mesure de me séparer de toi, ce n'était pas des paroles en l'air, Anna. Comme tu l'as probablement déjà remarqué, je peux me montrer particulièrement persévérant quand je choisis de m'engager dans une cause... mais c'est bien peu de chose comparé aux sentiments qui me lient à toi, ma rose.
Il me parlait si doucement, comme si j'étais une enfant à rassurer... J'aimais cela, sans nul doute. J'aimais être rassurée par lui autant par ses gestes, comme ses caresses sur ma joue, que par ses mots. J'aimais le surnom qu'il m'aimait donner, appréciant la comparaison à cette magnifique fleur pourtant épineuse quand elle refusait qu'on l'approche. J'étais pareille : je détestais les courtisans, les hypocrites et refusant que l'on puisse ne serait-ce que me parler si je n'avais pas autorisé la personne. La seule ayant réussi à m'y forcer n'était plus de ce monde alors les regrets étaient inutiles... Cette carapace, seul Jarod la connaissait et la faisait disparaître par son unique présence et cela était tellement agréable que je n'avais pas envie d'en changer.
Et là, je le voyais en lui, par son seul regard : non, notre relation n'est pas éphémère mais solide, et elle durera le temps de nos vies, si courtes puissent-elles être. A vrai dire, il n'était pas exclu que mes détracteurs se mettent à exécuter des menaces sous-entendues comme la dernière soirée, et lui également devait être dans le même cas que moi. Alors qu'il m'enlaçait délicatement dans ses bras assez forts pour nous deux tout en me regardant droit dans les yeux, je ne pus m'empêcher de répondre à cette déclaration sincère.
Merci Jarod... Merci de prendre la peine d'écarter ses doutes qui me forgent... Je n'aime pas être ainsi, crois-moi, mais je n'y peux rien : même en tentant de tout retenir, je ne peux m'en empêcher. J'ai tellement perdu l'habitude que l'on puisse m'aimer...
- Quincy est un vieil ami et il occupe une place dans mon cœur... mais ce cœur, c'est à présent toi qui le détiens. Je reconnais avoir redouté qu'il s'en prenne à toi, parce que ça m'aurait peiné de devoir me confronter à lui mais je l'aurais fait quand même... parce que je t'aime et que je ne laisserai personne te faire du mal.
Petit à petit, je sentais que mes muscles se détendaient doucement et que mes tremblements disparaissaient. Je le savais tellement sincère que, s'il m'avait menti, je ne l'aurais de toute façon pas vu. C'est fou ce que la confiance en l'autre pouvait faire, n'est-ce pas ? Enfin... Son baiser y était beaucoup dans cette détente délicate et je n'avais pu m'empêcher de le lui rendre à mon tour, reconnaissante du temps qu'il prenait à me rassurer sur mes capacités à aimer et être aimée.
Et ton cœur, je le tiens bien serré contre le mien car, pour tout jamais, je refuse qu'il te fasse souffrir. Je ne le relâcherais que lorsque la Faucheuse sera sur moi, afin qu'elle ne t'emporte pas à ton tour. Et ceci, je le fais parce que je t'aime aussi.
Tout en disant ces quelques paroles, nous nous étions écartés l'un de l'autre et avions repris notre route dans ce manoir gigantesque qui n'avait rien à envier au plus grand des châteaux. Le silence s'était doucement installé, jusqu'à ce que le rebelle le rompe de nouveau.
- Pour être tout à fait honnête, je ne m'attendais pas à ce qu'il le prenne si bien d'ailleurs. Quincy est à mes côtés depuis toujours, il m'a vu grandir et... de tous les elfes, voire même de tous les êtres sur cette terre, il est le seul à avoir été témoin de ma vie d'avant. Il m'a vu perdre tout ce qui comptait à mes yeux, il m'a vu mourir et revenir et... c'est lui qui a pris soin de moi après ça.
Cela n'a pas dû être évident tous les jours n'est-ce pas ? Mais... Enfin, tu ne réponds que si tu le souhaites bien sûr, mais... Qui t'a fait renaître Jarod ? Et as-tu utilisé ce procédé que le Seigneur des Ténèbres anglais a utilisé pour revivre ?
Peut-être aurais-je dû éviter cette toute dernière question vu que je savais ce qu'il pensait de lui, ou plutôt, je m'en doutais. Mais hélas, je n'avais encore pas pu m'en empêcher malgré tout. Je l'avais senti serrer son poing ganté vu qu'il me tenait la main, et avais ainsi compris la difficulté qu'il avait à en parler. Je me sentais stupide parfois, stupide de pouvoir ainsi blesser des gens que j'appréciais en appuyant sur des points faibles. Pourtant, cela était ma nature, cette nature qui m'avait fait considérer comme inhumaine aux yeux des autres quand j'étais cette Veuve Noire redoutée de tous. Maintenant, je me rendais compte que j'agissais presque comme si j'avais plusieurs personnalités, inexplicablement et étroitement liées les unes aux autres.
En tout cas, très peu connaissent mon véritable passé... A part ma famille, cela va de soi. Mais va parler de moi à mes parents, et tu verras leur réaction indignée et leur haine mêlée de mépris.
- Il m'a assisté pendant ma croisade en Amérique, et c'est lui qui m'a enseigné une partie de mes connaissances en matière de magie noire. Comme quoi, tu avais raison à mon sujet lors de notre première rencontre, je n'ai rien d'un ange...
Si tu es un ange, tu es soit un ange déchu, soit un ange des ténèbres... Sache que je préfère cette dernière hypothèse, vu qu'elle nous rapproche bien plus. Cependant... Je sens que tu ressembles plus à un ange déchu : tu n'as pas vraiment choisi d'être ainsi, n'est-ce pas ?
Ce n'était pas une véritable question à vrai dire, plus une affirmation. Je le sentais puisque j'étais en partie comme cela : avais-je vraiment nourri l'idée d'être chef des mangemorts lorsque j'ai pris leur tête ? Non. Je souhaitais devenir leur chef pour les tuer dans l'œuf, de l'endroit où ils s'y attendaient le moins. Malheureusement, le goût du commandement et un peu de magie noire avait effacé toute scrupule et envie de vengeance de mon esprit.
A vrai dire, j'étais tellement plongée dans mes pensées et dans la discussion que je ne remarquais le lieu où nous avancions qu'après que nous y soyons aventurés assez profondément. Et ma première réaction fut celle du chat devant une souris bien plus grosse que d'habitude, communément appelée réaction de poisson : les yeux grands ouverts et la bouche ouverte, je tournais sur moi-même pour observer toutes les merveilles qui m'entouraient dans ce lieu hors du commun. Même si je n'en avais jamais vu d'aussi grande, je savais reconnaître une galerie, si étrange soit-elle. A vrai dire, ce n'était pas foncièrement dans le sol, ni dans la luminosité venant de grandes baies vitrées et de miroirs, mais plutôt dans les objets d'art entreposées ci à l'œil avide des visiteurs. Il y avait véritablement de tout, des armes magiques jusqu'aux livres en passant par les balais de Quidditch. J'avais tellement l'impression d'être dans un musée que je faisais attention de ne rien toucher pour ne rien abîmer.
- Voici l'une des pièces du manoir que j'affectionne le plus. Je l'appelle la Galerie des Ombres. Hormis ma grande passion pour les livres, j'aime aussi beaucoup l'Histoire et les objets qui font partie intégrante de cette histoire. Elle peut aussi servir de salle de bal mais jusqu'ici, je n'avais pas vraiment de partenaire avec qui m'exercer.
Mais... Tu sais très bien que je me ferais une joie d'être ta partenaire.
Un léger sourire amusé en coin avait complété mes propos comme réponse, mais je n'avais pas totalement fini. Me retournant de nouveau vers lui après m'être arrachée à la contemplation d'un manuel qui semblait traiter de l'ancienne magie noire, je continuais ms propos, beaucoup plus sérieuse.
Tout cela est tellement rare, tellement puissant... Jamais je n'ai vu une pièce aussi magiquement remplie...
Et cela était véridique : j'avais l'impression d'évoluer dans un milieu empli uniquement de magie que je ressentais à travers la mienne. Si je voulais, je savais pouvoir en capter, mais je m'en abstenais : une telle magie aurait été instable dans un corps moderne, et je ne voulais pas perdre le contrôle de mes pouvoirs ici.
Doucement, je m'étais de nouveau laissée enlacer, mais je ne pus retenir un frisson de plaisir lorsqu'il m'embrassais dans le cou. Retenant un soupir de contentement, je l'écoutais maintenant me murmurer à l'oreille.
- Est-ce que ça te plait ?
Comment cela ne pourrait-il pas me plaire ? Je suis avec l'homme que j'aime dans une pièce fantastique et comme on ne peut en voir qu'une fois dans sa vie !
Un léger rire égaya quelques instants la pièce silencieuse et à l'ambiance presque feutrée, avant que je n'embrasse Jarod à la fois doucement et fougueusement.
J'ai l'impression de vivre un rêve éveillé ici ! J'ai presque envie que tu me prouves que tout cela est bel et bien réel ! J'ai peur de me réveiller et de m'apercevoir que cette soirée n'est qun rêve, et que la précédente aussi... | |
| | | Jarod Goldsmith Membre du staff progressiste
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| Sujet: Re: I dream about this evening, and I want to danse alone again... [pv Jarod] Lun 3 Aoû - 1:21 | |
| J'ai l'impression de vivre un rêve éveillé ici ! J'ai presque envie que tu me prouves que tout cela est bel et bien réel ! J'ai peur de me réveiller et de m'apercevoir que cette soirée n'est qu'un rêve, et que la précédente aussi...
Jarod lui adressa un sourire tendre avant de se remémorer les questions qu'elle lui avait posées auparavant. Conjurant un somptueux canapé dans lequel il se laissa tomber, tout en entrainant doucement Anna avec lui, le rebelle passa une main dans ses cheveux. Prenant le temps d'inhaler leur délicat parfum, il s'adressa à elle d'une voix douce.
- Tu n'as pas à me remercier d'être là pour toi. Si tu te sens paralysée par le doute, je dissiperais ces doutes en te rassurant. Si tu as peur de ne plus savoir aimer, ni être aimée, je te rappellerai que mon amour pour toi est une réalité, et je suis sûr que la manière dont je m'y prendrai te plaira sûrement...
Il termina sa phrase en capturant ses lèvres dans des baisers aussi fougueux que fugaces, avant de lui faire un clin d'œil. Sa main gantée de noir était posée sur sa taille alors que l'autre caressait toujours sa longue chevelure noire avec douceur.
- En ce qui concerne ma vie d'avant... et bien, c'est difficile à décrire. Avant mes quinze ans, j'étais un adolescent déjà assez mûr pour son âge mais j'avais encore une certaine joie de vivre, de l'espoir pour l'avenir. Je vivais dans un endroit reculé avec les quelques personnes qui comptaient pour moi.
Il prit une grande inspiration, cherchant dans les profondeurs de sa mémoire à se souvenir des événements de cette époque qui lui semblait si lointaine. Il n'avait pas menti, dans un sens, il avait vraiment l'impression que cela concernait une autre vie, comme une incarnation antérieure.
- Je mentirais si je te disais que j'ai choisi dès le départ de devenir ce que je suis aujourd'hui. A cette époque, je n'aspirais qu'à mener une existence paisible, en continuant à m'instruire sur toutes les formes de magie tout en découvrant l'amour qui m'était alors nouveau, et inconnu. Ce n'est qu'après... après ce jour que j'ai choisi la voie du carnage.
Il dut fermer les yeux et prendre de profondes respirations alors qu'il sentait toute la puissance magique converger dans sa main gantée de noir. Faisant refluer lentement ce pouvoir qui l'habitait, il finit par pousser un léger soupir avant de reprendre.
- J'ai toujours eu le potentiel d'un "ange des ténèbres". C'est d'ailleurs pour cela que les mangemorts me cherchaient en premier lieu. Ils voulaient un nouveau chef et avaient entendu parler de ma lignée, et de la puissance magique inhérente à ma famille. Ma... mort était un accident, je m'étais mis en travers d'un sortilège mortel pour protéger la femme que j'aimais.
Il fit une pause alors que la scène se déroulait à nouveau devant ses yeux, ses prunelles reflétant presque la couleur écarlate du rayon qu'il avait intercepté juste avant qu'il ne puisse la toucher. Il n'oublierait jamais cette douleur sans nom et le sang qui s'était mis à gicler de son torse alors qu'il se sentait tomber. Il s'était senti partir et fermer lentement les yeux pendant ce qui avait semblé une éternité avant de finalement toucher le sol...
Réprimant un frisson, il déglutit avec difficulté avant de reprendre la parole.
- Contrairement à Voldemort, je n'avais pas d'horcruxes et je suis donc cliniquement mort lorsque le sort m'a déchiqueté la poitrine. Ce qui m'a fait revenir, c'était... un rituel très ancien, pas particulièrement compliqué mais qui requérait une grande puissance magique de la part des deux personnes impliquées, ainsi qu'un... un sacrifice...
Il en venait presque à bégayer tant les mots étaient durs à prononcer. Une larme s'écoula d'ailleurs le long de sa joue alors qu'il prononçait finalement la phrase fatidique.
- Le sacrifice d'une personne éprouvant un amour inconditionnel à l'égard de la personne à ramener. Une vie pour une vie, avec un lien d'amour si puissant qu'il permet de défier la mort elle-même.
Il finit par réussir à se calmer et la larme disparut rapidement de sa joue, d'un revers de main. Sa respiration redevenue régulière, il reprit la parole d'une voix neutre mais toujours teintée de mélancolie.
- Lorsque je suis revenu à moi, je n'ai eu le temps que d'entendre ses dernières paroles avant qu'elle ne s'éteigne et j'ai... j'ai perdu tout contrôle. Tu dois comprendre que j'avais déjà un potentiel magique très élevé avant ça mais après, il avait énormément augmenté... à tel point que j'en vins à porter un suppresseur en permanence pour la garder sous contrôle.
Et le jeune homme lui indiqua de regard le gant noir qu'il portait. Ce gant qui servait autant de suppresseur que pour dissimuler la marque qui se trouvait gravée dans la paume de sa main à jamais.
- J'ai tué le traitre qui m'avait vendu aux mangemorts, et une majorité des mangemorts présents. Je n'avais pas fait dans la dentelle à l'époque mais j'étais dans un tel état de rage... la moitié du manoir a été emportée par l'explosion provoquée par ma magie et le reste s'est écroulé peu de temps après. Je me retrouvais seul, avec simplement Quincy à mes côtés et cette vengeance qui devint vite une obsession.
Il pouvait presque revoir l'adolescent à genoux au milieu d'une mare de sang, hurlant tout en pleurant toutes les larmes de son corps alors qu'il tenait délicatement mais fermement la dépouille de celle qu'il aimait. Un voile sembla passer devant ses yeux azurés avant qu'il ne se dissipe.
- Dans un sens, je crois qu'une partie de moi n'est pas revenue du royaume des morts ce jour-là. Celui que je suis devenu... oui, c'était un ange de la vengeance. J'en suis venu à rechercher d'autres coupables, des raisons plus logiques à ces événements tragiques mais dans les premiers temps, j'étais guidé par cette souffrance, ce vide que je n'arrivais pas à combler. Alors je me suis mis à tuer, torturer et tuer, ces mages noirs dont les vies ne valaient strictement rien à mes yeux... jusqu'à ce qu'on m'ouvre les yeux et que je décide de changer de cap.
Adressant un sourire triste à Anna, il l'étreignit doucement avant de déposer un baiser sur son front.
- Tout ça est loin maintenant et je me sens vivre à nouveau mais jusqu'ici... cette nuit a été la première nuit en huit ans où je n'ai pas fait de cauchemar, la première nuit où je ne me suis pas revu mourir ou en train de tuer avant de me réveiller en sursaut. Je ne peux pas te décrire à quel point je me sentais bien en me réveillant avec toi dans mes bras, ce matin...
Il prit ses mains dans les siennes et les embrassa, avant de l'envelopper d'un regard si tendre que ses yeux bleus semblaient briller, à la lueur du soleil déclinant.
- Alors tu vois, Anna, si c'est vraiment un rêve, je souhaiterai ne jamais me réveiller parce que... je ne suis pas sûr de survivre à une nouvelle nuit d'horreur, après avoir connu la paix et le sentiment de sécurité que ta présence me procure. J'ai l'impression d'être enfin vivant de nouveau, d'être moi et non pas... et non pas un spectateur de ma propre vie.
Capturant ses lèvres dans un baiser passionné, il tenait encore son visage à deux mains lorsque leurs visages se séparèrent, ses iris azurés fixés dans les yeux d'Anna.
- Tu peux parler librement en ma présence, je ne te reprocherai jamais ton honnêteté. Je me fiche éperdument de tes parents et de ceux qui te haïssent, je serais même volontaire pour les envoyer dans l'Hadès si tu me le demandais... parce que je veux ton bonheur, je veux que tu réapprennes à aimer et surtout à être aimée parce qu'il n'y a pas de limites aux sentiments que j'éprouve à ton égard.
Il choisit cet instant pour se relever, et pendant l'espace d'une fraction de seconde, sa silhouette changea. A moitié baigné dans la lumière du soleil couchant et à moitié tapi dans l'ombre, sa silhouette était magnifiée comme celle des peintures de Michel-Ange. On aurait dit l'une de ses représentations antiques de la dualité humaine, l'ange et le démon, réunis en un même être de chair et de sang.
- Ces objets, cet endroit... aussi magnifiques puissent-ils être, je serais prêt à les abandonner sans la moindre arrière-pensée si cela me permettait de vivre une existence heureuse à tes côtés, le plus longtemps possible... Tout cela me paraît tellement insignifiant lorsque je le compare à toi, à la place que tu as prise dans mon cœur... il me semble presque que ce monde n'aurait plus de sens si tu ne t'y trouvais plus pour l'éclairer.
Il la fit se relever à son tour et l'enlaça d'une main tout en caressant délicatement sa joue de l'autre. Inhalant une fois encore son parfum jusqu'à s'en sentir enivré, il l'embrassa à nouveau dans le cou, suivant la courbe de sa nuque jusqu'à son oreille. Il lui murmura finalement.
- Je te donnerai toutes les preuves que tu désires, jour après jour jusqu'à ce que la réalité prenne le pas sur le rêve... pour cela, je n'ai besoin que de ton amour. Pas de gêne, pas de peur, pas de politique, pas de passé... juste toi, mon Anna, et ton amour. C'est tout ce dont je désire et tout ce dont j'ai besoin, désormais.
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| | | Anya Dellarosa Membre du staff conservateur
N o m b r e D e M e s s a g e s : 132 Â g e : 33 D a t e D ' i n s c r i p t i o n : 09/02/2008
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| Sujet: Re: I dream about this evening, and I want to danse alone again... [pv Jarod] Lun 3 Aoû - 15:12 | |
| Peu après mon baiser, je l'avais vu faire apparaitre quelque chose qui se révéla être un canapé, alors que Jarod m'y faisait basculer avec lui. Avec un léger sourire, je posais doucement ma tête sur son épaule alors qu'il caressait doucement mes cheveux. Ce genre de moments idylliques, je voulais qu'il dure pour toujours, être toujours dans ses bras ou du moins près de lui.
- Tu n'as pas à me remercier d'être là pour toi. Si tu te sens paralysée par le doute, je dissiperais ces doutes en te rassurant. Si tu as peur de ne plus savoir aimer, ni être aimée, je te rappellerai que mon amour pour toi est une réalité, et je suis sûr que la manière dont je m'y prendrai te plaira sûrement...
Je n'en doute pas une seconde, mon cher aigle...
Pour une fois, je n'avais pas rougi à ce genre de phrases, me contentant de sourire et de rire légèrement. J'aimais bien le surnom que je lui avais donné en plus : je savais que c'était l'emblème de sa famille, mais je trouvais qu'il y ressemblait également de par ses observations perspicaces et ses nombreux talents. Me laissant embarquer par ses baisers débordants d'amour, je me sentais bien, tellement bien d'ailleurs que je doutais accepter que cela s'arrête. Mes dons de métamorphomage me faisaient d'ailleurs faux bonds, et j'affichais désormais une chevelure rouge sang, coloration qui s'effaça rapidement pour redevenir mes cheveux d'origine une fois que je m'en aperçus.
- En ce qui concerne ma vie d'avant... et bien, c'est difficile à décrire. Avant mes quinze ans, j'étais un adolescent déjà assez mûr pour son âge mais j'avais encore une certaine joie de vivre, de l'espoir pour l'avenir. Je vivais dans un endroit reculé avec les quelques personnes qui comptaient pour moi.
Qu'étais-je moi-même à ce moment de ma vie ? Rien qu'une fille de la noblesse qui jouait de ses relations et de sa richesse pour se faire une cour, douée en cours mais inintéressée par la magie noire.
C'était peut-être pour cela que l'on se ressemblait finalement : même en étant totalement différents, nous avions choisi la même voie sur un temps plus ou moins long. Mais aucun d'entre nous le regrettait véritablement, même si la discussion sur ce sujet m'était difficile. Tout cela était trop récent pour que j'en parle de manière naturelle et neutre.
- Je mentirais si je te disais que j'ai choisi dès le départ de devenir ce que je suis aujourd'hui. A cette époque, je n'aspirais qu'à mener une existence paisible, en continuant à m'instruire sur toutes les formes de magie tout en découvrant l'amour qui m'était alors nouveau, et inconnu. Ce n'est qu'après... après ce jour que j'ai choisi la voie du carnage.
Si tu n'arrives pas à en parler, ne le fais pas Jarod. Je comprendrais.
Mes paroles d'apparence inquiètes et suppliantes, je les ressentais plutôt comme égoïstes. Après tout, je sentais bien que c'était moi qui refusais d'entendre cette histoire. Après tout, même si j'avais tué et contrôlé les Mangemorts avec une façade indifférente, je souffrais d'entendre ce genre d'actes si je ne les avais pas moi-même exécutés. Stupide n'est-ce pas ? Encore et toujours ce même défaut omniprésent... Alors que je le voyais fermer les yeux et respirer profondément, je lui saisis sa main gantée, sentant que quelque chose n'allait pas. Si cela n'allait pas, je savais que je l'aiderais aussitôt, même si cela me faisait mal sur le coup. De toute façon, je ne le regretterais pas. La première chose qu'il vit en rouvrant les yeux étaient les miens qui le fixaient avec une lueur inquiète.
- J'ai toujours eu le potentiel d'un "ange des ténèbres". C'est d'ailleurs pour cela que les mangemorts me cherchaient en premier lieu. Ils voulaient un nouveau chef et avaient entendu parler de ma lignée, et de la puissance magique inhérente à ma famille. Ma... mort était un accident, je m'étais mis en travers d'un sortilège mortel pour protéger la femme que j'aimais.
Tu étais déjà un sacré rebelle à l'époque n'est-ce pas ? Et sacrément courageux. Mais... Mourir pour la personne que l'on aime n'est-il pas une belle mort ?
J'étais presque amer en disant cette dernière phrase. J'aurais bien aimé pouvoir appliquer cette phrase à mon propre cas, mais je savais en être incapable, n'étant pas assez courageuse. Irréfléchie parfois certes, mais lâche. Le voyant frissonner alors qu'il semblait parti dans son souvenir douloureux du passé, je l'enlaçais doucement par les épaules pour qu'il sente que j'étais là. Le voir ainsi me faisait peur, lui qui était toujours si indifférent et qui semblait ne jamais avoir de peur, et me faisait comprendre qu'il avait dû subir des choses bien plus horribles que tout ceux qui disaient avoir connu l'horreur absolue.
- Contrairement à Voldemort, je n'avais pas d'horcruxes et je suis donc cliniquement mort lorsque le sort m'a déchiqueté la poitrine. Ce qui m'a fait revenir, c'était... un rituel très ancien, pas particulièrement compliqué mais qui requérait une grande puissance magique de la part des deux personnes impliquées, ainsi qu'un... un sacrifice...
J'étais quasiment sûre d'avoir compris la nature du sacrifice, mais préférait me taire, pour lui rendre l'aveu plus facile. Pourtant, je doutais pouvoir le rendre plus difficile vu que même une larme coula sur sa joue. J'avais l'impression qu'un poignard qui s'enfonçait insidieusement dans mon ventre tellement j'avais mal pour lui. Même si je n'étais pas lié à lui mentalement, il se dégageait de la scène une telle empathie que j'avais l'impression de subir en même temps que lui ses souvenirs.
- Le sacrifice d'une personne éprouvant un amour inconditionnel à l'égard de la personne à ramener. Une vie pour une vie, avec un lien d'amour si puissant qu'il permet de défier la mort elle-même.
Et l'amour vainquit la mort n'est-ce pas ? Toujours cette même dualité si difficile à accepter. Si l'un perd, l'autre gagne forcément. On ne peut pas vivre sans amour, ou mourir véritablement si on aime.
Me posant contre lui dans un geste de réconfort, je savais pourtant ne rien pouvoir faire. Sa blessure morale était tellement grande que je ne pouvais que l'apaiser légèrement sans la faire disparaître. D'une caresse mentale, je tentais de lui apporter un peu de chaleur et de réconfort, mais j'ignorais si cela marchait alors qu'il essuyait sa joue d'un revers de main.
- Lorsque je suis revenu à moi, je n'ai eu le temps que d'entendre ses dernières paroles avant qu'elle ne s'éteigne et j'ai... j'ai perdu tout contrôle. Tu dois comprendre que j'avais déjà un potentiel magique très élevé avant ça mais après, il avait énormément augmenté... à tel point que j'en vins à porter un suppresseur en permanence pour la garder sous contrôle.
Alors c'était pour cela qu'il avait un gant... Pourtant, je fronçais doucement les sourcils : pourquoi un gant ? Pourquoi rendre ainsi visible ce qui pouvait s'avérer une faiblesse pour lui ? Pourtant, je tus ma question : je ne voulais pas le mettre dans l'embarras d'une explication qui avait peut-être une signification pour lui.
- J'ai tué le traitre qui m'avait vendu aux mangemorts, et une majorité des mangemorts présents. Je n'avais pas fait dans la dentelle à l'époque mais j'étais dans un tel état de rage... la moitié du manoir a été emportée par l'explosion provoquée par ma magie et le reste s'est écroulé peu de temps après. Je me retrouvais seul, avec simplement Quincy à mes côtés et cette vengeance qui devint vite une obsession.
On fait rarement dans la dentelle lorsque l'on souffre. Même si l'on est expérimenté dans cet art, on peut perdre tout contrôle lorsqu'on affronte notre souffrance.
- Dans un sens, je crois qu'une partie de moi n'est pas revenue du royaume des morts ce jour-là. Celui que je suis devenu... oui, c'était un ange de la vengeance. J'en suis venu à rechercher d'autres coupables, des raisons plus logiques à ces événements tragiques mais dans les premiers temps, j'étais guidé par cette souffrance, ce vide que je n'arrivais pas à combler. Alors je me suis mis à tuer, torturer et tuer, ces mages noirs dont les vies ne valaient strictement rien à mes yeux... jusqu'à ce qu'on m'ouvre les yeux et que je décide de changer de cap.
Celui qui avait réussi à lui ouvrir les yeux devait être puissant à mon avis pour qu'il soit écouté. Ou alors, il devait avoir énormément d'influence sur Jarod à cette époque. J'ignorais son identité, mais le remercia en pensée. Je savais les effets que procuraient une vengeance trop longue, et en souffrait encore. Laissant mon front contre le sien, nos souffles se mélangeaient doucement alors que je sentais toujours sa main sur ma taille. J'avais déplacé la mienne, me laissant blottie contre lui.
- Tout ça est loin maintenant et je me sens vivre à nouveau mais jusqu'ici... cette nuit a été la première nuit en huit ans où je n'ai pas fait de cauchemar, la première nuit où je ne me suis pas revu mourir ou en train de tuer avant de me réveiller en sursaut. Je ne peux pas te décrire à quel point je me sentais bien en me réveillant avec toi dans mes bras, ce matin...
J'ignorais que je pouvais servir de calmant à ce niveau... Mais j'en suis heureuse. Je resterais avec toi à chaque fois que tu le désireras, et si cela t'arrive de nouveau, je serais là pour t'aider, je te le promets sur ma vie.
- Alors tu vois, Anna, si c'est vraiment un rêve, je souhaiterai ne jamais me réveiller parce que... je ne suis pas sûr de survivre à une nouvelle nuit d'horreur, après avoir connu la paix et le sentiment de sécurité que ta présence me procure. J'ai l'impression d'être enfin vivant de nouveau, d'être moi et non pas... et non pas un spectateur de ma propre vie.
Je serais toujours là mon aigle, toujours.
Je savais qu'il avait entendu ce murmure tellement nous étions proches. Je ne pouvais lui faire cependant de promesse plus forte, même si je savais que je ne la trahirais jamais. Désormais, je savais que je me battrais à ses côtés pour éviter que cela se reproduise.
- Tu peux parler librement en ma présence, je ne te reprocherai jamais ton honnêteté. Je me fiche éperdument de tes parents et de ceux qui te haïssent, je serais même volontaire pour les envoyer dans l'Hadès si tu me le demandais... parce que je veux ton bonheur, je veux que tu réapprennes à aimer et surtout à être aimée parce qu'il n'y a pas de limites aux sentiments que j'éprouve à ton égard.
Il était beau, c'est tout ce que je pouvais penser lorsque la lumière du soleil couchant l'éclairait ainsi, lui donnant l'air d'être la fois démon et ange, bien et mal, contraste pourtant présent dans un même corps. Me levant derrière lui grâce à sa main tendue, je l'enlaçais de nouveau, posant ma tête sur son épaule offerte.
- Ces objets, cet endroit... aussi magnifiques puissent-ils être, je serais prêt à les abandonner sans la moindre arrière-pensée si cela me permettait de vivre une existence heureuse à tes côtés, le plus longtemps possible... Tout cela me paraît tellement insignifiant lorsque je le compare à toi, à la place que tu as prise dans mon cœur... il me semble presque que ce monde n'aurait plus de sens si tu ne t'y trouvais plus pour l'éclairer.
Deviendrais-je ainsi la faiblesse que ceux qui te haïssent utiliseront avec plaisir pour te réduire à néant ?
Je n'avais pu m'empêcher de le dire, et un léger rictus d'excuse apparut sur mes lèvres alors que je me reprochas mes paroles. Sa caresse sur ma joue et ses baisers me rassuraient plus sûrement que n'importe quelle parole, et je me pris même à penser que je ne le méritais pas forcément, vu la manière dont je me comportais à son égard.
- Je te donnerai toutes les preuves que tu désires, jour après jour jusqu'à ce que la réalité prenne le pas sur le rêve... pour cela, je n'ai besoin que de ton amour. Pas de gêne, pas de peur, pas de politique, pas de passé... juste toi, mon Anna, et ton amour. C'est tout ce dont je désire et tout ce dont j'ai besoin, désormais.
Promets-moi juste que, si je disparaissais, tu m'oublieras. Promets-le moi. Je refuse de te voir souffrir à cause de moi. | |
| | | Jarod Goldsmith Membre du staff progressiste
N o m b r e D e M e s s a g e s : 514 Â g e : 35 D a t e D ' i n s c r i p t i o n : 02/08/2008
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| Sujet: Re: I dream about this evening, and I want to danse alone again... [pv Jarod] Mer 5 Aoû - 18:16 | |
| Promets-moi juste que, si je disparaissais, tu m'oublieras. Promets-le moi. Je refuse de te voir souffrir à cause de moi.
- Je suis désolé mais sincèrement, je ne sais pas si j'en serais capable. Il est possible que j'arrive à y survivre mais... l'appel de la vengeance serait probablement trop difficile à refuser. J'aimerais avoir cette force qu'ont eu les vieux sorciers, comme Dumbledore, de pouvoir laisser de côté tout sentiment, toute émotion négative... mais j'en suis incapable. Je suis un être passionné par nature, et je ne pense pas pouvoir changer maintenant.
Puis il esquissa un léger sourire avant de poser une main sur son menton, portant ainsi son regard à la hauteur du sien avant qu'il ne dépose un baiser sur ses lèvres.
- Peut-être te vois-tu comme une faiblesse... même si je doute que le mot faible puisse s'appliquer à toi de quelque manière que ce soit, ma rose mais pour moi, tu es surtout une source de force, une force qui me permettra d'avancer beaucoup plus sereinement dans cette vie, et d'y trouver l'espoir d'un bonheur auquel j'avais renoncé.
Il était sur le point de l'embrasser à nouveau quand le bruit d'une porte qui s'ouvre se fit entendre. La personne qui venait d'entrer dans la Galerie des Ombres était un homme, ou tout du moins, il y ressemblait.
Vêtu d'un long manteau fait d'une matière sombre mais brillant d'un éclat argenté sous les derniers rayons du soleil, l'individu possédait une peau d'un noir ébène, mais qui ne diminuait en rien la beauté de ses traits fins. es longs cheveux d'un bleu sombre dissimulaient en partie ses longues oreilles pointues, bien qu'ils aient été attachés dans son dos par un ruban pourpre. Haut d'un peu plus de deux mètres, il parcourut la distance le séparant des deux amoureux avec une démarche presque altière, ou tout du moins non dépourvue de noblesse.
Les yeux de l'inconnu étaient d'un vert émeraude qui avait quelque chose d'hypnotique, mais il ne faisait nul doute que l'individu n'était pas humain. Le visage dépourvu de la moindre émotion, il se déplaça dans la pièce jusqu'à faire face à Jarod. Lorsqu'il s'exprima face au rebelle, d'une voix à la fois grave et douce.
- Désolé de te déranger, Jarod mais tu avais tenu à être informé s'il se passait quelque chose d'inhabituel en rapport avec miss Valingaï.
L'homme d'affaires sembla sortir de sa contemplation et en l'espace d'un instant, son regard azuré se fit de nouveau sûr et concentré alors qu'il se redressait sur le canapé. D'un vague geste de la main, il conjura une sorte de disque de lumière, sur lequel apparut un plan en trois dimensions d'un château assez reconnaissable.
- Elle ne se trouve plus à Poudlard... que lui est-il arrivé ? Elle a été enlevée ?
C'est alors qu'il sembla se rappeler qu'il n'avait pas encore présenté le nouvel arrivant à Anna. Adressant un sourire d'excuse à sa compagne, il entreprit de se rattraper.
- Anna, voici Aldaron, fils du roi Tulkas et de la reine Serindë, et prince des elfes noirs de la Cité de Tauremorna. Aldaron, je pense que tu sais déjà qui est Anna.
- Quincy m'a informé de la situation. Aurais-je reçu la nouvelle d'un autre elfe, j'aurais pu croire à une plaisanterie mais celui-là n'est pas particulièrement enclin à l'humour... enfin, pas en dehors d'un certain type d'humour.
Le prince Drow posa alors son regard pénétrant sur Anna. Il n'y avait aucune trace d'hostilité ou d'animosité dans les orbes émeraudes d'Aldaron. Juste de la curiosité et quelque chose semblable à de l'amusement. Puis, il reporta son attention sur Jarod.
- Pour en revenir à la jeune Valingaï, elle n'a pas été enlevée. Elle a quitté l'école de son plein gré et fort heureusement, sans être détectée.
Jarod ne put s'empêcher d'hausser un sourcil sous la surprise, avant de passer la main au dessus de la représentation de Poudlard, révélant plusieurs sortes de "dômes" de diverses couleurs, qui recouvraient l'intégralité du château.
- Les défenses me semblent pourtant intactes et si elle avait utilisé un passage secret, ou bien un moyen traditionnel de transport, elle aurait été détectée. Comment s'y est-elle prise ?
L'elfe esquissa alors un sourire, révélant des dents d'une blancheur immaculée, qui contrastaient beaucoup avec la noirceur de sa peau.
- Ai-je omis de préciser qu'elle n'était pas partie seule? Elle a bénéficié d'une aide... inattendue. C'est grâce à un phénix qu'elle a pu quitter Poudlard, par téléportation
- Un phénix... Par la barbe de Merlin! Tu veux dire qu'Hadès l'a aidée? ça veut dire que Dean est aussi de la partie...
- Le jeune Anderson se trouve effectivement avec elle. Il a toutefois été judicieux quant à leur destination. Ils se trouvent sur les terres de Rosenberg et ils avaient l'air assez... proches.
Voyant l'air un peu perdu d'Anna, Jarod se décida à lui expliquer la situation.
- Depuis son acquittement, j'ai placé Leïlan sous une surveillance disons... modérée. Je m'attendais à ce qu'elle tente de s'éclipser de l'école par tous les moyens au début, ce qui signifierait un aller simple pour Azkaban au cas où elle se ferait prendre...
Il fit une pause, cherchant ses mots alors que la situation devenait des plus compliquées.
- Comme tu le sais sûrement, elle n'a pas eu une enfance facile et après votre petit... temps ensemble, elle a commencé à aller de plus en plus mal, en partie à cause du poison mais aussi parce qu'elle cherchait à s'isoler. J'ai réussi à plus ou moins la soigner mais la disparition de Nozdormu a été la goutte de trop et elle s'est complètement refermée sur elle-même...
- Et sachant qu'elle était trop fière pour accepter une aide directe, Jarod a pensé qu'il serait plus judicieux de la protéger dans l'ombre, autant des Aurors qui la surveillent, et que nous "oubliettons" de temps à autres, que de sa tutrice, Elea Valingaï. Termina Aldaron, qui avait conjuré un siège pour s'asseoir face à eux.
Tous deux se gardèrent bien de citer le lien de parenté unissant Anna aux deux filles, Jarod parce qu'il n'avait pas envie de faire ressurgir de mauvais souvenirs chez sa compagne, et Aldaron parce qu'il ne considérait pas l'ex-veuve noire comme faisant réellement partie de la même famille qu'elles, selon ses critères elfiques.
Jarod finit par pousser un léger soupir et observa un moment la carte de Poudlard avant de la faire disparaître.
- Dis à Tobby de garder un œil sur les deux enfants, et de les ramener dans leur dortoir au cas où ils s'endormiraient. Je suppose qu'ils se trouvent dans la lande, au vu de leur passion commune pour les créatures magiques. Préviens également Warren de leur préparer un alibi, juste au cas où. Eléa Valingaï a tendance à être pas mal sur le dos de la petite depuis que Nozdormu est parti, mais je ne tolérerai pas que ça dégénère en abus parental, est-ce clair ?
Jarod n'avait pas haussé la voix, mais son intonation et surtout le regard déterminé qu'il avait adressé au prince elfe étaient plus que suffisants. Ce dernier se contenta de hocher positivement de la tête avant de reprendre la parole.
- Des mesures ont déjà été prises au cas où la situation en arriverait à ce genre d'extrémités. Thomas est d'ailleurs en train de réunir des preuves concernant l'incompétence de Valingaï en tant que tutrice. Toutefois, il doit prendre des précautions pour ne pas qu'elle perde son poste de professeur. Les sorciers suffisamment qualifiés pour se prévaloir d'un poste à Poudlard se font rares ces temps-ci.
Jarod acquiesça de la tête tout en semblant perdu dans ses pensées. Il sortit machinalement un objet de la poche intérieure de sa veste. Il s'agissait d'une sorte de médaillon en or, semblable à une montre à gousset. Des inscriptions y étaient gravées en lettres d'argent, ainsi que des armoiries qui représentaient un faucon.
- A-t-on des nouvelles du Magenmagot concernant la possession de Poudlard ? Demanda finalement le rebelle.
L'elfe acquiesça de la tête avant de faire apparaître un écran lumineux semblable à celui qu'avait invoqué l'homme d'affaires quelques minutes auparavant. Sur l'écran se trouvaient plusieurs arbres généalogiques, quatre pour être exacts, dont un seul se prolongeait jusqu'à l'année 2019.
- Il a été prouvé que la lignée de Gryffondor s'est éteinte vers le quinzième siècle. Celle de Poufsouffle s'est éteinte avec une certaine Hepzibah Smith, qui a été tuée avec sa famille dans les années 40. La lignée de Serpentard s'est elle aussi éteinte, plus récemment, avec la mort de Tom Elvis Jedusor, en 1998. Il ne reste que la lignée de Serdaigle, comme vous pouvez le voir ici.
Même si des noms le précédaient, l'arbre commençait avec Rowena Serdaigle et se divisa rapidement en deux lignées. "Lignée de l'Aigle" et "Lignée du Faucon".
- La lignée de l'Aigle, la branche principale, s'est assez rapidement éteinte, tout comme le nom en lui-même. Toutefois, la branche secondaire a survécu, prenant plus tard le nom des Goldschmidt. Nombre des membres de cette famille devinrent de grands penseurs et sorciers et ce sont notamment eux qui fondèrent le Magenmagot.
- C'est pour ça que j'ai droit de comparaître devant eux à ma guise, que ce soit pour demander la révision de lois autant qu'en tant que témoin de la défense, même si je ne fais pas partie du Ministère. Expliqua Jarod à Anna, en lui montrant le médaillon.
- En effet, toutefois leur lignée a commencé se raréfier, traquée par des mages noirs depuis plusieurs siècles. Jedusor a notamment essayé et presque réussi à l'éteindre, en tuant la quasi-totalité des Goldschmidt demeurant en Angleterre au début des années 70. Malheureusement pour lui, deux d'entre eux réussirent à s'échapper jusqu'en Amérique, où ils prirent le nom de Goldsmith. Jarod est actuellement le dernier survivant de cette lignée, et donc dernier descendant de Serdaigle depuis les événements d'il y a sept ans.
Voilà qui confirmait les soupçons de Jarod concernant la descendance des fondateurs. Il connaissait depuis longtemps le secret de sa lignée mais il n'était pas certain de l'extinction de celle de Poufsouffle. Voilà qui était maintenant chose faite.
- Et maintenant que ces faits ont été éclaircis par le Magenmagot concernant l'histoire des lignées, qu'en est-il du droit à l'héritage ?
L'elfe fit varier l'image, qui représentait à présent un hémicycle dans la partie supérieure, divisé en trois parties. En dessous, se trouvaient de vieux parchemins vraisemblablement conservés à l'abri du temps.
- Godric Gryffondor, Rowena Serdaigle et Helga Poufsouffle ont clairement établi que si leurs lignées respectives venaient à s'éteindre, leurs droits concernant à Poudlard reviendraient à parts égales aux deux autres lignées. Dans le cas présent, tu disposes donc à la fois de la part de Rowena mais aussi de celles de Godric et d'Helga. Concernant Salazar Serpentard, c'est plus compliqué mais le Magenmagot n'a pas encore statué si elle devait revenir au Ministère ou aux lignées de fondateurs survivantes.
- En d'autres termes, je possède les droits de trois fondateurs sur quatre, soit 75% de l'école. En terme de capital, c'est plutôt appréciable. A quoi correspondent les proportions de l'hémicycle ?
La partie de l'hémicycle s'aggrandit, jusqu'à prendre toute la taille de l'écran. Il y avait 66% en bleu, 25% en rouge et 9% en blanc.
- La partie bleue sont ceux qui soutiennent ton droit à posséder Poudlard et à agir à ta guise vis-à-vis de l'école, de part ton héritage. Cette faction est constitué principalement de progressistes mais également, aussi étrange que cela puisse paraître, par des conservateurs. La partie rouge sont ceux qui s'y opposent, et qui pensent que Poudlard devrait restée indépendante et sous le contrôle des gouverneurs. Les blancs sont les indécis, qui devraient rendre leur décision d'ici quelques jours...
Remarquant à peine l'air effaré sur le visage d'Anna tant il était concentré sur le diagramme, l'homme d'affaires parcourut la liste des noms des membres du Magenmagot qui ne s'étaient pas encore décidés avant de reporter son regard sur Aldaron.
- Puisque c'est une décision de classe 1, j'imagine qu'il me faut les deux-tiers du Magenmagot pour l'emporter, ce qui signifie plus ou moins 67%. Dans l'éventualité ou je les obtiens, quel pouvoir cela me donne-t-il sur l'école ?
L'elfe esquissa de nouveau un sourire, qui semblait presque carnassier.
- Tout pouvoir. Nomination et renvoi des professeurs, changements dans le règlement de l'école, sélection des élèves dont tu permets l'entrée dans l'école, nomination des préfets, tu as même tout pouvoir sur le directeur, si tu choisis de ne pas occuper ce poste. En revanche, je ne crois pas que tu puisses fermer l'école à moins d'avoir le consentement du magenmagot, si tu n'obtiens pas la part de Serpentard.
- Je vois... je ne prévoyais pas de la fermer de toutes façons. Mais je ne te cache pas que cela me donne quelques idées. Notamment concernant les professeurs, dont certains laissent assez à désirer mais surtout au niveau du programme scolaire... ah, est-ce que cela veut dire que j'aurais le contrôle des barrières de l'école ?
- En effet, contrôle total des barrières, ce qui te permet ainsi de transplaner si tu le désires... ce n'est pas tant que tu ne puisses pas déjà le faire, mais plutôt le fait que tu puisses aussi faire transplaner qui tu veux, qui est intéressant. J'en déduis que le plan Delta est toujours d'actualité ?
Le rebelle se contenta d'acquiescer de la tête, à la suite de quoi l'elfe fit disparaître l'écran de lumière. Aldaron se retourna ensuite vers eux, et leur tendit un parchemin enroulé, portant le sceau du Ministère.
- Ce sont vos droits d'accès pour la séance du Magenmagot visant à juger les individus ayant pénétré au domicile d'Anya Dellarosa hier soir. Elle aura lieu après-demain, à 10h. Thomas vous adresse ses excuses mais il sera probablement obligé de révéler la présence de Jarod, sinon quoi les charges ne tiendraient pas.
L'elfe fit ensuite disparaître son fauteuil avant de jeter un regard amuse à Jarod.
- Y a-t-il autre chose dont tu aies besoin ou dois-je vous laisser seuls?
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| Sujet: Re: I dream about this evening, and I want to danse alone again... [pv Jarod] Jeu 6 Aoû - 15:28 | |
| - Je suis désolé mais sincèrement, je ne sais pas si j'en serais capable. Il est possible que j'arrive à y survivre mais... l'appel de la vengeance serait probablement trop difficile à refuser. J'aimerais avoir cette force qu'ont eu les vieux sorciers, comme Dumbledore, de pouvoir laisser de côté tout sentiment, toute émotion négative... mais j'en suis incapable. Je suis un être passionné par nature, et je ne pense pas pouvoir changer maintenant.
Même si je me doutais de cette réponse, cela me faisait tout de même assez mal. Savoir qu'il souffrirait s'il m'arrivait quelque chose m'était assez difficile à supporter, même si je me savais identique sur ce point. J'aurais presque voulu lui lancer un maléfice pour qu'il oublie tout dès que je mourrais, mais je n'en connaissais pour le moment pas. De plus, je doutais avoir la force de lui faire ça.
- Peut-être te vois-tu comme une faiblesse... même si je doute que le mot faible puisse s'appliquer à toi de quelque manière que ce soit, ma rose mais pour moi, tu es surtout une source de force, une force qui me permettra d'avancer beaucoup plus sereinement dans cette vie, et d'y trouver l'espoir d'un bonheur auquel j'avais renoncé.
Avec les temps qui courent, on aura besoin de toute notre force, en effet.
S'il ne s'était pas brusquement arrêté, jamais je n'aurais prêté attention à l'individu qui arrivait. Pourtant, il semblait être spécial puisqu'il ne semblait pas être humain. Haussant un sourcil face à cette entrée, je pris pourtant le temps de l'observer en détail. Il avait le teint noir, mais pas comme un africain, mais vraiment de la couleur de l'ébène. Ses cheveux bleu sombre accentuaient ses traits fins d'une beauté surnaturelle alors que son regard vert émeraude était bien plus impressionant, et qu'il ne me donnait pas envie de le croiser. Je ne m'intéressais pas plus que cela à leur discussion d'ailleurs, jusqu'à la présentation.
- Anna, voici Aldaron, fils du roi Tulkas et de la reine Serindë, et prince des elfes noirs de la Cité de Tauremorna. Aldaron, je pense que tu sais déjà qui est Anna.
- Quincy m'a informé de la situation. Aurais-je reçu la nouvelle d'un autre elfe, j'aurais pu croire à une plaisanterie mais celui-là n'est pas particulièrement enclin à l'humour... enfin, pas en dehors d'un certain type d'humour.
Ainsi, c'était un elfe noir, un de ces drows... Oh, bien sûr, je n'appréciais pas les créatures magiques, cela était sûr. Cependant, les elfes étaient épargnés par mon jugement de par leur culture magique tout simplement hors d'atteinte. Savoir en plus que cet elfe était très haut placé dans leur hiérarchie m'accordait un peu de respect à son égard. Lorsque je levais la tête pour croiser son regard, je ne pus m'empêcher de sourire légèrement vu son regard curieux et étonnement amusé.
C'est un honneur de vous rencontrer, prince.
Ensuite, je dus avouer que j'étais un peu perdue : ils parlaient de Léïlan et de Poudlard comme s'ils y étaient, ce qui semblait être le cas. En effet, vu le plan en trois dimensions qu'ils avaient créé et l'apparition de toutes les défenses, on aurait dit que Jarod possédait ce château. De plus, le fait qu'il pouvait savoir exactement où était la Serdaigle était tout de même fascinant, mais aussi inquiétant : si tout le monde était ainsi surveillé, comment cela se passerait dans ce monde ?
- Depuis son acquittement, j'ai placé Leïlan sous une surveillance disons... modérée. Je m'attendais à ce qu'elle tente de s'éclipser de l'école par tous les moyens au début, ce qui signifierait un aller simple pour Azkaban au cas où elle se ferait prendre...
Ne le recherche-t-elle pas d'un sens ? Si les souvenirs que j'ai recoltés sont justes, elle cherchait à se faire condamner.
- Comme tu le sais sûrement, elle n'a pas eu une enfance facile et après votre petit... temps ensemble, elle a commencé à aller de plus en plus mal, en partie à cause du poison mais aussi parce qu'elle cherchait à s'isoler. J'ai réussi à plus ou moins la soigner mais la disparition de Nozdormu a été la goutte de trop et elle s'est complètement refermée sur elle-même...
Je n'ai fait que renforcer sa véritable nature tu sais. En plus, cette fillette connaît déjà la magie noire à son âge, ce qui est impressionnant.
- Et sachant qu'elle était trop fière pour accepter une aide directe, Jarod a pensé qu'il serait plus judicieux de la protéger dans l'ombre, autant des Aurors qui la surveillent, et que nous "oubliettons" de temps à autres, que de sa tutrice, Elea Valingaï.
Eléa a déjà du mal à se surveiller elle-même alors surveiller une gamine... Vu le temps que je passais à m'occuper d'elle parce qu'elle ne savait rien faire, la décision d'en faire sa tutrice me surprend énormément.
Je savais qu'ils étaient au courant de ce lien de parenté, ce qui était logique vu que Jarod et apparemment Aldaron connaissaient ma véritable identité. Qu'ils parlent d'Eléa comme une étrangère m'était pourtant agréable, et je ne faisais là qu'échanger mon opinion avec la leur.
- Dis à Tobby de garder un œil sur les deux enfants, et de les ramener dans leur dortoir au cas où ils s'endormiraient. Je suppose qu'ils se trouvent dans la lande, au vu de leur passion commune pour les créatures magiques. Préviens également Warren de leur préparer un alibi, juste au cas où. Eléa Valingaï a tendance à être pas mal sur le dos de la petite depuis que Nozdormu est parti, mais je ne tolérerai pas que ça dégénère en abus parental, est-ce clair ?
Elle doit compenser son manque d'autorité par son omniprésence, mais ce n'est pas comme cela qu'on s'occupe d'une gamine.
- A-t-on des nouvelles du Magenmagot concernant la possession de Poudlard ?
La quoi ? Durant un instant, je fixais d'un air surpris le rebelle qui semblait pourtant avoir parlé de possession dans le sens propre. Poudlard n'était-il donc pas au Ministère ? Cela me semblait tellement étonnant que je n'écoutais pas forcément ce que les deux autres personnes se disaient. Cela changeait tellement de choses !
Je comprenais maintenant que le coup d'Etat que j'avais effectué n'avait pas vraiment le sens que j'imaginais. Je l'avais fait pour atteindre le Ministère en lui prenant de force l'une de ses possessions. Si cela n'était pas le cas, cela voulait dire que je l'avais fait uniquement pour semer la terreur, ce qui j'avais refusé au début. Misère... Tentant de ne plus penser à ce passé, je me concentrais de nouveau sur la discussion.
- La partie bleue sont ceux qui soutiennent ton droit à posséder Poudlard et à agir à ta guise vis-à-vis de l'école, de part ton héritage. Cette faction est constitué principalement de progressistes mais également, aussi étrange que cela puisse paraître, par des conservateurs. La partie rouge sont ceux qui s'y opposent, et qui pensent que Poudlard devrait restée indépendante et sous le contrôle des gouverneurs. Les blancs sont les indécis, qui devraient rendre leur décision d'ici quelques jours...
- Puisque c'est une décision de classe 1, j'imagine qu'il me faut les deux-tiers du Magenmagot pour l'emporter, ce qui signifie plus ou moins 67%. Dans l'éventualité ou je les obtiens, quel pouvoir cela me donne-t-il sur l'école ?
Pour les conservateurs qui doivent se décider, je peux les faire jouer en ta faveur. Je sais qu'il ne faut normalement pas mélanger travail et sentiments, mais je sais aussi que Poudlard sera entre de meilleures mains que si l'école est au Ministère.
- En effet, contrôle total des barrières, ce qui te permet ainsi de transplaner si tu le désires... ce n'est pas tant que tu ne puisses pas déjà le faire, mais plutôt le fait que tu puisses aussi faire transplaner qui tu veux, qui est intéressant. J'en déduis que le plan Delta est toujours d'actualité ?
Le plan Delta ? Désolée de cette question, mais qu'est-ce donc que ce plan ? Parce que si je peux aider...
- Ce sont vos droits d'accès pour la séance du Magenmagot visant à juger les individus ayant pénétré au domicile d'Anya Dellarosa hier soir. Elle aura lieu après-demain, à 10h. Thomas vous adresse ses excuses mais il sera probablement obligé de révéler la présence de Jarod, sinon quoi les charges ne tiendraient pas.
C'était plus fort que moi : je ne pus m'empêcher de rire face à ces excuses qui n'avaient pas lieu d'être. Jetant aux deux "hommes" un regard amusé, je finis enfin par parler.
De toute façon, il faudra que les gens le sachent, cela ne change donc rien. J'ai hâte qu'ils soient punis. | |
| | | Jarod Goldsmith Membre du staff progressiste
N o m b r e D e M e s s a g e s : 514 Â g e : 35 D a t e D ' i n s c r i p t i o n : 02/08/2008
La Pensine Rp en cours : Relations : Les Gallions: 9215
| Sujet: Re: I dream about this evening, and I want to danse alone again... [pv Jarod] Ven 7 Aoû - 0:00 | |
| De toute façon, il faudra que les gens le sachent, cela ne change donc rien. J'ai hâte qu'ils soient punis.
Voyant le regard amusé que lui jetait Anna, Jarod se pencha vers elle et l'embrassa avant de lui adresser un sourire malicieux. Puis il se souvint des questions posées et entreprit d'y répondre.
- Pour Leïlan, je crois avoir réussi à la faire changer d'avis pendant le bref entretien que j'avais eu avec elle et Nozdormu peu après son procès. Elle se noyait trop dans son malheur et j'ai dû... lui montrer un échantillon de ce qu'est véritablement le désespoir pour qu'elle me prenne au sérieux. Toutefois, si Dean peut prendre dans son cœur la place que Nozdormu n'a pas su garder, j'en suis heureux. Elle a besoin d'amis sur qui compter et à qui se confier.
Caressant doucement les cheveux de sa compagne, il esquissa un sourire tout en reportant son attention sur l'elfe, demeuré imperturbable mais dont les yeux brillaient d'amusement.
- Concernant les indécis du Magenmagot, ton aide serait la bienvenue mais si jamais cela te met dans une position inconfortable, je pense qu'il ne faut mieux pas t'impliquer. Un ami s'occupe déjà d'orienter les votes restants dans la bonne direction à force de persuasion, et crois-moi que les gobelins sont particulièrement doués en matière de diplomatie quand ils le veulent...
Le progressiste fit ensuite réapparaître l'écran de lumière et une liste de noms se mit à défiler, ainsi que les visages auxquels ils correspondaient. Conjurant une bouteille de vin des elfes, ainsi que plusieurs autres boissons, l'homme d'affaires dégusta une gorgée du liquide sucré avant de reprendre la parole.
- Le plan Delta est une opération visant à expulser en dehors de l'école tout le... personnel non autorisé, une fois que j'aurais mis la main sur l'école. Depuis la mort de Dumbledore, les directeurs successifs ont donné beaucoup trop de liberté au Ministère, les laissant installer divers agents, Aurors, oubliators, et même certains secrétaires semblables à Ombrage dans son temps, qui croient pouvoir faire la loi dans cet établissement. En ce qui me concerne, une école est un lieu neutre, et indépendant du Ministère en tous points. C'est l'un des seuls points de vue que je partage avec le vieil imbécile... avec celui concernant le pouvoir de l'amour. Ajouta-t-il tout en déposant un rapide baiser sur sa joue.
Puis la liste disparût, laissant apparaître à la place une nouvelle liste de noms, beaucoup plus longue, classée en trois catégories : sang-pur, sang-mêlé et né-moldu.
- Ceci... est une copie d'une liste de noms figurant dans un des grimoires du bureau du directeur de Poudlard. A l'intérieur de ce grimoire se trouvent les noms de tous les élèves passés de l'école depuis sa création, ou tout du moins depuis de nombreux siècles, ainsi que les futurs élèves potentiels, classés selon leur sang. Ce classement était une mesure mise en place conjointement par les fondateurs pour informer les nés-moldus de leurs pouvoirs avant leur enrôlement dans l'école.
Jarod n'eut pas besoin de préciser que cette liste était hautement confidentielle, surtout vis-à-vis des mangemorts. En son temps, Voldemort avait vivement souhaité s'en emparer, dans le but d'éliminer le plus possible de nés moldus avant qu'ils ne viennent à Poudlard.
- Aldaron, tu peux nous laisser. Préviens juste Quincy qu'aucun sorcier ne doit être autorisé à pénétrer dans le manoir ce soir, même s'ils sont munis d'un portoloin valide, en dehors des quatre que j'ai personnellement inclus dans les barrières pour les cas d'urgence. Et personne ne doit être informé de la présence d'Anna ici en dehors du manoir avant qu'elle ou moi ne le décidions opportun.
- Je comprends. Toutefois, je dois te prévenir que Jude Davidson a déjà demandé l'accès au dossier... et même si Thomas fait son possible pour maintenir le secret jusqu'à l'audience, il est possible qu'avec les appuis politiques dont elle dispose, qu'elle arrive à l'obtenir quand même avant ça.
Le regard de l'elfe se fit plus préoccupé alors qu'il posait à nouveau les yeux sur Jarod.
- Je n'ai pas à te rappeler le sort que Davidson a réservé au petit frère de Shawn Andrews. Tu es peut-être largement de taille à la défier mais si jamais elle tente quelque chose contre toi ou tes proches, le garçon pourrait perdre son sang-froid... Warren a déjà perdu un filleul, je ne pense pas qu'il se remettrait de la perte du second.
Les yeux du rebelle semblèrent s'assombrir quelque peu et l'elfe fit apparaître à nouveau son écran de lumière, dans lequel une scène semblable au souvenir d'une pensine commença à s'y dérouler. On pouvait y voir Shawn, alors âgé de seize ans, courir auprès de son petit frère de onze ans, gisant sur le sol, et essayer de le réconforter alors qu'une adolescente qui n'était autre que Kate Copered défiait ouvertement Jude Davidson.
Il s'en suivit un bref affrontement entre la mangemort et Shawn, qui utilisa plusieurs sortilèges informulés contre elle mais clairement de magie noire. Toutefois, ce ne fut pas suffisant contre la mangemort expérimentée, qui disparut en transplanant après avoir ligoté l'adolescent.
L'elfe fit ensuite disparaître l'image, et attendit que Jarod prenne la parole. Ce dernier avait l'air perdu dans des souvenirs, pas aussi douloureux que les précédents mais qui semblaient le remplir de tristesse et de mélancolie.
- Et dire qu'il n'avait que onze ans... Je me rappelle que Shawn était ivre de rage au procès qui a innocenté Davidson, et Warren a du utiliser beaucoup de persuasion pour l'empêcher de faire une bêtise. Après lui avoir pris ses parents, que les mangemorts prennent aussi son petit-frère était un coup dur pour lui.
Le rebelle se leva du canapé et à nouveau auréolé de la lumière du crépuscule, on aurait dit qu'il était beaucoup plus imposant qu'il ne l'était en réalité. Sa magie irradiait en une fine aura bleue alors que l'air se faisait plus froid autour de lui. Faisant un geste à Aldaron, ce dernier s'éclipsa, non sans se tourner une dernière fois vers Anna tout en passant auprès d'elle.
- C'était également un plaisir de vous rencontrer, Mrs Valingaï. Prenez soin de lui, il aura besoin d'être soutenu pour les événements à venir.
La dernière phrase n'avait pas été prononcée à voix haute mais envoyée directement à l'esprit de la jeune femme. L'elfe noir disparût ensuite de la pièce, refermant doucement la porte derrière lui.
Jarod réussit finalement à se calmer et le vent glacé qui avait parcourut la pièce disparût au profit du feu de cheminée que le rebelle alluma d'un geste de la main. Passant une main sur son visage, il reprit la parole d'une voix préoccupée.
- Ce garçon a du potentiel, c'est certain et même avant son entraînement d'Auror, Warren avait déjà entamé sa formation de duel et aux arts sombres... Toutefois, même si c'est égoïste de lui refuser cette vengeance légitime, le genre de vengeance que j'ai embrassée sans la moindre hésitation, je ne peux pas le laisser emprunter le même chemin. Non seulement il ne serait peut-être pas de taille face à Davidson, mais je doute également qu'il soit encore en mesure de résister au pouvoir séducteur de la magie noire s'il l'utilise à trop haute dose, et surtout avec autant de colère... il finirait par être dominé par elle.
Jarod se rapprocha ensuite d'elle et se rassit sur le canapé avant de l'étreindre doucement, son coeur battant à vive allure alors qu'il déposait un doux baiser sur son front.
- Tu sais... après ces élections, j'avais déjà prévu de me retirer de la scène politique et publique pour demeurer à Poudlard. J'en étais venu à me dire que j'avais suffisamment vu et perpétré de massacres jusqu'ici et... et qu'au lieu d'amener le chaos partout sur mon passage, je pourrais peut-être faire quelque chose de positif, pour changer.
Tout en la gardant enserrée dans ses bras, il écarta légèrement son visage pour que leurs regards puissent se croiser, un sourire mélancolique fleurissant sur ses lèvres.
- Je sais que je ne suis guère différent de cette femme. Les mangemorts que j'ai tué, ils étaient tous les parents, les oncles, enfants de quelqu'un... et même si je n'ai jamais regretté ma vengeance, je regrette tout de même la peine que j'ai pu apporter à des gens qui ne le méritaient pas.
Embrassant doucement, amoureusement Anna, il se laissa tomber en arrière et posa son regard sur les peintures qui recouvraient la voûte que formait le plafond.
- Si je n'ai pas cherché à aider les Aurors pendant qu'ils assiégeaient Poudlard avec l'Ordre, c'était... parce que je crois que j'avais déjà en partie perdu la volonté de faire ce mal, surtout à toi. Même si je ne connaissais de toi que les informations glanées pas diverses sources et notre brève entrevue, je... je n'ai pas eu envie que tu meures. Cette magie qui m'a imprégné ce soir là, cette magie qui résidait dans l'école depuis des siècles, ainsi que la tienne qui s'y est ajoutée, elle... je ne peux pas décrire l'effet que ça a eu sur moi.
Tout en parlant, ses yeux bleus s'étaient mis à étinceler, jusqu'à prendre une couleur presque turquoise. Sa magie irradiait à nouveau dans la pièce mais elle n'était plus froide, juste... mélancolique, comme un chant magnifique mais si triste qu'il donne envie de pleurer.
- Pour résister à toute cette pression et préserver mon esprit, je me suis renfermé dans mon subconscient et j'ai... revécu ma période en tant que Dagnir. Le plaisir de faire couler le sang en torrents, la soif de combattre des adversaires toujours plus nombreux, l'appel de ma magie qui ne demandait qu'à sortir, qu'à détruire... tout m'est revenu si clairement que pendant quelques heures, j'ai cru que j'étais redevenu lui. Il m'a fallu l'aide de deux amis, dont un excellent legilimens pour me sortir de cet état....
Il ferma alors les yeux et ses iris reprirent leur couleur bleutée d'origine, bien que toujours porteurs de cette tristesse qui ne semblait jamais le quitter.
- C'est après cette nuit-là, et les quelques jours qu'il m'a fallu pour me remettre que je me suis décidé à ne plus embrasser cette voie. Mon pouvoir n'est plus le même qu'à l'époque, il a au moins triplé ou quadruplé... de part mon ascendance et les événements particuliers qui me sont arrivés, cette puissance magique augmente en permanence et même si je suis à présent en mesure de la contrôler, je sais que je pourrais facilement céder à l'obscurité si je n'y prends pas garde...
Ses yeux se fixèrent alors dans ceux d'Anna et pour la première fois, elle pouvait lire la peur briller dans ses orbes bleues. Mais ce n'était pas la peur pour lui-même, c'était la peur de ce qu'il était capable de faire aux autres.
- Les elfes m'ont enseigné des techniques pour voir les différents futurs possibles que je peux choisir et... ce qui se passerait si je cédais à la haine. Je... j'ai vu pire que Dagnir, j'ai vu un mage noir tellement puissant que Lord Voldemort ferait pâle figure en comparaison... j'ai vu le monde à mes pieds en l'espace de seulement quelques années... un monde plongé dans les ténèbres par une dynastie de mages noirs possédant tous un pouvoir effrayant, pour des siècles et des siècles...
Sa respiration s'était légèrement accélérée mais il la maintenait néanmoins sous contrôle. C'était à présent de la honte qui se reflétait dans ses yeux bleus.
- J'ai honte d'avoir ne serait-ce qu'imaginé désirer cela. J'ai toujours eu conscience des ténèbres tapies dans mon cœur, et dans ma magie mais ceci... ça dépasse l'entendement. Voilà pourquoi j'ai songé à me retirer quelques temps à Poudlard, à essayer de changer les mentalités et les enseignements... pour essayer de construire un monde un tant soit peu meilleur. Si tu désires que nous allions autre part, cela ne me dérangera pas mais si tu veux qu'on s'y installe quelques temps... maintenant ou plus tard, au moins nous en aurons la possibilité.
Une pointe d'amusement réussit à se rallumer dans ses yeux bleus alors qu'il embrassait délicatement la jeune femme dans le cou.
- Et puis, tu pourrais être ma directrice adjointe... ce serait amusant pour les élèves d'avoir des directeurs si jeunes et surtout amoureux, tu crois pas ? Si ça se trouve, ça les encouragerait peut-être à s'aimer les uns les autres... Continua-t-il en poursuivant ses baisers.
Puis il se redressa avant de passer une main dans les longs cheveux noirs de sa compagne.
- Peut-être devrions-nous aller dîner, ou bien nous coucher, comme tu préfères... de toutes les façons, je me sens en appétit ce soir. Déclara-t-il d'un ton malicieux.
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| | | Anya Dellarosa Membre du staff conservateur
N o m b r e D e M e s s a g e s : 132 Â g e : 33 D a t e D ' i n s c r i p t i o n : 09/02/2008
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| Sujet: Re: I dream about this evening, and I want to danse alone again... [pv Jarod] Ven 7 Aoû - 1:49 | |
| Je le laissais me sourire, lui répondant pareillement, ayant presque oublié jusqu'à la présence d'Aldaron. Ce baiser avait été tant attendu que j'en fermais les yeux et tentais de le faire durer le plus possible, avant qu'il ne réponse à mes questions.
- Pour Leïlan, je crois avoir réussi à la faire changer d'avis pendant le bref entretien que j'avais eu avec elle et Nozdormu peu après son procès. Elle se noyait trop dans son malheur et j'ai dû... lui montrer un échantillon de ce qu'est véritablement le désespoir pour qu'elle me prenne au sérieux. Toutefois, si Dean peut prendre dans son cœur la place que Nozdormu n'a pas su garder, j'en suis heureux. Elle a besoin d'amis sur qui compter et à qui se confier.
Il faut encore qu'elle se confie tu sais. Ce n'est pas gagné. Même sous la torture, elle ne parle pas.
- Concernant les indécis du Magenmagot, ton aide serait la bienvenue mais si jamais cela te met dans une position inconfortable, je pense qu'il ne faut mieux pas t'impliquer. Un ami s'occupe déjà d'orienter les votes restants dans la bonne direction à force de persuasion, et crois-moi que les gobelins sont particulièrement doués en matière de diplomatie quand ils le veulent...
Ne t'inquiète pas pour moi Jarod, je suis toujours en position inconfortable tu sais ! C'est la loi de la politique... Cependant, je pense avoir une position de force face à Jude vu que je lui dis souvent quoi faire et elle suit mes conseils. Pour tout t'avouer, je ne fais pas confiance aux gobelins.
J'avais légèrement ri à ses paroles, puis bus quelques gorgées d'alcool avant de me concentrer sur une liste qui étaient apparue.
- Le plan Delta est une opération visant à expulser en dehors de l'école tout le... personnel non autorisé, une fois que j'aurais mis la main sur l'école. Depuis la mort de Dumbledore, les directeurs successifs ont donné beaucoup trop de liberté au Ministère, les laissant installer divers agents, Aurors, oubliators, et même certains secrétaires semblables à Ombrage dans son temps, qui croient pouvoir faire la loi dans cet établissement. En ce qui me concerne, une école est un lieu neutre, et indépendant du Ministère en tous points. C'est l'un des seuls points de vue que je partage avec le vieil imbécile... avec celui concernant le pouvoir de l'amour.
Je suis d'accord avec toi, mais le problème étant ensuite de trouver assez de personnes pour remplir tous les postes. Il y a quand même du monde.
- Ceci... est une copie d'une liste de noms figurant dans un des grimoires du bureau du directeur de Poudlard. A l'intérieur de ce grimoire se trouvent les noms de tous les élèves passés de l'école depuis sa création, ou tout du moins depuis de nombreux siècles, ainsi que les futurs élèves potentiels, classés selon leur sang. Ce classement était une mesure mise en place conjointement par les fondateurs pour informer les nés-moldus de leurs pouvoirs avant leur enrôlement dans l'école.
Impressionant...
C'est la seule chose que je pouvais dire vu l'importance de ce document. Jamais je n'en avais eu connaissance, pensant que le Ministère s'en chargeait. Pourtant, n'importe quel mangemort aurait apprécié l'avoir entre ses mains, pour assurer un contrôle total du monde sorcier ou plutôt de sa nouvelle génération.
- Aldaron, tu peux nous laisser. Préviens juste Quincy qu'aucun sorcier ne doit être autorisé à pénétrer dans le manoir ce soir, même s'ils sont munis d'un portoloin valide, en dehors des quatre que j'ai personnellement inclus dans les barrières pour les cas d'urgence. Et personne ne doit être informé de la présence d'Anna ici en dehors du manoir avant qu'elle ou moi ne le décidions opportun.
- Je comprends. Toutefois, je dois te prévenir que Jude Davidson a déjà demandé l'accès au dossier... et même si Thomas fait son possible pour maintenir le secret jusqu'à l'audience, il est possible qu'avec les appuis politiques dont elle dispose, qu'elle arrive à l'obtenir quand même avant ça.
C'est en effet une option à prendre en compte, elle peut l'avoir avant tout le monde.
- Je n'ai pas à te rappeler le sort que Davidson a réservé au petit frère de Shawn Andrews. Tu es peut-être largement de taille à la défier mais si jamais elle tente quelque chose contre toi ou tes proches, le garçon pourrait perdre son sang-froid... Warren a déjà perdu un filleul, je ne pense pas qu'il se remettrait de la perte du second.
A mon avis, il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Disons qu'elle sait que je la dépasse en magie noire et en combat, elle ne se risquerait pas à s'attaquer à ceux que je protège.
- Et dire qu'il n'avait que onze ans... Je me rappelle que Shawn était ivre de rage au procès qui a innocenté Davidson, et Warren a du utiliser beaucoup de persuasion pour l'empêcher de faire une bêtise. Après lui avoir pris ses parents, que les mangemorts prennent aussi son petit-frère était un coup dur pour lui.
Il ne faut jamais provoquer Jude, cela est un fait avéré. Si ce Shawn avait agi contre elle, elle l'aurait tué.
- C'était également un plaisir de vous rencontrer, Mrs Valingaï. Prenez soin de lui, il aura besoin d'être soutenu pour les événements à venir.
J'espère vous revoir. Même si je ne connais pas tout des prochains évènements, je ferais tout pour le protéger et l'épauler, même si je dois me sacrifier.
- Ce garçon a du potentiel, c'est certain et même avant son entraînement d'Auror, Warren avait déjà entamé sa formation de duel et aux arts sombres... Toutefois, même si c'est égoïste de lui refuser cette vengeance légitime, le genre de vengeance que j'ai embrassée sans la moindre hésitation, je ne peux pas le laisser emprunter le même chemin. Non seulement il ne serait peut-être pas de taille face à Davidson, mais je doute également qu'il soit encore en mesure de résister au pouvoir séducteur de la magie noire s'il l'utilise à trop haute dose, et surtout avec autant de colère... il finirait par être dominé par elle.
C'est énormément difficile de s'en passer, en effet, j'en fais les frais maintenant. Chez els Mangemorts, je me suis laissée dépasser par ce pouvoir et, maintenant, il m'arrive d'en souffrir. Parfois, je suis obligée de m'en servir seule pour expulser les envies qui me prennent de m'en servir.
- Tu sais... après ces élections, j'avais déjà prévu de me retirer de la scène politique et publique pour demeurer à Poudlard. J'en étais venu à me dire que j'avais suffisamment vu et perpétré de massacres jusqu'ici et... et qu'au lieu d'amener le chaos partout sur mon passage, je pourrais peut-être faire quelque chose de positif, pour changer.
Sous la surprise, je ne lui jetais qu'un regard surpris. Ces paroles troublaient la tranquillité où j'étais, et je savais que s'il s'occupait de Poudlard, je doutais pouvoir le suivre.
- Je sais que je ne suis guère différent de cette femme. Les mangemorts que j'ai tué, ils étaient tous les parents, les oncles, enfants de quelqu'un... et même si je n'ai jamais regretté ma vengeance, je regrette tout de même la peine que j'ai pu apporter à des gens qui ne le méritaient pas.
Tout le monde se reproche quelque chose et doit souffrir un jour. C'est la vie, hélas.
- Si je n'ai pas cherché à aider les Aurors pendant qu'ils assiégeaient Poudlard avec l'Ordre, c'était... parce que je crois que j'avais déjà en partie perdu la volonté de faire ce mal, surtout à toi. Même si je ne connaissais de toi que les informations glanées pas diverses sources et notre brève entrevue, je... je n'ai pas eu envie que tu meures. Cette magie qui m'a imprégné ce soir là, cette magie qui résidait dans l'école depuis des siècles, ainsi que la tienne qui s'y est ajoutée, elle... je ne peux pas décrire l'effet que ça a eu sur moi.
Je crois comprendre. En absorbant le brin de magie, cela a pu s'intégrer en partie à la tienne, et tu ne pouvais donc détruire une magie qui était à l'intérieur de toi. Blocage magique.
- Pour résister à toute cette pression et préserver mon esprit, je me suis renfermé dans mon subconscient et j'ai... revécu ma période en tant que Dagnir. Le plaisir de faire couler le sang en torrents, la soif de combattre des adversaires toujours plus nombreux, l'appel de ma magie qui ne demandait qu'à sortir, qu'à détruire... tout m'est revenu si clairement que pendant quelques heures, j'ai cru que j'étais redevenu lui. Il m'a fallu l'aide de deux amis, dont un excellent legilimens pour me sortir de cet état....
Une telle prouesse est à la fois fascinante et dangereuse. Si j'avais su, je t'aurais aidé à absorber l'énergie...
- Les elfes m'ont enseigné des techniques pour voir les différents futurs possibles que je peux choisir et... ce qui se passerait si je cédais à la haine. Je... j'ai vu pire que Dagnir, j'ai vu un mage noir tellement puissant que Lord Voldemort ferait pâle figure en comparaison... j'ai vu le monde à mes pieds en l'espace de seulement quelques années... un monde plongé dans les ténèbres par une dynastie de mages noirs possédant tous un pouvoir effrayant, pour des siècles et des siècles...
Tes descendants, je suppose. J'aurais encore été la veuve noire, j'aurais tout fait pour que tu deviennes ainsi, pour faire de toi un allié. Mais maintenant que je ne suis plus rien... Tu as bien fait.
- J'ai honte d'avoir ne serait-ce qu'imaginé désirer cela. J'ai toujours eu conscience des ténèbres tapies dans mon cœur, et dans ma magie mais ceci... ça dépasse l'entendement. Voilà pourquoi j'ai songé à me retirer quelques temps à Poudlard, à essayer de changer les mentalités et les enseignements... pour essayer de construire un monde un tant soit peu meilleur. Si tu désires que nous allions autre part, cela ne me dérangera pas mais si tu veux qu'on s'y installe quelques temps... maintenant ou plus tard, au moins nous en aurons la possibilité.
Je te suivrais si on va là-bas tu sais. C'est juste que cela sera assez dur au début pour moi, mais je m'en remettrais grâce à toi.
- Et puis, tu pourrais être ma directrice adjointe... ce serait amusant pour les élèves d'avoir des directeurs si jeunes et surtout amoureux, tu crois pas ? Si ça se trouve, ça les encouragerait peut-être à s'aimer les uns les autres...
J'y réfléchirais Jarod, je te le promets. Pour l'instant, je ne préfère pas donner de réponse, à cause de mes... capacités et états d'esprits disons.
- Peut-être devrions-nous aller dîner, ou bien nous coucher, comme tu préfères... de toutes les façons, je me sens en appétit ce soir.
A moins que tu ne meures de faim, j'aime autant me coucher... Je pense que nous avons besoin d'une bonne dose d'intimité, n'est-ce pas ?
Un léger et dernier sourire avait ponctué mes paroles alors que je lui pris la main pour le faire se lever. Un dernier baiser délicat mais fougueux et déjà nous partions... | |
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