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| retrouvailles | |
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Emilie Dubois Neutre
N o m b r e D e M e s s a g e s : 11 Â g e : 48 D a t e D ' i n s c r i p t i o n : 05/08/2009
La Pensine Rp en cours : Relations : Les Gallions: 200
| Sujet: retrouvailles Jeu 6 Aoû - 1:32 | |
| Après un transplanage parfait, je me retrouvais devant les marches de l’entrée du ministère de la magie de Londres. Ça faisait des années que je n’y avais pas mis les pieds. Mais là, j’allais plus que le redécouvrir, j’allais y rester.
« rester », un mot que j’ai encore du mal à employer pour parler de moi. Moi qui aimais plutôt « partir ». Mais après avoir voyagé à travers le monde depuis les 15 dernières années, j’avais décidé de m’installer quelques temps en Angleterre, pour une nouvelle vie.
J’avais contacté Julian, un de mes meilleurs amis, avec qui je n’avais jamais perdu le contact, mais que je n’avais revu qu’à de très brèves occasions. Il avait pu appuyer ma candidature au poste de Directeur du Bureau International des Lois Magiques.
J’allais donc dès aujourd’hui prendre ma place au sein du ministère. J’avais rendez vous à 10h avec le ministre de la magie. Mais j’avais préféré venir bien plus tôt pour passer voir Julian.
Le sourire aux lèvres, je montais les marches aussi rapidement que le permettait mon tailleur droit et mes chaussures à talons aiguilles. J’avais gardé en par-dessus une longue robe de sorcière sombre, que j’avais laissé ouverte pour laisser entrevoir mon chemisier clair, dont le décolté léger, laissait voir mon pendentif en argent, serti de diamants. C'était un diplomate russe avec qui j’avais eu une aventure sulfureuse qui m’avais remis ce pendentif au tout début de ma carrière. C’était devenu mon porte bonheur, et je le portais au cours de toutes mes journées importantes.
Je traversai le long hall d’entrée vers l’accueil et demandai la direction du bureau du directeur du Département des Créatures Magiques.
On me dirigea vers l’ascenseur. Arrivée devant la porte, j’eus droit à de grands sourires trop amicaux de sorciers qui me laissèrent passer devant eux, et qui ne cessaient de me dévisager pendant tout le trajet, pensant surement que leurs regards insistants me plaisaient. Je ne leurs adressai par le moindre attention. Et quand la voix indiqua fort le nom que j’attendais, je sortis aussi rapidement que les messages en forme d'avion qui volaient autour de moi.
Le bureau de Julian était la porte la plus au fond du couloir. Une grande porte massive et robuste. Je frappais 3 coups secs et forts.
« Oui ? » Entendis-je Julian me crier à travers la porte.
Avec un grand sourire, je pénétrais dans son bureau.
« Bonjour Julian, ça fait un bail, hein ? » | |
| | | Julian Rosenberg Neutre
N o m b r e D e M e s s a g e s : 39 Â g e : 35 D a t e D ' i n s c r i p t i o n : 30/12/2008
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| Sujet: Re: retrouvailles Jeu 6 Aoû - 22:05 | |
| Il était un peu moins de 8h lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur le niveau 4, laissant sortir un homme mesurant dans les 1m85, vêtu d'un costume noir et portant une cape pliée en deux sur son bras. Parcourant le département dont il avait la charge d'un pas régulier, il salua au passage les rares employés à être arrivés avant lui.
Refermant derrière lui la porte en chêne massif qui donnait accès à son bureau, Julian prit un instant pour embrasser la pièce du regard. Bien que spacieuse, la pièce était peu décorée. Le mobilier se résumait au bureau, aux deux chaises qui se trouvaient de part et d'autre de ce même bureau ainsi que de deux armoires de différentes tailles. La première était suffisamment grande pour accueillir une garde-robe alors que l'autre, bien plus petite, aurait pu servir de mini-bar.
La disposition quelque peu spartiate des lieux correspondait bien à l'esprit pragmatique et ordonné du chef de département, qui bien que puissant politiquement et issu d'une noble famille de sang-pur, n'avait jamais souhaité exhiber son statut devant ses interlocuteurs, quels qu'ils soient.
De même, seules quatre toiles ornaient les murs. La première représentait un centaure au sourire énigmatique mais bienveillant, à l'entrée d'une forêt. La seconde dévoilait un homme mûr mais dont l'âge était difficile à déterminer. Il avait lui aussi un visage à l'expression bienveillante mais ses yeux semblaient pétiller de malice. Pour celui qui aurait attentivement observé l'arrière-plan, le bâtiment visible derrière l'homme n'était autre que l'école Beaux-bâtons.
Sur la troisième toile, était peint un couple de sorciers. L'homme avait un visage fier mais son expression trahissait un côté plus tendre. La femme qui se trouvait à ses côtés semblait plus douce mais quelque chose dans sa posture altière recommandait de ne pas la sous-estimer.
Le quatrième tableau était en revanche beaucoup plus difficile à décrire. Mêlant le noir et le blanc dans ce qui ressemblait à une interminable spirale, le seul détail transigeant avec la spirale n'était autre qu'un trait doré, semblable à un fil, qui rejoignait le centre de la toile.
Sortant de sa contemplation, l'homme passa distraitement une main dans ses cheveux noirs avant de s'asseoir derrière son bureau. Il sortit plusieurs dossiers en cours et décida de les consulter avant l'arrivée de son premier rendez-vous.
Il avait toutefois du temps devant lui puisque le rendez-vous en question ne devrait avoir lieu qu'aux alentours de 10h. C'est ainsi qu'il se plongea dans la lecture des différents rapports pendant près d'une demi-heure, avant que trois coups secs ne retentissent contre la porte de son bureau.
Intrigué, Julian jeta un coup d'oeil à sa montre et constata qu'il était à peine 8h30. Il vérifia ensuite son agenda posé sur le bureau mais l'heure du rendez-vous était bien 10h. Qui pouvait donc lui rendre visite à une heure pareille ? Même Thomas n'arrivait pas au Ministère avant 9h en temps normal.
- Oui ? Demanda le chef de département d'une voix suffisamment forte pour se faire entendre.
Alors que la porte s'entrouvrait, le jeune Rosenberg avait porté la main à sa baguette, présente dans le holster qu'il portait dans son dos, au niveau de sa ceinture. Assis derrière son bureau, il était impossible que son interlocuteur voie son mouvement.
Après tout, Julian avait quelques temps officié en tant qu'agent double au sein de l'Ordre du Phénix ET des mangemorts, et même si sa couverture était toujours intacte deux ans auparavant, il y avait des chances pour que certains le prennent, à raison, pour un traître.
Toutefois, ses inquiétudes se révélèrent infondées lorsqu'il reconnût le visage du nouveau venu. Vêtue d'un tailleur et d'un chemiser typiquement moldus, sous sa longue cape brune, la jeune femme aux cheveux blonds lui adressa un grand sourire avant de prendre la parole.
- Bonjour Julian, ça fait un bail, hein ?
- En effet, cela faisait longtemps, Emilie. Répondit Rosenberg en se levant de son bureau.
L'ancien élève de beaux-bâtons alla serrer son ancienne condisciple dans ses bras en signe de bienvenue, tout en déposant un baiser sur chacune de ses joues, comme telle était la coutume en France. Puis il l'enjoignit à venir s'asseoir et rangea ses dossiers avant de faire de même.
- Bienvenue à Londres, Emy. J'espère que tu as fait bon voyage.
D'un geste vif de sa baguette, qui aurait fait rougir d'envie un Auror par sa dextérité, le chef de département ouvrit la porte d'une des deux armoires et en sortit deux verres ainsi qu'une bouteille de champagne. Celle-ci s'ouvrit d'elle-même d'un nouveau geste de sa baguette avant de remplir chacun des deux verres.
- Je l'avais gardée au frais pour célébrer ton arrivée... donc c'est le bon moment pour la boire. Mais dis-moi, quand comptes-tu mettre Thomas au courant ? Il serait sûrement ravi de te savoir parmi nous...
Les dernières paroles de l'ex-espion avaient été prononcées d'un ton amusé, qui montrait clairement qu'il était au courant des sentiments de la jeune femme à l'égard de leur ami commun. Des sentiments assurémment restés intacts, même après quinze années, s'il en croyait le rose qui commençait à colorer les joues d'Emilie...
Julian eut le sentiment que les choses allaient bientôt devenir très intéressantes.
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| | | Emilie Dubois Neutre
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| Sujet: Re: retrouvailles Ven 7 Aoû - 0:49 | |
| - En effet, cela faisait longtemps, Emilie. Me répondit Julian, avant de s’approcher pour m’embrasser.
Je jetais un coup d’œil rapide à son bureau. Il était très spacieux et la déco lui ressemblait parfaitement, d’une sobriété étonnante. Néanmoins, il laissait entrevoir des morceaux de sa vie de-ci delà. Je reconnu le portrait de ses parents, que j’avais déjà vu quelques fois quand Julian se languissait trop d’eux les premiers temps à beaux bâtons. Julian m’avait appris leur mort d’une façon déroutante quand il était rentré chez eux à la fin de ses études. J’avais reçu par hiboux super rapide, une lettre de Julian complètement désespéré. Cette évènement tragique avait finalement marquait le début de notre éloignement. Il n’a jamais accepté mon aide en cette situation. Je pense qu’il voulais montré à tous qu’il était une personne forte. Mais je ne devais pas pensait à ses instant tristes en cette journée de retrouvailles.
- Bienvenue à Londres, Emy. J'espère que tu as fait bon voyage.
Levant mon visage vers Julian, je le voyais déjà sortir une bouteille de champagne et 2 coupes.
- Un voyage on peu plus rapide. Et bien tu nous sors le champagne des 8h du matin ? dis-je en souriant de plus belle, mais n’hésitant pas à tendre la main pour prendre la couple qu’il me tendait.
- je vais être soule avant de rencontrer le ministre. Je n’ai pas changé sur ce point, le champagne me monte toujours autant à la tête.
- Je l'avais gardée au frais pour célébrer ton arrivée... donc c'est le bon moment pour la boire. Mais dis-moi, quand comptes-tu mettre Thomas au courant ? Il serait sûrement ravi de te savoir parmi nous...
A l’évocation de Thomas, le senti le rouge me monté aux joues.
Malgré les années passées, mon béguin pour lui n’avait jamais totalement disparus. Oh biensur, je n’étais plus amoureuse de lui. Mais il avait hantés si souvent mes rêves et mes espoirs des années auparavant, que l’oublier totalement n’était sans doute pas possible. Au finale, toutes les aventures que j’avais eu n’avaient été que des fiascos. J’étais incapable de me sentir réellement bien avec un homme, trop occupé à les comparer à Thomas. Je ne voyais que leurs défauts. « Thomas n’aurai jamais fait ça, Thomas n’est pas du tout comme ça. Thomas ci, Thomas ça. ». Au bout d’un moment, en me disant qu’il fallait que je l’oublie et que j’avance, je m’étais forcé à ne plus prononcé son nom, mais mon subconscient le faisait pour moi. Me mettant continuellement en avant les défauts de mes amants, correspondant à contrario aux qualités de Thomas.
Au sourire taquin de Julian, je me senti obligé de répondre, après tout, il avait été mon confident à cette époque. Et je doute que nos liens, malgré notre éloignement, soient enterrés très profond.
- J’avais pensé lui faire une visite dans la journée. Débarquer dans son bureau et faire comme avec toi. « coucou c’est moi ! comment tu vas depuis le temps ? » Mais j’ai peur de me dégonfler au dernier moment. Tu n’aurais pas une astuce ?
Je fis une pause, et bu une gorgé de son champagne, il était délicieux.
- J’ai vu ses affiches sur le chemin de travers, il est encore plus beau que dans mon souvenir.
Je me senti rougir davantage en faisant cette remarque.
- mais parlons plutôt de toi. Si tu savais comme je suis contente de te voir. Alors raconte moi un peu se que tu es devenu. | |
| | | Julian Rosenberg Neutre
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| Sujet: Re: retrouvailles Ven 7 Aoû - 19:15 | |
| - J’avais pensé lui faire une visite dans la journée. Débarquer dans son bureau et faire comme avec toi. « coucou c’est moi ! comment tu vas depuis le temps ? » Mais j’ai peur de me dégonfler au dernier moment. Tu n’aurais pas une astuce ?
Julian ne put s'empêcher de sourire en l'entendant parler de Thomas. Elle n'avait vraiment pas changé en quinze ans, toujours le même béguin pour leur ami commun, toujours cette gaieté et cette joie de vivre qui la caractérisaient si bien.
- Je pourrais te dire de tout simplement le "rencontrer par hasard" lors de son arrivée par l'atrium d'ici une vingtaine de minutes mais il y a des chances pour que tu te dégonfles alors... que dis-tu d'un plan à trois ?
La jeune femme faillit s'étrangler avec son champagne en écoutant ses dernières paroles, arrachant un petit rire amusé de la part du chef de département. Sirotant lui-même un gorgée de champagne, il reprit la parole devant le regard mi-courroucé, mi-incrédule de son amie.
- Pardon, je voulais dire une "discussion à trois". Après tout, il passe souvent me voir et vis versa donc je peux lui demander de venir et après les boniments d'usage, je pourrai vous laisser en tête à tête... par contre, je tiens à ce que mon bureau reste en un seul morceau. Je n'ai pas oublié ce qu'il est advenu de la salle de classe vide où tu avais amené Stephen Morrel en dernière année. Le professeur Zidane avait mis près d'une heure à remettre la pièce en ordre...
Les joues de la jeune femme s'empourprèrent de plus belle, arrachant un nouveau sourire à Julian. Il avait toujours pu lire en elle comme dans un livre ouvert, sans avoir jamais eu recours à la légilimencie. Ils se connaisaient depuis si longtemps qu'il savait parfaitement comment elle fonctionnait. Toutefois, sa prochaine question le laissa pensif pendant quelques instants.
- mais parlons plutôt de toi. Si tu savais comme je suis contente de te voir. Alors raconte moi un peu se que tu es devenu.
Les yeux sombres du sorcier semblèrent être assombris par un voile l'espace d'une fraction de seconde, une fraction pendant laquelle les corps de ses parents et les airs épleurés de ses elfes de maison lui revinrent en mémoire.
Toutefois, ça ne dura que le temps d'un battement de cils et il se contenta de reposer sa coupe sur sa table avant de prendre la parole d'un ton dégagé.
- J'ai voulu commencer une carrière dans le département de la justice magique après mon retour en Angleterre mais il se trouve que ce genre de carrières était rendu assez... difficile pour les sang-purs qui ne sont pas ouvertement affiliés à Potter. Alors finalement, je me suis rabattu sur le département des Créatures Magiques, pour lesquelles j'avais une affinité depuis l'enfance...
Son regard convergea alors vers le tableau représentant le centaure, alors qu'il reprenait à nouveau sa coupe de champagne en main et dégustait quelques gorgées du liquide pétillant. Il n'y avait pas à dire, les Français étaient vraiment les plus doués en termes d'alcool et même s'il n'était pas un grand consommateur, il reconnaissait leur savoir faire dans ce domaine. Il gardait d'ailleurs souvent une bouteille de Château Océan dans sa cave, pour les grandes occasions.
- J'ai obtenu ce poste il y a un peu plus de deux ans maintenant. Et ça fait presque dix ans que j'occupe un siège au Magenmagot, de part mon héritage. Etrangement, ma vie était plutôt... compliquée jusqu'à cette époque et puis, les choses ont commencé à rentrer dans l'ordre.
Ses yeux se posèrent presque machinalement sur son avant-bras, qui comportait autrefois la marque des ténèbres. Fort heureusement, Jarod avait trouvé un moyen de la lui retirer suite à la dissolution des mangemorts, et il était à présent libéré de ses engagements vis à vis de l'Ordre et des serviteurs de la Veuve.
Ses pensées convergèrent ensuite vers d'autres souvenirs et il porta la main à l'un des tiroirs de son bureau, en sortant un cadre montrant un garçon d'une dizaine d'années en sa compagnie.
- Voici ce à quoi j'ai consacré mon temps libre ces treize dernières années, lorsque j'arrivais à me libérer de mes contraintes. Le garçon que tu vois sur cette photo est le fils de Thomas et de Claire, et c'est surtout mon filleul. Dean est un garçon gentil et attachant, qui n'a pas eu une enfance facile et... il est un peu le fils que je n'ai jamais eu, et que je n'aurais probablement jamais d'ailleurs.
Reposant son verre sur la table, il ferma un instant les yeux et repensa à ces treize années, treize années où il avait reporté sur le garçon un amour et une tendresse qu'il n'aurait probablement jamais pu donner à aucune femme, ni à aucun enfant de son sang, tant cette position les aurait mis en danger. Ce garçon qui était le fils de deux de ses meilleurs amis, dont l'une était morte en couches et l'autre... l'autre ne s'était pas remis de cette perte.
- Voilà un résumé de ma vie ces dernières années... hormis quelques détails sans importance. Pas très croustillant, n'est-ce pas ? L'interrogea le chef de département d'un ton amusé.
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| | | Emilie Dubois Neutre
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| Sujet: Re: retrouvailles Ven 7 Aoû - 23:47 | |
| - Je pourrais te dire de tout simplement le "rencontrer par hasard" lors de son arrivée par l'atrium d'ici une vingtaine de minutes mais il y a des chances pour que tu te dégonfles alors... que dis-tu d'un plan à trois ?
A ses mots, je m’étranglais presque avec ma coupe de champagne.
Je le regardais presque étonné, mais finalement plus amusé. Je me rendais compte à quel point Julian m’avait manqué. Et notre façon de jouer sur les mots quand nous étions tous les deux aussi. Il souri au regard faussement courroucé que je lui lançais et il reprit.
- Pardon, je voulais dire une "discussion à trois". Après tout, il passe souvent me voir et vis versa donc je peux lui demander de venir et après les boniments d'usage, je pourrai vous laisser en tête à tête... par contre, je tiens à ce que mon bureau reste en un seul morceau. Je n'ai pas oublié ce qu'il est advenu de la salle de classe vide où tu avais amené Stephen Morrel en dernière année. Le professeur Zidane avait mis près d'une heure à remettre la pièce en ordre...
Je me sentis immédiatement rougir. Comment faisait-il pour me mettre continuellement dans cette situation. Je me sentais pensive, Stéphane Morrel, pas Stephen, me dis-je intérieurement. Un beau et grand breton brun. C’était en dernière année, un béguin que j’avais eu pour lui qui me permettait aussi de m’évader de mes sentiments pour Thomas de l’époque. Je lui avais littéralement sauté dessus quand j’avais découvert que je lui plaisais et qu’il était trop timide pour faire le premier pas. De bons souvenirs, je dois l’avouer. Tout, avec Julian, avait toujours était ainsi, simple, sans aucune ambigüité et mensonge. Ma relation avec lui avait toujours était différente d’avec Thomas. L’attirance non réciproque que j’avais éprouvé pour lui depuis la 5ème année à Beaux bâtons, avait fait ressortir ma timidité et ma réserve qui m’empêchais de me monter telle que j’étais réellement. Ça n’était pas du tout le cas avec Julian, avec qui j’étais totalement moi-même. Et je ne m’étais pas rendu compte jusqu’à présent à quel point ça m’avait manqué. Julian, mon meilleur ami, était le seul à me connaître réellement. Et même aujourd’hui, sans qu’on se soit vu très souvent, c’était toujours un plaisir d’être en sa compagnie. Comme si les années n’avaient pas suffit à faire changer les choses entre nous.
- mais parlons plutôt de toi. Si tu savais comme je suis contente de te voir. Alors raconte moi un peu se que tu es devenu.
à ma question, je vis son regard changé imperceptiblement pendant un très court instant. Se que je savais de sa vie, n’avait rien de très réjouissant, j’en avais conscience. Mais j’avais besoin qu’il m’en parle à sa façon pour en découvrir plus sur lui.
- J'ai voulu commencer une carrière dans le département de la justice magique après mon retour en Angleterre mais il se trouve que ce genre de carrières était rendu assez... difficile pour les sang-purs qui ne sont pas ouvertement affiliés à Potter. Alors finalement, je me suis rabattu sur le département des Créatures Magiques, pour lesquelles j'avais une affinité depuis l'enfance...
Oui, les créatures magiques l’avaient toujours fasciné. Je ne fus guerre étonné quand j’appris qu’il s’occupait de ce département.
- J'ai obtenu ce poste il y a un peu plus de deux ans maintenant. Et ça fait presque dix ans que j'occupe un siège au Magenmagot, de part mon héritage. Etrangement, ma vie était plutôt... compliquée jusqu'à cette époque et puis, les choses ont commencé à rentrer dans l'ordre.
Quand il évoquait sa vie compliqué, je sentis qu’il mettait sous silence des points importants. Mais apparemment, il ne se sentait pas prés pour m’en parler. Jamais je ne le forcerais à me dire se qui semblait me cacher, même si ma curiosité fut immédiatement saisie. Il s’étais mis à touché presque instinctivement son avant bras, comme s’il était douloureux. Puis sa main ouvrit un tiroir de son bureau pour en sortir un cadre qu’il me tendit.
Je reconnu immédiatement le regard de Thomas dans ce jeune garçon, qui ne devait pas avoir plus de 10 ans sur cette photo. Et pourtant la couleur de ses yeux était ceux de Claire.
- Voici ce à quoi j'ai consacré mon temps libre ces treize dernières années, lorsque j'arrivais à me libérer de mes contraintes. Le garçon que tu vois sur cette photo est le fils de Thomas et de Claire, et c'est surtout mon filleul. Dean est un garçon gentil et attachant, qui n'a pas eu une enfance facile et... il est un peu le fils que je n'ai jamais eu, et que je n'aurais probablement jamais d'ailleurs.
On voyait clairement ses yeux s’illuminaient à l’évocation du fils de nos amis. Il semblait éprouver pour lui une immense tendresse. Il m’en avait déjà parlé, et il m’avait aussi confié la douleur de Thomas face à la mort de Claire et sa difficulté à établir un lien avec son propre fils. J’avais déjà compris que Julian n’avait pas eu cette peine. Et en même temps, Dean ressemblait tant à sa mère, qu’on ne pouvait que pensait à elle en le regardant.
- Voilà un résumé de ma vie ces dernières années... hormis quelques détails sans importance. Pas très croustillant, n'est-ce pas ?
A ces mots, sa mélancolie habituelle avait déserté sa voix, mais pas ses iris.
- Oui, tu sembles surtout mettre sous silence une bonne partie de ta vie, surement la plus croustillante ! lui répondis-je amicalement.
Je sentais que ma remarque l’avait surpris. Même si ça n’avait été qu’un sourcillement infime que je ne voyais que parce que je le connaissais bien. Il avait toujours été le meilleur entre nous pour percer l’autre, et ses talant en Légilimencie et occlumencie qu’il savait que je ne possédais pas, le rendait encore plus confiant fasse à sa manière de lire en moi. Et il était toujours étonné quand à mon tour je perçais sa muraille.
Je ne voulais pas le mettre mal à l’aise, je préférais rester sur une conversation plus légère. Enfin j’espérai en tout cas.
- Toi qui semble toujours m’interroger et me taquiner sur ma vie sentimentale, n’as-tu pas trouvé la perle rare ?
Il sourit à ma remarque.
Mais le sujet reparti vite sur Thomas. A croire qu’il le faisait exprès.
- Très bien, j’accepte une rencontre… (j’imitais les guillemets par un geste de main) « par hasard » avec Thomas que tu organises « discrètement ». De toute façon, je t’assure, il y a bien longtemps que je l’ai oublié. ça fait plus de 15 ans. Et la dernière fois que je l’ai revu, c’était à l’enterrement de Claire.
Au souvenir de cette journée, mon cœur se sera, Thomas était totalement ravagé. Je l’avais étreint quelque instant, et ma présence avait semblait lui apportais un minimum de réconfort, quand il m’avait remercie de ma présence, mais il était vite reparti dans sa léthargie douloureuse.
- Comment va-t-il aujourd’hui ? | |
| | | Julian Rosenberg Neutre
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| Sujet: Re: retrouvailles Sam 8 Aoû - 1:31 | |
| - Oui, tu sembles surtout mettre sous silence une bonne partie de ta vie, surement la plus croustillante !
Julian ne put s'empêcher de ressentir une pointe de surprise en se voyant ainsi percé à jour mais il se reprit rapidement. Après tout, il n'aurait pas dû oublier à qui il avait affaire. Emilie Dubois, l'une de ses amies les plus proches, et probablement la femme qui le connaissait le mieux...
- Toi qui semble toujours m’interroger et me taquiner sur ma vie sentimentale, n’as-tu pas trouvé la perle rare ?
Il se contenta de sourire à sa remarque mais ne répondit pas. Il garda le silence car il savait que ce n'était qu'une simple remarque pour détendre l'atmosphère avant qu'elle ne revienne sur le sujet qui devait certainement hanter ses joues et ses nuits.
- Très bien, j’accepte une rencontre… « par hasard » avec Thomas que tu organises « discrètement ». De toute façon, je t’assure, il y a bien longtemps que je l’ai oublié. ça fait plus de 15 ans. Et la dernière fois que je l’ai revu, c’était à l’enterrement de Claire.
Julian sourit à son comportement enfantin mais se figea lorsque la jeune femme mentionna l'enterrement de Claire. Cela avait été une période difficile pour eux tous mais ça l'avait été bien davantage pour Thomas.
- Comment va-t-il aujourd’hui ?
Passant une main sur son visage avant de la perdre dans ses cheveux noirs, il prit un instant pour éclaircir ses pensées et se décida à répondre honnêtement.
- Après mon entraînement avec les Aurors, j'ai utilisé mes connections pour rechercher les assassins de mes parents. Il m'a fallu quelques années mais je les ai finalement retrouvé... en Amérique. Ces monstres s'étaient enfuis en Amérique pour ne pas affronter la Justice. Alors j'ai fait venir la Justice jusqu'à eux...
Il avala une gorgée de champagne mais le liquide pétillant ne lui procurait aucune sensation de s'être désaltéré. Au contraire, sa gorge était sèche, trop nouée par l'émotion pour seulement se rendre compte de la présence du liquide qui l'avait brièvement traversée.
- Je les ai trouvé alors qu'ils étaient sur le point d'assassiner une famille... un homme à terre, une femme enceinte et deux bambins, encore trop jeunes pour marcher... J'ai distrait leur attention et les amené vers moi... droit vers moi.
Sa respiration s'était faite plus saccadée alors que les événements se rejouaient devant ses yeux comme s'ils avaient eu lieu la veille. Son visage avait beau être d'une neutralité irréprochable, ses poings étaient serrés sous la table;
- Je les ai écorchés, comme les porcs qu'ils étaient. Ils ont souffert un moment, puis sont morts, d'hémorragie, je suppose. Le problème, c'était qu'ils n'étaient pas venus seuls et j'ai bien failli ne pas m'en sortir. Sans Lui, je serai probablement mort ce soir là d'ailleurs...
Esquissant un bref sourire, il tourna son regard sombre vers la jeune femme.
- Dagnir m'a sauvé la vie ce jour-là... et même plus encore, il m'a donné un but alors que j'étais prêt à tout abandonner et à me laisser mourir sur ce champ de bataille... Il m'a montré la vision d'un monde plus sûr, plus juste... le genre de monde où j'aurais voulu grandir... et surtout le genre de monde où je voulais que Dean grandisse.
La flamme s'était rallumée dans ses yeux alors qu'il évoquait Dagnir, le Tourmenteur mais elle s'était carrément enflammée lorsqu'il avait mentionné son filleul.
- Peu après la mort de Claire, Thomas s'est plongé dans le travail jusqu'au cou. C'était tout ce qui lui importait, et je le comprends vu ce qu'il a vécu mais... tu aurais vu ce petit bonhomme, les larmes aux yeux, me demander ce qu'il avait fait de mal pour que son papa refuse de le voir? Me demander si c'était vrai qu'il avait TUE SA MERE ?!
Julian haussait rarement la voix mais il n'avait pu s'empêcher de monter d'un cran sur ses dernières paroles. Fort heureusement, le bureau était complètement insonorisé et personne en dehors d'eux n'entendrait ce qui venait d'être dit.
Les yeux noisette de Rosenberg brillaient comme deux perles noires alors qu'il tentait vraiment de reprendre le contrôle de ses émotions. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas parlé à coeur ouvert, tellement longtemps qu'il ne s'était pas réellement confié à quelqu'un...
- J'aime Thomas, il est comme un frère pour moi mais... tu ne peux pas savoir comme ça m'a fendu le cœur de voir son fils, ce fils que Claire tenait tant à voir naître, se sentir aussi triste et abandonné! Même si ses grands-mères étaient là, il avait besoin d'un père! Il avait besoin de SON père! Je n'ai jamais parlé en mal de lui à Dean mais je crois que je ne lui pardonnerai jamais pour avoir ignoré son fils pendant treize années!
Les yeux du chef de département s'étaient mis à briller mais aucune larme ne coulerait. Aucune n'avait coulé depuis si longtemps qu'il ne savait même pas s'il en était encore capable. Prenant sa tête entre ses mains, il prit plusieurs profondes inspirations avant de reprendre véritablement son calme.
- Désolé, je crois... que je me suis laissé un peu emporté. Pour en revenir à ta question, je n'ai pas trouvé de perle rare, je n'ai même pas cherché d'ailleurs... J'ai servi d'espion pour les mangemorts et l'Ordre du Phénix pendant plusieurs années alors je m'attendais simplement à mourir, mais à chaque fois que je me sentais proche de craquer, je me disais que Dean comptait sur moi... ce gosse est tout ce qui m'a gardé en vie pendant cette période sombre et... je l'aime vraiment, comme un fils. Je ne désire rien d'autre que le voir grandir et être heureux, c'est mon seul souhait.
Conjurant un bout de papier dans sa main, il griffonna un mot qui prit ensuite la forme d'un avion en papier avant de quitter rapidement la pièce, la porte s'ouvrant et se refermant aussitôt derrière lui.
Se laissant aller un instant dans son siège, Julian reprit la parole d'un ton monocorde.
- Je viens d'envoyer une note pour Thomas. Je pense qu'il arrivera d'ici environ un quart d'heure maintenant, la note l'attendra dans l'atrium et lui demandera de venir ici. Je ne resterai pas longtemps en revanche, je pense... que j'en profiterai pour prendre un peu l'air.
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| | | Emilie Dubois Neutre
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| Sujet: Re: retrouvailles Sam 8 Aoû - 5:09 | |
| - Comment va-t-il aujourd’hui ?
Julian passa une main dans ses cheveux. Il semblait d’un coup s’être assombris et je le vis hésiter, sans vraiment comprendre pourquoi. Je l’avais déjà vu ce regard, et quand il se mit à parler, je compris de suite qu’il tergiversait pour ou contre me révéler ses véritables pensées.
- Après mon entraînement avec les Aurors, j'ai utilisé mes connections pour rechercher les assassins de mes parents. Il m'a fallu quelques années mais je les ai finalement retrouvé... en Amérique. Ces monstres s'étaient enfuis en Amérique pour ne pas affronter la Justice. Alors j'ai fait venir la Justice jusqu'à eux...
Comprenant se qu’il sous-entendais et que j’allais avoir droit cette fois, au vrai récit de sa vie, j’imitai machinalement ses gestes, et avala une gorgée de champagne. J’espérais que cette gorgé effacerai les traces d’émotions que je sentais se peindre sur mon visage.
Inquiétude et tristesse, voilà les sentiments qui m’envahissaient rien qu’au son de sa voix.
- Je les ai trouvé alors qu'ils étaient sur le point d'assassiner une famille... un homme à terre, une femme enceinte et deux bambins, encore trop jeunes pour marcher... J'ai distrait leur attention et les amené vers moi... droit vers moi.
Sa voix et son visage était aussi bouleversant que ses mots. J’avais déjà envie de m’approcher et de le toucher dans un geste réconfortant, mais me retins, ne me sentant pas capable d’interrompre le monde obscur dans lequel il semblait s’être plongé. J’étais figé, attendant qu’il poursuive.
- Je les ai écorchés, comme les porcs qu'ils étaient. Ils ont souffert un moment, puis sont morts, d'hémorragie, je suppose. Le problème, c'était qu'ils n'étaient pas venus seuls et j'ai bien failli ne pas m'en sortir. Sans Lui, je serai probablement mort ce soir là d'ailleurs...
a ses mots, il tourna son regard vers moi, accrochant mes yeux.
- Dagnir m'a sauvé la vie ce jour-là... et même plus encore, il m'a donné un but alors que j'étais prêt à tout abandonner et à me laisser mourir sur ce champ de bataille... Il m'a montré la vision d'un monde plus sûr, plus juste... le genre de monde où j'aurais voulu grandir... et surtout le genre de monde où je voulais que Dean grandisse.
ses yeux s’étais illuminés à l’évocation du jeune garçon.
- Peu après la mort de Claire, Thomas s'est plongé dans le travail jusqu'au cou. C'était tout ce qui lui importait, et je le comprends vu ce qu'il a vécu mais... tu aurais vu ce petit bonhomme, les larmes aux yeux, me demander ce qu'il avait fait de mal pour que son papa refuse de le voir? Me demander si c'était vrai qu'il avait TUE SA MERE ?!
- J'aime Thomas, il est comme un frère pour moi mais... tu ne peux pas savoir comme ça m'a fendu le cœur de voir son fils, ce fils que Claire tenait tant à voir naître, se sentir aussi triste et abandonné! Même si ses grands-mères étaient là, il avait besoin d'un père! Il avait besoin de SON père! Je n'ai jamais parlé en mal de lui à Dean mais je crois que je ne lui pardonnerai jamais pour avoir ignoré son fils pendant treize années!
Je ne bougeant pas, mais je comprenais parfaitement se qu’il pouvait ressentir. Voir la détresse de son filleul, et que la personne qui pouvait l’éviter, qui avait ce pouvoir refuser de faire ses gestes, devaient vraiment être difficile à vivre. Je l’admirais parce que malgré tout, il avait était là pour soutenir ses deux personnes à la fois. Quand il pris sa tête entre ses mains, dans un geste désemparé, ma main bougeât toute seule dans sa direction. Mais je la retins et la rabaissa quasiment aussi tôt sur mes genoux. Et quand je relever les yeux vers Julian, Il était déjà en train de remettre en place son masque neutre habituel.
- Désolé, je crois... que je me suis laissé un peu emporté. Pour en revenir à ta question, je n'ai pas trouvé de perle rare, je n'ai même pas cherché d'ailleurs... J'ai servi d'espion pour les mangemorts et l'Ordre du Phénix pendant plusieurs années alors je m'attendais simplement à mourir, mais à chaque fois que je me sentais proche de craquer, je me disais que Dean comptait sur moi... ce gosse est tout ce qui m'a gardé en vie pendant cette période sombre et... je l'aime vraiment, comme un fils. Je ne désire rien d'autre que le voir grandir et être heureux, c'est mon seul souhait.
Cette touche d’espoir n’enleva pas la tristesse dans laquelle son histoire m’avait plongeait. Ou étais-je pendant toutes ses années ? Depuis la morts de ses parents, il m’avait gardait spécialement loin de lui, et même si je savais se qu’il endurait, je n’avais pas réussi avec la distance à le soutenir comme j’aurai du. Et je m’en voulais tant à présent. Le voir malheureux m’était insupportable. Trop égoïste, à l’époque je ne pensais et ne voulais que partir, loin, toujours plus loin… de Thomas.
Perdu dans mes pensées, je n’en sorti réellement qu’au moment ou la lourde porte de chêne de son bureau se referma brusquement.
Julian s’affala un peu plus dans son siège, le visage totalement neutre, et dit d’une voix monocorde.
- Je viens d'envoyer une note pour Thomas. Je pense qu'il arrivera d'ici environ un quart d'heure maintenant, la note l'attendra dans l'atrium et lui demandera de venir ici. Je ne resterai pas longtemps en revanche, je pense... que j'en profiterai pour prendre un peu l'air.
A ses mots je me levais d’un coup !
- Quoi ? Mais qu’est se qui t’as pris ? surprise, même pas le ton que j’avais employé, je me calmai rapidement.
Je posais mon verre sur son bureau, et fit le tour pour le rejoindre, et être plus proche de lui. Il me regardait, ses yeux reflétant toujours son bouleversement, malgré son visage neutre.
- Julian, rappelle ton avion. Il me reste encore 1 heure avant mon rendez vous avec le ministre. Je n’ai pas l’intension de la passer sans toi. Pas, alors que je viens à peine de te retrouver.
Je posais une main la souhaitant chaleureuse sur son épaule, et dis d’une voix plus douce.
- Mon ami, je suis tellement contente d’être de nouveau avec toi. Tu m’as vraiment manqué. Et je n’ai pas l’intention de louper d’autres moments importants de ta vie. Qu’ils soient tristes, douloureux ou heureux. Maintenant que je suis là, je reste.
C’était la seconde fois que je pensais à ce mot. Ce mot, qui était devenu malgré sa banalité, un pivot dans ma vie. Et « rester » pour être prêt de mes meilleurs amis, ne semblait plus du tout difficile. Bien au contraire.
Accrochant son regard, je le vis s’illuminer, et je sentis que le mien en fit autant. Je lui souris franchement, malgré la conversation troublante que nous venions d’avoir. C’était si simple avec Julian de passer de sujet lourd à des instants plus léger.
- Je ne m’attendais pas apprendre autant de chose à ton sujet. Et si tu savais comme je m’excuse de ne pas avoir plus insisté pour te soutenir malgré ton rejet. Je n’avais pas compris. Pardonne moi.
Détournant mon visage de ses yeux, je tombais sur le portais de Dean posé sur son bureau. Je le pris dans mes mains, et étudia quelques instant son visage. Ses traits étaient vraiment un mélange de ses 2 parents.
- Dis m’en plus sur Dean. Il est à Poudlard ? Tu le vois souvent ? Et ce Dagnir, c’est fou, j’en ai entendu parler pendant mon séjour aux états unis, à la fois réelle et irréelle. Et tu m’apprends que grâce à lui tu es en vie. J’avoue que ça fait beaucoup de chose à digérer.
En terminant ma phrase, je m’en voulais déjà d’avoir poser toutes ses questions sans même m’arrêter. J’étais un peu nerveuse et chambouler par tout se qu’il venait de me révéler. Mais ma curiosité le concernant n’était jamais rassasiée. Je pris une chaise et la rapprocha à sa hauteur. Que plus rien, même un bureau ne nous sépare plus. | |
| | | Julian Rosenberg Neutre
N o m b r e D e M e s s a g e s : 39 Â g e : 35 D a t e D ' i n s c r i p t i o n : 30/12/2008
La Pensine Rp en cours : Relations : Les Gallions: 3200
| Sujet: Re: retrouvailles Sam 8 Aoû - 18:14 | |
| - Julian, rappelle ton avion. Il me reste encore 1 heure avant mon rendez vous avec le ministre. Je n’ai pas l’intension de la passer sans toi. Pas, alors que je viens à peine de te retrouver.
Un peu pris par surprise, Rosenberg obéit d'un coup de baguette et l'avion revint dans le bureau presque aussi vite qu'il en était parti. Il ne comprenait plus trop ce que voulait son amie. Ne désirait-elle pas voir Thomas ?
- Mon ami, je suis tellement contente d’être de nouveau avec toi. Tu m’as vraiment manqué. Et je n’ai pas l’intention de louper d’autres moments importants de ta vie. Qu’ils soient tristes, douloureux ou heureux. Maintenant que je suis là, je reste.
Même si le visage du sorcier ne tressaillit pas lorsque son amie posa sa main sur son épaule et lui adressa un grand sourire, ses yeux trahirent en partie son amusement face au caractère si simple et presque naïf d'Emilie. C'était peut-être cela qui lui avait le plus manqué chez elle, sa gentillesse et sa candeur alors qu'elle prenait soin de ses amis.
- Je ne m’attendais pas apprendre autant de chose à ton sujet. Et si tu savais comme je m’excuse de ne pas avoir plus insisté pour te soutenir malgré ton rejet. Je n’avais pas compris. Pardonne moi.
Il ne répondit pas, se contentant d'acquiescer de la tête pour lui faire comprendre que c'était déjà pardonné. Le chef de département observa la jeune femme alors que celle-ci étudiait la photo de Dean, comme s'il cherchait à reconnaître ses deux amis dans le garçon issu de leur union.
- Dis m’en plus sur Dean. Il est à Poudlard ? Tu le vois souvent ? Et ce Dagnir, c’est fou, j’en ai entendu parler pendant mon séjour aux états unis, à la fois réelle et irréelle. Et tu m’apprends que grâce à lui tu es en vie. J’avoue que ça fait beaucoup de chose à digérer.
La regardant installer sa chaise à côté de son fauteuil, Julian utilisa ces quelques secondes de répit pour rassembler ses pensées avant de reprendre la parole.
- Dean est un garçon très intelligent, au moins autant voire peut-être plus que Thomas au même âge. Il est très réfléchi mais aussi assez méfiant envers les êtres humains. Je lui ai appris les arts de l'esprit justement pour qu'il puisse relativiser ses propres émotions mais aussi pour protéger ses pensées de personnes malintentionnées.
Il fit une pause, son regard s'attardant quelques instants sur la photo de son filleul avant de se remettre à parler d'une voix calme.
- Jusqu'à la fin de l'année dernière, il suivait ses études à Beaux-bâtons. Il était d'ailleurs remarquablement doué mais... après la mort de Sophia, sa grand-mère paternelle, Thomas a jugé que c'était le moment pour que son fils vienne vivre en Angleterre avec lui. La situation a alors un peu dégénéré...
D'un geste de sa baguette, le sorcier fit venir de l'autre armoire une petite bassine en pierre finement ouvragée qu'il déposa sur son bureau. Sans qu'ils n'aient besoin de plonger à l'intérieur, le souvenir s'afficha devant eux comme sur un écran de cinéma.
On pouvait y voir Thomas, tel qu'il était sur les affiches qu'Emilie avait vu en arrivant et face à lui se trouvait Dean, le garçon de la photo. Ce dernier avait manifestement treize ans et observait son père avec un mélange de haine et de dégoût.
Après une dispute des plus animés, l'adolescent sortit sa baguette et lança directement des sorts sur Thomas. Ce dernier n'eut pas grand mal à se défendre mais le jeune Anderson fit quand même preuve d'une dextérité et d'une précision étonnantes pour un garçon de son âge.
Julian finit par intervenir dans le duel et commença à parler aux deux parties. Les deux Anderson finirent par se détourner l'un de l'autre et acquiescer de la tête. Thomas transplana alors, laissant le filleul et son parrain seuls dans la plaine. Dean ne tarda pas à le laisser aller dans les bras de Rosenberg, ses larmes coulant silencieusement le long de ses joues...
Le chef de département fit alors disparaître le souvenir et rangea la pensine là où elle s'était trouvée au départ. Voyant l'air à la fois incrédule et horrifié de son amie, Julian reprit d'un ton explicatif.
- Dean hait son père avec passion et ce que tu viens de voir, c'est le jour où il lui a ordonné de venir vivre en Angleterre avec lui, quelques jours après la mort de Sophia. Je n'avais jamais vu mon filleul dans un tel état de rage et je crois qu'il aurait commencé à utiliser des impardonnables sur Thomas si je n'étais pas intervenu... J'ai réussi à les faire parvenir à un compromis, en disant que Dean viendrait habiter chez moi pour les vacances mais ferait sa scolarité à Poudlard.
Poussant un soupir tout en passant une main dans ses cheveux noirs, Julian laissa son regard vagabonder sur le tableau de ses parents.
- Je viens lui rendre visite au moins une fois par semaine depuis sa naissance, en France, et je restais souvent les week-ends. Parfois, je lui faisais de petites surprises en semaine et lui apportais des cadeaux. Il y a quelques années, je lui ai d'ailleurs offert un œuf de phénix. Il a baptisé le phénix noir qui en est sorti, Hadès. Hadès est son compagnon depuis lors, et l'accompagne partout où il va.
Julian lui sortit alors un album photos qui retraçait une majeure partie de l'enfance de Dean. Il l'ouvrit à l'endroit où Dean avait environ huit ans. Le petit garçon jouait joyeusement avec le bébé phénix, sous le regard amusé mais protecteur d'un centaure que Rosenberg connaissait bien puisque son portrait était accroché dans son bureau.
- Pholos a souvent joué les baby-sitters quand Dean venait jouer au Manoir Anderson. Je ne sais pas si je l'ai fait consciemment ou pas mais je lui ai transmis ma passion pour les créatures magiques et il s'est toujours montré à la fois curieux et émerveillé à leur égard. Il considère d'ailleurs Pholos comme un membre de sa famille, au même titre qu'Hadès ou moi-même...
Il tourna ensuite plusieurs pages, montrant le garçon progressivement devenir l'adolescent qu'il était aujourd'hui. Emilie put ainsi voir le premier vol du garçon sur un balai, le jour où il avait été acheter sa baguette magique, son premier jour à Beaux-bâtons...
- Il soutient la cause progressiste, c'est pour ça qu'il ne montre pas d'hostilité envers son père en public mais... laisse les seuls tous les deux dans une pièce et il perdra immédiatement son sang-froid. Dean ne reconnaît pas l'autorité de son père et a souvent cherché des moyens d'obtenir son émancipation. Il m'a même demandé de l'adopter...
Si Emilie pouvait lire en lui aussi bien qu'il le croyait, elle devait s'apercevoir du dilemme intérieur auquel cette simple demande l'avait livré.
- Je serais vraiment fier d'être son père... il ferait un fils exemplaire, et un héritier idéal pour mon nom. Après tout, je suis le seul père qu'il ait jamais connu, le seul qui l'ait jamais aimé, choyé, consolé... mais est-ce que je peux faire ça à Thomas ? Est-ce que je peux lui enlever son fils unique, la dernière chose qui lui reste de Claire alors qu'il s'y intéresse enfin ? Je ne sais pas... je ne sais vraiment pas.
Laissant la jeune femme feuilleter tranquillement l'album, il se relaxa un peu dans son fauteuil et essaya de se détendre avant de revenir sur un sujet plus simple.
- Dagnir existe... et il se trouve en Angleterre depuis plusieurs années déjà. Après avoir chassé la vermine d'Amérique, il a décidé de venir à la source. Les choses se sont plus ou moins bien déroulées mais il a choisi de se retirer un peu de la scène à présent. Le débat est à présent politique et il préfère laisser Thomas endosser le rôle de leader des progressistes. Il n'en demeure pas moins un homme exceptionnel et surtout, imprévisible.
Un sourire naquit alors sur ses lèvres alors que son regard se posait sur l'un des rapports posés dans son tiroir, un rapport qui laissait sous-entendre la tenue d'un procès le lendemain au Magenmagot mais surtout d'une décision qui allait changer beaucoup de choses... | |
| | | Emilie Dubois Neutre
N o m b r e D e M e s s a g e s : 11 Â g e : 48 D a t e D ' i n s c r i p t i o n : 05/08/2009
La Pensine Rp en cours : Relations : Les Gallions: 200
| Sujet: Re: retrouvailles Mar 11 Aoû - 0:33 | |
| - Dean est un garçon très intelligent, au moins autant voire peut-être plus que Thomas au même âge. Il est très réfléchi mais aussi assez méfiant envers les êtres humains. Je lui ai appris les arts de l'esprit justement pour qu'il puisse relativiser ses propres émotions mais aussi pour protéger ses pensées de personnes malintentionnées. Jusqu'à la fin de l'année dernière, il suivait ses études à Beaux-bâtons. Il était d'ailleurs remarquablement doué mais... après la mort de Sophia, sa grand-mère paternelle, Thomas a jugé que c'était le moment pour que son fils vienne vivre en Angleterre avec lui. La situation a alors un peu dégénéré...
J’avais dejà compris que les relations entre Thomas et son fils étaient tendus, mais quand Julian me montra le souvenir de leurs retrouvailles, je me rendis compte que j’avais sous-estimé la haine que Dean vouait à son père. Et peut être aussi l’affection que Julian lui témoignait.
- Je n’aurai pas imaginé des relations aussi tendue entre un père et son fils.
- Dean hait son père avec passion et ce que tu viens de voir, c'est le jour où il lui a ordonné de venir vivre en Angleterre avec lui, quelques jours après la mort de Sophia. Je n'avais jamais vu mon filleul dans un tel état de rage et je crois qu'il aurait commencé à utiliser des impardonnables sur Thomas si je n'étais pas intervenu... J'ai réussi à les faire parvenir à un compromis, en disant que Dean viendrait habiter chez moi pour les vacances mais ferait sa scolarité à Poudlard.
Julian ne parlait pas beaucoup de Thomas. Essayait-il de savoir se que lui ressentais face à la haine de son fils. Son regard froid ne m’incitait pas trop à poser la question. En même temps, la réaction de Thomas envers son fils, se battre contre lui était particulièrement choquante. Thomas l’avait complètement abandonné à la mort de Claire.
- Je suis vraiment étonnée par les images que tu me montres. Voir Thomas et son fils se battre comme ça, c’est vraiment étonnant. Tu vois Dean souvent ?
- Je viens lui rendre visite au moins une fois par semaine depuis sa naissance, en France, et je restais souvent les week-ends. Parfois, je lui faisais de petites surprises en semaine et lui apportais des cadeaux. Il y a quelques années, je lui ai d'ailleurs offert un œuf de phénix. Il a baptisé le phénix noir qui en est sorti, Hadès. Hadès est son compagnon depuis lors, et l'accompagne partout où il va.
Julian me tendit un album photo. Il était ouvert sur une photo de Dean à 8 ans en train de jouer avec un bébé phénix. Il y avait Pholos en arrière plan. J’avais déjà reconnu son portrait sur l’un des cadres du bureau de Julian. Je me souvenais que Julian parler très souvent de lui quand nous étions étudiants. C’était une des créatures qu’il affectionnait le plus.
- c’est bien Pholos sur cette photo ? lui demandais-je en montrant le centaure du toi. Il hocha affirmativement la tete.
- Pholos a souvent joué les baby-sitters quand Dean venait jouer au Manoir Anderson. Je ne sais pas si je l'ai fait consciemment ou pas mais je lui ai transmis ma passion pour les créatures magiques et il s'est toujours montré à la fois curieux et émerveillé à leur égard. Il considère d'ailleurs Pholos comme un membre de sa famille, au même titre qu'Hadès ou moi-même...
Julian tourna plusieurs pages de l’album qui montrait l’évolution du jeune garçon et leur relation. Sur chaque image je revoyais tantôt Claire, tantôt Thomas, tantôt mes 2 amis en même temps, mais uniquement dans les traits du jeune garçon. Comment Thomas avait pu être si peu présent pour son fils ? ça lui ressemblais si peu. Du moins de se que je me souvenais.
- Il soutient la cause progressiste, c'est pour ça qu'il ne montre pas d'hostilité envers son père en public mais... laisse les seuls tous les deux dans une pièce et il perdra immédiatement son sang-froid. Dean ne reconnaît pas l'autorité de son père et a souvent cherché des moyens d'obtenir son émancipation. Il m'a même demandé de l'adopter...
A ses yeux, je pourrais jurer qu’il aurai aimé que ça puisse être le cas.
- Je serais vraiment fier d'être son père... il ferait un fils exemplaire, et un héritier idéal pour mon nom. Après tout, je suis le seul père qu'il ait jamais connu, le seul qui l'ait jamais aimé, choyé, consolé... mais est-ce que je peux faire ça à Thomas ? Est-ce que je peux lui enlever son fils unique, la dernière chose qui lui reste de Claire alors qu'il s'y intéresse enfin ? Je ne sais pas... je ne sais vraiment pas.
Je continué de regarder l’album, réalisant au fur et à mesure de page à quel point Julian avait l’air épanouis en présence du Jeune garçon. Je découvris que même les fêtes de noël, Dean les avait quasiment tous passé en compagnie de Julian et ses grands-mères, mais que Thomas ne figuré jamais sur aucune photo. Sans réellement savoir pourquoi, ça me faisait mal au cœur de découvrir ça, et quand je regarder Dean, on pouvait remarquer que son regard semblait s’assombrir en même temps qu’il grandissait.
- Dagnir existe... et il se trouve en Angleterre depuis plusieurs années déjà. Après avoir chassé la vermine d'Amérique, il a décidé de venir à la source. Les choses se sont plus ou moins bien déroulées mais il a choisi de se retirer un peu de la scène à présent. Le débat est à présent politique et il préfère laisser Thomas endosser le rôle de leader des progressistes. Il n'en demeure pas moins un homme exceptionnel et surtout, imprévisible.
A l’évocation de Dagnir, je relevai la tête. Je découvris Julian de meilleure humeur, l’air plus détendu dans son fauteuil.
- Tu sembles bien le connaître ce Dagnir ? Moi j’en ai entendu parler quand j’étais à L’union Mondial de la magie, à Washington. Une de mes amie était subjuguai par toutes les histoires qui parlaient de lui. C’était une sorte de légende urbaine. Je ne m’en suis jamais réellement intéressé, trop occupé à mes missions diplomatiques. Je voyageais tout le temps. Mais des que je la voyais j’avais droit à une nouvelle histoire.
L’heure avançait tranquillement, et je commençais à appréhendait mon rendez vous avec le ministre. Pas qu’il m’impressionnait, mais la dernière fois que je l’avais vu, nous ne nous étions pas séparé en meilleur terme. A cette époque, Il n’était pas d’accord avec certaines exigences imposés par l’Union mondiale de la magie, et j’avais du allait à sa rencontre pour le forcer à appliqué les nouvelles mesures dans son pays. Il n’y avait pas de négociation possible, c’était ça ou L’UMM aurai pris des mesures draconiennes envers le pays. Les menaces à peine voilé que j’avais eu à l’encontre de l’Angleterre avait était très vite compris par le ministre.
Il n’y avait rien de personnel, je n’avais d’ailleurs pas hésité à postuler pour le poste vacant, mais je ne savais si personnellement il m’en tiendrai rigueur.
- Je voulais encore te remercier pour ton soutien pour ce poste. Le travail de bureau n’est pas vraiment se dont j’ai l’habitude, et je n’osais réellement espérer construire une nouvelle vie en Angleterre. J’ai beaucoup hésité à postuler au début. Tu sais que j’ai toujours aimé voyager, partir, et être sur le terrain. Mais ses derniers temps, certains évènements se compliqué dans ma vie, et j’avais besoin d’un nouveau chalenge et d’un peu de stabilité. Je ne peux rêver mieux que de te retrouver. Quand j’ai dis à ma sœur que j’allais travailler avec toi, elle m’a demandais de tes nouvelles. Tu sais bien qu’elle avait un bon béguin pour toi quand nous étions à l’école. Je ne suis pas sur qu’il est totalement disparue.
Je lui annonçais ça d’une manière entendu, bien que je n’en avait aucune idée. Hélène avait toujours eu le cœur volage. Mais Julian n’avait jamais succombé à son charme, et je pense que ça l’attirer encore plus. | |
| | | Julian Rosenberg Neutre
N o m b r e D e M e s s a g e s : 39 Â g e : 35 D a t e D ' i n s c r i p t i o n : 30/12/2008
La Pensine Rp en cours : Relations : Les Gallions: 3200
| Sujet: Re: retrouvailles Mer 12 Aoû - 23:49 | |
| - Je voulais encore te remercier pour ton soutien pour ce poste. Le travail de bureau n’est pas vraiment se dont j’ai l’habitude, et je n’osais réellement espérer construire une nouvelle vie en Angleterre. J’ai beaucoup hésité à postuler au début. Tu sais que j’ai toujours aimé voyager, partir, et être sur le terrain. Mais ses derniers temps, certains évènements se compliqué dans ma vie, et j’avais besoin d’un nouveau chalenge et d’un peu de stabilité. Je ne peux rêver mieux que de te retrouver. Quand j’ai dis à ma sœur que j’allais travailler avec toi, elle m’a demandais de tes nouvelles. Tu sais bien qu’elle avait un bon béguin pour toi quand nous étions à l’école. Je ne suis pas sur qu’il est totalement disparue.
Julian ne put s'empêcher de laisser échapper un petit rire en entendant les dernières paroles de son amie. Lui adressant un léger sourire amusé avant de savourer une gorgée de champagne.
- Tu n'as pas à me remercier. Tu es largement qualifiée pour le poste et mon aide se résumait juste à écarter les éventuels arguments s'opposant à ton embauche qu'aurait pu faire le Ministre. J'avoue toutefois avoir été étonné de t'entendre dire que tu voulais finalement t'installer quelque part... et surtout ici. Mais il est vrai qu'il n'y a qu'un seul Thomas Anderson et qu'il est ici. Et moi aussi, tu me diras...
Il se demandait d'ailleurs parfois pourquoi il était demeuré ici. Ce n'était pas tant pour le Manoir Rosenberg, il aurait pu y habiter par intermittences tout en se trouvant une demeure tout aussi spacieuse en France ou en Italie. Etait-ce en raison de tous les souvenirs qu'il y avait de ses parents ?
Non, les souvenirs n'étaient pas la seule raison. Il y avait aussi son désir de changer les choses, de changer les choses ici. Un désir que Dagnir avait enflammé par ses paroles et par ses actes, lui donnant un espoir qu'il n'aurait jamais cru réalisable.
- En ce qui concerne Hélène, tu sais bien qu'elle était amoureuse de tous les garçons qui ne figuraient pas déjà à son trophée de chasse... et hormis Thomas qui était déjà ta chasse gardée autant que celle de Claire, j'étais malheureusement le seul hm... specimen disponible à ne pas avoir succombé à son charme... Ce qui fut sans doute une erreur mais il est vrai que je n'ai jamais su prendre du bon temps.
Ayant pris tout son temps pour attendre de voir Emilie porter sa coupe à ses lèvres avant de prononcer sa dernière phrase d'un ton aussi sérieux que tenté, ce qui ne manqua pas de faire s'étrangler son amie avec le champagne sous le coup de la surprise.
- Oh, ne me dis pas que tu es surprise. Hélène était déjà une jolie fille à l'époque, bien que trop jeune à mon goût... Je crois me rappeler qu'elle avait ton regard perçant et tes lèvres, un peu de ton nez aussi. Peut-être ne dirais-je plus non aujourd'hui... enfin si, parce que je ne peux m'empêcher de faire passer le travail avant le plaisir mais... de temps en temps, ça fait du bien de rêver un peu.
Bien qu'il ait connu quelques "histoires", Julian ne s'était jamais vraiment attaché à une femme en dehors de ses deux meilleures amies, Emilie et Claire. Et il s'était avéré que les deux femmes en questions n'avaient d'yeux que pour son meilleur ami, Thomas. Le jeune Rosenberg n'en avait pas vraiment éprouvé de jalousie, bien au contraire, il s'était amusé à les taquiner tous les trois mais en y repensant... tout était allé de travers.
Sur le moment, tout avait semblé se dérouler parfaitement. Thomas et Claire filaient le parfait amour et Emilie semblait avoir décidé d'oublier son amour de jeunesse en réalisant son rêve de voyages à travers le monde. Et lui... lui, il était reparti chez lui, croyant retrouver ses parents et ne tombant au final que sur des tombes dont personne n'avait jugé utile de l'informer.
- Au fait, comment va-t-elle ? Cela faisait longtemps que tu ne m'avais pas parlé d'elle. J'imagine qu'elle a suivi tes traces, non? Je crois me souvenir qu'elle t'admirait beaucoup et qu'elle rêvait de voyager elle-aussi...
Fermant un instant les yeux, il essaya de se souvenir de l'adolescente joyeuse et intrépide qui suivait partout sa sœur à Beaux-bâtons les premières années... et qui s'était ensuite mise à courir après les garçons, ou bien l'inverse. C'était des souvenirs presque difficiles à se remémorer tant il avait fini par occulter toutes les périodes sensibles de sa vie derrière des murailles imprenables d'occlumencie.
Puis il se souvint de la jeune femme d'environ quinze ans, qui lui courrait après alors que lui en avait presque dix-huit. Elle prenait souvent le prétexte de lui montrer de nouvelles robes, ou bien que c'était sa sœur qui lui avait demandé un service... Une époque drôle et insouciante, qui lui paraissait tellement loin aujourd'hui...
- Pour en revenir à Dagnir, il a fait beaucoup parler de lui aux Etats-Unis avant de disparaître, une fois sa purge terminée. Il s'est disons "rangé" pour opérer plus en profondeur et venir en Angleterre. Aujourd'hui, il est presque devenu un autre homme... toujours aussi déterminé mais peut-être plus sage aussi, plus conscient de ses actes. Thomas le connait lui aussi puisque le groupe "progressiste" a été à la base fondé sur les rebelles de Dagnir.
Voyant que son amie l'écoutait à moitié, semblant toujours préoccupée par son futur entretien avec le Ministre de la Magie, Julian se leva de son siège sans faire de bruits avant de se placer derrière elle. Puis il posa doucement ses mains sur ses épaules et entreprit un massage doux mais ferme, qui entreprit de détendre autant le corps que l'esprit de la jeune Dubois.
- On peut dire que tu es tendue. J'ai l'impression que ton dos est plus raide qu'une croupe de sombral... tu n'as pas mal avec ce genre de raideur ?
Alors que son amie bredouillait une réponse tout en soupirant de bonheur, le chef de département continua son massage pendant plusieurs minutes tout en ressassant dans son esprit les événements de jadis.
Oui, tout lui avait paru parfait à l'époque, et à cause de la tragédie de ses parents, il n'avait guère prêté attention aux détails... des détails qui se révélèrent eux aussi tragiques. Claire perdit la vie un an après son mariage, en donnant naissance à son fils, Thomas s'enferma dans son travail et n'autorisait que Julian à pénétrer cette armure de plomb qui enveloppait son coeur et... s'il en croyait les lettres d'Emilie, celle-ci avait enchainé les aventures sans lendemain tout en arrivant jamais à oublier vraiment Thomas...
- Que nous est-il arrivé pour que nous finissions ainsi ? Nous étions si heureux, si... pleins d'espoir à 17 ans. Maintenant, Claire n'est plus là, le coeur de Thomas l'a accompagné dans la tombe et toi... tu as souffert aussi de leur bonheur parce que cela te privait de la réalisation du tien.
Sentant son amie se tendre un peu sous ses doigts, il arrêta de la masser et fit tourner la chaise pour qu'elle se trouve face à lui. La jeune femme avait le regard fixé sur le sol, ses yeux rougis semblant à peine retenir ses larmes...
Ce fut donc à son tour de se pencher vers elle et de l'étreindre, lui caressant doucement le dos alors qu'il sentait les premières gouttes de liquide salé se répandre lentement sur sa chemise. Ils restèrent ainsi pendant plusieurs minutes, Julian lui murmurant des paroles réconfortantes alors qu'elle laissait couler des larmes retenues trop longtemps.
Quand elle eut finalement fini, il se pencha pour lui murmurer à l'oreille.
- Ne t'en fais pas, tout ira bien... Je suis là maintenant, et Thomas aussi. Tu n'es plus seule désormais, tu n'es plus seule... | |
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