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| Un amour de copine [ Fe Isabella Casteli ] | |
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Célia Aradia
N o m b r e D e M e s s a g e s : 53 Â g e : 35 D a t e D ' i n s c r i p t i o n : 20/09/2008
La Pensine Rp en cours : Relations : Les Gallions: 200
| Sujet: Un amour de copine [ Fe Isabella Casteli ] Dim 16 Nov - 21:59 | |
| Pour la énième fois, Célia était venue se réfugier dans son bar préféré : Le Chaudron Baveur ! Elle y aimait l'ambiance et surtout la proximité d'un monde qu'elle ne côtoyait que depuis trop peu de temps pour pouvoir s'en lasser. Elle avait fini par devenir une habituée et le propriétaire lui accordait quelques faveurs. C'est pour cette raison qu'elle avait eu son autorisation, ce soir là, de pouvoir utiliser l'un des salons privés de l'établissement. Elle était donc installée confortablement dans un des fauteuils, face à la cheminée en espérant que le feu allait finir par lui réchauffer les mains. Elle n'arriverait jamais à s'habituer à l'humidité de ce pays. Mais c'était un bien maigre prix à payer pour pouvoir avoir la possibilité d'agir. Et puis, il y avait des choses très bien dans ce pays, ou des gens en tout cas ...
Elle avait rendez vous avec Isabella et elle ne voulait pas être dérangée par quelque importun. Ce n'était pas qu'elle avait des secrets à lui révéler mais elle n'était pas certaine de ne pas aborder des sujets potentiellement compromettants. Après tout, elles faisaient toutes les deux partie du même mouvement politique, totalement prohibé par le ministère. Alors le sujet pourrait tout naturellement arriver sur la table. Elle n'avait cependant envie que de partager un moment avec celle qu'elle pensait devenir son amie ...
Elle était songeuse. Elle n'arrivait toujours pas à croire que seulement quelques jours plus tôt, elle était au ministère, en mission pour les rebelles. C'est à cette occasion qu'elle avait appris à connaitre Bella et elle devait avouer qu'elle l'aimait bien. Forte, sure d'elle, n'hésitant pas ... tout ce qu'il fallait à une vraie combattante. Elle comprenait très bien pourquoi leur chef lui faisait autant confiance. Il faut dire qu'au ministère, ils étaient passés très près de la catastrophe. Rien ne s'était passé comme prévu mais heureusement pour eux, tout était rentré dans l'ordre. Célia avait vu à ce moment là que Bella avait su garder son sang-froid et elle lui en était reconnaissante. Célia s'était sentie plus forte aux côtés de Bella lors de cette excursion. Elle avait compris que si elle tombait, sa camarade la relèverait. Et c'est pour lui manifester sa reconnaissance qu'elle souhaitait partager cette soirée avec elle.
Célia se sentait bien seule depuis qu'elle était arrivée en Angleterre. Tous ses amis et sa famille étaient là bas, chez elle et elle était un peu trop timide pour s'en créer de nouveaux aussi vite. Qui plus est, elle n'était pas en position de faire confiance si facilement. Et puis, elle avait vu Bella entrer dans sa vie : même bord, mêmes envies, mêmes espoirs et surtout pas besoin de devoir lui mentir sur son appartenance.
Célia fut interrompue dans ses réflexions par de légers coups frappés à la porte. Tom, le barman, ouvrit la porte et lui adressa un sourire malicieux : - Célia, ton invitée est arrivée. - Oh merci Tom, répondit la jeune femme légèrement déroutée par son attitude.
Célia se demanda s'il avait compris quelque chose qu'elle même ne saisissait pas encore. Elle se promit d'en parler avec lui plus tard. Après tout, ils avaient parlé de tellement de choses ensemble qu'elle ne voyait pas pourquoi elle ne pourrait pas lui demander ce genre d'éclaircissement ... Il était certainement celui qui la connaissait le mieux à Londres. Et même s'il ignorait son rôle au sein des rebelles, il paraissait la cerner assez bien.
Tom se retira, laissant s'avancer Bella, plus magistrale que jamais. Célia sentait son visage s'illuminer devant celle qu'elle attendait. Mais pourquoi se sentait-elle si ...
Tom reprit : - Mesdemoiselles, je vous laisse. Mais si vous avez besoin de quoi que ce soit, je ne suis pas loin. Il adressa un clin d'œil à Célia avant de refermer la porte. Celle-ci fit comme si elle n'avait rien vu, ne voulant pas entamer une discussion aussi brutalement.
Elle s'avança vers Bella et lui prit la main, déposant un léger baiser sur sa joue. - Salut miss, je suis contente de te voir. Veux-tu boire quelque chose ? Tom nous a mis à disposition tout ce dont nous pourrions avoir besoin.
Célia se sentait vraiment étrange, un peu trop contente, les mains un peu trop moites pour une simple rencontre entre amies et un peu trop troublée de trouver Bella aussi ... belle. | |
| | | Isabella Casteli Progressiste
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| Sujet: Re: Un amour de copine [ Fe Isabella Casteli ] Lun 17 Nov - 0:49 | |
| Tout d'abord surprise d'entendre la voix de la rebelle Célia Aradia a l'autre bout du petit télephone qui ne la quittait plus désormais, ce fut avec plaisir que la sorciere accepta de la retrouver au chaudron baveur ce soir la.
En effet, cela faisait 3 jours a présent qu'ils avaient pénétré ensemble le ministere. Mission qui malgré son apparente simplicité, s'était avérée beaucoup plus ardue lorsque le groupe due se séparer pour a la fois mener la mission a bien, mais a la fois "sauver", meme si le mot n'est pas vraiment approprié, Jarod Goldsmith le leader des rebelles, qui par un coup de malchance s'était retrouvé chez les aurors... ni plus ni moins.
Recevant immédiatement le soutien de Célia lorsque Bella affirma vouloir chercher Jarod, les deux jeunes femmes firent donc équipe et se séparent du reste groupe et ainsi du plan original. Le tour n'était pas joué, et il y eut meme un moment ou Isabella crut vraiment qu'ils arriveraient trop tard. La diversion que leur avait crée les rebelles, fit son effet, mais cela n'empecha point les mangemorts de se faufiler eux aussi...Ce fut vraiment une course contre la montre. Fort heureusement, grace a l'espagnole qui connaissait tres bien les lieux et grace au sang froid d'Isabella, elles menerent leur mission improvisée a bien et sorterent Jarod de ce mauvais pas.
Soupirant de soulagement, Isabella transplana de chez elle ayant pour destination le chaudron baveur.
Elle ne connaissait pas trop la jeune Aradia, mais des rares paroles qu'elles avaient échangé, Bella s'était rendue compte qu'elle devait se sentir bien seule et dépaysée, loin de son pays.
-Bonjour Tom, salua Isabella poliment le propriétaire des lieux en arrivant.
- Miss Aradia vous attend dans le salon privé,miss Casteli. Suivez-moi. répondit simplement Tom, en souriant.
Suivant docilement Tom, elle entra dans le salon privé. Jetant un bref regard sur la salle en question, elle vit Célia se lever avec un grand sourire aux levres a l'instant ou Bella entra dans la piece.
Apres que Tom prit conger des deux jeunes femmes, Celia prit la main de la rebelle et a la plus grande surprise de cette derniere l'embrassa sur la joue. Sans se départir de son enthousiasme, elle lui dit:
- Salut miss, je suis contente de te voir. Veux-tu boire quelque chose ? Tom nous a mis à disposition tout ce dont nous pourrions avoir besoin.
Souriant a la rebelle, Isabella répondit:
-"Salut Célia, comment vas-tu ? Je prendrai bien un jus de melon, tiens."
D'un coup de baguette, l'espagnole lui tendit son verre. Allant s'asseoir sur un des canapés, la rebelle posa son verre entamé sur la petite table basse avant d'ajouter:
-"Alors remise de tes émotions? C'était une sacrée mission!" | |
| | | Célia Aradia
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| Sujet: Re: Un amour de copine [ Fe Isabella Casteli ] Lun 17 Nov - 17:14 | |
| - Citation :
- -"Salut Célia, comment vas-tu ? Je prendrai bien un jus de melon, tiens."
Célia s'empressa de servir son invitée, l'impolitesse étant vraiment quelque chose qu'elle ne supportait pas. Elle se fit la réflexion qu'il se dégageait de la jeune femme une douceur qu'elle n'avait jamais remarquée. C'était intéressant.
Une fois fait, elle invita Bella à s'asseoir là où elle se tenait quelques instants plus tôt. La voir à la lueur des flammes était vraiment un spectacle délicieux. Elle la regarda déguster son jus alors qu'elle même se servait quelque chose d'un peu plus ... costaud. Elle avait besoin d'un petit remontant. Elle remarqua qu'étrangement elle n'avait plus froid. Mais d'où cela pouvait-il bien venir ? - Citation :
- -"Alors remise de tes émotions? C'était une sacrée mission!"
Célia pensa en elle-même :« Remise, remise ... il faut le dire vite. Ces satanés frissons me hérissent encore en ce moment même. A moins que ça n'ait rien à voir ? » Célia sentait un sourire idiot poindre à ses lèvres. Non, elle ne pouvait pas se permettre une telle erreur. Ce serait digne d'une adolescente et elle avait passé ce cap depuis longtemps, enfin elle osait l'espérer. Elle fit de son mieux pour se reconstituer un visage insoupçonnable et lui répondit d'une voix enjouée : - Et bien on va dire que je ne suis pas mécontente que tout soit terminé. Pour moi, c'était la première fois donc j'étais un peu impressionnée mais ça va.Célia se demandait tout de même si elles parlaient bien de la même chose. Elle ne se souvenait pas d'avoir été le moins du monde impressionnée. Exaltée, oui mais sinon ... Elle reprit néanmoins : - Je me demande quand même à quoi tout cela va nous mener. Est-ce qu'il y aura vraiment un impact ? Est-ce que nous avons vraiment changé quelque chose ? Évidemment, je l'espère sincèrement mais je vois bien que nous nous heurtons à des puissances importantes. Ils sont peut être inactifs mais quand on les presse, ils se montrent plein de ressources. « C'est bien Célia, tu reprends le bon chemin ! On est là pour discuter et a priori des rebelles alors cesse de dévier immédiatement ! »Malheureusement pour elle, ses lèvres semblaient être animées d'une volonté propre et refusaient de suivre ses bonnes résolutions. Elle s'entendit parler sans pouvoir intervenir. - Il m'a semblé toutefois remarqué que tu étais plus inquiète pour la santé d'un certain jeune homme que pour le fait de mener à bien la mission ...« Non mais ça va pas ? T'es malade ma pauvre fille !! »Célia se rendit bien compte qu'elle allait un peu trop loin mais elle ne pouvait pas s'en empêcher. Et puis finalement, c'était une excellente question. Que se passait-il vraiment dans la tête de sa camarade ? A cet instant, la politique était à des années-lumières de ses préoccupations. Elle aurait plus eu tendance à s'intéresser à ... Non, non, non, elle devait arrêter immédiatement. Sauf si Bella répondait à sa question.
Et puis elle ne comprenait pas pourquoi l'évocation de leur leader faisait naitre un aiguillon qui lui vrillait la poitrine. Elle ne le connaissait pas vraiment mais pouvait désormais dire avec certitude qu'elle ne l'aimait pas du tout ! Ce n'était qu'un homme ! | |
| | | Isabella Casteli Progressiste
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| Sujet: Re: Un amour de copine [ Fe Isabella Casteli ] Lun 17 Nov - 18:33 | |
| Isabella remarqua,sans vraiment comprendre pourquoi, un léger sentiment de malaise s'afficher sur le visage de Célia. Cette derniere la regardait d'ailleurs avec un air appuyé. Intriguée, Bella la vit meme trésaillir avant de dire sur un ton enjoué qui n'embobinait cependant pas la rebelle:
-Et bien on va dire que je ne suis pas mécontente que tout soit terminé. Pour moi, c'était la première fois donc j'étais un peu impressionnée mais ça va.
Affichant un sourire sur le coin des levres, Isabella attendit néanmoins que miss Aradia poursuive:
- Je me demande quand même à quoi tout cela va nous mener. Est-ce qu'il y aura vraiment un impact ? Est-ce que nous avons vraiment changé quelque chose ? Évidemment, je l'espère sincèrement mais je vois bien que nous nous heurtons à des puissances importantes. Ils sont peut être inactifs mais quand on les presse, ils se montrent plein de ressources.
En effet la jeune femme n'avait pas tort sur ce point la. Isabella était bien consciente qu'ils menaient un combat difficile et que les chances étaient contre eux. Mais elle avait une conviction et elle se battrait pour changer définitivement la société.
Toutefois, l'espagnole ne lui laissa pas le temps de répliquer qu'elle ajouta malgré elle:
- Il m'a semblé toutefois remarqué que tu étais plus inquiète pour la santé d'un certain jeune homme que pour le fait de mener à bien la mission...
Isabella ne put cacher sa surprise lorsqu'elle compris ce que la jeune femme avancait... Accentuant son sourire et buvant une gorgée de son jus pour que la jeune femme ne remarque pas son leger trouble, Bella regarda avec un peu plus d'insistance son amie.
Puis, faisant mine de ne pas comprendre, la belle reposa son verre et répondit a la jeune femme:
-"C'était ma premiere mission aussi, Célia."
La jeune Casteli passa une main dans ses cheveux et restant impassible et toujours en controle absolu de ses emotions, elle ajouta:
-"Jarod est quelqu'un de tres important a mes yeux, en effet. C'est quelqu'un que j'estime enormément."
Sa réponse avait au moins le mérite d'etre claire et honnete bien qu'elle n'était pas complete. En effet Jarod était son ami...La seule personne qui avait gagné sa confiance. Meme si Isabella ressentit un léger pincement au coeur, en pensant au leader des rebelles elle n'en laissa rien parraitre.
Le regard percant de celle avec qui elle avait fait équipe, la mettait légerement mal a l'aise. C'était le genre de regards qu'affichait les hommes la plupart du temps lorsqu'elle leurs parlait. Repoussant cette idée saugrenue dans un coin de sa tete, Isabella préféra refocaliser la conversation sur les rebelles et non pas sur sa vie personnelle. C'est pourquoi elle dit:
-Tu sais, je pense qu'on est tous conscient que la tache est rude. Faire évoluer les choses, mais surtout faire une révolution n'a jamais été quelque chose de simple. Et cela d'ailleurs que tu sois moldue ou sorcier, il suffit de regarder l'histoire.
Célia sourit a sa derniere remarque. Isabella revenait sur un terrain dans lequel elle se sentait bien plus a l'aise et en confiance. Elle ajouta donc:
-J'ai fait un choix, le choix de me battre. Tu as fait ce meme choix, Célia. Tu dois avoir tes raisons, et bien sur j'ai les miennes. Le principal c'est d'agir. Alors que notre mission soit fructueuse ou pas, a mes yeux elle aura déja de l'impact, car nous aurons agit et ce n'est pas rien. | |
| | | Célia Aradia
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| Sujet: Re: Un amour de copine [ Fe Isabella Casteli ] Mer 19 Nov - 3:12 | |
| Célia observait avec attention la jeune femme lui faisant face. Elle attendait avec impatience mais aussi appréhension la réponse de sa camarade et ce fut donc un supplice de la voir prendre son temps avant de répondre. Célia se dit qu'elle maitrisait tout à fait l'adage : « Se faire attendre, c'est se faire désirer. »
Célia était pendue aux lèvres de Bella lorsque celle-ci daigna enfin s'exprimer : - Citation :
- -"C'était ma premiere mission aussi, Célia."
Célia fut stupéfaite de la voir détourner de façon aussi éhontée la question. Elle se dit que quelque part, elle n'aurait pas esquiver si elle n'avait rien à cacher. Ce qui ne fit qu'accentuer la pointe de jalousie qui faisait jour en elle.
Mais l'espagnole était quand même admirative d'apprendre la « virginité » en matière de mission de sa camarade. Elle n'en avait rien laissé paraître et s'était montrée tel un chevalier, guidant ses hommes au front. Quelle classe ...
Voir la jeune rebelle faire voler ses cheveux comme si elle faisait une pub pour du shampoing était un pur moment d'extase aux yeux de Célia. Elle écouta donc d'une oreille distraite sa camarade, bien trop occupée à se demander à quel point les cheveux de cette dernière pouvait être soyeux ... - Citation :
- -"Jarod est quelqu'un de tres important a mes yeux, en effet. C'est quelqu'un que j'estime enormément."
Le retour à la réalité fut brutal pour Célia.« Qu'elle estime ? Elle ne se ficherait pas un peu de moi là ? Comme s'il n'était pas évident qu'il y a bien plus que du respect vis à vis d'un chef ! Je ne suis pas complètement idiote. Il n'y a rien à faire, je le déteste celui-là !! »
- Citation :
- -Tu sais, je pense qu'on est tous conscient que la tache est rude. Faire évoluer les choses, mais surtout faire une révolution n'a jamais été quelque chose de simple. Et cela d'ailleurs que tu sois moldue ou sorcier, il suffit de regarder l'histoire.
Célia sourit. L'histoire moldue, elle était bien placée pour la connaître et se doutait que la jeune femme n'avait pas fait cette allusion par hasard. Alors comme ça elle s'était renseignée sur elle ? C'était ... intéressant. Dans quel but ? Célia n'était pas certaine que la réponse soit vraiment celle qu'elle espérait.
Elle savait qu'elle aurait du s'intéresser à l'aspect politique de la conversation mais il n'y avait pas moyen, elle n'arrivait à se focaliser que sur le non-verbal et surtout sur ce que sa camarade exprimait avec ses yeux et son corps ... - Citation :
- -J'ai fait un choix, le choix de me battre. Tu as fait ce meme choix, Célia. Tu dois avoir tes raisons, et bien sur j'ai les miennes. Le principal c'est d'agir. Alors que notre mission soit fructueuse ou pas, a mes yeux elle aura déja de l'impact, car nous aurons agit et ce n'est pas rien.
Célia fut touchée par ce que venait de dire Bella. Elle avait compris que cette dernière la voyait aussi comme une combattante et pas uniquement comme une frêle jeune fille, tout juste débarquée qui s'engage dans une lutte dont elle ne mesure pas l'envergure. Célia se dit qu'il fallait vraiment qu'elle revoit l'image qu'elle avait d'elle même.
Elle se força à mettre de côté la conversation qu'elle aurait aimé avoir et se concentra sur celle qu'elle devait tenir :
- Je suis d'accord avec toi. Le simple fait de s'être manifesté leur a au moins démontré qu'ils ont en face d'eux bien plus que des orateurs. Peut être qu'ils vont enfin comprendre qu'ils n'ont pas la toute puissance et qu'ils doivent désormais compter avec nous.
Célia sentait sa force de conviction mais quelque part, elle ressentait un réel malaise. L'Ordre du Phénix et les Mangemorts étaient présents dans leur société depuis si longtemps que personne n'ignorait leur existence. Alors que eux, les rebelles, avaient encore tout à prouver. La jeune femme n'était même pas certaine qu'avant la mission, le ministère ne les considérait pas que comme des idéalistes inoffensifs. Elle n'osait croire que ce fut encore le cas.
Elle ne put se résoudre à en parler à Bella. Que penserait-elle de son pessimisme ? Mais elle devait lui faire part de l'inquiétude qui l'avait assailli le soir même de la mission :
- Bella, je ne sais pas vraiment ce que tu en penses, mais il me semble que ce soir là, au ministère, nous étions attendus. J'ai du mal à croire ce que je vais te dire, mais je me demande s'ils n'auraient pas été avertis. La coïncidence est bien trop grande pour être plausible. Et là où réside la problème, c'est que seuls des rebelles avaient connaissance de cette mission.
Célia avait du mal à formuler à haute voix les soupçons qu'elle nourrissait tout bas. Elle prit sur elle pour poursuivre :
- Ce que je veux dire, et Merlin sait comme c'est difficile, c'est que j'ai peur que l'un d'entre nous ne soit un traitre.
Ça y était, elle avait osé prononcé le mot. Même s'il avait eu bien du mal à sortir. L'élan aidant beaucoup la jeune femme, elle reprit :
- Et c'est aussi dans ce but que je te demandais ce que tu savais de notre leader. Je ne parle pas forcement de lui, mais il me semble qu'un chef connait ses hommes alors s'il y avait un traitre, je me demande comment il aurait pu se glisser sous son nez. Tu sais comme moi que parfois on pense connaître les gens et puis ...
Célia était relativement contente : D'une pierre, deux coups ! | |
| | | Isabella Casteli Progressiste
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| Sujet: Re: Un amour de copine [ Fe Isabella Casteli ] Mer 19 Nov - 20:03 | |
| - Je suis d'accord avec toi. Le simple fait de s'être manifesté leur a au moins démontré qu'ils ont en face d'eux bien plus que des orateurs. Peut être qu'ils vont enfin comprendre qu'ils n'ont pas la toute puissance et qu'ils doivent désormais compter avec nous
Célia et Isabella étaient sur la meme longueur d'ondes a ce niveau la. Il n'empechait pourtant qu'Isabella ressentait, malgré les paroles de Célia, son hésitation: comme si elle voulait mais n'osait pas aborder un sujet et que cela provoquait un profond débat intérieure profond chez la demoiselle. Se décidant enfin, la rebelle lui avoua:
- Bella, je ne sais pas vraiment ce que tu en penses, mais il me semble que ce soir là, au ministère, nous étions attendus. J'ai du mal à croire ce que je vais te dire, mais je me demande s'ils n'auraient pas été avertis. La coïncidence est bien trop grande pour être plausible. Et là où réside la problème, c'est que seuls des rebelles avaient connaissance de cette mission
Alors voici ce qui tracassait la jeune femme... Maintenant Isabella comprenait- Elle avait peur qu'un rebelle les avait trahis. Une pensée qui hantait l'esprit de Bella aussi... Hésitant quelques instants, Célia lui confia en un souffle:
- Ce que je veux dire, et Merlin sait comme c'est difficile, c'est que j'ai peur que l'un d'entre nous ne soit un traitre.
Isabella prit une profonde inspiration. Cela l'inquiétait aussi. Pour la simple et bonne raison qu'elle ne voyait pas qui parmis les rebelles, auraient été capable de les trahir... A vrai dire, elle refusait d'envisager une telle possibilité,non elle ne voulait pas envisager cela.
Bella allait prendre la parole, mais Célia n'avait apparement pas fini de soulager sa conscience:
-Et c'est aussi dans ce but que je te demandais ce que tu savais de notre leader. Je ne parle pas forcement de lui, mais il me semble qu'un chef connait ses hommes alors s'il y avait un traitre, je me demande comment il aurait pu se glisser sous son nez. Tu sais comme moi que parfois on pense connaître les gens et puis ...
Cette fois-ci, Isabella ne put cacher sa surprise a l'hispanique tant elle était grande. Affichant une mine quelques peu interloquée, la rebelle ne comprenait pas Célia. C'était la deuxieme fois depuis son arrivée, qu'elle mentionnait Jarod et la, elle insinuait qu'il fallait douter des capacités de Jarod a les diriger, et douter de lui?
Se raclant la gorge,Isabella réussit a afficher sur ses traits son air indifférent et opta pour un ton sérieux qui se voulait confiant:
-Célia... hmm Je peux t'assurer que Jarod est tout a fait capable.
Pour une raison qu'elle meme ignorait,Isabella prenait assez a coeur les insinuations de son amie concernant le leader des rebelles et sentait le besoin de prendre sa défense. Meme si elle ne s'attarda pas sur cette pensée, la rebelle trouva cela néanmoins tres étrange...
-Tu sais, si il existe une personne capable de mener comme il faut ce combat, c'est bien lui. J'en suis convaincue... Célia, fais moi confiance sur ce point la. Je sais qu'on ne se connait pas et que je suis mal placée pour parler de confiance, mais je ne peux pas t'en dire plus. Je le sais c'est tout.
Ses yeux,dont la couleur variait entre le vert et le bleu, n'affichaient plus que détermination et certitude. Tout ce qu'elle venait d'avancer, elle le pensait reellement. Elle avait confiance en lui, Chose qu'elle ne s'expliquait pas. Chose aussi incompréhensible qu'impossible pour la jeune femme. Et pourtant, elle avait bel et bien confiance en Jarod Goldsmith...
"Qu'est-ce qui t'arrives, Bella..." se demanda t-elle.
Cela ne lui ressemblait pas du tout et elle en était consciente. D'ailleurs cela l'effrayait meme. Avoir confiance en quelqu'un signifiait prendre le risque d'etre trahie.
Néanmoins elle avait besoin de comprendre pourquoi la jeune femme doutait ainsi du sorcier. Y avait-il la une raison particuliere? Ou était-ce tout simplement ainsi que Célia Aradia réagissait lorsqu'elle était perturbée?
C'est a voix basse mais plus douce que tout a l'heure que Bella reprit la parole:
-"Ne t'inquiete pas. Tu n'es pas la seule a te poser des questions concernant la mission d'avant hier. Je suis d'accord, nous étions attendus...Mais je ne pense pas que nous avons été trahis par un rebelle, un des notres Célia. Mais si c'est le cas, je peux t'assurer que je serai la premiere a lui régler son compte."
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| | | Célia Aradia
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| Sujet: Re: Un amour de copine [ Fe Isabella Casteli ] Sam 22 Nov - 19:55 | |
| Célia eut de sérieux doutes quant à la pertinence de sa question. N'était-elle pas allée trop vite ou trop loin ? Le regard ébahi de Bella ne la rassurait pas beaucoup. Et cela ne faisait que confirmer ce qu'elle soupçonnait déjà. Quel gâchis ! - Citation :
- -Célia... hmm Je peux t'assurer que Jarod est tout a fait capable.
Célia pensa en elle même :« Et ben voilà, tu t'attendais à quoi ? Elle prend sa défense, c'était prévisible ! Bon, maintenant tu n'as plus qu'à éviter le sujet sinon tu risques de la braquer ... Et n'attends pas qu'elle te fasse des confidences, je doute que ce soit son genre. A part, peut être, si elle était dans une situation désespérée ... Alors laisse tomber ! » - Citation :
- -Tu sais, si il existe une personne capable de mener comme il faut ce combat, c'est bien lui. J'en suis convaincue... Célia, fais moi confiance sur ce point la. Je sais qu'on ne se connait pas et que je suis mal placée pour parler de confiance, mais je ne peux pas t'en dire plus. Je le sais c'est tout.
Célia ne savait pas vraiment comment prendre les mots « on ne se connait pas ». Y avait-il plus ? Est-ce que la jeune femme voulait glisser une notion plus désagréable ? Mettre un terme à cette discussion qui dérivait sur la vie privée ? Voulait-elle bien mettre en avant qu'elles n'étaient pas amies ? Après tout, elles ne se connaissaient que depuis deux jours. N'ayant pas la réponse, Célia décida de faire l'autruche et de ne pas y prêter attention.
Cependant, sa fidélité à leur chef la dérangeait un peu. S'était-il passé quelque chose entre eux ? Elle sentait la jalousie montrer son nez à nouveau. Elle commençait néanmoins à se rendre compte qu'il ne fallait rien espérer, elle n'était pas orientée vers les femmes. La déception était cruelle mais elle avait envie de rêver encore un peu ...
Ce fut dans cet état d'esprit et non sans ressentir quelques frissons, qu'elle écouta la voix soudain suave de sa compagne : - Citation :
- -"Ne t'inquiete pas. Tu n'es pas la seule a te poser des questions concernant la mission d'avant hier. Je suis d'accord, nous étions attendus...Mais je ne pense pas que nous avons été trahis par un rebelle, un des notres Célia. Mais si c'est le cas, je peux t'assurer que je serai la premiere a lui régler son compte."
Célia sourit. Elle aimait beaucoup ce côté hargneux de Bella. Elle avait senti depuis longtemps qu'il ne valait mieux pas lui chercher des noises sous peine de le sentir passer. Cela se voyait dans ses yeux, ils exprimaient clairement : « Si tu me cherches, tu vas me trouver ! »
Elle se sentit un peu honteuse de son attitude. Elle n'avait rien à reprocher à Jarod si ce n'était sa proximité avec Bella. Et cette seule idée la mettait hors d'elle. Il aurait pu avoir toutes celles qu'il voulait mais non, il avait fallu qu'il la charme ELLE. Et il n'était même pas la peine d'envisager le fait qu'il n'y était pour rien, qu'il n'avait rien provoqué, etc ... elle n'y croyait pas une seconde. Et elle avait eu la confirmation ce soir qu'elle ne se faisait pas d'idées : Bella ne prendrait pas son parti s'il ne représentait rien pour elle. Seulement, Bella avait-elle conscience que cette attirance pouvait très bien être réciproque ? Si ce n'était pas le cas, Célia se garderait bien de le lui faire remarquer. - Je ne voulais pas te froisser Bella. C'est juste que je ne connais pas du tout Mr Goldsmith alors je ne savais pas à quoi m'en tenir avec lui. Mais si tu lui fais confiance, je suppose que je le dois aussi.Elle pensa : « De toute façon, est ce que j'ai vraiment le choix ? Si j'avais la mauvaise idée de le soupçonner encore, quelque chose me dit que te tournerais les talons en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Il m'énerve ! »Elle resta silencieuse un moment, ne sachant plus très bien à quoi s'en tenir. Amitié avec Bella ou espoir inutile de quelque chose de plus ? Elle avait déjà la réponse mais n'avait pas envie de l'admettre. - Bella, je sais que nous ne nous connaissons pas ... et je le déplore. J'aime beaucoup ta façon d'être et j'aurais bien besoin d'une vraie amie. Quelqu'un à qui je pourrais parler ouvertement de ce qui est important pour moi.Célia sentait un goût amer lui piquer le palais. L'abandon. Mais à quoi tout cela la mènerait si elle était vraiment honnête sur ses intentions premières ? Sans aucun doute à un froid gênant et cela risquait de perturber l'unité du groupe des rebelles.
Célia devait admettre que ses petites préoccupations personnelles passaient après le bien être de la cause. Si elle devait se priver pour pouvoir remplir pleinement ses fonctions de rebelle, elle le ferait. Avec peine, mais sans aucune hésitation. - Je me rends bien compte que la confiance est une notion que tu as du mal à intégrer dans ta vie. Je suppose que ton passé y joue un grand rôle. Alors je me doute que même si tu acceptes mon amitié, tu ne t'ouvriras pas tout de suite. Mais j'ai l'espoir qu'avec le temps ...Célia dut s'invectiver mentalement pour ne pas déraper :« Avec le temps quoi ?! Je croyais qu'on avait dit STOP ! Alors tu te calmes tout de suite ! »La jeune femme devait avouer que la voix de la raison était certainement la plus sage à écouter mais quand même ... | |
| | | Isabella Casteli Progressiste
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| Sujet: Re: Un amour de copine [ Fe Isabella Casteli ] Mar 25 Nov - 11:41 | |
| - Je ne voulais pas te froisser Bella. C'est juste que je ne connais pas du tout Mr Goldsmith alors je ne savais pas à quoi m'en tenir avec lui. Mais si tu lui fais confiance, je suppose que je le dois aussi.
En guise de réponse Bella sourit. Etrangement ce fut un sentiment de soulagement qui la submergea. C'était intriguant tout de meme! Pourquoi ressentait-elle ce soulagement? C'était déplacé... La rebelle était soulagée de voir qu'elle avait réussi a convaincre son amie Célia de l'engagement de Jarod.
"Mais non... tu es simplement soulagée qu'il n'y ait pas de différend entre toi et Célia... Tu l'apprécies c'est normal." pensa Bella.
Apparement le silence qui s'était installé sans qu'elle ne le remarque, inquiétait Miss Aradia, car elle dit sombrement:
- Bella, je sais que nous ne nous connaissons pas ... et je le déplore. J'aime beaucoup ta façon d'être et j'aurais bien besoin d'une vraie amie. Quelqu'un à qui je pourrais parler ouvertement de ce qui est important pour moi.
Cette confession, la surprit au plus haut point. Décidément, cette jeune femme n'arretait pas de la surprendre. Isabella était tres touchée par les paroles de Célia et cela en disait long quant au réel sentiment de solitude et d'abandon qu'elle tentait de cacher au plus profond d'elle meme.
- Je me rends bien compte que la confiance est une notion que tu as du mal à intégrer dans ta vie. Je suppose que ton passé y joue un grand rôle. Alors je me doute que même si tu acceptes mon amitié, tu ne t'ouvriras pas tout de suite. Mais j'ai l'espoir qu'avec le temps ...
Son sourire disparut pendant une fraction de seconde. En effet, l'hispanique avait eu tout bon: Bella n'avait confiance en personne... enfin presque en personne. Elle s'était rendue compte avec ébahissement qu'elle avait confiance en Jarod Goldsmith, quelques jours plus tot. Oui, la confiance était un theme qu'elle n'aimait pas aborder. Un theme qui la genait parce qu'elle se savait digne de confiance, mais elle ne voulait pas avoir a accorder sa confiance a autrui. Son passé y était en effet pour quelque chose...
Néanmoins, c'est avec une expression sincere sur le visage qu'elle lui répondit a voix douce:
-Célia, si tu as besoin de parler, de te confier ou de te faire une amie, il n'y a pas de soucis d'accord? Je sais ce que c'est d'arriver dans un nouveau pays et de se sentir completement déboussolée et dépaysée. Elle partit d'un rire cristallin. Oui, juste apres sa sortie de Poudlard, elle avait quitté son sol natal...
Lorsqu'elle reprit la parole, elle regarda sa nouvelle amie tres sérieusement et lui dit:
-"Ne t'inquietes pas, je n'ai pas a "accepter" d'etre ton amie. Nous avons déja assez en commun, pour se passer de ces banalités... Seulement, c'est vrai que je dois t'avertir... Ca sonne bizarre, mais je veux etre honnete avec toi. Comme tu l'as si bien deviné, je ne suis pas de ce genre de personne qui accorde leur confiance facilement. Cela fait fort longtemps que c'est fini tout ca... alors tu risques d'ere décue.
Lui dire directement a quoi s'en tenir, était pour Bella primordiale. | |
| | | Célia Aradia
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| Sujet: Re: Un amour de copine [ Fe Isabella Casteli ] Dim 21 Déc - 21:42 | |
| Célia aurait tant aimé que sa camarade la détrompe. Qu'elle lui dise qu'elle était ouverte à quelque chose, même si ce n'était pas à ce à quoi elle prétendait. Mais elle vit le sourire de Bella disparaître et entrainer avec lui toutes les illusions et les espoirs de l'hispanique. - Citation :
- -Célia, si tu as besoin de parler, de te confier ou de te faire une amie, il n'y a pas de soucis d'accord? Je sais ce que c'est d'arriver dans un nouveau pays et de se sentir completement déboussolée et dépaysée.
Célia fut épatée de voir sa camarade s'ouvrir ne serait-ce qu'un peu à elle. Alors elle aussi, elle avait fui. Mais que cela signifiait-il ? Qu'elle venait d'un autre pays ou qu'elle avait quitté l'Angleterre pendant quelques temps ? Dans quelles conditions ? Pour quelle raison ? Célia savait qu'il faudrait un miracle pour qu'elle ait une réponse à ses questions.
Elle écouta avec délice le rire de Bella. Il avait le don de réveiller quelque chose en Célia qu'elle aurait du étouffer. Pourtant, la vue de son visage lumineux, de ses cheveux flottant autour d'elle, de ses yeux un peu moins sombres que d'habitude ... attendrissait Célia. Cette fille avait vraiment quelque chose de particulier.
Célia écouta Bella reprendre mais son ton était beaucoup moins enjoué. Dommage ... - Citation :
- -"Ne t'inquietes pas, je n'ai pas a "accepter" d'etre ton amie. Nous avons déja assez en commun, pour se passer de ces banalités... Seulement, c'est vrai que je dois t'avertir... Ca sonne bizarre, mais je veux etre honnete avec toi. Comme tu l'as si bien deviné, je ne suis pas de ce genre de personne qui accorde leur confiance facilement. Cela fait fort longtemps que c'est fini tout ca... alors tu risques d'ere décue.
Ca commençait relativement bien. Alors, elle la considérait comme une amie, enfin presque ... Célia l'accueillit comme une bonne nouvelle. Mais son ravissement fut de courte durée. L'hypothèse d'un soutien réciproque venait de voler en éclats. A quoi pourrait bien lui servir de pouvoir se confier si elle n'avait pas au moins l'impression d'être liée à Bella ? D'autres auraient pu dire que c'était déjà ça et qu'il fallait s'en contenter au moins pour un temps. Mais Célia savait que même si elles se fréquentaient des années, Bella ne la regarderait jamais comme quelqu'un de fiable et encore moins comme elle l'espérait. Et tout ça au profit de qui ? - Déçue ? Non. Je m'y attendais. Mais je me demande quand même comment tu peux tenir. Comment peux-tu supporter d'être toujours seule ? Parce que, même si tu es entourée, si tu ne t'ouvres à personne, tu ne peux pas attendre qu'on te comprenne. Comment veux-tu qu'on sache quand tu ne vas pas bien ? Et vers qui te tournes-tu quand tu as besoin de te soulager ? Célia se sentit ridicule. Qui était-elle pour lui poser toutes ces questions ? Mais après tout, c'était Bella qui lui avait donné le feu vert en lui disant qu'elle pouvait compter sur elle. Alors si elle ne pouvait pas lui dire les choses honnêtement, à quoi servait-il de se prétendre amies ? L'hispanique n'espérait pas faire changer Bella d'avis mais elle avait besoin de la bousculer un peu. - Je ne sais rien de toi. Comment pourrais-je te deviner si tu ne laisses rien paraître ? Et je me sentirais bien trop égoïste de recevoir sans te donner. Encore faudrait-il que tu acceptes la main que j'aimerais tellement te tendre. Pourquoi es-tu aussi butée ? En quoi cela pourrait-il te mettre en danger ? Tu en sais assez sur moi pour me causer des ennuis si jamais tu avais besoin d'un moyen de pression. Mais tu sais au fond de toi que tu n'en auras jamais besoin ! Bella comprenait-elle où Célia voulait en venir ? Saisissait-elle ce que Célia voulait lui dire ? Dans le doute, la jeune femme décida de continuer sur sa lancée. Elle avait déjà du choquer son amie alors autant aller jusqu'au bout : - Bella, ce que je veux te dire, c'est que je ne trahirais jamais. Si toutefois tu m'en laissais la possibilité, tu dois avouer que ce serait du pur suicide pour moi. Mais je ne suis pas comme ça. Et si tu es honnête, tu dois avouer que tu le sais. Alors par pitié, laisse moi franchir ne serait-ce qu'une seule barrière ! Tu ne peux pas me dire que tu seras là pour moi si tu ne me montres pas au moins une facette de ton âme. Qui serais-je si j'acceptais cette situation ? Ce serait me servir de toi ! Je refuse !Célia se sentait un peu en colère. Elle n'était pas certaine de pouvoir en déterminer la cause. Les sentiments qu'elle commençait tout juste à éprouver avaient été piétinés. Cependant, elle ne lui en voulait pas pour ça. Elle était peut être un peu vexée de ne pas être digne d'elle. Et ça, elle n'arrivait pas à l'avaler. | |
| | | Isabella Casteli Progressiste
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| Sujet: Re: Un amour de copine [ Fe Isabella Casteli ] Lun 22 Déc - 16:29 | |
| - Déçue ? Non. Je m'y attendais. Mais je me demande quand même comment tu peux tenir. Comment peux-tu supporter d'être toujours seule ? Parce que, même si tu es entourée, si tu ne t'ouvres à personne, tu ne peux pas attendre qu'on te comprenne. Comment veux-tu qu'on sache quand tu ne vas pas bien ? Et vers qui te tournes-tu quand tu as besoin de te soulager ?
Isabella ecouta ce que la rebelle espagnole avait a dire. Elle n'était pas la premiere a lui dire cela. Ses paroles étaient pleine de bon sens, elle le savait bien. Mais Bella avait grandi ainsi, elle s'était d'elle meme eloignée des autres. La solitude faisait partie integre de sa vie. Une forme assez spéciale de compagnie, ironiquement...
Elle s'appretait a répondre, mais miss Aradia n'avait apparement pas fini sa tirade.
- Je ne sais rien de toi. Comment pourrais-je te deviner si tu ne laisses rien paraître ? Et je me sentirais bien trop égoïste de recevoir sans te donner. Encore faudrait-il que tu acceptes la main que j'aimerais tellement te tendre. Pourquoi es-tu aussi butée ? En quoi cela pourrait-il te mettre en danger ? Tu en sais assez sur moi pour me causer des ennuis si jamais tu avais besoin d'un moyen de pression. Mais tu sais au fond de toi que tu n'en auras jamais besoin !
Isabella ne cessa de regarder Célia Aradia dans les yeux. C'était vraiment de la colere qui l'animait a présent! C'était vraiment quelqu'un de bien. Se soucier ainsi de sa personne, alors qu'elles ne se connaissaient pratiquement pas, le lui prouvait bien. Jamais elle n'avait songé a devoir se protéger de l'hispanique, néanmoins.La rebelle n'en avait pas besoin. Elle excercait un controle absolu, pour la plupart du temps, sur ses emotions. Bella l'avait appris, rapidement. Ce meme controle, lui offrait le luxe de pouvoir se détacher et de filtrer avec calme, ce flot de sentiments négatifs que son amie ravivait, aujourd'hui.
Son visage affichait un air paisible, presque serein et indifférent. Rien ne pouvait eveiller les soupcons de Célia Aradia, rien hormis peut-etre le fait que malgré la chaleur de la piece, Bella se frottaient les mains, comme si elle avait froid.
- Bella, ce que je veux te dire, c'est que je ne trahirais jamais. Si toutefois tu m'en laissais la possibilité, tu dois avouer que ce serait du pur suicide pour moi. Mais je ne suis pas comme ça. Et si tu es honnête, tu dois avouer que tu le sais. Alors par pitié, laisse moi franchir ne serait-ce qu'une seule barrière ! Tu ne peux pas me dire que tu seras là pour moi si tu ne me montres pas au moins une facette de ton âme. Qui serais-je si j'acceptais cette situation ? Ce serait me servir de toi ! Je refuse !
Inspirant profondément une bouffée d'air, Isabella baissa un instant le regard, songeuse. Toutes les personnes ayant essayé de franchir le mur qu'elle avait avec acharnement monté autour de son coeur, autour de son ame, en étaient retournés bredouille. Tous sauf une personne... Mais voir ainsi Célia exprimer son désarroi ne la laissait pas indifférente. Bien au contraire cela la touchait enormément, car elle avait lu dans ses yeux la sincérité et la justesse de ses paroles.
"Ca serait si facile de lui faire confiance" pensa Bella malgré elle.
Serrant les poings un instant, Isabella voyait bien que Célia était décue et meme vexée. C'est pourquoi, avalant sa salive, Bella s'exprima posément et calmement, en espérant que le ton de sa voix pourrait apaiser un peu l'irritation qu'elle ressentait:
-"Merci...Célia, ce que tu me dis me touche enormément."
La rebelle marqua une légere pause, ne sachant pas exactement par ou commencer...
-"Hmm. Pour commencer je dirai que la solitude peut etre une bonne compagnie." dit-elle en souriant. "Ca peut te paraitre impossible de tenir, de ne pas se confier a quelqu'un...De ne pas se 'soulager' comme tu l'as dit, mais...disons que je ne ressens pas..plus ce besoin. C'est devenu rare..."
Célia paraissait ne pas vraiment saisir ce que la rebelle tentait de lui expliquer alors, Bella dit:
-"Je...Je ne veux pas et je n'ai jamais voulu qu'on sache lorsque ca ne va pas bien. Je me fiche d'etre comprise, Célia. Je n'ai pas l'habitude d'avoir confiance. Pour moi avoir confiance est un signe de faiblesse. Pouvoir gérer tout seul ce qui peut m'arriver est pour moi une de mes plus grandes forces. Bien sur, cela ne s'applique qu'a moi. Ne va pas penser que je te trouve faible, pas du tout!" ajouta t-elle rapidement.
Prenant son verre posé sur la petite table basse, la rebelle regarda un instant le feu crépiter silencieusement dans l'atre de la cheminée. Elle bu une gorgée de son jus, et rajouta:
"-Célia, je n'ai pas toujours été ainsi... Je peux te paraitre froide, distante, parfois prétentieuse et trop sur de moi, mais meme si cela fait parti de mon masque, mon apparence, je ne suis pas ainsi. Or j'ai besoin de ce masque. J'en ai besoin, car je ne suis pas aussi forte que j'en ai l'air."
Cela pouvait paraitre amusant d'utiliser le terme "force" car les rares personnes qui connaissaient la rebelle savaient que magiquement parlant, la force n'était pas ce qui lui manquait, elle en débordait meme... C'est d'ailleurs pour cela qu'elle avait du apprendre a controler ses humeurs et emotions... Mais comment ne pas se sentir faible sans le masque qu'elle portait depuis maintenant si longtemps?
Isabella avait été sincere, plus honnete qu'elle n'en avait eu l'intention. Ce n'était pas nécéssaire que Célia lui demande de lui faire confiance, cette jeune femme inspirait confiance et il lui était difficile de rester de marbre face a cela...
Posant une main sur celle de son amie, Isabella réitéra sa proposition:
-"Si tu as besoin de parler a quelqu'un, de te confier ou de te soulager Célia, tu peux compter sur moi. Je t'interdis de penser que tu m'utilises d'une quelconque maniere, d'accord? Moi... en échange, je te promet d'essayer de m'ouvrir un peu plus...meme si tu risques d'etre décue, malgré tout..."
Plus que ca, elle ne pouvait pas. C'était déja trop. Promettre cela était en soi un enorme effort. Plus qu'un effort la belle considérait cela comme un challenge. | |
| | | Célia Aradia
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| Sujet: Re: Un amour de copine [ Fe Isabella Casteli ] Mar 23 Déc - 17:12 | |
| Célia sentait battre son cœur dans chaque parcelle de son corps. Elle était en colère contre Bella. Mais pas de cette colère froide, rancunière et finalement totalement égoïste. C'était plus quelque chose d'amer. Elle était en colère parce qu'elle avait mal. Elle se sentait rejetée, mise à distance par une personne qu'elle avait vraiment envie d'approcher. Et cela ressemblait à ses yeux à de l'injustice.
Elle fixa les yeux de Bella lorsque cette dernière reprit la parole : - Citation :
- -"Merci...Célia, ce que tu me dis me touche enormément."
Célia n'était pas le moins du monde apaisée par cette remarque. Elle l'avait touchée ? Oui, c'était déjà significatif : elle accordait peut être une quelconque valeur à l'affection que Célia aurait tant voulu lui donner. Mais ça ne voulait en aucun cas dire qu'elle allait agir en conséquence. - Citation :
- -"Hmm. Pour commencer je dirai que la solitude peut etre une bonne compagnie. Ca peut te paraitre impossible de tenir, de ne pas se confier a quelqu'un...De ne pas se 'soulager' comme tu l'as dit, mais...disons que je ne ressens pas..plus ce besoin. C'est devenu rare..."
Le sourire de Bella ne parvenait à atténuer la dureté de ses propos. Célia ne comprenait pas comment il pouvait être possible de se refermer autant. Mais finalement, le plus dur dans ces mots étaient ce qui n'était pas dit : qu'avait-il pu lui arriver de si terrible pour en arriver à ce point ? Soudain, Célia eut honte. Qui était-elle pour vouloir savoir à tout prix ? Ça ne la regardait pas, enfin pas si Bella n'était pas son amie. Et si elle ne lui disait rien, alors elle ne savait pas si on pouvait vraiment appeler ça de l'amitié. Le serpent qui se mord la queue, dans toute sa splendeur ! - Citation :
- -"Je...Je ne veux pas et je n'ai jamais voulu qu'on sache lorsque ca ne va pas bien. Je me fiche d'etre comprise, Célia. Je n'ai pas l'habitude d'avoir confiance. Pour moi avoir confiance est un signe de faiblesse. Pouvoir gérer tout seul ce qui peut m'arriver est pour moi une de mes plus grandes forces. Bien sur, cela ne s'applique qu'a moi. Ne va pas penser que je te trouve faible, pas du tout!"
Célia souleva un sourcil, légèrement vexée. Si ça ce n'était pas mettre encore plus à distance, il fallait vraiment que Bella lui explique. Elle les classait dans des catégories différentes. Elle affirmait donc bien leur différence et Célia en déduit qu'en étant trop opposées, il n'y avait aucun espoir de pouvoir se rapprocher autant qu'elle le voulait. Mais c'était en totale contradiction avec les mots eux-mêmes … - Citation :
- "-Célia, je n'ai pas toujours été ainsi... Je peux te paraitre froide, distante, parfois prétentieuse et trop sur de moi, mais meme si cela fait parti de mon masque, mon apparence, je ne suis pas ainsi. Or j'ai besoin de ce masque. J'en ai besoin, car je ne suis pas aussi forte que j'en ai l'air."
Tiens donc ! Une faille ! Un aveu ! Célia ne parvenait pas à deviner où Bella voulait en venir. Elle était en train de mener une danse assez spéciale : je te rejette mais je te donne quelque chose quand même, puis je te repousse dès que je m'en rends compte. Même si un jour Bella acceptait de se livrer, Célia savait que ce serait bien plus compliqué que prévu. Elle se dit que la rebelle pourrait lui en vouloir dès qu'elle réaliserait qu'elle lui en avait trop dit. Cette fille était décidément plus névrosée que prévu !
Lorsque Bella posa sa main sur celle de Célia, cette dernière fut plus que surprise. C'était un geste si doux, si affectueux que ça ne collait pas du tout non plus avec les propos de la rebelle. Célia réalisa qu'elle avait dévié totalement de la relation normale qu'on doit avoir avec une amie : ne pas l'analyser ! Elle décida d'apprécier alors tout simplement cette douceur inattendue mais quelque part espérée depuis le début. La colère qu'elle ressentait quelques instants avant s'était soudain envolée. - Citation :
- -"Si tu as besoin de parler a quelqu'un, de te confier ou de te soulager Célia, tu peux compter sur moi. Je t'interdis de penser que tu m'utilises d'une quelconque maniere, d'accord? Moi... en échange, je te promet d'essayer de m'ouvrir un peu plus...meme si tu risques d'etre décue, malgré tout..."
Célia ouvrit de grands yeux. Quel revirement de situation ! Comment Bella pouvait la croire aussi futile … - Arrête de parler de déception, tu es trop négative ! Comment pourrais-je être déçue ? Ta promesse est déjà un gage de sincérité. Je sais que tu es honnête et je crois que tu vas vraiment essayer. Je ne suis pas assez idiote pour croire que tu vas étaler toutes tes peurs ou tes souvenirs amers dès la première minute. Je saurais reconnaître tes efforts même s'ils peuvent paraître dérisoires. Je suis consciente que nous n'avons pas tous la même capacité à communiquer.Célia serra la main de Bella dans la sienne mais jugeant que c'était trop froid par rapport à ce qu'elle voulait lui dire, ce qu'elle n'arrivait pas à exprimer avec des mots, la prit dans ses bras. Elle savait qu'elle avait du surprendre la rebelle mais cette étreinte était tellement agréable qu'elle mit de longues minutes avant de la relâcher.
Lorsqu'enfin elle put se résigner à la laisser partir, Célia lui adressa un grand sourire : - Je sais que ce ne doit pas être ton truc, mais moi je suis très tactile. Désolée mais je ne sais pas exprimer mon affection en restant à distance. Chez moi, on fait comme ça. Quand tu aimes quelqu'un, tu le lui fait comprendre de manière très explicite, par un contact.Célia observait Bella avec des yeux malicieux. La situation n'avait pas du tout pris la tournure qu'elle espérait au début de leur entretien mais elle n'était pas déçue. Elle n'avait pas tout perdu et puis comment aurait-elle pu accepter d'être définitivement écartée de sa belle ? Mais pourquoi fallait-il qu'elle lui fasse un tel effet ?
Célia sentit qu'elle allait rougir aussi reprit-elle comme si tout était parfaitement normal : - Si tu savais comme c'est agréable de savoir que tu seras là … Je ne sais pas comment tu fais pour … enfin tu comprends. Mais bref, je ne sais pas pour toi, mais moi je suis affamée ! Ne bouge pas, je vais demander à Tom de nous préparer quelque chose.La jeune fille ne laissa pas le temps à Bella de rétorquer quoi que ce soit et sortit de la pièce. Lorsqu'elle fut en dehors, l'air lui sembla plus froid, l'ambiance moins englobante, moins rassurante. Elle se dépêcha d'aller voir Tom car sa seule hâte était de retrouver la rebelle.
Elle se présenta devant le comptoir et attendit quelques minutes avant de pouvoir passer commande : - Tom, tu pourrais nous préparer quelque chose à manger, s'il te plait ? - Oui, bien sur, répondit le barman avec un sourire en coin, les émotions vous auraient-elles creusés l'appétit ? - N'importe quoi ! Répondit Célia en riant. Sérieusement ! - OK, sans problème. J'improvise comme d'habitude ?
- Ce sera parfait ! Merci.Célia sourit au barman et retourna devant la porte du salon. Elle eut soudain peur de rentrer. Et si Bella avait changé d'avis ? Et si elle s'était rendue compte qu'elle en avait trop dit ? Et si elle partait ? La jeune fille se sermonna. Il ne fallait pas être aussi pessimiste.
Lorsqu'elle entra dans le salon, elle comprit pourquoi elle avait autant envie d'y revenir. Son regard était si profond, ses traits si doux, son allure si altière … Célia ferma les yeux quelques secondes pour reprendre contenance. Elle fut saisie d'un doute : - Au fait, je ne t'ai même pas demandé si tu avais le temps de rester ? Peut être que tu as des choses à faire ? Peut être que tu as rendez-vous avec quelqu'un ?Célia pensait en elle même : quelqu'un comme un soit-disant leader … Il m'énerve celui là ! Elle ne put empêcher son regard de s'assombrir en pensant au bellâtre, mais se força à sourire à sa camarade en espérant qu'elle accepte de rester. Ne serait-ce qu'une minute de plus. Une pensée mièvre vint à l'esprit de Célia :« Une minute avec toi équivaut à une année au paradis … Tu es si … » - Allez, dis moi que tu restes ? Demanda l'hispanique avec une voix presque suppliante. | |
| | | Isabella Casteli Progressiste
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| Sujet: Re: Un amour de copine [ Fe Isabella Casteli ] Jeu 25 Déc - 1:23 | |
| - Arrête de parler de déception, tu es trop négative ! Comment pourrais-je être déçue ? Ta promesse est déjà un gage de sincérité. Je sais que tu es honnête et je crois que tu vas vraiment essayer. Je ne suis pas assez idiote pour croire que tu vas étaler toutes tes peurs ou tes souvenirs amers dès la première minute. Je saurais reconnaître tes efforts même s'ils peuvent paraître dérisoires. Je suis consciente que nous n'avons pas tous la même capacité à communiquer.
Célia lui serra la main, en lui souriant. Cette fille n'arretait pas de la surprendre: Avoir l'air aussi contente et heureuse par le simple fait qu'elle lui promette de faire des efforts, la rendit un peu nerveuse et elle se mis un instant a regretter sa promesse... Ca allait contre son instinct de lui accorder cette confiance... Mais ensuite, Célia fut a l'origine d'une toute autre surprise. Tout en lui souriant, elle la prit dans ses bras. Littéralement. Prise au dépourvue, Isabella ne sut trop comment réagir. Puis en la relachant, Célia s'exclama avec un grand sourire étiré sur ses levres:
- Je sais que ce ne doit pas être ton truc, mais moi je suis très tactile. Désolée mais je ne sais pas exprimer mon affection en restant à distance. Chez moi, on fait comme ça. Quand tu aimes quelqu'un, tu le lui fait comprendre de manière très explicite, par un contact.
Il était clair qu'elle n'avait pas du tout l'habitude... Elle était anglaise, et c'était certainement pas de coutume ici, les gens étaient bien froid, trop meme a son gout. Meme si elle en fut surprise, elle ne put s'empecher de se faire noter qu'au final les espagnoles avaient un point en commun avec les italiens a ce niveau la. Bella ayant vécue en Italie pres de 2 ans, n'aurait pas du etre aussi surprise que cela!
- Si tu savais comme c'est agréable de savoir que tu seras là … Je ne sais pas comment tu fais pour … enfin tu comprends. Mais bref, je ne sais pas pour toi, mais moi je suis affamée ! Ne bouge pas, je vais demander à Tom de nous préparer quelque chose.
Sortant de ses pensées, Isabella regarda d'un air amusé la rebelle. Elle n'arrivait sincerement pas a comprendre comment est-ce qu'elle tenait le coup, elle trouvait cela anormal, alors que c'était tout a fait naturel pour la belle.
N'empeche que c'était une drole de jeune femme. Intrépide, elle débordait d'energie! Célia se leva d'un bon du canapé et sans qu'elle ne lui laisse le temps de s'exprimer, sortit de la piece en trombe.
Isabella n'était pas dupe. Elle se doutait bien que sa tentative d'allonger un peu le temps de leur rencontre avait pour but de la laisser se confier un peu. Prenant son petit portable dans sa main, Isabella y regarda l'heure. Ca va il n'était pas trop tard, tout juste 19h30 et de toutes les manieres personne ne l'attendait a la maison hormis Pinky bien sur, la petite elfe de maison.
- Au fait, je ne t'ai même pas demandé si tu avais le temps de rester ? Peut être que tu as des choses à faire ? Peut être que tu as rendez-vous avec quelqu'un ?
La rebelle lui avait dit cela avec le sourire. Néanmoins Bella avait vu juste. Derriere ce sourire a l'apparence innocent, se cachait une réelle supplique. Ses paroles ne voulaient rien dire d'autre que "s'il te plait reste encore un peu".
- Allez, dis moi que tu restes ? Demanda l'hispanique avec une voix presque suppliante.
-"Pas de probleme,Célia" s'exclama Isabella. "Je ne suis de toutes les manieres attendue nulle part." Bella lut la reconnaissance sur le visage de sa camarade qui alla rapidement se rasseoir a sa place.
-"Alors dis-moi, pourquoi es-tu venu en Angleterre? Je doute franchement que ce pays puisse rivaliser avec la beauté de L'espagne." demanda Bella sur le ton de la conversation. | |
| | | Célia Aradia
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| Sujet: Re: Un amour de copine [ Fe Isabella Casteli ] Sam 17 Jan - 17:33 | |
| - Citation :
- - Pas de probleme,Célia. Je ne suis de toutes les manieres attendue nulle part."
Célia se sentit soulagée et un sourire satisfait s'élargit sur son visage. Elle aurait donc le loisir de profiter de la rebelle encore quelques heures ...« Très bien, elle reste avec moi. Mr Goldsmith, vous ne me l'enlèverez pas ce soir !! »La jeune femme retourna s'asseoir aux côtés de Bella. Elle était déjà très agréable à regarder mais de surcroit, il se dégageait d'elle une fragrance des plus douces. Son parfum lui parvenait mais Célia était incapable d'en définir les éléments. Peut être était-ce l'odeur naturelle de sa peau. Enivrante sans devenir entêtante pour autant, l'odeur même du délice ... Soudain Célia réalisa que Bella lui avait parlé. Elle dut se retenir pour ne pas écarquiller les yeux sous la surprise. Qu'aurait pensé Bella si elle avait vu que Célia ne l'avait pas écoutée ? Et quelle aurait été sa réaction si elle avait connu les pensées qui galopaient dans l'esprit de l'hispanique ?« Concentre-toi Célia ! Qu'est ce qu'elle vient de dire ? Fais semblant de réfléchir !! » Célia força son esprit à utiliser sa mémoire instantanée en espérant que les effluves de la rebelle n'ait pas totalement anesthésié son ouïe. Il avait vaguement semblé à Célia entendre parler d'Angleterre et d'Espagne. Bella avait du lui demander les motifs de son emménagement. Célia pria Merlin pour ne pas tomber trop loin du sujet et se lança dans une explication un peu gênée : - Et bien, à la base, je ne me destinais pas spécialement à l'Angleterre. Si j'avais trouvé ce que je cherche dans les Caraïbes, tu peux être sure qu'on ne m'aurait jamais vue ici, dit-elle en riant. Cela aurait quand même été dommage ... J'ai été élevée dans le secret, je n'ai jamais connu de communauté magique affichée. J'avais d'une part besoin de me sentir exister au grand jour. De ne plus me sentir « anormale ».Célia ne savait même pas qu'elle ressentait ça avant d'en parler avec Bella. Mais elle devait reconnaître que c'était effectivement l'une de ses raisons d'être partie. Elle ne se l'était jamais vraiment avoué auparavant mais la différence était quelque chose de lourd à porter. Elle ne s'y était pas faite. Elle aurait pu s'il s'était agi d'une tare, d'une erreur de la nature mais la magie était à des lieues d'une telle chose. C'était un don qu'elle cultivait précieusement. Mais bien sur qu'elle avait une autre bonne raison d'avoir émigré. Elle n'aurait pas quitté la familia sans en avoir vraiment besoin. - Je pense que c'est aussi pour ça que j'aime autant venir ici. Tout le monde est plus ou moins comme moi. Nous avons un point commun non négligeable et personne ne me regarde comme si j'étais une extra-terrestre. Je crois que c'était devenu lassant là bas.Célia reprit un air sérieux avant de continuer. Elle savait que la deuxième raison de son départ était justement ce qui la liait à Bella. Et cette fois, il n'y avait plus aucune trace de légèreté dans ses paroles : - Mais la raison qui me semble la plus importante c'est l'envie, ou plutôt le besoin, de faire quelque chose. J'ai été très vite au courant des agissements des mangemorts et de la lâcheté du ministère. Je savais que je ne pourrais plus me regarder en face si je subissais sans rien dire et sans rien faire. J'avais besoin d'agir pour ne plus être une victime.Célia ne savait pas si ses mots résonnaient en Bella mais elle se doutait que la belle devait avoir aussi de bonnes raisons pour avoir intégré le mouvement rebelle. Célia se doutait qu'elle ne les connaitrait peut être pas avant très longtemps, si ce n'était jamais. L'hispanique reprit sans oser regarder Bella, de peur de voir quelque chose dans ses yeux qu'elle n'aurait pas voulu lui montrer : - Je ne suis pas en quête de vengeance comme beaucoup d'autres rebelles. Je n'ai jamais eu à souffrir directement des bassesses des deux autres camps. Ma famille étant moldue, je ne crois pas qu'ils aient vraiment réalisé la menace qui plane sur leurs têtes. Et ils n'ont surtout jamais eu à l'affronter. C'est déjà une bénédiction et je remercie Merlin pour ça. Mais je préfère anticiper pour ne pas avoir à les pleurer un jour. On peut dire que je combats en préventif.Et c'était exactement ce qu'elle ressentait : se battre pour eux avant de ne plus pouvoir le faire, avant qu'ils ne soient plus là. Célia était une jeune fille chanceuse et elle le savait : elle n'avait jamais manqué de rien et elle savait que c'était relativement rare par les temps qui courraient.
La jeune fille fut soudain saisie d'un doute. Et si Bella avait subi des pertes ? Et si le simple fait d'en parler avait raviver chez son amie une douleur ? Elle s'en voulait presque d'avoir abordé un sujet qui était potentiellement douloureux pour la belle. De toute façon, il était déjà trop tard. Peut être cela pousserait-il Bella à lui en dire plus ? Mais Célia ne se faisait pas beaucoup d'illusions. Le principal était de ne pas mettre la belle en difficulté, de ne pas la pousser dans ses retranchements. Ce ne serait pas juste ! Elle ne pourrait pas supporter de la faire souffrir ...
Elle reprit sur le ton de la conversation, en essayant de cacher sa gêne : - Je ne savais pas exactement ce que j'allais trouver ici, mais je me suis dit qu'il n'y avait qu'au plus près des combats qu'une résistance avait pu se former. Je ne pouvais imaginer les plus proches voisins des mangemorts et de l'Ordre rester inactif. J'avais l'espoir qu'au moins l'un d'entre eux se serait levé et aurait protesté. Je n'avais cependant pas imaginé qu'ils seraient si peu nombreux. Les gens sont-ils donc si lâches ? Ou trouvent-ils leur compte dans l'ambiance actuelle ? Je ne me l'explique pas. Pour moi c'est une question d'honneur ! Célia n'avait pas voulu être aussi véhémente mais elle s'était laissée emporter par la force de ses convictions. Elle ne comprenait pas qu'on puisse baisser la tête et se soumettre sans rien dire. Elle préférait mourir debout que vivre à genoux ! Jamais il n'y aurait d'allégeance avec l'un des deux autres camps ! Et elle savait pertinemment que pour Bella non plus, il n'en était pas question. C'était ça qui les liait et ça ne rajoutait que plus de valeur à cette conviction. Célia avait une nouvelle raison de se battre et même si c'était illusoire, ça avait au moins le mérite de donner un peu plus de sens à une lutte qu'elle avait peur d'être inégale. | |
| | | Isabella Casteli Progressiste
N o m b r e D e M e s s a g e s : 360 Â g e : 32 H u m e u r : humeur speciale rebelle. G r o u p e ( s ) : rebelle D a t e D ' i n s c r i p t i o n : 06/08/2008
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| Sujet: Re: Un amour de copine [ Fe Isabella Casteli ] Mer 21 Jan - 17:37 | |
| - Et bien, à la base, je ne me destinais pas spécialement à l'Angleterre. Si j'avais trouvé ce que je cherche dans les Caraïbes, tu peux être sure qu'on ne m'aurait jamais vue ici, dit-elle en riant. Cela aurait quand même été dommage ... J'ai été élevée dans le secret, je n'ai jamais connu de communauté magique affichée. J'avais d'une part besoin de me sentir exister au grand jour. De ne plus me sentir « anormale.
La jeune femme s'était exprimée d'une voix quasi genée, ce qui fit sourire Isabella, car il était vrai que les Caraibes étaient un endroit paradisiaque, et l'Angleterre ne pesait pas lourd lorsque de l'autre coté de la balance, il y avait les eaux transparentes et chaudes de l'océan atlantique et de la mer des Caraibes. Sans compter les plages de sables fins, et les bars qui vous proposaient d'excellent cocktails fruités...
Isabella se reconcentra, en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, sur la conversation et écouta attentivement ce que Célia Arradia lui disait:
Je pense que c'est aussi pour ça que j'aime autant venir ici. Tout le monde est plus ou moins comme moi. Nous avons un point commun non négligeable et personne ne me regarde comme si j'étais une extra-terrestre. Je crois que c'était devenu lassant là bas.
Il était clair que c'était un avantage non négligeable. Isabella n'avait pas vécu exactement la meme situation que la rebelle assise a coté d'elle, mais elle savait pertinemment ce que c'était que de se sentir différente et pas a sa place. D'ailleurs elle en avait pas mal souffert a l'époque.
- Mais la raison qui me semble la plus importante c'est l'envie, ou plutôt le besoin, de faire quelque chose. J'ai été très vite au courant des agissements des mangemorts et de la lâcheté du ministère. Je savais que je ne pourrais plus me regarder en face si je subissais sans rien dire et sans rien faire. J'avais besoin d'agir pour ne plus être une victime.
Elle vit les yeux de la rebelle s'animer d'une détermination sans faille, a mesure qu'elle parlait avec entrain de ce que Bella savait etre la véritable raison de sa venue en terre Britannique. Le sentiment était partagé, bien sur. Sauf qu'elle, au départ, n'avait pas en premier lieu integré le groupe des rebelles pour cette noble raison...
Je ne suis pas en quête de vengeance comme beaucoup d'autres rebelles. Je n'ai jamais eu à souffrir directement des bassesses des deux autres camps. Ma famille étant moldue, je ne crois pas qu'ils aient vraiment réalisé la menace qui plane sur leurs têtes. Et ils n'ont surtout jamais eu à l'affronter. C'est déjà une bénédiction et je remercie Merlin pour ça. Mais je préfère anticiper pour ne pas avoir à les pleurer un jour. On peut dire que je combats en préventif.
C'était comme si l'Hispanique avait lu dans son esprit, pourtant Bella savait cela impossible, ses barrieres mentales étaient bien trop puissantes pour cela. Néanmoins elle venait de la citer, indirectement en disant "comme beaucoup d'autres rebelles." Oui ,c'est vrai Isabella était en quete de vengeance. Elle n'en éprouvait ni fierté, ni honte d'ailleurs. Elle était tout a fait determinée.
La rebelle entendit les paroles de Célia, le visage impassible.
- Je ne savais pas exactement ce que j'allais trouver ici, mais je me suis dit qu'il n'y avait qu'au plus près des combats qu'une résistance avait pu se former. Je ne pouvais imaginer les plus proches voisins des mangemorts et de l'Ordre rester inactif. J'avais l'espoir qu'au moins l'un d'entre eux se serait levé et aurait protesté. Je n'avais cependant pas imaginé qu'ils seraient si peu nombreux. Les gens sont-ils donc si lâches ? Ou trouvent-ils leur compte dans l'ambiance actuelle ? Je ne me l'explique pas. Pour moi c'est une question d'honneur !
Un sourire naquit sur les levres de Bella. Cette jeune femme avait de quoi etre fiere. Isabella n'en avait plus aucun doute. Les paroles de l'hispanique étaient vraiment justes et elle exprimait ce qu'elle meme ressentait.
- Je suis tout a fait d'accord avec toi, Célia. Et je trouve que tu as vraiment de quoi etre fiere. La rebelle porta a nouveau son verre a ses levres, avant d'ajouter en soupirant légerement:
- J'aurai bien aimé dire que mes intentions étaient tout aussi nobles que les tiennes au départ, Célia, je t'assure. Mais moi je fais partie de l'autre catégorie. Enfin, je suis entre les deux. Car j'ai a m'acquitter d'une promesse...
Par promesse, Isabella sous entendait bien sur, celle qu'elle s'était faite suite a la disparition de sa mere, des années lumieres d'aujourd'hui... La vengeance, la haine, voila ce qui la faisait tenir dans ce triste monde. Voila ce qui la maintenait en vie.
Ses yeux regardaient son verre, a moitié vide a présent, sans vraiment le voir. En réalité, elle faisait un bond dans le passé, en se rappelant de tout les éléments qui l'avaient amené a etre ce qu'elle était finalement devenue... Une actrice, une jeune femme a multiples visages, qui n'attendait et n'esperait plus grand chose de la vie.
Elle soupira a nouveau, avant de reporter son regard sur Célia Aradia et d'ajouter, sa voix reprenant toute son assurance:
- Et oui... En tout cas, c'était mon réel motif lorsque j'ai rencontré Jarod Goldsmith lors d'une soirée organisée par Gringotts. Je t'avoue que je voulais me servir de lui et le manipuler, pour avoir une information que je savais ne pouvoir l'obtenir sans son aide...Et je fus vraiment prise au dépourvu.
Cette pensée lui fit agrandir son sourire en lui donnant un aspect nostalgique. Cette soirée au Palais des Glaces, une salle tres branchée par la High-society anglaise, Bella n'était pas prete de l'oublier.
En apercevant le regard curieux de Célia, la rebelle dit:
- On a parlé un peu. On jouait a celui qui garderait ses apparences le plus longtemps, et moi qui me croyais experte en la matiere, j'ai trouvé plus fort que moi! Ce qui entre nous, n'est pas une mince affaire... | |
| | | Célia Aradia
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| Sujet: Re: Un amour de copine [ Fe Isabella Casteli ] Mar 27 Jan - 16:28 | |
| Alors que Célia parlait, elle nota que Bella paraissait rêveuse. L'espagnole ne comprenait pas très bien si c'était du à ce qu'elle disait où si justement c'était tellement ennuyeux que la belle se réfugiait dans ses pensées. Célia se sentit mal à l'aise. Était-elle si peu intéressante ? De toutes façons, elle n'avait pas le choix. Les sujets qu'elle aurait voulu aborder avec Bella se révélaient tabous alors il était hors de question de provoquer une dispute et il faudrait se contenter de ces banalités. Tant pis.
Lorsque Célia aborda le sujet moldu et vengeance, elle eut l'impression d'avoir commis un impair. C'était apparemment ce qu'elle pensait : Bella était plus touchée par ce qu'elle venait de dire que prévu. Célia espéra ne pas l'avoir attristée. De toute manière, il était trop tard.
L'hispanique fut soulagée de voir apparaître un sourire sur les lèvres de sa belle.
- Je suis tout a fait d'accord avec toi, Célia. Et je trouve que tu as vraiment de quoi etre fiere.
« Fière ? De quoi ? » Célia était dans une position inconfortable. Est-ce que Bella la trouvait attendrissante de par sa naïveté ou bien était-elle vraiment sincère ? Et bien évidemment, la belle ménagea le suspens en reprenant son verre. Célia le lui aurait bien arraché des mains pour la faire parler plus vite ! Mais elle attendit patiemment que la rebelle daigne s'expliquer.
- J'aurai bien aimé dire que mes intentions étaient tout aussi nobles que les tiennes au départ, Célia, je t'assure. Mais moi je fais partie de l'autre catégorie. Enfin, je suis entre les deux. Car j'ai a m'acquitter d'une promesse...
« Tiens donc ? Encore une révélation ! Je ne m'attendais pas à ce qu'elle en dise autant en si peu de temps ! C'est inespéré, j'en suis ravie ! En viendrait-elle à me faire un peu plus confiance que la moyenne de ses rencontres ? »
Célia était accrochée aux lèvres de la belle en attente d'une information supplémentaire. A qui avait-elle fait une promesse ? Une promesse de vengeance, certes, mais laquelle ? Célia avait l'impression de suivre un feuilleton particulièrement prenant. Bella avait le don pour distiller les informations au compte-goutte. Mais c'était ça aussi qui rendait l'espagnole aussi avide.
Le soupir de Bella était à fendre le cœur. Une sorte de lassitude et d'abnégation que Célia aurait tout donné pour pouvoir soulager. Elle déchanta néanmoins en entendant les propos suivants de la belle :
- Et oui... En tout cas, c'était mon réel motif lorsque j'ai rencontré Jarod Goldsmith lors d'une soirée organisée par Gringotts. Je t'avoue que je voulais me servir de lui et le manipuler, pour avoir une information que je savais ne pouvoir l'obtenir sans son aide...Et je fus vraiment prise au dépourvu.
Il avait fallu qu'elle ramène son nom sur le tapis ! Encore et toujours lui ! Puis soudain, Célia saisit le sens de la phrase de Bella. Elle avait voulu se servir de lui ? Alors elle ne s'était pas rapprochée de lui par plaisir mais par intérêt ?! Voilà qui était bon à savoir. Célia jubilait intérieurement. Elle avait enfin un avantage sur le leader des rebelles : Isabella s'était rapprochée de l'hispanique par envie et pas par besoin comme elle l'avait fait avec son rival. Célia arbora un large sourire de satisfaction et aussi d'une pointe de victoire.
- On a parlé un peu. On jouait a celui qui garderait ses apparences le plus longtemps, et moi qui me croyais experte en la matiere, j'ai trouvé plus fort que moi! Ce qui entre nous, n'est pas une mince affaire...
Que voulait-elle dire ? Que Jarod aussi cherchait quelque chose auprès d'elle ? Qu'il avait lui aussi l'intention de se servir de Bella ? Décidément, il descendait vraiment dans son estime ! Même s'il fallait avouer que sa côte était déjà proche du plancher, mais c'était un tout autre sujet.
Célia posa soudain des yeux inquiets sur Bella :
- Suis-je sensée comprendre quelque chose d'autre ? Parce que j'ai tendance à écouter le sens implicite des choses et je dois t'avouer que ce que j'ai saisi n'est pas très rassurant.
Célia ne voulait pas le dire clairement à Bella mais à travers ses paroles, elle avait entendu : je ne montre qu'une figure fausse à qui que ce soit. Conclusion, elle lui avouait à demi mots qu'elle n'était pas totalement elle même à cet instant précis. Célia ne savait pas vraiment si elle devait s'en offusquer ou pas. Elle chassa cette pensée et reprit le sujet qui l'intéressait le plus :
- Et tu as finis par obtenir ce que tu voulais de lui ? Mais je me doute que lui aussi avait besoin de quelque chose de toi. Je ne veux pas jouer la psy mais il me semble qu'une relation basée sur un principe d'attente de quelque chose n'est pas vraiment saine …
Célia ne voulait pas trop parler de leur relation car elle refusait d'admettre qu'il en existe une. Cependant, c'était Bella elle même qui lui avait tendu la perche en lui avouant les motifs de leur rapprochement. Et l'hispanique ne pouvait pas dire que ce soit un lien très beau.
- Je ne voudrais pas aller trop loin, mais n'as tu pas peur que lorsqu'il aura eu ce qu'il voulait, il ne se détourne de toi ? Ne crains-tu pas de t'accrocher à quelque chose qui est destiné à être éphémère ?
Célia était de bonne foi. S'ils attendaient chacun une information ou un service, lorsque leurs attentes seraient comblées, le lien deviendrait inutile. Sauf, bien sur, si un autre genre de lien s'était tissé entre eux … Célia ruminait une colère noire contre Goldsmith.
- Mais, je suppose que tu y trouves ton compte. Tu ne te mettrais certainement pas sciemment en postion de faiblesse. Je pense pouvoir dire que je te connais assez pour ça … Toutefois, je ne m'explique toujours pas ce que tu fabriques à ses côtés.
Célia ne pouvait avouer à haute voix le fond de sa pensée : il représentait à ses yeux un être hautain, pédant, un peu trop sur de lui, s'auto-proclamant chef comme s'il était en territoire conquis et il s'imposait au milieu d'eux sans que quiconque sache vraiment d'où il sortait ni ce qu'il était. Parce qu'à croire ce qu'elle avait entendu murmurer sur lui, Célia avait très vite abandonné la thèse du sorcier moyen.
- Mais qu'est ce que tu peux bien lui trouver à cet arrogant ?!
Célia réalisa qu'elle avait prononcé ces mots à haute voix. Elle devint rouge pivoine et ne sut plus du tout où se mettre. Elle aurait voulu pouvoir transplaner et ne jamais plus se présenter aux yeux de Bella tant la honte était intense. Puis soudain, elle se dit que cet acte manqué pourrait tout à fait être bénéfique et lui en apprendre plus que si elle avait lancé des insinuations que Bella ignorait manifestement à chaque fois.
Célia sourit timidement à Bella en espérant qu'elle ne lui en voudrait pas trop pour son emportement. | |
| | | Isabella Casteli Progressiste
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| Sujet: Re: Un amour de copine [ Fe Isabella Casteli ] Dim 1 Mar - 21:30 | |
| Suis-je sensée comprendre quelque chose d'autre ? Parce que j'ai tendance à écouter le sens implicite des choses et je dois t'avouer que ce que j'ai saisi n'est pas très rassurant.
Isabella ne comprit pas immédiatement le sens de la remarque de Célia. Avait-elle dit quelque chose de mal? La jeune hispanique la regardait avec un air inquiet voir même déçue... Bella fronça des sourcils en signe d'incompréhension, comme pour lui demander ce qui n'allait pas, mais son amie changea de sujet et lui demanda sur un ton qui cachait mal son inquiétude:
- Et tu as finis par obtenir ce que tu voulais de lui ? Mais je me doute que lui aussi avait besoin de quelque chose de toi. Je ne veux pas jouer la psy mais il me semble qu'une relation basée sur un principe d'attente de quelque chose n'est pas vraiment saine …
La jeune Casteli resta songeuse un instant, méditant les paroles de Célia Aradia. Pour être franche, il était vrai qu'elle n'avait pas réussi a obtenir du jeune homme ce qu'elle voulait. Certes... mais de l'autre coté elle avait obtenu bien plus...
"Et je finirai par obtenir le nom de cet ignoble assassin..." Pensa Bella sombrement.
- Je ne voudrais pas aller trop loin, mais n'as tu pas peur que lorsqu'il aura eu ce qu'il voulait, il ne se détourne de toi ? Ne crains-tu pas de t'accrocher à quelque chose qui est destiné à être éphémère ?
Un sentiment de malaise lui vrilla l'estomac. Cette pensée lui avait déjà traversé l'esprit. Bien sur, jamais au grand jamais, elle ne se serait mise dans ce genre de position. La position du "plus faible" comme elle l'appelait en générale. Entièrement dépendante de sa parole. De sa promesse. Mais justement, c'était sa confiance en lui qui la poussait a agir ainsi...a etre trop insensée lorsqu'il s'agissait de lui...,
Certains et notamment la jeune femme assise a coté d'elle sur ce canapé, jugeraient cette confiance d'irresponsable et d'irréfléchie. Et c'était vrai! Même pour Bella, elle n'avait pas de sens et encore moins de logique! Mais sans se l'expliquer, Isabella ne pouvait qu'ignorer ces détails ,car malgré tout, cette confiance excessive restait néanmoins vraie et sincère- parce-qu'elle venait du cœur.
- Mais, je suppose que tu y trouves ton compte. Tu ne te mettrais certainement pas sciemment en position de faiblesse. Je pense pouvoir dire que je te connais assez pour ça … Toutefois, je ne m'explique toujours pas ce que tu fabriques à ses côtés.
C'était justement sur ce point la, qu'elle avait tout faux. Oui, ce serait vrai si il ne s'agissait pas de Jarod Goldsmith. Mais lui, c'était apparemment l'exception a la règle. Un éclat de colère était visible sur les yeux de Célia,et cela intriguait la belle...
C'est étrange! pourquoi est-ce que le sujet la met dans cet état?? se demanda Bella.
La façon dont elle parlait de Jarod a chaque fois... C'était comme si elle ne pouvait pas supporter le simple fait de parler de lui...Quoiqu'il en soit, elle ne l'aimait pas beaucoup, c'était certain...
- Mais qu'est ce que tu peux bien lui trouver à cet arrogant ?!
Oui... Célia était on ne peut plus en colère... Elle la regardait avec une expression penaude sur le visage, comme lorsqu'on attrapait un môme en flagrant délit en train de manger des sucreries alors qu'on le lui avait interdit. Elle sourit timidement, espérant sans doute qu'Isabella la laisse s'échapper sans explications, mais elle se trompait lourdement. Miss Aradia, par son emportement et la facon dont elle parlait du leader des rebelles, avait attirée sa curiosité...
"- Célia? Je ne comprends pas trop ou veux-tu en venir..." dit Bella en haussant les épaules. "Tu n'as pas l'air de beaucoup apprécier Jarod... Y a-t-il une raison spécifique?"
La rebella reposa son verre sur la petite table basse et fixa Célia droit dans les yeux, pendant un instant. En voyant sa nouvelle amie restée silencieuse, elle ajouta en gardant un ton égal:
-"Je te l'ai déjà dit tout a l'heure, j'ai entièrement confiance en Jarod. Si quelqu'un est en mesure de mener ce combat a bien, c'est certainement lui. Maintenant, il est clair que bon... tu peux trouver ma confiance un peu trop... exagérée et tu auras sans doutes raison de penser ainsi. De la a dire qu'il est arrogant en revanche... je ne partage pas ton opinion."
Ce qui intéressait Bella a présent, ce n'était pas de parler des raisons qui la motivait a avoir aussi confiance en cet homme. Elle voulait savoir pourquoi est-ce que Célia avait une bien pietre image et impression du sorcier et elle voulait y remédier. Désolée pour le retard...
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